Le jeu des images

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Bonjour à tous,

Ces derniers temps, je me demande comment partager autrement, quoi faire et comment. Je me suis rappelée aussi que j’ai toujours un livre en standby de parution, il serait bien que je le mette en ligne, mais maintenant que je prends des cours de digital painting, je me dis que je pourrais peut-être attendre de monter en compétence et faire moi-même la couverture. Et en même temps, a-t-on toujours besoin d’attendre pour oser, faire, et créer ?

Ce soir, je repense à mon âge et je regarde les choix que j’ai faits pour en arriver là. Je n’ai plus de travail pour le moment, ce qui m’amène à réfléchir à certaines choses. L’essentiel, quoi faire ? Pour qui ?

C’est aussi une des raisons qui fait que je ne publie plus trop sur les réseaux sociaux. Je pense que je vais rester sur Insta, mais que je vais abandonner l’idée de nourrir une page facebook.

On regarde les likes, les abonnés, on regarde qui regarde et on regarde si on aime beaucoup ou pas. On court après des likes, comme dans cette chanson exceptionnelle de Stromae.

On m’a proposée sur Insta de faire partit d’un groupe pour que je puisse toucher plus de monde dans l’univers spirituel, par contre, c’était en échange d’une contre partie financière que je devais payer. C’était pour m’aider à faire que ma lumière illumine d’autres.

Je ne souhaite pas payer pour atteindre les gens. En fait, je dois admettre, que je fais plus l’inverse. En général, ceux qui ont besoin me trouvent. Et c’est comme ça aussi dans l’astral. Ce n’est pas moi qui parcoure le monde et qui demande à tout va si untel a besoin. Non. Je trace ma route et certains se retrouvent embarqués et me passent sous le nez.

Oui, j’ai moins de likes. Moins de vente aussi de livres. Mais mon choix n’a pas été de plaire à un maximum de personnes. J’essaie de rester fidèle à moi-même et quand je vois la société aujourd’hui, je me dis que c’est dur.

Plus jeune, je n’étais jamais assez bien. A la danse, on me trouvait trop grosse, et pourtant, la professeur me plaçait en première ligne parce que j’étais la meilleure, même si jamais assez belle pour faire des pointes. Pour la gym, je n’étais jamais souple, et grosse, encore là aussi. Pour ma belle-mère, je n’étais jamais assez courtoise, et pour mon frère, je n’étais qu’une camionneuse qui parlait comme un mec. Aujourd’hui, certains éditeurs me trouvent trop vulgaire, tout comme certains lecteurs qui n’arrivent pas à dépasser les 2 premières pages de mon livre.

La vérité est que nous aurons beau faire, pour certains, nous ne serons jamais ce à quoi ils s’attendaient. Et nous ne serons jamais ce qu’ils continuent d’espérer.

Pendant longtemps, quand je rentrais dans une librairie, je regardais tous ces auteurs en médiumnité et en spiritualité et je me demandais pourquoi ils parlaient tous de la même manière, pourquoi toute cette apparence et cette image se retrouvaient partout et pourquoi moi je ressortais toujours sans livre. Je me sentais exclue, seule, et incomprise… démunie aussi.

Visiblement, le développement personnel et la médiumnité étaient doux chez beaucoup d’auteurs, et encore plus chez les gens. Ce qui m’interroge, car quand je vois les dégâts des burn-out et les pétages de plombs qu’on voit en entreprise, croyez-moi, on est loin du petit « je ne me sens pas très bien, je vais m’faire une ‘tite tisane fleur de lys. »

J’ai l’impression qu’on essaie de cacher une vérité crue que personne ne peut écrire. Ou serait-ce que les gens ne vivent pas cette réalité là, tout simplement. Moi, quand je suis au creux de la vague, je ne pense pas à me détendre et à méditer grâce à des supers conseils lus dans des bouquins supers vendeurs. Moi, j’explose, je gueule dans la maison à voix haute quand je suis toute seule, et dernièrement, je me suis même dit qu’acheter un coussin avec une batte pourrait me faire du bien dans ces moments-là. Deux trois coups (tout petits *sifflote*) dessus avant un croque monsieur au chocolat pourraient faire du bien, j’me dis.

