En toute sincérité, je n’aurai pas cru prendre ce dossier comme une top priorité. Et je m’attendais encore moins à les enchainer alors que je suis en pleine période de bouderies, boudailles, pestages, et autres râleries intempestives. Il faut croire que mes énergies se moquent totalement de mes humeurs de petite incarnée. Un engagement est un engagement et que je sois en pétard, ne rentre même pas en considération dans ma traque.
Rappelez-moi de faire attention à ce que je promets dans l’astral, parce que quand je dis ok, c’est une prise en charge du dossier quasi immédiate.
Je suis dégoûtée qu’on ne me laisse pas bouder avec l’illusion de commander quoi que ce soit. Non mais ils auraient pu au moins me faire croire que tout se passerait comme je l’ordonnerai. J’avais dit d’abord mon dragon et après les poussins de Marie. Mais comment voulez-vous que j’arrête la putain de machine en moi ? C’est pas possible… J’essaie pourtant, j’essaie vraiment, mais elle en a vraiment rien à cirer et me passe outre sans problème. La garce ! La petite garce, celle-là. Effroyablement efficace. Elle m’énerve. J’ai de plus en plus de mal à continuer de pester. Je dois bien reconnaitre que je respecte la productivité et l’implication. Je respecte le travail. Et à forcioriii-i, je me vois dans l’obligation de respecter son travail. Je ne suis pas de si mauvaise foi quand même. Je sais reconnaitre quand elle mérite d’être saluée.
Bien que la récupération se fait un peu lente à mon goût. Avec un quota d’un par semaine, c’est pas mal. Allez, je te l’accorde. Bon boulot ma poule ! Plus vite j’aurai récupérer tous ses poussins, et plus vite, je pourrai passer à MON sujet à moi, A moi A MOI – A MOI – A MOI ! Mon Dragon, mon Dragon ! mOn Draa-aagon !
J’vous jure, j’ai hâte de torcher le dossier.
Le tout premier fut, pour l’instant, le plus pénible à canaliser. Je ne prenais pas vraiment cette traque au sérieux, alors je me suis fait sacrément surprendre par l’ampleur de sa puissance. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi sombre avec une puissance se modulant sur la taille d’un immeuble entier tandis que moi je faisais la taille d’un bonhomme. Ca m’a fichu une trouille bleue. Bah quoi ?! J’étais en pleine discussion, là avec mes guides qui m’expliquaient notre histoire et le sauvetage de ces êtres appartenant à un certain clan de Vampires, et là, alors qu’on avançait dans une zone sinistrée par la guerre, une putain de masse torturée plomba toute la zone. Remarquez, cela faisait longtemps que je n’avais pas grelotté en me cachant derrière un muret pour reprendre mes esprits et canaliser mes forces.
Je rigole, j’vous jure. Je me paniquais les yeux dans le vide en revoyant le putain de monstre sombre formé à l’entrée qui m’attendaient à cent mètres en plein milieu d’une place publique délabrée. Franchement, j’étais incapable de dire si ce truc était le Sphinx, ses effluves sombres ou si c’était une entité vicieuse qui le gardait coincé.
– Camille allez !! Allez, tu ne peux pas céder à ta peur… Ca va aller, j’vais gérer, je vais gérer, je vais… *s’arrête subitement de respirer tandis que l’énorme masse me détecte dans les parages* Allez Camille, vas-y tu as la force, tu peux y arriver, ce n’est pas ça qui va te faire peur, hein ? … *le truc rôde sans me repérer à un mètre de moi* Putain, merde, merde, merde… J’ai jamais rien vu d’aussi monstrueux…!! MERDE !! C’est dingue ! Comment un truc pareil peut exister, sa race !? Et ça tombe sur moi, putain, putain… !! *grelotte* Comment j’vais faire ? Comment je vais faire ?… Pas bouger, pas bouger… pas bouger… *la forme retourne à son point d’origine* Réfléchis, allez, réfléchis… Trouve un moyen… Calme toi et trouve un moyen de réfléchir… Arme… une arme… tout… tout combattre, je peux tout combattre, ça aussi, il n’y a pas de raison… Allez, allez, regarde autour de toi, chope un truc, n’importe quoi et tranche, comme d’habitude, y’a pas de raison à ce que ça change de d’habitude. Je chope une arme, je fonce dans le tas, et je tranche. Allez !
