Bonjour à tous
Je dormais paisiblement. Bien emmitouflée dans ma couette, je ne demandais rien à personne. C’était un sommeil bien profond (et merveilleux pour une fois !) quand tout à coup, une sensation de perturbation interne me fit relever une paupière. Une vive lumière du jour passait sous le pas de porte. Elle était telle qu’on se croyait en pleine journée. Non, pire que ça, on aurait dit qu’un soleil avait envahi le salon. Or nous étions en pleine nuit. Vint ensuite des bruits bizarres de bidouillages de porte… Quelqu’un était entrain de forcer ma porte…! L’angoisse …
J’essayais de sortir ma conscience du trou noir profond pour comprendre les tenants et aboutissants. Etais-je réveillée dans la vie réelle ou en sortie astrale ?…
C’était bien mon lit, bien ma couette mais quelque chose n’était pas normal. Les bruits se faisaient de plus en plus brutaux. On voulait vraiment pénétrer à l’intérieur de l’ppartement.
Vint enfin un son fracassant, puis des bruits de pas dans l’entrée… Je tremblottai comme une feuille. Ils visitèrent les pièces rapidement puis ouvrirent la dernière porte.
Celle de la chambre. J’étais la tête sur l’oreiller, prise totalement au dépourvu face à la situation…
Mon mental tentait de s’activer mais la peur me gelait sur place. Le jour s’engouffra dans la pièce et avec, un homme.
Il me narguait de loin avec un léger hochement de tête de gauche à droite, puis repartit dans le salon.
Encore léthargique, je marmonnai : Qu’est-ce c’est ce bordel ?…
L’homme, ne me voyant pas sortir du lit, revint et cette fois-ci, se rapprocha et mis sa tête à 20 cm de la mienne. Il releva le bras et secoua un trousseau de porte juste sous mon nez. C’était mon trousseau. Il sourit alors vicieusement.
– “T-t-t-t…. tes clefs…. j’ai pu rentrer….chez toi, c’est moi maintenant.” Il se moquait outrageusement.
Satisfait de me voir mes deux yeux écarquillés au possible, il détala dans le salon. On entendait son rire depuis l’autre pièce.
Là, c’est bon, j’étais totalement réveillée et oscillai entre peur et colère.
Encore en petite culotte, j’arpentai les couloirs de la maison à pas de loup. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Ce n’était pas la première fois qu’on me sortait du lit pour m’agresser la nuit.
Dans le salon, deux hommes étaient entrain de bricoler ma porte pour la retirer définitivement de son cadre. Autour de moi, la dimension était presque similaire à la dimension terrestre, seule différence, la lumière légèrement éthérée et scintillante de la maison. La pression atmosphérique n’était pas la même. La densité des forces non plus. J’en étais enfin certaine. Maintenant que je m’étais assurée de ne pas être dans la vie réelle, mon cerveau percuta.
L’homme qui m’avait narguée secoua une nouvelle fois mon trousseau sous le nez. En tentant de lire dans ses énergies, on percevait des effluves énergétiques propres aux gangs de voleurs. Le tout était de savoir si une armée était de paire et si l’attaque était dirigée personnellement contre moi. Ce n’était pas la première fois qu’on venait me débusquer de mon lit pour me traquer comme un chien et cela ne sera pas la dernière.
– Vous foutez quoi là ?!
– “je rentre chez toi comme je veux maintenant. C’est moi qui contrôle ta porte !…”Chez toi, c’est chez moi !”
Je passai une tête dans le couloir pour voir l’étendue des dégâts. Les voisins s’étaient fait aussi visités. Toutes les portes du couloir avaient été retirées. A cet étage, il ne restait que la mienne encore debout.
– Mais qu’est-ce que vous venez faire ici ??! Vous avez une armée en bas ? Vous m’avez ciblée ?
