Bonjour à tous,
– Elémiah, tu veux m’aider à écrire cet article pour un lecteur ? J’ai voulu écrire pour les autres, dans ce qu’ils sont eux. Pas pour moi, mais juste pour l’un d’eux, et ce thème m’a percuté de plein fouet. Je sens beaucoup de solitude qui va de paire. Beaucoup d’incertitude aussi.
– “Tu n’as pas besoin de moi, dis leur simplement ce que tu vois”, dit mon ange gardien.
– Une passerelle en bois desséchée dans un paysage dévasté, je marche sur le chemin, tout est gris autour, cela ressemble à un espace où la mort est passée par là, le sol est pâle, il n’y a pas de nature, on dirait le paysage du Marais des Morts dans le seigneur des anneaux, sans eau. C’est comme marcher dans un désert froid, on sent un vide affectif. Où est le rire, où est la joie ? Ici, on ne la trouve pas. On entend des échos au loin, un espoir dans la mémoire, alors on la cherche. C’est le terrain d’une femme affiliée à l’ombre qui rejette sa nature. Son essence n’est pas acceptée, me dit-on. Elle ne conçoit pas de pouvoir évoluer dans ce type de force parce que pour elle, le sombre, c’est le mal. L’ombre, c’est le mal. Elle cherche la lumière chez les autres, parce qu’elle ne la trouve pas en elle. C’est lumière douce, chaude, lumieuse et bienveillante. Elle pense que ce qu’on est doit être lumineux à l’image des écrits et du divin. Le bien est la lumière. … Ah Raphael, tu te manifestes, elle souffre, c’est ça ?
-“Hm-hm, elle est peinée de ne pas se comprendre. Elle se sent isolée et ne comprend pas pourquoi elle ne trouve pas en elle ce qu’elle perçoit des autres. C’est ce décalage qui la met dans l’errance. Elle cherche désespérément un repère. Tu connais bien ces forces, tu l’as compris il y a longtemps qu’une part des forces que tu incarnais n’étaient pas dites-conventionnelles pour la société.”
– Quand on est affilié à l’ombre et plus particulière au Sombre, c’est très délicat, je dois bien l’admettre. La société ne nous apprend pas à accepter le fait qu’il existe plusieurs essences, plusieurs natures d’êtres qui ont des affiliations différentes. L’ombre et la Lumière sont complémentaires sur Terre, il y a aussi de très nombreux êtres affiliés au Sombre. C’est normal d’avoir autant de diversité ici. Cela n’empêche en rien notre développement accès sur la Lumière. C’est d’ailleurs ce que nous apprenons tous ici en nous incarnant sur Terre. Mes énergies sont du Milieu, mais avec une dominance Sombre. Je sais ce que cela fait de se sentir hors des sentiers battus. Ce qui fait la différence est le choix. Il est certain qu’avec des énergies, on pourrait choisir de faire le mal, mais ce n’est pas notre unique possibilité. Par exemple, mes forces sombres me servent en guerre astrale pour gérer les attaques, et pour aider des âmes dans leur libération. Après, je ne vais pas mentir en disant que certaines forces utilisées dans l’astral doivent rester dans l’astral et ne pas se retrouver sur Terre. Toutefois, on trouve beaucoup d’amour et de joie dans les peuples sombres, du moins, celles que je côtoie, qui m’entourent et celles qui participent activement à la vision terrestre, parce qu’il ne faut pas croire que le Sombre ne fait que de mal. Au contraire, beaucoup d’êtres aident dans la fluidification, l’apprentissage et l’évolution des mondes duels. Par contre, c’est vrai qu’on se sent sombre. On sent un flow d’énergies qui n’est pas du tout à l’image des scripts religieux et du dictacte imposé généré par une vision idyllique de la Lumière.
Les forces sombres sont de très belles puissances, elles sont une beauté dans ce qu’elles sont. Je vais dire quelque chose qui peut choquer certaines personnes étriquées, mais le sombre peut être une belle lumière quelque part. Il faut simplement accepter d’être différent et de ne pas voir le monde comme les autres. Accepter son essence sombre ne veut pas dire ne pas être lumineux ou ne pas être capable de faire le bien. Il veut simplement dire que les énergies originelles sont créées pour évoluer et s’épanouir dans cette teinte. C’est un peu comme si on avait un environnement idéal prédéfini.
