Dream team

Dream team

 

Bonjour à tous,

 

Des nuits comme celle-là, je me réveille contente, satisfaite. Je n’ai plus la kalachnikov à la main. J’ai une direction à prendre.

Je disais à ma cousine combien je me sentais gelée, coincée au milieu d’un carrefour, figée et perdue à ne pas savoir comment faire pour prendre une direction. Parce que j’ai envie de prendre une direction, je désire sincèrement créer quelque chose de constructif et productif dans ma vie. Ce n’est pas parce que je suis au chômage depuis presque un an que j’aime ça. Mais, je cherche une voie intéressante pour moi, pas un substitut de vie.

Ce matin, toujours en rêve, un guide vient me voir et me parle de ma formation.

Le sujet a été remis sur le tapis depuis mon rendez-vous au Pole Emploi la semaine dernière. J’ai une excellente conseillère qui m’aide vraiment et encourage mes projets. Elle m’a rouvert une porte que je croyais bien fermée, mais de manière tout à fait surprenante et inattendue.

Avant que je ne me réveille, un homme est venu me voir au milieu de mes rêves pourris. Il a lancé le sujet de la formation ce qui a percuté ma lucidité et ma conscience au quart de tour.

Ce qu’il y a de cool, c’est quand enfin on me conseille sur la marche à suivre.

J’ai des conseils concrets sur les démarches, l’organisation des dates et début de formation, mais aussi sur la bonne attitude à adopter pour me mettre en valeur et faire que mon projet se concrétise en créant un meilleur impact sur la clientèle.

Je suis d’autant plus rassurée quand il me dit qu’on développera davantage le sujet ensemble une fois la formation débutée d’ici quelques mois.

Je suis soulagée et je me sens accompagnée dans mon projet. 

 

Plus jeune, je me souviens un jour avoir pris le parti d’écouter mon âme. Quitte à vivre sur terre, je me disais que l’idéal serait que je le fasse en accord avec mon esprit, avec ce Moi qui semble gérer mon inconscient et mon subconscient. Je trouvais ça idiot de faire des choix qui iraient à l’encontre de ce que je suis.

Savoir écouter son coeur n’est pas une ligne droite, une destination à un point précis. C’est plus une ligne de conduite où on essaie d’être en accord avec soi, pour être satisfait et comblé, dans un sens comme un autre. Mais, c’est aussi vivre et accepter sa personnalité, ses humeurs, les hauts et les bas, les récompenses et les difficultés aussi.

Je ne sais pas si ce choix est « bien » ou « mal » pour moi. Mais il me parle. Il fait résonner en moi un intérêt, une motivation. Il suscite ma curiosité.

Je ne sais pas où je serai dans plusieurs années ni ce que j’aurai accompli d’ici là, mais je veux vivre en me disant que les choix que je fais m’ont intéressés et m’ont nourris.

Quand je regarde mon quotidien, je n’ai pas souvent la flamme dans le ventre qui grouille. J’essaie maintenant de la créer, de me l’apporter moi-même comme avec cette nouvelle tarte meringuée pommes-rhubarbe-coco qui était juste divinement bonne même si j’ai eu du mal à digérer le lait de coco.

J’aime avoir envie de faire quelque chose.

Je crois que le pire pour moi, c’est quand je n’ai pas d’envies.

D’ailleurs, je crois que c’est comme ça que la déprime commence, lorsqu’on n’arrive pas à écouter ou suivre ses vraies envies, alors peu à peu, les choses se voilent.

On remarquera aussi qu’avec le temps, on passera par diverses étapes comme le manque, la colère, la frustration, la fatalité, puis le vide.

Souvent, nous attendons de bien mariner dans le vide pour comprendre que quelque chose ne va pas. Moi, j’essaie de m’arrêter à la colère ou la frustration. Je n’aime pas la fatalité et le vide me met hors de moi parce que je sais que le vide n’existe pas et qu’il n’est qu’une illusion. Seulement, il faut retrouver cette force en soi, cette volonté de faire pour soi, de vivre pour soi et de s’apporter de la vie ce qu’on attend d’elle.

Dans ma vie, je ne sais pas ce que je veux. C’est pour ça que j’ai du mal en ce moment. Parce que ma volonté n’est pas canalisé sur un plan précis.

Maintenant que mes rêves m’aident, ça me rassure et me donne confiance là où moi je flanche un peu. Ca m’encourage. Ca me dit « vas-y ma poule, tu peux aller par là ! » .

Je crois qu’on aime tous les panneaux indicateurs. J’admets que je me sens perdue quand je ne les ai plus. Je ne sais pas comment font les autres. J’ai beau me plaindre, mais s’il y a un truc de bien, c’est bien l’accompagnement que je reçois.

Ma cousine a failli me poser la question « et si tu devenais maitre de ta vie sans attendre de tes rêves une réponse ».

Hum, c’est sûr, je pourrais, mais je trouve ça idiot de ne pas les prendre en considération quand on sait qu’ils représentent un accompagnement direct. C’est sûr on peut faire sa vie seul. Mais on a toujours besoin des uns des autres. On évolue tout autant seul, qu’ensemble. Il y a une époque, j’avais pris le parti pris de me débrouiller toute seule. Avec les années ceci dit, j’ai appris qu’on est plus fort ensemble. On peut aller plus loin, plus vite, et tenir bon. On s’encourage, on construit mieux, on met à profit les compétences des uns et des autres…. Merde alors j’ai l’impression de faire une pub pour l’armée de terre « Engagez vous, ensemble pour un nouveau monde. » ! Mais je le vois vraiment comme ça, comme une équipe qui peut avoir des objectifs plus gros.

Comme elle m’a dit plus tard dans la conversation, on est une Team.

Souvent, on veut se débrouiller seul quand on se croit seul. Moi j’ai compris que je ne suis pas seule.

Et pour vous dire la vérité, je crois que personne ne l’est. Mais ça, c’est à chacun de le réaliser.

J’ai passé mes meilleurs années professionnelles avec mon ancienne collègue. Les surnoms que l’immeuble nous avait donné était la Dream team. Quand  on peut compter sur l’autre, qu’on a confiance, et qu’on se trampoline pour donner le meilleur de soi, en retour, on offre le meilleur ensemble.On arrive à accomplir plus, à aller plus loin et à créer des projets inattendus.

Quand on fusionne les forces, on devient une nouvelle force, mais encore faut-il vouloir faire ensemble un objectif commun.

Le problème c’est que bien souvent, on se cantonne au minimum. Je ne veux pas le minimum dans ma vie, je veux la joie et le bonheur, dans tous les aspects. Au travail, comme en amour.

J’ai réalisé ces derniers mois que je m’étais toujours cantonné au minimum dans ma maison, le minimum en déco, le minimum en implication des travaux. C’est fini. Maintenant, je veux pouvoir m’offrir le meilleur. En plus de ma formation, je vais m’offrir le meilleur appartement que je puisse selon mes moyens. Voilà.

Les projets se créent, de tout type, de tout budget. Il faut juste le vouloir et s’y mettre.

 

 

Bises

 

 

 

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Source: Rencontres d’entités 2

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