– “Eh bien, disons qu’on a voulu faire une descente dans cet immeuble, on croyait ne rien trouver d’intéressant, et puis on est tombé par hasard sur ta porte en faisant le tour. Ton appartement est le plus sombre. Le savais-tu ? C’est le plus noir de tout l’immeuble ! Sur tous les habitants qui habitent ici, c’est ton logement qui est le plus noir de tous ! On a trouvé ça tellement intéressant ! On s’est demandé qui pouvait bien habiter là ! Qui peut bien avoir un appartement aussi noir…? “
– Il est noir, et alors ? Mais qu’est-ce ça-peut t’foutre ? Et t’as rien d’autre à faire que de venir me casser les couilles alors que je suis en train de dormir ? J’ai rien demandé moi !
– “Oh, on sent tes énergies sexuelles, elles débordent ! Ne t’inquiète pas je vais m’en occuper, je vais gérer ton manque. C’est moi qui vais te prendre en charge maintenant. Je vais te baiser bien comme il faut, je vais te trainer dans mon lit et te prendre tout comme j’ai envie.”
– Oh ! Rien que ça ?! Tu sens mon manque, et alors ? Mais tu te prends pour qui ? Qui a dit que j’avais besoin de toi ? Et tu crois pouvoir me trainer dans ton lit et me traiter comme ta poupée gonflable ? Mais tu planes ! Le dernier qui a cru ça, il a fini en pâté pour chat ! Tu crois gérer ma furie sombre ?… C’est moi qui vais finir par te bouffer tout cru. Allez-allez barrez-vous ! Je veux juste qu’on me foute la paix.
Je le poussai en arrière et tentai de claquer ma porte derrière moi. Les loquets avaient été défoncés. Je mis un maximum de poids sur la porte mais ils insistaient frénétiquement dessus pour me repousser. On aurait dit un petit jeu de coqs.
– C’est dingue de venir me tirer de mon lit pour ces conneries !! J’ai rien demandé putain ! Plus moyen de dormir peinard bordel de merde ! Je suis en sortie de corps et faut que je me paie ce genre d’agression !…. tout ça parce que j’ai mal dissimulé mon appart ! Depuis quand être noir t’attire autant d’emmerdes ?!…
Il railla depuis le couloir en poussant comme un boeuf : “On veut récupérer et utiliser tes énergies…”
Cam, oublie la peur… tu es en sortie de corps, donc les limites, pas les mêmes….
Après tout… si on insiste. Mes énergies snappèrent.
Changement de stratégie.
J’ouvris la porte en grand avant d’attraper l’homme au trousseau par les cheveux. En une prise, je l’amenai au sol. Mon mur d’entrée servit de support. Mon épaule entraina le mouvement et j’envoyai son crâne se fracasser dessus tout en le retenant par les cheveux. Deux premiers coups secs et des bruits d’os brisés retentirent. Du sang gicla partout et glissa le long de mon mur. Cela ne m’arrêta pas pour autant.
Son corps se ramollit sous la violence du choc. La leçon allait se faire durement sentir. Un énième coup vola et sa tête fut maintenue contre le papier-peint. Je frottai le mur de gauche à droite. Il gémissait avec ce qui lui restait de mâchoire.
– Alors t’es content ? Mon appart est assez intéressant pour toi, là ? C’est toi qui voulais visiter. Tu voulais rentrer non ? Tu aimes mon mur d’entrée, il te plait en rouge ? Oh, tu crois qu’on a assez pour repeindre toute l’entrée ?…. Et j’vais te baiser salement qu’il disait, mais regarde-toi ! Qui va baiser qui, là, avec ton niveau de puissance ? Et ça fait son malin à faire chier une porte noire !
Deux-trois coups s’additionnèrent avant de l’envoyer valdinguer dans le couloir de l’immeuble. Il fit plusieurs tonneaux au sol jusqu’à ne plus bouger.
