La valeur ajoutée

SplendidHonorableBighorn-size_restricted

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, j’aimerai vous parler de la valeur ajoutée dans le domaine de la spiritualité. J’y pense, parce que je me suis mise à être ultraproductive le soir, comme à mes habitudes d’ailleurs.

Depuis petite, il arrive parfois un moment où quelque chose snappe en moi et il faut que je fasse tout ce qui doit être fait dans la maison. Et comme par hasard, cela arrive après l’heure du coucher « normal ».

Il est 1h du matin, et je m’assoie tout juste. Je viens de passer l’aspirateur, laver par terre, lancer une machine, tout rangé, désinfecté, et fais des valises d’affaires qui devaient être triées depuis un bon moment.

Je sors d’une semaine où mes pôles s’étaient inversés, je vivais la nuit, et me couchais à 4 heures du matin. Levée 15h, et la journée recommençait. J’avais attrapée froid et je n’étais plus bonne à rien. Je dormais beaucoup et bougeais peu. Malgré tout, après cette semaine de farniente, j’ai réalisé plusieurs choses. Ce qui m’a évité de m’enfoncer encore plus dans ma grotte était de me définir un objectif chaque jour, un objectif de réalisation. Un objectif qui me permettait de me faire sentir bien avec moi-même malgré mon état léthargique.

Certains jours, je sors 15 minutes faire de la trottinette, d’autres, je rangeais la cuisine, histoire que les bols salent ne me dépriment pas.

J’en suis arrivée au point où, ayant fini ma mission de travail, il est dur d’avoir un but clairement défini, sachant que bien évidemment, je peux faire absolument tout ce que j’ai envie. Mais voilà le hic. De quoi ai-je envie ?

Je ne saurai vraiment dire. Par contre, je constate que je me sens mieux quand la maison est à mon image et que les choses sont à leur place et que tout sent le propre. J’ai découvert aussi le kiffe d’avoir un dressing trié par couleurs. Et ça, mesdames, sachez que c’est un gros-gros kiffe. Par contre, j’ai eu l’horreur et dure réalité de constater que je n’avais rien pour ranger correctement mes escarpins et bottines. Comme je dois virer le papier peint de la chambre, du coup, je réfléchis à une nouvelle stratégie de chaussures, mais attention, j’ai horreur que cela prenne la poussière et que les talons soient abimés.

Au delà de cela, j’ai compris aussi que mon cerveau a été trop longtemps léthargique. Ainsi, je me suis achetée un petit livre pour les réactiver en m’amusant, avec des petits jeux en tout genre. Oui, parce que je me suis enfermée depuis longtemps dans ma bulle, alors j’avais abandonné le fait d’apprendre de nouvelles choses.

Ce qui me fait bizarre, c’est de me dire qu’en fait, il n’y a vraiment pas d’âge pour se remettre à l’apprentissage. Ce soir, j’ai même eu envie de m’acheter des cahiers de vacances type, mais en mode, on reprend les bases et on va plus loin, mais à mon rythme. Parce que j’aime la science, j’aime les maths, mais j’étais un peu plus longuette en cours, voilà tout… Mais en fait, pourquoi pas reprendre ?…

En ce moment, j’ai envie d’écrire sur un board blanc ce que j’apprends. Mais où vais-je le mettre dans la maison ?… Je vais réfléchir à cela. Il me faut un mur où je peux gribouiller. J’ai bien un espace, mais je dois repeindre les plinthes et refaire le papier peint avant. Bon… En même temps, en deux jours de temps, cela peut-être fait.

D’ailleurs, quand j’y pense, la chambre peut être refaite en 6 jours, mes plinthes en 2, la corniche en 1, la couche de béton dans la chambre en 2 ou 3 peut-être, selon si j’ai mal au dos et que j’y vais mollo ou non.

Voilà. En réalité, il n’existe pas de gros oeuvres. Il existe par contre une manière de quantité et d’évaluer son travail pour arriver à une réalisation.

La valeur ajoutée n’est pas ce que nous sommes, c’est le gain que nous réaliserons grâce aux maniements des énergies et à l’intégration de celles-ci.

En somme, cela revient à tirer des bénéfices de nos efforts, et je ne parle pas de tirer bénéfices de tierces personnes qui travailleraient pour nous. Certes, cela peut-être bénéfique bien sûr, mais la réalisation de soi passe aussi par, comme le dit l’expression, « le coeur à l’ouvrage ».