Je crois que vous vous moqueriez de moi si je vous disais en quoi était faite mon arme écolo. Au final, j’ai menacé un Sphinx rongé par le sombre avec un bout de canisse roulé en bâton… (silence) * ahem ahem*
Si. J’vous jure. J’ai osé.Allez riez, riez mes padawans ! Mais ce n’est pas d’ma faute !! Je ne sais pas pourquoi, je n’arrivais pas à appeler mon sabre magique. Alors bon… On va dire que le sabre, c’est dans la tête. C’est ce que je me disais sur le moment. Faudra faire avec et puis c’est tout.
Et puis en un battement de cils, sans trop savoir comment j’ai pu passer cette défensive très agressive, mon corps s’est retrouvé devant le Sphinx, là, à deux mètres de moi derrière une bâtisse. De la taille d’un gros lion, il arborait une grosse balafre sur le visage qui me laissait à penser qu’il avait souffert, en plus de son air méfiant et sombre. Il n’avait pas l’air très content de me voir aussi près mais ne fit rien pour autant. Je pensais qu’il allait me bondir dessus, me croquer, comme un lion avec un steak dans une arène, à la Gladiateur, quoi ! Que nenni. J’étais presque déçue. Il n’avait pas l’air plus violent que ça ou peut-être me trouvait-il ridicule avec ma « quequette molle de 60 centimètres ». Bref, je la mis tant bien que mal en garde effrontée, avec mon air sérieux du « attention, je suis un méchant bisounours même si j’en ai pas l’air avec mon bâton magique et ma licorne qui chie des paillettes. »
A ce moment là, m’avait-il trouvée misérable avec une arme aussi improbable ? Je devais être la seule tarée dans l’univers qui attaquerait une force aussi puissante avec un bout de rotin, et le pire, en croyant vraiment que ça faisait des miracles. De toute façon, si les « autres » ne prenaient pas le relais, je me prendrai très certainement la déverrouillée de ma vie. Cela dit, je supposais que Marie me regardait depuis son « cercle magique » et savait exactement que je venais tout juste de le retrouver.
– Bon, lui dis-je, Je viens pour toi. C’est pas moi qui a voulu ça pour toi, ok ? C’est Marie qui m’a demandée de te retrouver. Elle m’a chargée de t’tracer la route pour que tu remontes.
Il me fixa du regard en secouant la tête un peu nerveux.
– … Marie ? Là pour le coup, c’est à toi de jouer maintenant ! Moi je ne vois pas quoi faire de plus, m’écriai-je en bondissant doucement sur le Sphinx, lui portant un coup mignon à la tête, comme un petit coup de fouet enfantin et maladroit.
Il n’eut pas le temps de toucher mon baton recyclé, qu’en un clin d’oeil, il s’évapora en direction de l’arme. La canisse enroulée disparut et laissa place à un sabre. Un vrai sabre dans son sabot qui retomba dans mes mains.
– Oh ! mon épée !! Après toutes ces années… Mon épée… J’ai retrouvé mon épée ! .. Hum… C’est un cadeau de compensation pour le travail fourni ? Ou la traque des Sphinx est un jeu initiatique ? Hum… Mouais… mouais-mouais-mouais… J’vous ai à l’oeil.
Lorsque je me réveillai, j’optais pour mettre l’expérience de côté. Je n’étais pas certaine que cette première confrontation ait un sens à proprement parlé.
La semaine qui a suivie, je me souvenais vaguement d’une énième rencontre mais tout fut flou. Tellement flou qu’elle me paraissait presque inexistante, tirée de mon imagination.
Et puis, cette nuit, ma lucidité revint alors que je faisais des aller-et retours entre un sphinx et un salon de thé. On me donnait un tube de vitamines dans un drugstore dans un pays désertique et puis en même temps, j’étais à essayer d’apprivoiser un gentil Sphinx posé en haut d’une pyramide.
Assis à mes côtés, un guide qui m’aidait au travers des deux dimensions à faire le job.
– « Camille, utilise la formule, la formule ! …X…X…X.. «
– Hum.. ca ? Juste ça ? Ces 3 syllabes ?
– « Oui, c’est un sort d’envoutement, ça va te permettre d’y aller en douceur, sans combattre. »
– T’es sûr ? Vas-y, tsk… Soumettre un Sphinx… L’envouter, le pauvre… J’ai de la peine pour lui, il ne va même pas calculer ce qu’il va se passer. Bon, il va bien m’aimer après, je suppose, fis-je d’un air sarcastique.
– « Avec lui, ce sera très efficace. Il sera sous ta coupe. »
– Bon-bon… Juste pour pouvoir le remonter, hein ? Juste pour le transfert.
