– « pourquoi cherches-tu à m’empêcher d’agir ? Tu comptes partir alors qu’on est en plein intervention de guérison ? Je te préviens, si tu t’en vas, moi j’y retourne quand même ! » Me cria une voix de femme en pleine sortie astrale alors que je modulais mon taux vibratoire pour atteindre La Mère.
– Nan mais c’est pas ça ! J’ai pas envie de me faire cramer moi !
La minute d’avant, on m’avait jeté de l’alcool à brûler sur tout le corps et on venait de balancer une torche sur moi. J’étais en feu. Alors bon…disons que pour passer outre, je devais avoir sacrément la foi. Sans compter que la minute d’encore avant, j’étais en plein procès des grands noms de la banque.
Je vous ai dit que je travaillais dans une banque. Et bien je ne préférais pas finalement. Surtout pas quand y’a des histoires de viols et d’hommes au pouvoir et des noms qui ne me sortent pas de la tête, noms que je vais d’ailleurs tâcher d’oublier sagement.
En pleine ascension astrale, je soupirais. Cette voix émanait d’une part de moi et rien que de savoir ça, ça m’agaçait. Mes énergies n’étaient vraiment pas commodes, même moi, je le savais. Ceux qui me parlent de l’unicité tout ça-tout ça, ouais, bah allez-y. Chez moi, l’unicité, c’est chaud et on a parfois des gros conflits d’intérêts Elle et moi.
Et là, Elle me soumettait encore.
Non pas qu’elle m’obligeait à redescendre finir ce qu’on avait commencé, mais si je partais ailleurs, mes énergies basculeraient quand même plus tard en automatique. Pourquoi ? Parce qu’elle avait décidé que ce travail devait être effectué et donc, elle prendrait le contrôle sur les énergies afin d’aboutir à son objectif.
Donc maintenant ou plus tard, au final, je serai obligée de m’y coller… La notion de choix est très limitée, vous ne trouvez pas ?… On contrôle son destin pense-t-on… Hum-hum… Bah laissez-moi vous dire comment la personnalité contrôle rien du tout. Elle se soumet et si elle ne se soumet pas, elle sera obligée quand même de s’y soumettre.
Sourcil levé, je forçai soudainement mes énergies à se remoduler à la dimension que je venais de quitter,
– Vas-y, tu me soumets encore, tu me soules ! Tu m’énerves grave !!! aboyais-je en insistant bien sur les consonnes en pleine redescente énergétique.
Voilà.
Je me pliais parce que je savais reconnaitre mes énergies et je savais pertinemment qu’elle aurait toujours le dernier mot.
Quand cette part de moi se manifeste et râle, ce n’est jamais bon. Dans l’astral, je ne suis pas quelqu’un de tolérant, et mon esprit non plus. Son caractère est dur et tranchant. Même envers moi. Je suis intransigeante et expéditive à cause de mon haut niveau d’exigence personnel.
L’entendre me rappela la dernière fois où je m’étais croisée en face à face, cette autre part de moi, plus jeune et en pleine action dans l’astral.
C’était dans un de ses lieux où le temps se courbait. Mon propre regard de moi à 10 ans, en pleine mission, me glaça sur place. Je ne riais pas. En fait, tout était plus que touchy. Je fus choquée de me voir aussi froide, inaccessible et sur le fil. Je comprenais mes guides qui craignaient de m’approcher par moment, parce que ce jour là, si j’avais fait un pas de plus, elle m’aurait attaqué sans retenue.
J’avais le regard d’un assassin. Personne ne pouvait s’approcher à moins de 6 mètres à la ronde sans y être invité et toléré dans l’espace vital.
En la regardant, en regardant mon si petit corps d’enfant, je réalisais qu’en fait, j’avais toujours été un guerrier et que l’âge humain n’était qu’un détail. Mes missions n’avaient, elles, jamais cessées, et j’en faisais depuis enfant. Petite déjà, je travaillais dans l’astral.
