Se sortir du naufrage intérieur

Bonjour à tous,

On est dimanche, c’est un joli jour finalement pour faire des messages aux lecteurs. Je vais essayer de ritualiser ce concept de canalisations régulières, cela me plait, et c’est une façon pour moi d’être là pour ceux qui lisent de manière plus adaptée à chacun.

Avez-vous déjà eu l’impression de vous noyer ? De littéralement vous sentir couler au travers d’une situation qui vous submerge totalement ?
On parle là de naufrage intérieur.

Typiquement, quand l’élément Eau intervient, on part sur la base des émotions. Le naufrage représente donc notre incapacité à faire face à ce qui arrive, de par la violence du choc mais aussi dû à notre incapacité à ancrer les forces pour rester en surface.
On dit souvent qu’une mer calme est à celui qui arrive à rester serein face à la vie.
Je rappelle que le but n’est pas d’être calme ou non, certaines personnes ne seront, par exemple, jamais calme de par leur nature hyperactive. Plutôt que de motiver à rester calme, je suis plutôt adepte des traversées de tempête. Parce que moi aussi, le calme, je ne l’ai que très peu connu intérieurement.

Le naufrage arrive pour cause de plusieurs facteurs.
– On n’a pas fait gaffe à notre propre bateau et façon de naviguer sur l’eau. Ce type représente une accumulation lente, dont la source et la faille en nous n’a pas été considérée, voire prise en conscience. Tout prend alors de l’ampleur et la faille finit par craquer.
– On essaie de gérer, mais notre fatigue intérieure fait que, peu à peu, il devient impossible de naviguer car la moindre petite onde fait l’effet d’un tsunami.
– Un élément extérieur violent vient se heurter à nos énergies, et c’est le choc soudain.

Dans l’absolu, notre instabilité personnelle est la raison pour laquelle on coule. Voyons ça comme un tabouret ou une chaise. Un pied pas droit, ou une structure non solidifiée et c’est la catastrophe, soit brutale, soit à petit feu, selon le type de choc survenu. Dans un monde de Oui-Oui, on devrait être capable de tout surmonter parce que c’est nous qui sommes le Maitre dans ces univers.
Toutefois, l’Ego étant incarné dans un système d’apprentissage, il se retrouve confronté à ses propres failles. C’est aussi ses imperfections qui l’aide à retrouver sa véritable nature et à grandir de ses expériences.
Si on éviterait bien certaines mésaventures, on ne va pas débattre aujourd’hui du pourquoi moi et pas les autres. Là n’est pas le but. Nous partons sur un état de fait : « Je subis un naufrage intérieur, comment je gère ?« 

  • Pour le naufrage à petit feu : Vous ne voyez pas les failles et le bateau coule peu à peu. Vous ne vous sentez pas vous noyer, pourtant, peu à peu, les émotions s’accumulent en vous. Vous ressentez que quelque chose ne tourne pas rond. Vous sentez que des choses prennent de l’ampleur. Cela passe d’un inconfort, à une sensation d’étouffement. Peu à peu, vous avez l’impression que tomber dans un gouffre où tout fini par vous recouvrir. Un peu comme une chape qui se referme sur vous. Vous prenez réellement conscience de l’ampleur de votre désarroi intérieur quand c’est trop tard.
  • Pour le naufrage brutal : soit vous le voyez venir, soit il vous retourne comme si on vous jetait brutalement à l’eau sans rien avoir demandé.

Nous naviguons dans nos univers intérieurs selon notre tempérament, ce qui nous touche, ce qui nous parle et résonne en nous. Nous ne restons pas toujours dans un confort comme l’âme pourrait être depuis ses dimensions originelles. Non, notre Ego essaie de se dépatouiller avec le corps émotionnel comme il peut. Il doit faire avec.

Qu’est-ce qui nous touche et pourtant cela prend une telle proportion ? Pourquoi ne sommes-nous pas capables d’encaisser et continuer notre route ?
Notre histoire, nos axes de développements sur terre, mais aussi nos choix présents, oui ces décisions que nous prenons à chaque instant font qu’on se cale dans une voie définie, mais aussi, il y a les accidents de la vie, les facteurs imprévisibles.