Maintenant, suis-je une femme violente ? Non, je fuis la confrontation. Je n’aime pas les disputes, et je ne tiens pas les haussements de tons. Le dernier en date au bureau, j’ai fini en pleurs dans un bureau.

Par contre, je connais les aléas de l’égo et les vagues émotionnelles intérieures, les vagues que l’on sent quand on est d’apparence calme mais que l’on sent se mouvoir à l’intérieur, quelque part en nous. Parce que justement mon égo est vif et très actif, et que je m’efforce de dompter la bête. Bien qu’avec les années, je vous dirai bien qu’on ne dompte pas un animal sauvage…

Henri, mon serpent m’a mordu il y a quelques jours de cela. Pourquoi ? Parce que j’ai mis ma main sous son nez alors que les effluves de son bocal de nourriture était juste en dessous. Il a vu un truc passer, et il s’est dit « à l’abordage ! ».

Alors non, je n’ai pas eu mal. Cela m’a juste surprise. J’ai même découvert que si, il a bel et bien des dents, aussi petites et minuscules soient-elles.

Sur le coup, ça m’a un peu choquée, je pensais qu’il avait bien perçu mes odeurs avec les années. Mais voilà, les instincts ont pris les dessus, et les circonstances ont fait que.

L’égo est un peu pareil. On croit qu’on le maitrise, mais il vit à l’instinct, et parfois il tique brutalement quand il ressent une émotion, une odeur, un souvenir.

Croire que l’on peut tout maitriser de soi est un leurre. C’est à la fois vrai et faux. On peut créer une image et cela peut être aussi l’image qui nous crée, au final, reste la question : que voulons-nous incarner ?

 

Bonne soirée

7 Comments

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Fleur,
      Je prends des cours en ligne pour faire de l’illustration et du Digital painting. Cela va au dessin photo, et création de paysages et personnage. Je reprends les bases et c’est vraiment challenging, mais hyper bien décomposé. Il faut donc être patient, régulier, et surtout être prêt à s’investir un minimum 🙂
      Merci pour la photo, bon dimanche et bonne semaine

  1. Clémence ALTABAS

    Bonjour Camille,
    Sache que je suis très heureuse de te lire. Certains de tes mots font échos aux miens et je pense également qu’ils font parti d’une vérité qui est inscrite en moi.
    Mon expérience concernant les rêves est similaire à la tienne. Depuis mon enfance je travaille mes rêves (peut-être parce que la réalité ne me convenait pas) et aujourd’hui les rêves lucides sont devenus une habitude. Seulement voilà, la mort en est omniprésente (la mienne) et par la suite ce que tu appelles l’Ether ( espace de néant où je trouve la liberté dans le détachement et où je monte vers une surface en ayant l’impression de tomber). Il faut savoir que c’est un choix de ma part. Je ne sais pas comment accueillir ces rêves, ils sont à la fois enrichissants et tristes. Est-ce normal de rêver de sa propre mort comme un passage vers l’ailleurs ?

    Si tu me le permets, j’ai beaucoup d’autres questions que j’aimerais te poser sur mes expériences.

    Clémence.

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Clémence,

      Il y a mort et mort. Tout dépend de ce dont tu rêves. Il y a les morts de nos anciennes vies, et celles que nos guides mettent en place pour nous aider à comprendre quelque chose qui nous échappe. Il y a aussi nos peurs, nos angoisses et tout un tas de métaphores qui peuvent être la raison de ces manifestations en rêves lucides. D’autant plus que tout dépend l’image de la mort que tu as versus celle qui se manifeste.

      Le fait que tu sois triste, cela peut découler de différents facteurs, si tu m’en dis plus, je peux t’aider à y voir plus clair.

