L’impact du Covid sur mes corps énergétiques

La présence de Haniel a été remplacé au bout d’une journée par Trémudiel (énergies de Camaël) qui survient le soir avant de me coucher.
Jusque là, je ne suis pas tellement surprise.

Les manifestations angéliques tournent et prennent le relais, pourquoi ? Parce que la prise en charge avec le Bas est contraignante et cela leur demande pas mal de ressources surtout quand elle est constante.

Durant la nuit, mon travail astral ne s’arrêta malheureusement pas. J’étais crevée, mais mes énergies, visiblement elles, ne connaissaient pas l’arrêt maladie.

Quand la mission fut terminée, je fus accueillie dans un monde fait que de lumière blanche. L’air était blanc lumineux, le sol aussi, le plafond, bref tout était énergie blanche ici.
J’étais plus que grognon et mon ventre recommençait à me faire souffrir. Les nausées se réveillaient. Elles m’atteignaient depuis mon monde physique.
Le doliprane ne faisait plus effet. Mon ventre était vide et donc les envies de vomissements s’accentuaient. Il devait donc être entre 4h et 7heures du matin.

Devinez l’horaire avec le réveil des douleurs était plus ou moins facile, vu que ces 3 jours, c’était les nausées qui me réveillaient, deux fois à 4h et l’autre à 7h00.

Les douleurs me firent un tel effet que je tombai à quatre pattes et me torturai, prête à vomir.
D’un coup et brutalement, je vomis l’équivalent d’un sot d’eau noire bien dégueulasse. Tout s’expulsa violemment et glissa salement sur le sol.

– Voilà d’où venaient mes nausées, murmurai-je en crachant les restes qui s’écoulaient. Ça, c’est covid de merde que mon corps arrive enfin à expulser…


Je regardai autour de moi, rien. Juste une infinie lumière. Il était évident que ma venue ici facilitait grandement l’extraction de ces énergies nocives que mon corps ne pouvait gérer.
Comme c’est cette dimension qui m’aidait à guérir, il serait déplacé d’expulser sans y mettre un minimum de forme.


– Ok Cam… essayons de traiter cette merde pour l’expulser proprement au moins, me dis-je à moi-même. Parce que là, c’est dégueulasse pour celui qui va devoir nettoyer derrière moi… C’est pas sympa…


Un nouveau relent se manifesta. Ce coup-ci, le mieux à faire pour l’entité qui m’aidait en m’accueillant ici, était donc de préparer le traitement des énergies à évacuer. Cela revenait à un « pré-traitement énergétique » pour sa dissolution.

Plutôt que de tout sortir en un vrac de vomi, je mis une impulsion de force pour modéliser le liquide en un tuyau fin, propre et net, comme une grosse spaghetti noire, pâteuse mais non collante.

Je la vomis doucement, au rythme du peu de force que j’avais encore à disposition et de ma capacité à expulser délicatement ce virus.


J’avais beau être étalée au sol comme une vieille chaussette, toujours personne à l’horizon. Cela ne dérangea pas. J’avais l’habitude d’être accueillie dans des mondes permettant ma régénération énergétique, j’y allais assez fréquemment compte tenu de nombre massif de combats que je subissais à l’année. Voilà aussi pourquoi je voulais prendre soin du lieu. Parce que les énergies présentes devront nettoyer derrière mon passage, et ce, en plus de m’avoir déjà aidé en optimisant les accès lumineux. Je ne voulais pas manquer de respect à l’entité.

Je n’étais jamais une grande fana des mondes purement fait de lumières, mais je devais bien admettre que pour la remise en forme, il n’y avait pas mieux… Evacuer une sale énergie ici, ou juste ne serait-ce que faire un gros dodo ratatinée au sol valait tout l’or du monde.
Ici, on se sentait juste bien. Terriblement bien. Personne pour m’emmerder. Aucune autre énergie pour m’agacer ou râler dans mes oreilles. Rien de tout ça. Ici, je pouvais juste rien faire et guérir toute seule, rien qu’en profitant des belles énergies environnantes qui servaient de cocon optimisateur.

Je ne savais pas vraiment où j’avais été accueillie, mais une chose était certaine, arriver à nettoyer mon aura signifiait que mon corps physique finirait par aller mieux. Car l’un n’allait pas sans l’autre. Si mon corps énergétique allait mieux, il pouvait donc faire remonter jusque dans les strates physiques les changements. Tout ne se faisait pas en un jour, mais disons que c’était une bonne chose de faite.

Alors je ne sais pas comment d’autres pourraient se lancer dans une telle évacuation des énergies nocives… Mon corps l’a fait comme si c’était normal pour lui de se lancer une évacuation. Et je ne pourrai pas dire pourquoi les dimensions lumineuses m’ont autant accompagnée dans le processus.

La fameuse question « pourquoi moi et pas les autres ». Je ne sais pas. Je n’ai pas la recette miracle. Peut-être qu’on est beaucoup à l’être, mais que nombre d’entre nous ne s’en rappelle pas comme moi. Peut-être.

Quand je rouvris les yeux, il était 4h06. Toujours des nausées. Au moins, je savais d’où cela venait.


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