Les mots apparurent dans le ciel à côté du Sphinx tandis que je lévitais dans les airs en lui faisant face. Aussitôt les lettres formulées à voix haute. Ce dernier s’attendrit, abaissa sa tête et prit un air tendre et aimant…
– Marie, l’appelai-je à moitié blasé, Un autre. Et j’espère qu’il ne va pas me rester sur les bras soumis et mielleux comme ça, ça va me saouler, ok ?… Soumettre un Sphinx ça s’fait pas ! Un Sphinx, quoi ! Non mais soumettre un Sphinx ! Débrouillez-vous pour arranger la situation. Il est hors de question qu’il reste collé à mes basques, j’vous préviens ! lui lançai-je tout en commençant à me rapatrier dans la dimension précédente, de retour avec mon guide.
Aussitôt retournée près de mon guide qui prit un air satisfait, la dimension se modula. On sortait du métro. Il marchait au pas de courses. Etant soulagée du sujet Sphinx, je pouvais enfin avoir l’esprit libre pour parler. Enfin, je croyais. Mais lui marchait au pas de courses presque, à travers les couloirs du métro.
– « Viens », on doit y aller.
– Attends ! … Attends… je… Je suis lucide là… et… attends, ne va pas si vite…
Je soufflais fort, le suivre tout en triant mes pensées me demandait un effort non négligeable. Et je le soupçonnais de ne pas vouloir me laisser le temps de réfléchir vu comment il s’empressait d’esquiver toute attention vers mon état assez fébrile.
– Attends, attends, ralentis, s’il te plait, lui dis-je en lui attrapant le bras. On vient de traiter un sphinx supplémentaire là, c’est ça ?…
– « Oui », dit-il en s’arrêtant net.
– Mais euh… J’en suis à combien là ?… C’est mon deuxième lucide, … ou troisième ?… Je ne sais plus… Je ne me souviens pas beaucoup du deuxième…
– « Tu en es au troisième. Il t’en reste cinq. Ne trainons pas. Allons-y. »
– Mais.. mais…
– « Tu t’en sors très bien, tu sais? Ca va aller. Tu es bien partie, crois-moi », dit-il en reprenant la cadence.
– Attends, attends… une minute, purée, laisse-moi une minute… j’ai besoin d’en parler une seconde ! … arrête de marcher… Et le dernier là, le troisième, je l’ai forcé à se soumettre… Il ne va pas m’en vouloir ? … Et tous les autres ?… Et ceux que j’ai combattu ? Je ne veux pas qu’ils m’en veuillent…. Je ne voulais pas les combattre … Ils doivent être en colère contre moi, non ? Je veux dire, c’est de ma faute.. Je les ai forcé à passer, à se soumettre… Ils.. Ils… Je… veux pas qu’ils…
Il prit un air tendre et me sourit.
– « Mais non, ils ne sont pas en colère contre toi, ils ne t’en veulent pas du tout. Tout va bien. Ils t’apprécient même, tu sais. »
– Ah… hm….
Nous reprenons la marche à vive allure.
– Et Marie, pourquoi elle m’a demandée à moi ? J’ai rien compris à ce qu’elle voulait… Franchement, elle m’a rien expliquée… J’te jure, je ne sais même pas pourquoi tout ça, c’est tombée sur moi.
– « Ah… Euh… oui… En fait, quand Marie t’a dit Retrouve mes enfants, elle voulait en fait que tu retrouves Daniel d’abord, elle parlait de lui comme Enfant, qui lui se serait chargé de la mission, mais la communication n’est pas tout à fait bien arrivée à toi. »
– Hey… ! Et voilà comment je me paie une mission qui n’était pas de mon ressort. J’vous avais dit qu’il y avait des problèmes de communication ! Un gros problème même… Elle m’a pas dit tout ça ! Alors forcément, je fais de travers. Si la moitié des informations n’est pas retransmise, moi je fais comment hein ? Franchement, c’est pas au point votre communication, faudrait vraiment revoir tout ça…
– « Disons qu’entre ce qu’elle souhaite communiquer et la manière dont la communication s’exécute, elle y travaille mais ce n’est pas encore son fort. Et encore tu as de la chance, moi, tu sais, quand Marie vient me parler, c’est que pour me parler de chiffres (*envoie des comptes rendus par télépathie*). Des chiffres, des chiffres, des chiffres. Y’a que ça qui l’intéresse, fit-il sur le ton de l’humour. Cela dit, quand tu auras fini ça, ça apportera beaucoup à la Femme que tu es. »
– Ouais. C’est sûr, murmurai-je. Si au premier je récolte une épée, je me demande pour les autres…
En sortant de la bouche de métro, il m’enchaina.
– « Untel va nous rejoindre, ok ? »
– Qui ?