– … voilà, de la pâté pour chat. Deux coups et ça succombe. Comment as-tu pu penser en voyant une telle porte que forcer l’entrée et narguer son propriétaire était une bonne idée ?… Tu t’es pas demandé pourquoi l’appart était aussi noir ? La couleur, c’est pas fait pour être joli. Si c’est noir, ce n’est pas pour rien, la couleur vient bien de quelque part. Ta curiosité en valait-elle la peine ?
Son compère sortit en trombe de chez les voisins pour venir en renfort. Il vit l’autre en PLS et fut horrifié par la scène. Un coup d’oeil sur mon bras et mon tee-shirt arrosés, le sol, et les murs du couloirs, il ne s’attendait pas à ce tout prenne une tournure aussi brutale. Mon regard, stoïque, croisa le sien. Pris d’effroi, ses jambes lâchèrent subitement.
Mes énergies avaient basculé en mode combat, chaque seconde qui passait ne faisait que faire remonter davantage de flux pour s’apprêter à partir au front. Les instincts naturels se réveillaient et virent l’altercation comme un échauffement.
Une vague en écho radar fut émise dans toute la zone pour sonder le volume de cibles ennemis. L’écho revint vide ou presque. Le niveau de pression redescendit intuitivement, parfaitement calibré sur le volume nécessaire pour traiter la fin de l’altercation.
– … hm….. Personne en backup ? Même pas une armée ? Juste toi et quelques compères en bas, hm… Vous devriez réfléchir à deux fois avant d’outrepasser le territoire de quelqu’un aussi noir et penser qu’il n’y aura pas de conséquences. Je me fous que vous trouviez mes énergies intéressantes. J’en ai rien à cirer. Je veux juste qu’on me foute la paix. Je ne veux plus vous revoir dans l’immeuble. Toi, préviens ton gang, vos descentes, vous allez les faire ailleurs, c’est clair ? Si je vous revois oeuvrer dans les couloirs, je vous dissous.
Il trembla et hocha la tête en signe d’assentiment. Il se releva maladroitement et tenta de tirer le corps de l’autre pour prendre la fuite.
Je claquai la porte derrière moi, fis une accolade de doigts en direction du mur pour faire disparaitre les dégâts et le transformer à neuf, puis retournai vers la chambre, non sans râler.
– Je veux juste dormir, moi !? C’est trop demandé ? Réveil de merde. Tout ça parce que j’ai mal dissimulé l’appart ! Ca m’énerve !….
Dans l’ombre comme dans la lumière, tout ne prend pas toujours la forme que l’on croit. Ce n’est pas pour autant qu’il faille penser que tout soit permis.
Une agression reste une agression, peu importe la polarité. La curiosité, la candeur et l’ignorance n’excusent en rien une attitude malsaine.
Bonjour Camille,
Nous sommes dans le même club, c’est fou, ça ! Combien d’attaques j’ai vécu dans mon sommeil… ? D’humains, beaucoup. Même d’une personne que je n’ai jamais vu ni rencontré de l’entourage plus ou moins proche de mon Autre. Je me suis fait agressée alors que je ne suis même pas physiquement dans sa vie ! Je n’en croyais pas mes yeux au réveil. Eberluée !
L’agression a toujours été présente : dans mes cauchemars, dans ma vie quotidienne sous différentes formes…
La bonne nouvelle, c’est que je progresse. J’ai ressenti de l’amour pour moi-même derrière mes blessures il y a peu. J’ai beaucoup à évacuer on dirait… Je prends plus soin de ma santé, je me rends compte de mes qualités et de mes faiblesses avec plus de précision. J’ose faire des choix, notamment risqués mais avec plus de recul.
Tu avais raison, faire attention à sa progression aide. A mieux reprendre son souffle quand ça va mal par exemple. Quand la vie met à terre toujours plus loin. Je ne sais pas à quel point j’ai besoin de faire grandir ma force pour mon évolution, mais je fais au mieux pour être agile et débrouillarde.
