Henri a faim

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Il y a des choses pour lesquelles, je dois remuer ciel et terre pour avoir des informations, et dedans, nombreuses sont celles que je ne saurai jamais. Et à côté de ça, il y a Henri, mon serpent, qui lui ne se gêne absolument pas pour venir me voir en sortie astral pour me demander à bouffer, quand il veut sa souris et que je ne m’occupe pas assez bien de ses besoins.

Je dois bien avouer que je ne sais même pas comment il fait pour m’atteindre. Tout ce que je sais, c’est qu’il arrive à me faire passer son message d’une manière ou d’une autre.

Il apparut là, collé à la vitre de son « bocal » avec sa voix qui résonnait en télépathie directement dans ma tête.

– Faim… cherche à manger… cherche à manger, disait-il en tapotant sur la vitre à l’aide de son museau, veux manger… veux manger…

– Ah ?! Henri ? Tu as faim c’est ça ? Je ne t’ai pas donné ta souris ce weekend, c’est vrai, j’ai trainé !

J’ouvris la porte et il sniffa les environs nerveusement

– Veux manger… faim-faim… répéta-t-il, chercher la souris, chercher la souris…

– Ok ok ! Ce soir, je m’occupe de toi ! Promis !

 

En me levant, je filai au bureau. Et en rentrant, la première chose que je fis fut d’ouvrir la porte du congelo, sortir une souris morte et la mettre dans de l’eau tiède à décongeler.

Henri avait faim. Et pour que cela m’atteigne dans l’astral, c’était qu’il commençait vraiment à stresser. Le pauvre chouchou… Mon pauvre chouchou… Je n’avais pas été assez à l’écoute de ses besoins et il me l’avait rappelé. C’était ça aussi la magie de la vie.

 

5 Comments

  1. mamie lucie

    Coucou,

    Dernièrement j’ai pensé à toi et à Henri.

    Je rentrais des  morceaux de bois avec ma fille. Arrivé à la fin du tas de bois, j’ai vu un serpent, enroulé sur lui même, qui se redressait tranquillement et il m’attaquait. Habituellement j’ai une peur bleue des serpents, et là je sus restée très calme. Ma fille hurlait et elle est partie en courant. Nous nous sommes regardés tous les deux, les yeux dans les yeux; et mentalement je lui ai demandé de partir. Malgré tout il s’avançait vers moi et j’ai pensé à toi  avec Henri.

    C’était une magnifique couleuvre de plus d’1 m 50, très royale. Je lui ai dit je ne veux pas te tuer va vivre ta vie. Et crois le ou pas, elle m’a lancé un regard dédaigneux, elle s’est retournée et elle est partie dans une haie voisine. Elle avait l’air de me dire « je fais ce que je veux »….

    Prends bien soin d’Henri, le pôôôvre, heureusement qu’il sait comment  te joindre.

    Bises

  2. Spiritual Flower

    Salut à tous,

    Vous me faites rire, merci pour vos mots 🙂

    @Mamie lucie, Ah les serpents, ils sont particuliers en effet. Ils glissent au sol comme ils glissent sur la vie. les interactions avec les animaux sauvages ont toujours un côté mystique je trouve. j’aime beaucoup la philosophie des amérindiens pour ça, leur côté unicité avec les esprits de la nature.

    😉

  3. alexandre

    Bonjour Camille,

    Je viens de lire ton article,il m a ému mais aussi m a fait bien fait rire. Il m a fait penser a la réaction de mes chattes Lilith et chipie lorsque j ouvre une boite de boulettes: c est la fiesta. Les deux grimpent sur le zinc de l évier de ma cuisine car ça ne va pas assez vite pour mesdames MDR. Ce sont des championnes de la gammelle. Elles savent que je ferais tout pour elle lol Le pire ,c est quand je rentre de courses,j ai droit a l inspection de la mafia féline MDR c est pour cela que je leur prends toujours une boite: un chaton repu est un chaton silencieux MDR caresses a Henri et gros bisous

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