      Sinon tu sais, pour l’anecdote, moi, j’ai du repenser ma mort un million de fois, j’ai aussi imaginé la mort de mes proches des tas de fois. Cela ne fait pas de nous des gens tristes ou morbides, c’est juste qu’à travers la mort, cela fait naitre autre chose en nous, et c’est ce que l’on cherche à comprendre. Pourquoi la mort nous amène-t-elle vers d’autres univers et quelles sont nos réflexions à travers elles ?

      Je pense que tu dois avoir du mal à accepter les différents univers de l’autre côté, qui fait que tu as la sensation de devoir mourrir pour pouvoir y accéder, alors qu’en fait, notre monde et cet ailleurs est en permanence inter-relié et la mort n’est pas le seul fil qui les relie. La vie aussi. Mais parfois, l’égo a du mal à suivre.

      Bises

  2. Clémence ALTABAS

    Bonjour Camille,
    La mort dans mes rêves est un échappatoire au scénario. Ce scénario est une répétition comme un cycle qui revient constamment où la mort est l’amour sont semblables. Il y a la mort par l’amour et la mort pour l’amour, ce qui influence mes relations dans la réalité. Je me suis souvent dit que c’était peut-être une mémoire intérieur qui me rappelle le « cycle » de mes incarnations. Comme tu le dis dans ta réponse, il y a un message, jusqu’à aujourd’hui je ne connaissais personne qui pouvait m’éclairer sur ces possibilités (l’éther, l’ailleurs, les vie antérieurs et les voyages astraux). Comment croire en cette réalité quant on est seule à la vivre ? Je me suis toujours dis que les rêves sont des portes mais je ne peux y croire que si cette hypothèse est partagée.
    Enfin bref, je n’ai pas peur de la mort n’y de l’invisible et c’est avec un grand respect que je les accueille. Je ne me considère pas médium ou chaman et autres car c’est humblement que je veux vivre ces expériences (comme une enfant).
    D’ailleurs, si je peux me permettre j’aurais une autre question à te poser concernant l’invisible. Dans tes textes tu dis que tu t’élèves pour accéder aux autres mondes mais si tu ne t’élèves pas et que tu reste dans le « bas astral » (toujours en rêves). Attires-tu les esprits ? Viennent-ils créer un espace d’interactions où tu ne contrôle pas tout en aillant conscience que ce n’est pas toi qui dirige le rêve ?
    Je ne sais pas si mon écrit est très clair ou si tu désire des exemples concrets de mes expériences. Dans tout les cas je suis heureuse de ne pas être seule et de pouvoir poser mes questions (peut-être est-ce mes guides qui m’ont mené à ta porte).
    Je te souhaites une très bonne journée.
    Clémence

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Clémence,

      Je pense qu’en lisant mes pages et mes articles, tu trouveras toi-même des réponses à tes questions.

      Les rêves sont des portes, internes et externes, tout dépend lesquelles tu ouvres.

      Je pense que tu as peur. Et que tu redoutes la vie incarnée quelque part. La mort est un échappatoire pour toi, voilà comment je le sens.

      Il n’y a pas besoin de mourrir pour aimer ni d’aimer et mourrir.
      En choisissant de vivre, bien sûr que la mort fait partie du cycle, mais pour autant, quand on ne cesse de la voir, c’est qu’on oublie aussi ce que représente la vie. Soit parce qu’elle est ou a été trop pénible, que l’on a trop souffert, ou que l’on y trouve pas cette paix en y étant ancrée.

      Être à sa place ?… où est-ce ? Voilà ce que j’entends de toi.

      Apprendre à la voir autrement est difficile. Vivre autrement est difficile. Mais l’amour n’est pas sacrificiel. Il peut l’être, certes. Mais dans certains cas précis et très ponctuel.

      Tu es prise dans un schéma. Il faudra en sortir si tu veux être en paix avec toi-même.

      Bises

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