Aaahhh le mode combat qui s’active, ces sensations me reviennent parfois. C’est instinctif, naturel, fluide, logique… comme une danse.
Les deux dernières phrases me parlent. Merci.
Des bisous.
Salut Charline,
Oui en effet, certains sont plus ciblés que d’autres.
J’ai compris avec le temps que notre idéal de paix n’est pas la même que notre naturel.
Je m’explique.
Dans notre joli monde qui fait qu’on en a ras le c*l, on aimerait que la guerre et les attaques s’arrêtent, qu’on soit tranquilles, qu’on en soit préservés et que plus rien ne nous atteigne.
Cet idéal, on le construit et on le nourrit.
Plus le temps passe, plus on le cherche tout autant qu’on le trouve inatteignable.
Mais la paix est-elle vraiment à ne plus subir ça ?
Sans la guerre, certains d’entre nous n’ont plus voire aucune raisons d’être au sein de ces mondes.
Selon les personnes, elle prend différentes formes.
Ce que j’essaie de dire, c’est que dans l’absolu, finalement, ce n’est pas grave de faire face à des attaques, aussi nombreuses soient-elles.
Ce qui compte c’est la manière dont nous allons y faire face et les outils que nous arriverons à trouver pour les éjecter hors de notre route.
Par contre, si tu subis autant d’attaques de la part d’humains, as-tu essayé de faire appel à un nouvel allié sombre ? Il pourrait par exemple t’apprendre à faire face aux Egos démesurés.
Il est vrai que plus on forge notre bulle, et plus de choses nous passent littéralement au-dessus.
As-tu compris pourquoi tu avais subi une attaque de l’entourage de ton autre ?
Bises
Salut Camille,
Merci pour ta réponse, elle résonne dans les dimensions du Temps. Notre paix naturelle est différente de l’idéal que l’on forge et espère. Et c’est le décalage qui fait souffrir.
Je n’ai cessé de m’interroger sur ces mots me venant à l’esprit en cherchant à te répondre : Comment faire la paix avec la guerre ?
Je développerais cette question pour être plus juste : Comment être en paix avec la guerre quand cette dernière fait partie de nous, de notre raison d’être ?
D’autres questions découlent naturellement des deux premières : Un guerrier dans l’âme apprécie-t-il l’art du combat, semer la mort, défendre les causes et êtres qu’il aime ou pour d’autres raisons encore ? Agit-il avec ses armes en son Coeur ou en répercussion de ses failles et blessures ?
Non, je n’ai pas compris cette attaque spéficiquement ni pourquoi j’ai pû avoir des informations (même vagues) sur l’attaquante en question. Elle répétait sans cesse : “Il est à moi, à moi ! Pas à toi ! Il est à moi, à moi, à moi ! *Prénom* il est à moi !” des boucles de ce genre-là. J’ai été très surprise que cela remonte à ma conscience humaine sans en comprendre les causes. Pourquoi est-moi qui suis attaquée plutôt que quelqu’un de plus proche de lui dans cette vie ? Je n’ai pas la réponse malheureusement. C’était une attaque à l’épée de mémoire, et dans une sorte de capsule spaciale assez longue sans aucune notion de gravité puisque le matériel faisait partie des murs et parois. Un étrange endroit pour se battre, un peu à l’étroit mais j’ai sû me défendre.
Pour la gestion des Egos des autres, j’ai fait une demande précise. J’ai directement pensé à mon chef de meute allié, étant un loup de l’Ombre. Il a ramené un ami sombre (la vision fut furtive mais j’avais l’impression de l’avoir déjà rencontré). L’apprentissage a été accepté.
Bises.
Charline,
C’est grave d’être guerrier et d’être fait pour la guerre ?
Il n’y pas paix sans guerre. Ca va avec, autant s’y faire.
Sinon, il faut vivre dans une dimension où les conflits n’existent litteralement pas.