– « X, Lui, là, il vient d’arriver, justement. »
– Il me semble avoir été claire, mais j’ai déjà prévenu que je ne me souvenais de personne. C’est qui ? Je ne sais pas qui c’est.
L’autre grand et bel homme me regarda de loin. En attendant l’accord pour s’avancer davantage.
– « Tu le connais. Vous vous connaissez depuis longtemps d’ailleurs. Tu acceptes qu’il s’approche de toi ? »
J’enchainais les coups d’œils furtifs pour évaluer l’énergumène et sonder ses énergies.
– Hum. Oui. Il peut. Mais qu’on soit clair, lui je sais pas qui c’est.
Mon guide fit un mouvement de bras en signe de bon pour accord. Allure simple, sportive et caractère enjoué, le mec s’avança et engagea la conversation.
– ça alors… Comment ça tu ne me reconnais pas ? C’est vrai ce qu’on dit, que tu ne te souviens de rien ? Même moi ? , me demanda le charmant garçon qui ne me faisait ni chaud ni froid. Il n’était pas hostile, mais je ne ressentais rien de particulier non plus. Aucun pixel mémoriel ne remontait alors c’était comme si on se rencontrait pour la première fois.
– Normalement dans mes rêves lucides, vous êtes tous des êtres que je connais depuis longtemps, mais je n’en reconnais aucun, même les plus proches. Je devrais, mais ce n’est pas le cas. Je ne reconnais personne. Toi y compris.
– « Et bah ça alors !… Je suis blessé, tu ne te rappelles pas de moi ! me dit-il sur le ton de l’humour. Viens là que je te prenne dans mes bras ! Ca fait longtemps que je ne t’ai pas vu ! »
Un beau et doux garçon, ça ne se refuse pas un câlin de sa part , bien que j’étais un peu sur la défensive.
– « Viens là, viens là ! », fit-il en m’enlaçant. Il avait un col de tee-shirt assez large et détendu qui laissait entrevoir son joli torse musclé à la peau douce.
Hum… Soit. Pour la bonne cause… et parce qu’il sent bon.
Il me serra fort et sous son poids, on s’écroula en arrière, et son câlin dura, toujours allongés au sol avec moi qui ne savait plus trop où me mettre. Il vit ma tronche un peu décontenancée et mal à l’aise et m’aida à me relever.
– « Ca va, ca va, t’inquiète. Bon alors, quoi ? Tu as grandi un peu, on dirait, non ? Tu fais quoi ? Hum… (*il me tâte un peu le haut de la tête adossée à son torse*) Un bon petit 8″7′ ou ‘6 maintenant ?
– 6″7′ (ndlr dans la réalité, je fais un 5″4′), mais tu le sais très bien, non ? Mais qu’est-ce que je lui dis ?… Attends, ce n’est pas ma taille réelle ça ?… ma taille dans une autre dimension ?… hum…
Ces familiarités m’ennuyaient de plus en plus. Tout le monde me reconnaissaient, sauf moi. J’étais la seule comme une idiote à me rappeler de personne. Alors que je les côtoie en direct, en face à face… mais non. Ils semblaient tous être encore des inconnus… Et pourtant, je connaissais certains de ces êtres depuis mon commencement.
Je me réveillai frustrée. Une fois de plus.
Putain de voile de l’oubli. Ca commence à vraiment m’énerver. Il va falloir que j’en récupère au moins un peu. Peut être que pour une raison qui m’échappe, je ne souhaite pas me rappeler. C’est peut-être pour ça que ma mémoire fait un tel barrage. Hum… Comment vais-je pouvoir faire ?… je ne dis pas que je veux tout récupérer, mais deux trois trucs par ci par là. Il faudrait que je soumette le problème pour voir ce qu’on peut faire.
Hum. Je vais réfléchir. Avec des cookies. Et une soupe. J’ai envie d’une soupe. J’ai tellement mal au ventre ces derniers jours qu’une soupe va m’aider à alléger les lourdeurs.
Bises
Bonsoir camille,
Suis mdr maitre yoda .quel fameux sabrolaser as tu? Lol Apres tout seul l’esprit compte, pas l’arme… Je pense que ta quete initiatique des sphinx t apportera ce que tu demande car le sphinx est la memoire du temps dans le symbolisme. Nous sommes tous des padawans en puissance, renforcant notre sagesse au fil des experiences bises
Bonjour Camille,
Je me disais bien que cette histoire d’enfants et de sphinx cela ne collait pas … j’aime bien la remarque de ton guide : Disons qu’entre ce qu’elle souhaite communiquer et la manière dont la communication s’exécute, elle y travaille mais ce n’est pas encore son fort. «
Cela fait un an que je demande à comprendre ce que veut dire « enfants » et le plus clair que j’ai obtenu comme réponse, c’était une chanson connue mais arrivée de nulle part , qui m’a permis d’entendre que les mots n’étaient pas si simple à trouver :
« »Words, don’t come easy to me »
d’autant plus que la conscience a parfois du mal, à suivre quand on ne parvient pas à projeter le mental sur quelque chose qui nous parle (quelque chose de connu par la conscience).