Notre mer intérieure a différents niveaux :
– la surface, qui représente la friction avec l’élément Air
– le niveau supérieur proche de la surface, qui représente notre adaptation et notre façon de cohabiter avec l’Eau, mais surtout l’encaissement des flux émanant de tous les côtés
– le niveau des profondeurs, qui représente nos émotions profondes

Alors en soi, le but n’est pas d’aller au point d’ancrage des émotions profondes, mais d’apprendre à se mouvoir et vivre avec. On doit pouvoir naviguer sur notre Eau sans que cela provoque des désastres intérieurs.

Le naufrage est un choc, il convient de l’accepter en tant que tel. Qu’il arrive doucement ou soudainement, il retourne notre système émotionnel et à juste titre. Il n’y a plus de repère, ce qu’on a connu n’est plus là pour nous maintenir, d’ailleurs pourquoi cela n’a pas tenu ?

Il y a deux approches pour se sortir de là.
1. Retrouver un semblant de surface en faisant à appel à l’Air.
Ceux qui cherche à se couper des émotions est donc vain vu qu’elle est là, très présente, et même trop. On est malmené de tous les côtés. L’urgence est donc de trouver un espace intérieur, mais aussi extérieur pour respirer. Juste ça. L’urgence est de prendre le temps de respirer sans rien se préoccuper autour. Juste inspirer et expirer, et trouver un lieu qui nous invite à souffler sans se préoccuper de quoi que ce soit d’autres. C’est la soupape de décompression.

2. Travailler avec l’Eau et trouver un moyen de respirer et naviguer dans notre Mer intérieur en explorant les couches profondes, à l’image des baleines qui ondulent dans les profondeurs, là où c’est nettement plus calme car éloigné des aléas et problématiques de la surface. Dans tous les cas, lutter à contre courant ne fera que vous épuiser davantage.
Il existe différentes entités capables de vous aider dans cette situation, notamment les sirènes et les dragons d’eau. Et je rajoute, en plus, les ondines qui me disent qu’elles peuvent aider les humains à ne pas se décourager face à une telle situation.

Il n’y a pas de solutions miracles pour gérer des chocs. A l’image de chocs physiques, les chocs vécus intérieurement doivent être entendus et considérés en tant que tels. Ce n’est pas en claquant des doigts qu’on peut éviter de gérer les conséquences. Ce n’est pas non plus en pointant du doigt les autres comme responsables qu’on va s’en sortir pour autant. C’est votre mer, ce sont vos émotions. Par contre, il convient d’accepter les causes à effets.

Si on vous propose des solutions miracles, passez votre chemin.
Par contre, il est vrai que l’aide de nos guides et d’entités protectrices peuvent nous aider à encaisser, et à comprendre pourquoi une telle situation a vu le jour dans nos univers. Certaines entités acceptent de nous éviter d’encaisser les chocs, mais c’est vraiment du cas par cas. En général, nos guides veulent qu’on apprenne, pour qu’on puisse comprendre nos énergies. Fuir les conséquences ou faire preuve de déresponsabilisation n’est pas quelque chose qu’ils souhaitent pour nous. Cela étant, il n’est pas rare non plus que les entités lumineuses acceptent de limiter les impacts en prenant eux-mêmes à charge une partie des flux pour limiter la casse.
Cette prise en charge n’est pas réservée à certaines personnes ou à des êtres avec plus ou moins de puissance, rien à voir. Elle est en réalité très dépendante des guides qui entourent la personne et des guides protecteurs. Tout comme ce n’est pas parce qu’ils choisissent de ne pas prendre en charge le choc qu’ils ne se préoccupent pas de leur protégé.

-> Si vous ne savez pas qui appeler ou à quelle entité demander d’agir pour vous aider à gérer la situation, faites une simple demande d’aide à vos guides spirituels. Cela ne coûte rien.