Un peu comme ces mondes où ils ne connaissaient pas les émotions parce que ça n’existe pas dans leur conception et leur structure énergétique.
Tu sais, on peut choisir de faire la guerre tout simplement parce qu’on trouve qu’on évolue bien dedans et qu’on a plein de choses à apprendre sur son parcours.
Il faut de tout pour faire un monde.
Cela me fait penser à des membres de mon armée, tu leur enlèves la guerre, ils se font chier à mourrir. Tu les largues au front, ils deviennent tout excités comme des puces !
A la fin, ils disent “encore encore”.
Voilà. Chacun son flow. C’est ça qui est génial finalement.Chacun a ses compétences.
Concernant ton autre,
la proximité des flammes et soeurs jumelles dans l’astral fait de l’ombre aux autres relations qui les voient comme des menaces.
Ce n’est pas surprenant d’être attaqué en ce sens.
Bises
Salut Camille ça fait un bail , Quand tu dis qu’ils ont retiré les portes de tes voisins exotérique ment parlant est ce que ça veut dire qu’ils ont ouvert une brèche énergétique à partir de la quelle Ils volé les énergies des occupants sans difficulté ou ça une autre signification ?Sinon ent passant je pouvais pas imaginer que toi aussi tu connaissais la peur
Salut
Toutes les dimensions sont interconnectées. Peut-on parler de failles en tant que telle dans ce cas-là ? Je ne sais pas.
Peut-on garder le contrôle et la maitrise sur toutes les dimensions auxquelles nous sommes fondamentalement reliés ? Là aussi, je ne sais pas.
Et est-ce une faille de ne pas en avoir conscience et la maitrise dessus alors que cela échappe à notre contrôle ?
On va dire que moi, j’ai de la chance d’avoir conscience de ça et d’avoir en plus, la capacité à pouvoir agir dessus. Mais cela ne signifie pas pour autant que j’ai une maitrise parfaite et que je pourrai toujours éviter ce genre d’aléas désagréables à l’avenir.
Doit-on avoir conscience de toutes les “visites” qu’on vit alors tous les mondes sont interconnectés ?…
On est sans cesse traversés par des forces, notre aura également. En permanence. on est dans des mondes conçus comme des poupées russes, tu vois l’image si je dis ça comme ça ?
Si je dois te donner un exemple simple, mon aura, une fois dans une pièce traverse absolument toute vie qu’elle croise pour absorber un peu de sombre sur son passage, y compris celles stockées dans l’aura des gens. Et ça, sur un certain périmètre autour de moi.
Est-ce une faille que l’autre a de ne pas pouvoir arrêter mes énergies ? Non, on n’y peut rien. C’est comme ça. Même si la puissance en face est grande, mes énergies fonctionnent naturellement ainsi, comme un traqueur qui balaie tout sur son passage.
Alors l’autre pourrait se dire qu’il ne veut pas qu’on pénètre son territoire, mais il n’a pas la maitrise sur mes énergies, ni sur leurs objectifs.
A l’inverse, je n’ai pas forcément conscience de tout ce qu’il se passe dans mes énergies sur les mondes qui m’impactent. Par contre, mon système de gestion interne fait que les autres peuvent se cracher sur moi comme une bagnole à pleine vitesse sur un mur de béton.
Pourquoi une telle différence ? Eh bien, il y a différents facteurs qui rentrent en compte, la puissance, le système de défense et la nature et objectifs des énergies.
Cela rend-il les gens infaillibles ? Pas du tout.
Peu importe le niveau de puissance, il ne faut pas généraliser. Tout peut arriver à tout le monde.
Bien sûr que je connais la peur, et toutes les émotions ! Il ne faut pas croire mais j’ai souvent la trouille dans l’astral.
Il m’arrive aussi de penser crever et ne pas savoir comment je fais pour revenir en un seul morceau dans mon lit.
In fine, la peur ne doit pas t’empêcher de vivre.
😉