Je voulais lui parler, j’étais si heureuse de croiser cette part de moi qui agissait déjà à cet âge là, mais tandis que je criais mon nom pour l’interpeller, elle prit un regard dur, accompagné de son guide, et ne me reconnut pas, je n’étais qu’un être qui tentait de la freiner dans sa mission. En somme, j’étais un élément perturbateur à éliminer si besoin. Elle scruta l’horizon, le regard prêt à combattre à tout instant, tourna la tête, et ordonna à son guide de continuer la route.
J’avais à peine 10 ans et pourtant, je ne pus l’approcher tant son sérieux et son impulsivité étaient implacable.
Au réveil, je me demandais si un jour, j’avais été une petite fille normale la nuit.
A 10 ans, maman m’achetait toujours plein de jouets, elle nous gâtait toujours tellement, toujours d’ailleurs. On croulait sous les jouets. Et pourtant, la nuit, je n’étais plus cette petite fille déjà. Je connaissais le combat, le sauvetage d’essences, la destruction de la cible, l’extermination des masses, les objectifs à atteindre, et le timing constamment serré.
Je crois finalement qu’aujourd’hui, malgré ma dureté toujours ferme, à la limite parfois de la cruauté dans l’astral, je réalise qu’avec les années, je me suis malgré tout nettement adoucie. Parce que la Moi à 10 ans, ne prévenait pas avant de cogner et libérer les flux. Elle ne faisait pas comme moi maintenant avec 3 avertissements.
Parce que « ça » là, même moi, je n’eus pas envie d’avoir affaire à elle. Je devrai pourtant avec les années me sentir plus rassurée et plus ancrée dans ma puissance, mais de me voir être comme les enfants soldats me figea sur place.
Voilà, cela me faisait cet effet, j’étais une enfant soldat et se mettre sur ma route me faisait tirer la gâchette sans état d’âme.
Où était mon insouciance, mon innocence d’enfant ?
En face de moi, il n’y avait rien d’enfant et je crois que quelque part, cela m’attrista.
Aujourd’hui, quand mes guides me cassent les pieds parce que je reste figée sur mon dragon parce que j’aime les câlins et les bisous, je les envoie chier. Parce que je réalise que je travaille tellement dur à côté que moi aussi, j’ai le droit à ma part de compensation. Et ressentir l’amour qu’il y a entre nous est mon baume au cœur. Alors je les emmerde. Je les emmerde tous. Je passe un grand nombre de mes nuits en vadrouille à droite à gauche, dans des missions de merde et pourris, combattre, sauver, guérir, et hop, c’est repartit. Encore et encore.
Je suis fatiguée de mon travail dans l’astral, tellement fatiguée… Et tiens, d’ailleurs, où est Chouchou ?… Chouchouuuu ???? Tu viens ? T’es oùùùùù ????
Bonsoir Camille,
Ah avoir l âme d un guerrier vaste sujet… Ton article m a fait penser a ce que j étais a 17 ans: mon père me disait que j avais le regard d un pitbull. Les arts martiaux m ont permis de la développer .Ensuite après un accident de voiture( qui aurait pu m être fatal d ailleurs), elle s est endormie. Après la mort de mon chat lucifer,je l ai retrouvée ainsi qu’une certaine impulsivité et réactivité. Je comprends ton attachement a ton chouchou, il est en quelque sorte ton familier astral… Lilith et chipie sont également des guides et familiers pour moi. Je te souhaite de très beaux moments en sa compagnie bises
Coucou Alexandre,
Hum… mon familier astral, je comprends ce qui te fait penser à ce type de liens 😉
Mais heureusement pour moi, non. Mes Familiers sont plus sauvages et nos liens restent souvent au guide/elève.
Avec Chouchou… disons que c’est plus complexe car il prend de nombreux rôles. Mais je vois pourquoi tu le vois comme ça ! Ça me fait meme sourire mais je ne sais pas si lui, ça le fera sourire lol !!