-> Vous pouvez également faire cette demande en amont, quand vous sentez qu’une situation va tourner au vinaigre et que, parce que vous savez pertinemment que ça va toucher, vous souhaitez anticiper les impacts sur vos états d’âmes.
Par exemple, connaissant ma manière de fonctionner et mes émotions actuelles, je savais que si je me retrouvais face à une certaine situation, j’aurais été très peinée, énervée et que intérieurement, la colère m’aurait submergée. Alors cette année, j’ai voulu pour la première fois de ma vie, anticiper pour mieux le vivre.
Une semaine avant, j’ai demandé à mes guides de m’aider à gérer ma déception si cela devait arriver. Je leur ai simplement dit
« Si ça arrive, s’il vous plait, juste aidez-moi à faire en sorte que je ne me focalise pas sur ce mal-être et nourrisse ma colère de manière exponentielle, ça va prendre de trop grosses proportions. Je ne veux pas m’arrêter dessus. M’énerver ne va pas m’aider à vivre mieux le reste de l’année. Il faut que j’arrive à encaisser sans que ça me retourne totalement. »

La déconvenue arriva. Depuis ce jour, mes émotions partent comme sur un fil détourné. Je n’arrive pas à me focaliser sur le sujet de la déconvenue, j’essaie vraiment, mais pouf… mon fil de pensée part automatiquement happé sur autre chose. J’essaie pourtant, mais non. Les guides peuvent donc aider à faire transiter les flux pour les transcender avant qu’ils ne prennent racine et nourrissent des parts de nous destructrices.



Comment apprendre pour que cela n’arrive plus, ou moins violemment, moins fréquemment ? C’est quand on arrive à prendre un peu de recul, qu’on peut essayer de se poser sur les problématiques de fond. Pas quand on a le nez dans le guidon.

Il va aussi de soi que pour les hypersensibles, la gestion émotionnelle est un sujet un peu à part de par leurs perceptions accrues. Pour les hyper-sensibles et hyper-empathes, je vous invite à lire le dossier ici : http://reveslucides-et-spiritualite.com/mediumnite/les-etres-hypersensibles/

Dans tous les cas, soyez tolérants envers vous-même, travailler sur notre personnalité, nos mécanismes, nos failles et nos faiblesses prend du temps. C’est un apprentissage qui se fait petit à petit, au fil des expériences qui nous invite peu à peu vers le changement.
On ne peut pas rester sur le passé en se demandant ‘pourquoi moi’ ? Il faut qu’on arrive à avancer et à s’en sortir. Le naufrage intérieur, comme son nom l’indique est un naufrage. Donc techniquement, on perd des plumes au passage, et pas seulement… Il est normal d’avoir la sensation de ne pas avoir d’issue et de se sentir perdu, fini, sans possibilité de s’en sortir.
Je ne vais pas mentir en disant que tous les chocs se valent. Ce n’est pas vrai. Certains naufrages sont extrêmement brutaux, et d’autres se font plus lentement, mais il n’en reste pas moins que dans ces moments-là, on ne voit pas de solutions. On ne voit pas d’issue.

Il convient de garder en tête que la priorité est la survie. C’est à dire sa santé physique, mentale et psychique. L’optique est donc de trouver de quoi s’accrocher pour en faire un radeau.
C’est là qu’intervient la foi, la détermination et le courage. La victimisation ne vous aidera pas. On cherche une planche, un morceau de n’importe quoi, et on s’accroche. Si intérieurement, plus rien ne semble cohérent, il faut trouver un moyen, un bout de fil qui nous permet de se maintenir dans une gestion de survie.

L’attitude et les réflexes de survie intérieure incite souvent l’égo à choisir différentes options, le déni, la fuite, le désespoir, le doute, la peur, voire l’abandon dans certains cas plus grave. Certains, en plein naufrage, vont quand même vouloir faire comme si tout allait bien, par fierté, mais aussi par déni. D’autres, au contraire, peuvent être totalement paniqué et agir de manière totalement irrationnel.
Il n’y a pas de comportement type généralisé. Chacun fait face à la catastrophe intérieure selon qui il est en état de crise, selon ses conditions physiques, mentales et émotionnelles.

