Bonjour,
Mon amour encore caché, nomma sa part féminine Paris. incarnée par un beau serpent femelle.
*sifflote*, tiens, Paris, ce nom me dit quelque chose ! *souris*
Lorsqu’il me l’annonça, il eut une tendresse infinie sur son visage, calme et serein. Il l’aimait. Tout d’elle lui rappelait constamment moi.
– Je n’ai pas trouvé d’autre nom qui te correspondait le mieux, me dit-il, timide et fier d’avoir trouvé ce qui convenait parfaitement, Paris te va si bien…
Comme quoi, ça paie de gueuler à l’Univers la ville où j’habite, je pensais, honorée et touchée par ce nom qui, en effet, me représentait mieux que n’importe quelle autre mot possible.
Le problème était que je n’avais pas prévu qu’il ramènerait un serpent dans ma vie, et surtout pas une femelle, et encore moins qu’elle soit en mauvais état. Paris arrivait à un stade critique, maigre et squelettique au niveau de l’estomac, elle commençait à se décomposer littéralement. Dans ses mains, elle semblait aller pourtant bien et était maniable avec une telle aisance qu’elle me surprit. Mais là elle semblait si délaissée…
– Tsk…. Je n’avais pas du tout prévu qu’elle ferait partie de toi et que tu l’amènerais avec toi… Je ne sais pas comment je vais faire pour…
Paris me regarda, affamée et voulut partir en chasse. Elle voulait déguerpir d’ici rapidement et retrouver un rythme d’apports énergétiques adéquate. Immédiatement, j’ouvris le canal télépathique.
– Paris, attend s’il te plait ! Ne va pas chasser ! Si tu pars, tu ne reviendras sûrement pas ! Je n’ai pas encore la bonne nourriture pour toi, il me reste seulement des trucs ridicules que je donnais à Henri, je sais combien tu as besoin de plus, mais accepte, s’il te plait.
– … Sssss ….. Regarde mon état, crois-tu que je peux supporter rester ainsi ? Répondit-elle en tournant la tête vers le sol.
Elle faisait 3m50 et franchement, la voir dans un telle état de décomposition me faisait de la peine. Je détestais voir des bêtes aussi mal en point.
– Je sais ! Je sais combien tu as faim et combien tu souffres. Tiens, prends ça et ça ! C’est médiocre, mais je n’ai que ça pour le moment, je vais te trouver autre chose, mais en attendant, si tu dois vraiment partir chasser, promets-moi de revenir. Ne t’éloigne pas et ne pars pas pour de bon. Je te ferai un coin pour toi, je m’occuperai bien de toi, je t’achèterai tout ce dont tu auras besoin. Je vais te trouver la nourriture qu’il te faut. S’il te plait, Paris… *Soupire* Si vraiment tu tiens à chasser, juste… reviens, ok ?…
(X) me regardait débattre avec Paris, et plus je me perdais dans mes angoisses avec elle, et plus je m’éloignais de lui.Comment allais-je faire ?… Ses besoins étaient monstrueux, mais elle était douce et compréhensive. Loin d’être agressive, elle voulait juste se sentir mieux dans son corps et faire quelque chose qui la soulagerait enfin de son manque qui la rongeait de l’intérieur.
Plus mon stress montait et plus je sombrais dans mes pensées, fuyant en même temps (X) qui prenait conscience de l’effet dévastateur que ça avait sur moi. Alors que je comptais partir pour remettre mes pensées en ordre, il fronça les yeux, et m’attrapa d’un geste vif par les hanches, me planquant face à lui.
Un baiser vif et fougueux tomba sur moi comme un prédateur sur sa proie. Je lâchais un murmure de plaisir. Merde. Pitié ne t’arrête pas… Il disait tout à travers son geste et ses yeux étincelants d’amour. Tout fut trop court, à mon grand regret. Hum, ses baisers étaient un brasier incarné. Ca changeait des miens qui étaient plus sensuels et doux. J’aime sa passion envers moi, le feu qu’il porte en lui à mon égard. Il relâcha ma bouche et me scruta de ses yeux affutés. Ne lâche pas mes lèvres bordel… J’ai tellement faim de toi si tu savais…
Sur un ton inquisiteur, il me dit de haut :
– « H-hm, tu n’essayerais pas encore de partir loin de moi ? »
Seigneur, là tout de suite ?… Rembrasse-moi, voilà ce que je mourrais de lui répondre. Mais au lieu de ça, ma main délicatement se posait sur son torse. Hum, c’était gênant. Le voir inquiet de ne pas pouvoir vivre avec moi le troublait et ne faisait clairement pas parti de ses plans, ni de nos plans à tous les deux d’ailleurs. Je soupirai et regardai ailleurs.