Bises !
Coucou Camille,
J’espère que tu vas bien et que la fin de l’année est « fluide » pour toi.
Sacré portrait de ta petite fille dans l’astral. Je suis épatée que tu sembles si bien l’accepter et l’intégrer.
Et je me posais une question. Comment as-tu fait et fais-tu pour appréhender et vivre avec la peur que peut engendrer ta médiumnité ? Je lis ton blog depuis longtemps, donc je sais que de nombreuses choses ont été difficiles voire flippantes (je suis toujours glacée par cette histoire de pyramide…). Comment fais tu ? Accepter sa peur, ok, mais ensuite… ?
Je pensais fort à toi par rapport à ça, parce que ce sujet là revient en plein dans le tapis pour moi. Depuis que j’ai fait ces stages de peinture intuitive (où, je suis passée en mode connectée avec d’autres dimensions), je suis flippée de peindre et dessiner. Je ne veux plus aller dormir à cause de mes rêves… ><
Je t’envoie des fraises et des bises !
Bonsoir Cel,
Cette fin d’année est mouvementée mais ça va 😉
Comment je fais ?
Bah… je mets un pied devant l’autre et fais en sorte d’avoir confiance. Elle ne me laisse pas vraiment le choix tu sais.
Avec elle, quand je perds pied, elle fait en sorte de gérer quand même avec les moyens du bord.
Parce qu’avec ce qu’on ne contrôle pas, il arrive un moment où l’on doit savoir où reposer sa foi.
Jamais aucun appel n’a failli ces 25 ans de rêves lucides. Parce que des le depart, jai voulu avoir foi en elle. Jai voulu lui offrir une chance de prendre sa place.
La peur est un frein lorsqu’on manque de confiance en soi.
Oui, il m’arrive encore de flipper ma race sur des trucs mais au final,
quand bien même je râle, je me repose toujours sur ses principales capacités.
Mes flux, les ordres les appels, les passages dimensionnels, tout ça, c’est elle. Ca vient d elle. Et ça depote plutôt super bien.
Et j ai quand meme une equipe de titans avec moi… alors je sais qu’au moindre claquement de doigts, tout l univers entend. On a moins peur quand on lexperimente dans l astral parce qu on realise combien on est accompagné.
Maintenant comment faire pour raccrocher le matin ? Bah je sais pas trop. Je le fais par automatisme. Je ferme les portes, envoie chier tout le monde et fais en sorte de redevenir humaine avec les soucis qui vont avec.
Et comment jai fait pr ne pas devenir tarée ? Je suppose que mes guides et ma part divine maident constamment à calibrer les flux pour ne pas que je pète un câble.
Et si je galère trop, d autres guides s’en mêlent et on me prend en charge mon canal pour m’aider jusqu a temps que je récupère.
Bises
Coucou Camille,
J’aimerais bien lire l’histoire de la pyramide mais je ne sais pas où la trouver. .. J’ai une ou deux expériences de pyramide et cela m’intéresse.
Bon we puisque nous sommes vendredi !
Hello Emilie,
Il te suffit de taper pyramide dans l’option de recherche sur mon site (dans l’icone de la loupe)
Et je lirai tes partages avec plaisir 😉
Bises
Coucou Camille,
Merci pour ton partage. Oui je vois avec ton dernier article que tu n’a pas vraiment le choix… Je crois que je n’ai même pas de mot pour réagir.
Je t’envoie des bisous fraises
Coucou jolie Camille,
Heureusement, il y a des jours sans, et des jours avec.
D’ailleurs, je vais aller me faire des cookies. Ca va me faire du bien.
Aujourd’hui, je n’ai rien fait. Rien du tout. Je commence à peine à ouvrir l’ordi et bosser sur mon bouquin, il est 18h00.
Il y a des jours, c’est fou. On a l’impression que le monde s’arrête, et on s’en fout.
Merci pour ton soutien, et pour les fraises !
Bises