Bonjour à tous,
Un matin, je me lève et je me dis que tout va bien.
Il n’y a aucun problème à se lever à 16h30 un dimanche après une longue grasse matinée, il n’y a aucun problème à ce que je fasse tout comme j’ai envie, sans contrainte, que je me bouge seulement quand j’ai envie, rien de plus, et rien de moins.
Aujourd’hui, j’aimerai revenir sur la notion de don, vous savez, ce truc là qui fait qu’on offre aux autres, ou ces petits cadeaux que l’on a envie de faire.
On ne rentre en accord avec le don que lorsqu’aucune pensée secondaire ne vient ne le perturber.
Autrement dit, nous offrons parce qu’on a envie. Tout simplement. Il n’y a pas de nous offrons parce que si ou ça. Non, on offre, c’est tout.
Le problème avec le don se passe lorsque nous offrons pour ces fameuses raisons qui font que l’on se sent obligé, ou pour se justifier, ou alors, pour se racheter, ou pour acheter l’autre, vous voyez, toutes ces raisons qui font un don porte un poids sur ses épaules. Le fameux poids de souffrances égotiques.
Le fameux cadeau empoisonné arrive lorsque celui qui le recevra subira les conséquences du poids trop lourd qu’il portait.
Je n’offre pas beaucoup en pure don. Tout simplement parce qu’il est très rare pour moi d’avoir envie, comme ça, sans arrière pensées, sans apriori, juste parce que j’ai envie. Ce jour là, je ne compte pas. Je choisis mon cadeau en fonction de ce que je trouve juste et ce, afin que je rentre totalement en accord avec moi.
Je ne reviens pas dessus après l’avoir donné. Je me dis pas que j’ai dépensé beaucoup ou pas assez, ou même que peut-être j’aurai pas du, ou au contraire, que c’était pas assez. Non, je suis simplement contente.
J’entends beaucoup autour de moi de personnes qui offrent mais qui ne se sentent pas en accord, qui le voit comme un sacrifice ou une obligation, parce que l’on doit le faire.
Il faut se rappeler que le don est quelque chose que l’on offre, que l’on est en accord avec soi, sinon, ce n’est plus un don, c’est une frustration, un sacrifice, un remord, tout ça.
Je lis souvent sur les textes ésotériques (et qui m’énerve d’ailleurs) qu’il faut donner aux autres, que nous nous devons d’être là pour les autres.
Le problème c’est que bien souvent, les gens se sentent obligés de. , parce que justement le poids des contraintes et de la société, de l’égo aussi les a trop opprimé.
Avant de pouvoir donner aux autres, il faut comprendre ce que l’on est afin de pouvoir donner tout en restant en accord avec soi.
Je me sens râler aussi lorsque je donne un peu par obligation. Je râle et je râle à n’en plus finir pendant plusieurs jours parce que ça me reste en travers de la gorge et que je me rends compte que je n’avais pas envie de donner, et surtout pas ça que j’aimais beaucoup au final.
Vous voyez, ce genre de choses que nous devrions éviter car le poids derrière, nous l’assumons tout autant que l’autre qui reçoit lorsque nous donnons finalement à contre coeur.
La difficulté est alors de trouver un équilibre entre le don et nos aléas égotiques, de manière à éviter de râler. Le don n’a pas à être grand. Voyez aussi comment parfois, même une toute petite chose peut nous faire râler lorsque nous n’avions pas envie.
Faire les choses par envie nous permet de suivre nos ouvertures.
Bises
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Source: Vie quotidienne 3