« J’ai peur des slaves. », « j’ai peur des noirs dans les halls d’escalier ». Les jugements sont tirés du monde extérieur et de l’image que l’on a d’eux. Est liée à l’influence du monde extérieur sur autrui et l’image qu’il véhicule à travers les médias. A cela s’ajoute les expériences marquantes. Des associations d’idées avec des faits vont apparaitre, des généralités en sont tirées. Il est bon de rappeler que l’attitude et les agissements d’un individu sont des choix personnels et ne sont pas le reflet de tout un groupe -peuple, et ce, même si un peuple est sujet aux traditions-mœurs-cultures-langages différents. Chaque être humain est différent. Est liée au besoin de formater les choses dans une forme précise. Avec des personnes différentes, on va tenter (plus ou moins) de voir l’origine pour savoir d’où il vient, et puis avec, les politiques et les traditions. Au final, derrière un visage, c’est souvent autre chose qui est visé – stigmatisé. Il est bon de savoir quoi avant de généraliser à tout un peuple. Ce n’est peut-être pas le fait qu’il soit noir qui dérange mais le fait qu’il soit en bande organisé. Ce n’est peut-être pas le fait qu’il soit croyant qu’il dérange, mais le fait qu’il impose sa vérité au détriment de la votre. Au final, est-ce vraiment le physique qui fait que ? Vous comprendrez que non. De réduire un choix au physique est sélectif et renvoie à la déresponsabilisation de l’individu en tant que maitre de ses choix au même titre que n’importe quel être humain.