La prise de conscience d’un état de choc amènera nécessairement une « convalescence » derrière, car cela fait partie du processus de guérison.

Qui dit naufrage, dit choc, dit guérison nécessaire.
On peut dire que la guérison revient à panser ses blessures, mais quand le « bateau » n’est plus, cela implique une reconstruction. Ce qui a été détruit devra être reconstruit. Et c’est là où la guérison peut être d’autant plus difficile. Car les repères sont perdus. On a la sensation de repartir de zéro. Tout est à recréer, reconstruire. Parfois, on n’a même pas de « plans » pour savoir par où commencer.
Alors pour certains, il faudra commencer par trouver une pierre, une brindille, n’importe quoi.

Si on dit que le temps guérit tout, c’est à la fois vrai et faux. Le temps ne fait pas bouger nos cellules, ce sont la programmation de nos cellules qui agissent dans un objectif prédéterminé. Et sans énergie, sans fuel, elles avancent moins vite ou travaillent moins bien.
Les énergies dans l’astral sont pareilles. Elles ont besoin d’un « capital » énergétique pour fonctionner convenablement, mais quand on est sollicité pour l’encaissement du choc, penser à l’étape de la guérison est encore bien trop tôt. D’abord, on stabilise les vagues traumatiques, on trouve de quoi souffler et reprendre des forces, et ensuite on travaille vers la guérison.
Voilà pourquoi je vous dis que les recettes miracles n’existent pas. En réalité, il faut beaucoup de force et de courage pour se sortir d’un choc. Alors quand vous en subissez un, et que vous arrivez à vous en sortir et que vous retrouvez derrière un équilibre, saluez-vous. Reconnaissez combien vous avez travaillé dur et que grâce à la résilience dont vous avez fait preuve, vous vous en êtes sorti.

Il est tout aussi important de reconnaitre son propre naufrage que son propre sauvetage.

Bonne journée à tous.

One comment

  1. Charline

    Bonjour Camille,

    J’ai appris ça aussi, les dragons d’eau, les sirènes et les ondines. Les trois types d’entités aident énormément. (Oui, les ondines et sirènes se pointent chez moi maintenant). Je me sens chanceuse de sentir que je suis autant entourée quand ça va mal. Et mon amie dragonne d’eau est exceptionnelle. Elle m’accompagne si bien dans la gestion des énergies émotionnelles !

    Je me reconnais dans ce naufrage intérieur. Quand on subit une multitudes de chocs avec des provenances différentes : des blessures et expériences du passé, les décalages entre ses aspirations profondes et sa réalité quotidienne, un enchaînement de difficultés incessant et pesant, ça m’a tout l’air d’un beau naufrage. Dans celui en lien avec la fatigue intérieure où le moindre mouvement de l’eau devient un cataclysme sismique. La bonne nouvelle ? Je commence à récupérer mon capital énergétique habituel. La mauvaise ? Les chocs se succèdent comme des vagues dans l’océan, ça n’arrête pas. De extérieur, j’ai l’air calme, de l’intérieur c’est le chaos.

    Mes rêves m’aident beaucoup, et me sentir entourés astralement parlant aussi. Je suis très protégée et entourée, aimée, je le sens. Je le vis. Même mon Autre n’arrête pas de me le rappeler. Notamment venant de sa part. Mais je ne veux rien entendre, les souffrances sont trop lourdes à porter, je mets un poids sur mes épaules que je ne devrais pas porter. La violence des chocs fait des dégâts.

    J’adore cette nouvelle routine du dimanche ! Continue, s’il te plaît. (J’ai l’impression d’être une petite fille qui te supplie de tout son coeur).

    Je veux de gros câlins sincères, c’est tout.
    Récupérer mon énergie et continuer en transformant mon radeau en nouveau bateau.

    Belle journée ensoleillée. Merci à toi.

    La résonance avec mon expérience était trop forte pour ne pas écrire.
    Avec ma manie de mettre des mots partout ! 🙂

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