– Et pourquoi je partirais ? Il n’y a pas de raison qu’on n’arrive pas à être ensemble non ?… Quoi ? C’est pas comme si tu ne foutais rien… Bon, tu travailles et tu gagnes ta vie, non ? (sous -entendu, tu es indépendant)
– « Huhum, j’ai un travail, oui. »
– Et bah voilà, tu vois… Il n’y a pas de raisons pour que toi et moi, on n’arrive pas à gérer notre vie ensemble. Les charges seront alourdies mais il n’y a pas de raison qu’on n’y arrive pas.
Franchement, me retrouver avec quelqu’un qui ne travaille pas, c’est pénible. Etant moi-même dans des projets, j’ai besoin d’un minimum de stabilité, si on est deux en mode boulet, c’est trop compliqué et bien trop stressant à mon goût de cartésienne terre à terre.
Je me dégageais un peu de son embrasse.
– … Ecoute, j’avais pas prévu de l’intégrer c’est tout… Il faut que je trouve un moyen de la soulager en t’attendant… Mais ne mélange pas tout, s’il te plait, ok ?
Mes yeux se figèrent soudain dans le vide. A la seconde même où j’avais prononcé ces derniers mots, je savais que je les prononçais pour moi. Pour moi qui le fuyais, pour moi qui stressais de ne pas y arriver, et pour moi qui craquais littéralement. Ah.. c’était donc ça… Je mélangeais tout… Le problème n’était pas Lui, c’était ma féminité qui ne savait comment se nourrir en l’attendant. Et du coup, elle passait dans un stade critique.
Je me réveillai sur un coup net.
– Bien… Bon… Bah… Euh… Voilà quoi… Que dire… Ah oui, tes lèvres… ô tes lèvres…
Coucou Camille ,
Qu’est-ce qu’Il faisait avec ta serpente, pourquoi l’avait-il avec Lui ?
Il n’en a pas pris grand soin je trouve !
Je me demande si vous êtes sur la même longueur d’onde quand même …
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression qu’il te mène par le bout du nez et qu’il a une assurance démesurée sur le fait que tu es à lui, rien qu’à lui !
De Belles aventures avec ton Amoureux pour toi !
Bises et Bon Courage !
Coucou Fleur,
Ce n’était pas ma serpente, mais la sienne. Et elle était en pleine forme quand il l’avait. Après, comme je l’ai bien précisé, ce n’est que la fin, un extrait de l’histoire.
… Oh !! J’ai supprimé cette petite ligne d’introduction à l’article. Flute ! Disons que c’était un rêve un peu spécial, un rêve spirituel, et ce que je partage n’est que le tout finish. Il manque aussi certains détails, mais pour résumer, je suis une part de lui. le serpent n’était qu’une image pour ma féminité.
Sinon, pour le traquer sans relâche dans tout l’univers, franchement, je ne sais pas lequel est le plus tarés des deux… Lui et moi, on est comme deux cons nés pour se retrouver.
*soupire*
Bises
Ah ! je crois que je comprends mieux les imbrications.
Merci Camille.
Bonjour,
Et oui, si on ne donne pas tous les détails, on est perdu nous………..
On n’est pas devin!!!!!!!!
Bises et bon weekend
Coucou,
Perdu ? Allons allons, ce que j’ai expliqué à Fleur était dans le texte écrit noir sur blanc…
Après, je ne sais pas vraiment si ça change quelque chose pour vous de savoir qu’il s’agisse d’un rêve spirituel sans que j’en explique les tenants et aboutissants proprement parlé. C’est un détail qui ouvre la porte à d’autres questions que je ne pense pas utiles pour le moment.
Bises