Le monde de la terre rouge

 

Bref, je m’imagine mon corps qui s’élève. Il est entouré de lumière et il est rattaché par un fil de lumière à moi.
Le but du jeu est de le faire monter le plus haut possible.
 va comprendre, je me suis mise cette idée en tête, disons que je voulais m’élever, alors je suis partie du principe que j’irai jusqu’où je dois aller.

Je m’élève, je m’élève, et là je bloque. je ne sais pas pourquoi.
Paf, ma petite fille arrive, elle, elle choisit de monter par l’échelle, la flémarde qui veut pas voler LOL
Elle monte, et monte pour rejoindre le niveau de mon corps.
Arrivée là, on monte ensemble, elle me suivant sur l’échelle.
Tout d’un coup, j’entends une porte qui s’ouvre et quelqu’un sortir de là.
« Il arrive. » me dis-je…. arf…. ça me rappelle des souvenirs d’expériences vécus.
Ma petite fille prend peur et me demande de ne pas aller plus loin.
Cette situation, je l’ai déjà vécu par le passé, ce moment où lui arrive et moi je prends peur… Seulement voilà, celui qui arrive, je crois savoir qui. alors je n’ai plus peur, au contraire, je la désire cette rencontre.

Je motive ma petite Fille, et hop, « on y va », « nan, n’aies pas peur », « on y va ensemble » je lui dis.
Bon, alors on y va lol.
On continue à monter jusqu’à temps que j’arrive à un niveau de pallier. Je ne vois rien, je n’entends plus de pas qui marchent.

Je me suis dit que c’était peut être le moment de faire des appels.
Je pensais à mes animaux totems, ma panthère tiens, J’aimerai bien, mais après je me dis que ça ne marcherait pas, appeler les élémentaux me traversa la tête, mais non, ça ne me disait pas plus que ça, un ange ? non plus… alors je demande un guide, tout simplement, enfin je crois. enfaite, rien ne vient spontanément. Alors je laisse un peu tomber.

Je vois deux corps. Un toujours attaché à mon corps, qui est là, allongé, et l’autre, moi debout au coté de la petite fille.
Je me souviens très clairement avoir posée mes deux doigts sur mon front allongée comme pour bénir ce corps allongé qu’il soit protégé pendant que je parte faire mes tribulations avec la petite fille.

Et puis paf ! nous voici la petite et moi debout entouré d’une bubule bleutée violette.
Arf, ca y est, le mouvement est lancée. La bubulle part je ne sais où et finalement au bout d’un moment, elle éclate d’un coup.
Je croyais être revenue au point de départ… je n’y comprenais plus trop rien en faite.

Je pensais qu’à repatrier mes corps, et redescendre.
Et puis là, je vis un tout petit homme sortir d’une bubulle blanche. Vous savez, ces genres de portes dimensionnelles.

J’avais déjà vu une fois un tout petit Clan (en taille), alors sa taille ne m’étonnait pas. Je me demandais même si ce n’était pas un représentant de ce fameux Clan dont j’avais rêvé une fois.
Un coup de tête vers ma petite fille pour voir si je devais le suivre ou non, si j’avais peur ou pire si j’étais angoissée. mais non.
Il me demanda gentillement de le suivre. Ce que je fis.
Je ne pensais pas pouvoir consciemment suivre car je sentais que ma conscience était bien reveillée et que je pouvais trop aisément passé de là-haut à mon lit.
Ce petit être m’arrivait un peu au dessus de ma cheville. Je le sentais proche de moi, comme il restait un peu « dans mes jupons » manière de dire (vu sa petite taille LOL roooo non pas le   )
Il ne disait rien et allait droit au but. Il était simplement venu me chercher. point.

Au moment où je rentre dans sa bubulle avec lui, je me dis « pas possible, je vais rien voir ».
Et paf ! D’un coup, une image me vient en tête. « je suis ailleurs » me dis-je. Clairement, j’étais là, mais ailleurs… très bizarre comme sensation.

Je me retrouve à ces côtés dans un monde où la terre au sol est rougit.
Les paysages ressemblaient un peu à ceux du far west, mais le niveau n’était pas plat. Un peu rocheux au loin, la terre brunie, avec quand même légèrement de verdure sur la droite au deuxième plan.

Le petit être était à ma taille maintenant. Il me regarde et me salue :
« Mon peuple est content de te revoir parmi nous ».
Ca m’a touché, un tel accueil. mais ma pensée ne va qu’à cette terre de couleur.
Je m’accroupis, prends la terre dans mes mains et en l’effritant dans le vent je ne peux m’empêcher d’évoquer sa beauté.
Cette terre était tellement belle. Clairement, que je sois venue avant ou non dans ce monde, je suis sûre que cette terre m’aurait appelée de la même manière.

Je lui demande de me faire visiter son monde par image, je voulais lui demander des noms, mais je sens mon mental bien trop à l’affut de la moindre occasion pour détourner les informations à sa guise.
Il me vient soudain une image d’un lac, « le lac de Thésée » je crois comme il l’appelait. C’était un belle étendu d’eau, entourée de sapin, au milieu de la terre rouge avec quelques roches.

Il me vient ensuite l’image qu’avait cet être lorsqu’il me salua. pourquoi son image me vint au moment où je pensais à retourner bien sagement dans mon lit ? Je ne sais pas. Mais il faudrait que j’en fasse un dessin.

* * *

Et depuis, je l’ai dessiné.

 

 

Source: Sketches

 

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