Appelé par son nom

Le temps est long sans toi. Et si court lorsque je te retrouve enfin. Comme une bulle sans fin qui éclate dès que tu t’en vas et me fait revenir au temps qui file, qui glisse, comme toi, toujours entre mes doigts.

Et pourtant, quelle chance j’ai de pouvoir te voir, te sentir et te toucher,

De te parcourir nuit après nuit, sans compter, dans ces mondes sans limites, où nous finissons toujours par nous retrouver.

Me retrouveras-tu aussi ici bas ? Tiendras-tu ta promesse ? Le temps est long quand tu n’es pas là.  J’essaie de m’occuper l’esprit, je te jure, j’essaie dur. J’essaie de créer des choses en attendant, mais ce n’est pas pareil quand tu n’es pas là. Je n’aime pas te sentir loin. Et je compte bien te rappeler que tu es mien. Je sais que tu n’as pas oublié. Je sais que tu n’as jamais oublié.

J’ai tellement goûté à toi de l’autre côté que je suis fatiguée de revenir dans ce monde sans toi. J’ai l’impression de tourner en rond quand bien même j’ai inventé un milliard de techniques pour te retrouver de l’autre côté, je suis à court pour ce monde, alors je ferme les yeux et je n’attends qu’une chose, aller dormir pour te retrouver et t’appeler encore par ton nom, ton nom véritable, ton nom premier. Celui dont je me suis enfin rappelée après toutes ces années, parce que tu me titillais et que je voulais te taquiner.  Ce nom dont tu m’as avertie, ne devait être utilisé seulement lorsque nous étions que tous les deux au coeur de nos dimensions personnelles.

Alors ramène moi dans ta antre, que je te le susurre encore et encore. Librement. Nous voyageons tellement que nous ne sommes jamais seuls, même de l’autre côté. Constamment avec nos guides, en missions, dans des dimensions intermédiaires, partout là où tu m’as interdit de le prononcer.

Mais maintenant que je m’en souviens enfin, après toutes ces années d’oubli, je veux pouvoir le crier sur tous les toits.

Amène moi dans ton antre, que je puisse enfin hurler ce que j’ai attendu de te dire tout ce temps, ce mot unique que j’ai recherché pendant tant d’années et que j’ai enfin retrouvé, comme un pixel de mémoire soudainement libéré par un heureux hasard alors que j’étais au creux de tes bras.

Je ne veux plus jamais l’oublier. Plus jamais. Car avec lui, je suis sûre de ne plus jamais te perdre. Je suis sûre de pouvoir t’interpeller même depuis les confins. Et tu m’entendras, car ce nom dépasse toutes les frontières, ce Nom sans limite, ton Nom de l’Un.

Ramène nous chez nous. Je suis fatiguée en ce moment. Je ne veux pas d’autres guides, d’autres compensations, ni d’autres canaux. Je veux pouvoir poser la tête sur toi et pouvoir enfin t’appeler, Toi.

Toi et personne d’autre.

Quelle puissance vais-je encore devoir développer pour avoir rien que le droit d’être avec toi ?

Parfois, je trouve la Source cruelle car j’ai l’impression que les épreuves astrales n’en finissent pas. Il y aura toujours des missions. Toujours d’autres choses à faire. D’autres priorités, d’autres mondes à visiter, d’autres âmes à gérer, d’autres magies à traiter. Et pourtant, là tout de suite, je me fiche des humains. Je me fiche de la terre et des hommes. Je me fiche des âmes qui pleurent et celles qui souffrent. Tu vois, la nuit dernière, j’ai croisé mon Moi futur qui me donnait des informations, mais à côté de toi, je trouve que les informations n’ont pas de poids. Même si elles étaient sympas, mais franchement, à quoi bon me sert de vivre des croisements temporels si je ne peux pas vivre le présent avec toi ? Insignifiant.

Ce soir, dans ma tête résonne une seule et unique chose. Ton Nom. Tout le reste, n’est qu’un détail purement et totalement insignifiant. J’entends encore le serment de mes guides à ce sujet, mais pas ce soir. Je n’ai pas envie de les considérer. Ma conscience de maintenant est humaine et quand bien même petite par rapport à l’ensemble de mon essence, je dois vivre avec. Et je n’ai pas envie de mentir. Si j’avais quelques minutes en plus, j’aurai volontiers échanger ces minutes avec moi-même pour retrouver Peau douce. Parce que soyons honnêtes, entre décoder le message qui n’a ni queue ni tête, et caresser peau douce, ma conscience n’a même pas besoin de peser le pour et le contre. Bah oui, c’est tout doux, c’est chaud, ça sent bon et ça m’appelle comme un aimant intersidéral. Que voulez-vous… avec les années, j’ai appris à ne plus lutter et à accepter mon sort. Je ne subis pas. J’accepte ma destinée. C’est pas pareil.

Allez chéri, ne m’oblige pas à venir te “kidnapper” encore dans l’astral. Parce que tu me connais, je ne suis pas très douée pour me contrôler… Mais rien que l’idée de braver un interdit pour avoir une fessée de toi me tente assez, je dois dire… Mais peut-être aimerais-tu me donner la fessée ?! *sifflote*

Ah, quel couple on fait.

Putain. Je vis une relation de couple dans l’astral… Je ne sais plus si je dois rire ou pleurer.

Je suis déprimée. Il me faut un shot.

Emmène moi loin. Là où il n’y a que toi et moi. Pour le reste, on verra demain, s’il vient.

4 Comments

  1. Mamie Lucie

    Bonjour,

    Comment  faire simple quand on “subit” compliqué!!!!

    Je ne sais pas si c’est la période, je subis des rêves très difficiles à gérer et à accepter, cependant rien à voir avec ce que vous vivez.

    Bon week- end , en vous souhaitant une douce pause avec votre chéri dans l’astral.

    Bises

    1. Spiritual Flower

      Coucou Mamie Lucie

      Il y a des périodes où le message a plus de mal à passer. Ce n’est jamais agréable dans ces moments-là. Mais ça va aller. Avec un peu de douceur, tout finit toujours par se calmer.
      Faites quelque chose que vous aimez. Ca vous détendra et vous aidera à faire passer la pilule… 😉

      Parfois, il n’y a que ça à faire, remettre de la joie et du bien être dans nos vies, même si ce n’est qu’un peu.

      Bises

  2. Charline

    Bonjour Camille,
    J’ai une question à propos de ta Flamme, de ton Autre… Qu’est-ce que tu ressens avec lui pendant tes rêves et tes sorties astrales ? J’ai besoin de le savoir, s’il te plaît.
    Bonne soirée.
    Bisous.
    Bonne nuit ! 🙂

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Charline,
      De la paix. Ma place est à ses côtés, et lui aux miens. Ensemble, nous ne formons qu’une seule entité lorsque nos énergies fusionnent.
      Après je ressens beaucoup de choses, mais c’est à chacun de comprendre son lien à sa flamme 🙂

      Bises

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