Je ne me sens pas nécessairement fière du résultat de mes créations, de mes travaux laborieux et à moindres coûts, la peinture dépasse à plein d’endroits, le papier n’est pas toujours parfaitement aligné, et je casse toujours un truc pendant l’ouvrage. Toutefois, je suis toujours fière d’avoir eu le courage et d’avoir été au bout de mon idée.

Je ne vous cache pas que j’en ai foiré un paquet. Il y a un mur que j’ai repeint 3 fichu fois. J’en pouvais plus de ce mur. Sans compter que le papier peint choisi à la base n’allait pas mais que j’ai eu la flemme de l’enlever. Au final, j’ai trouvé ma couleur de peinture. The couleur. Et j’en étais plus qu’heureuse.

Bon, je vous ai déjà dit pour les gros trous que j’avais fait mais que mon éthique m’a dit « te prends pas la tête, cache-les sous la plaque d’acier, personne ne les verra. » Des trous gros comme mon petit doigt, parce qu’évidemment, je m’étais trompée de calibre avec la perceuse.

Alors, il est certain que certains peuvent se faire aider, moi non. En général, j’aime faire seule. Et je fais tout toute seule, ou du moins, tout ce que j’arrive à porter, pousser, bouger. Et si ce n’est pas possible, je démonte, tire et pousse, souvent après minuit, un jour où l’envie m’aura piqué, et quand je craque, je fais « l’appel à un ami ». Comme dans le jeu télévisé. Et on vient m’aider à la maison.

En spiritualité, j’agis de la même manière. En spiritualité, tout est le reflet de ce que nous sommes. Je finis dans l’astral par m’écrouler au sol, tout comme dans la vie, je finis le dos coincé quand je ne sais pas m’arrêter. Dans l’astral, je fais des bêtises et fais des gros trous, et je dis oops !, comme ici, dans les corniches de ma cuisine.

Là où je veux en venir, c’est que chacun trouve sa valeur ajoutée en fonction de là où il voit un bénéfice dans sa construction personnelle.

Par exemple, j’ai décidé de réaliser du beau, et d’arrêter de faire des trucs trop à l’arrache et chaotique. Du coup, j’apprends à choisir de meilleurs outils, à revoir mon système de gestion de projets, et à amplifier mes connaissances sur comment procéder.

Parfois, on aimerait que la valeur ajoutée soit la plus belle et la plus parfaite qui soit. Et on est déçu du résultat. Moi, je le suis souvent. Parce que je veux mieux. Je veux plus beau, et plus parfait. Par contre, je tire des leçons. C’est cela la valeur ajoutée.

J’ai appris à manier une perceuse. J’ai appris aussi qu’une bonne perceuse à béton perce comme dans du beurre et est accessible même aux petits bouts de femme comme moi. J’ai appris aussi que si une pièce est moche, il ne tient qu’à nous de la rendre plus belle et harmonieuse. Parce qu’on ne le réalise que trop peu souvent, mais en réalité, beaucoup de choses sont à notre portée dans une maison, et parfois à moindre effort. Pour retirer un papier peint, je n’ai besoin que d’une échelle et d’une éponge, et d’un bac d’eau. Point barre.

Certains projets sont accessibles, mais parce que nous voyons une finalité à mille lieux, nous pensons que cela est trop pour nous. Ce qui compte ce n’est pas demain, mais aujourd’hui, en quelques heures de temps, qu’ai-je la capacité de faire ?

La valeur ajoutée n’est pas une finalité, c’est à chaque instant qu’on a la capacité de se l’offrir.

Ce soir, au lieu de rester le cul sur mon canapé à finir la saison 2 de game of throne et de ne faire rien d’autre que ça dans ma journée, j’ai décidé d’un objectif. J’ai regardé quelles étaient les choses à ma portée, et je me suis lancée.

Parfois, il n’y a que ça à faire, se lancer. Le reste viendra petit à petit.

Bises

One comment

  1. Heleneveil

    Bsr Camille,

    Moi aussi me suis souvent demandé pourquoi c’est le soir que j’ai très souvent plus d’énergie et de projets dans la maison.

    Merci pour ton article  !

    Bonne semaine

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