Sur Terre, toute forme de vie évolue dans un cadre environnemental précis, une pression atmosphérique, une densité terrestre, une température, de l’oxygène… On peut voir ce système de contraintes assez similaire dans l’astral avec une fréquence, des masses, des polarités, des énergies-types, …
Le rejet de cet environnement provoque une instabilité qui va se transformer en un problème d’ancrage. Comment faire pour se ressourcer dans ce cas ? On ne se comprend pas soi, alors on cherche partout autour de nous. Cela provoque une soif insatiable que l’on va chercher à assouvir à travers l’autre. La soif amène cette dépendance. Et souvent avec, un certain désespoir qui se manifeste de différentes manières, mais principalement en cherchant à siphonner ou à vivre des énergies des autres rien qu’en étant présent à leur côté.
En terme d’apparence, on pourrait se dire qu’en allant vers les autres, on recherche le partage de l’amour et cette lumière, ce qui n’est pas faux en soi, mais le problème survient quand la faille est ouverte. L’autre devient un pilier pour ce qu’on ne trouve pas en soi.
Alors dans l’absolu, il y a plein de raisons pour lesquelles on peut se nourrir des autres, mais en l’occurrence aujourd’hui, je parle principalement pour le cas d’une lectrice.
Un jour, il faut arrêter de regarder les autres et se tourner vers soi, vers cette solitude si pénible à supporter, ce froid en soi qu’on ressent. Ce vide intérieur en réalité n’est pas vide. Loin de là.
Dans le paysage de cette personne, bien qu’au beau milieu d’un monde gris, au loin arrive un magnifique étalon blanc scintillant. Je n’ai jamais vu dans ma vie de cheval aussi blanc immaculé et aussi beau. Il est doux, sauvage et me salue non sans excitation. Hm… cette personne a vraiment un bon coeur. Il me fait comprendre de le suivre, alors on avance. Il m’amène jusque dans une prairie luxuriante, à un banc qui me permet de m’asseoir. Face à lui, d’autres chevaux pâturent paisiblement. Ici, on retrouve une nature luxuriante, des fleurs au sol, des animaux en paix.
Il ne faut pas oublier que dans toute part Sombre, il y a la paix aussi, simplement, les chemins d’accès pour l’atteindre ne sont pas les mêmes pour tous. On peut être sombre et être en paix avec ce qu’on incarne.
Je m’arrête ici et vous souhaite un bon dimanche.
Hello Camille,
L’affiliation dont tu parles concerne la dominance de polarité dans l’ensemble de nos énergies, même quand on est du Milieu (si je te suis bien).
Comment la connaître ? Est-ce aussi “important” que connaître l’élément dominant relié à soi ? A quoi ça sert de savoir ?
De mon côté, je trouve l’Ombre vraiment belle même si elle me faisait peur au début. Sa noblesse autant que sa force de loyauté et de volonté me plaisent beaucoup. De ce que j’ai vécu du sombre, c’est plus chaotique, violent, brut, comme des vagues heurtant les rochers, comme un feu brûlant d’une passion sincère capable de dévaster l’inutile pour rendre meilleur l’environnement autour, un vent sculpteur de tempêtes, le sombre pour se réfugier dans une force grise, entre le noir profond et apaisant et la lumière éclatante et douce.
En parlant de combat, à chaque fois que je me sens mal, j’ai l’impression que j’ai droit à des cadeaux. Mais bon, en ce moment, j’ai des épreuves à surmonter partout : Terre + Astral = débrouille-toi pour t’en sortir mais tu seras récompensée. Des épreuves, encore et toujours !
Sinon le gris est une très belle couleur. La première de mes formes, rencontrée à 6 ans et demi était de couleur blanc-gris, une couleur indéfinissable, d’une beauté hors-du-commun.
Le gris, le noir et le blanc s’harmonisent en soi, qu’importe notre dominance. Toutefois, s’accepter est un sacré chemin. 🙂
Si mon commentaire peut aider…
Magnifique journée à toi.
Bises.
Bonjour Charline
Ton affiliation représente le rattachement de tes énergies à une origine énergétique.
La Lumière, l’Ombre, le Sombre ou le Milieu.
Après le Sombre est une variante de l’Ombre plus… disons spéciale.
A quoi cela sert de savoir ? Eh bien c’est un peu comme trouver sa maison.
Tout part de nos origines donc plus on comprend d’où on vient, plus on comprend où on est.
L’oeuf ou la poule en somme.
J’aime bien ce que tu décris, cela me parle aussi. Merci pour ton partage.
Bises