Parfois il y a un mot qui sort et qui n’a pas de sens pour qualifier un état et tu imagines qu’il a été mal traduit par ton cerveau ou mal décortiqué par l’émetteur. Voile protecteur ou brouilleur ? Peut être qu’il y a des brouilleur pour que les faignants ne soient pas tentés de tricher au lieu d’élever leur conscience ?
Au final, c’est sans doute plus productif !
Bonjour Emilie,
Coller, pas coller… aux yeux de qui et pourquoi. Est ce vraiment important ?
Bises
Coucou Camille,
Je disais « coller » parce qu’en suivant « tes aventures » je me suis retrouvée plusieurs fois interpellée par des descriptions ou des mots qui apparaissaient dans mes propres rêves. Cela a commencé avec Joshua puis il y a eu les Pays Bas mais surtout les Etats Unis et puis là le métro (t’apprends à ne pas trainer : vaut mieux tracer !) et les listes de chiffres et Paris. Chacun sa route mais je trouve cela étonnant ce genre de croisements mis à part que j’ai compris assez rapidement que j’évoluais au Milieu en équilibre (ou pas).
Coucou Emilie,
En effet, tous à notre manière, suivons la piste des symboles qui réveillent en nous des choses.
Il est vrai que mon rythme de croisière, pour ma part, est très speed. Surtout parce que j’ai appris aussi à ne pas m’arrêter sur un détail. Tu vois, par exemple, pour moi, le chiffre, le métro, le pays… tout ça, ce sont des détails insignifiants. Sauf, et uniquement, si je les recroise. Deux fois de suite, ils piquent mon intérêt et trois fois, ils m’intriguent. A partir de 4, je deviens une furie obstinée. (si ce n’est pas déjà le cas depuis la troisième fois).
A la base, si je me suis « conçue » ainsi, c’était tout simplement pour ne pas « arrêter » le voyage astral au premier point de chute, interloqué par tout ce qui m’entoure. Ce qui comptait pour moi, était d’atteindre mon objectif, et donc retrouver les êtres. Le reste, je t’avoue que je m’en fichais pas mal. Mais tout simplement parce que personnellement, je n’y trouvais aucun intérêt.
Cela dit, c’est à chacun de voir sur quel point il est touché et ce que ça réveille en lui, ce qui compte pour lui.
Dans tous les cas, c’est un voyage intéressant.
Bises
Bonjour Camille,
Je n’ai jamais vraiment prêté attention aux détails même répétitifs car j’ai eu, disons, d’autres préoccupations plus urgentes et n’avais pas conscience qu’elles pouvaient être liées à l’astral (je ne voulais pas et bloquais au point d’être restée plus de deux ans sans aucun souvenir de mes rêves). C’est en interprétant les rêves des autres que j’ai cherché des liens – avec le recul cela me permet de reconstituer ma propre histoire et de comprendre que je pouvais m’en servir pour moi, en créant un pont entre ma vie physique et consciente et les expériences astrales. La lecture de tes rêves lucides m’aide à accepter ce pont. J’imagine que pour quelqu’un qui a développé autant de lucidité, ma démarche puisse sembler insensée. A chacun son rythme !
Coucou Emilie,
Hum… insensé ? Non, je ne dirai pas ça. Je pense que chacun utilise la démarche qui lui semble accessible personnellement. C’est normal de voir les choses différemment.
Tu vois, moi, l’interprétation des rêves m’a toujours fait chier. Oops ! Lol !
Mais c’est parce que c’est du chinois pour moi. Alors je me suis développée autrement. Je n’avais pas la patience pour prendre le temps, étudier et voir les liens. Depuis petite, il fallait que tout aille vite sinon je me jugeais très sévèrement.
Si je partage mes écrits, ce n’est pas pour demander aux autres d’être comme moi, mais parce que peut être ce que je partage peut leur apporter quelque chose en chemin.
Et si c’est le cas, alors c’est bien. Et dans le cas contraire, c’est bien aussi.
Faire ce qui a du sens pour soi, c’est la base.
Bises