Entre douceur et cruauté

Ce matin, le réveil sonnait trop tôt. Pourquoi ne pas se rendormir une petite heure ?

Ce fut le contact avec ses lèvres douces qui me fit pleinement réaliser qu’il se trouvait en face de moi. Nous avions fini de traiter un sujet qui concernait la récupération d’oeufs de Chimères dans des bibliothèques ancestrales traquées pour leur ressources énergétiques. Recroquevillés à l’état d’oeufs, les entités étaient vulnérables, et représentaient comme nous dirions en tant qu’humains, une « bonne source de protéines »… C’était comme un bon shot de magie condensée que des vilains voulaient sécher jusqu’à la moelle.

Avec mon dragon, nous aimions le jeu de la traque et de la chasse, certainement dû à l’habitude d’être moi-même traquée. Nous étions souvent prévenus d’une mission de sauvetage à la dernière minute alors cela ne faisait que corser ce que je prenais à la fois pour un jeu, un défi, mais surtout une corvée.

Les oeufs furent retrouvés. On dût les forcer à éclore pour retrouver leurs formes initiales et les inviter à repartir dans leurs dimensions d’origines. Le premier était un phénix, un magnifique bébé phénix qui éclot avec beauté et majesté. Ce fut celui qui me marqua le plus parce que le voir s’envoler dans les plans élevés me procura une sensation d’émerveillement.

Je râlais toujours quand il fallait aider des entités, mais au moment de la libération, j’étais toujours aussi admirative de la beauté de ces entités célestes. Cela me faisait chier, vraiment-vraiment chier, mais pendant cette fraction de seconde, je me rappelais la valeur et l’importance de mon travail dans l’astral. Cet instant précis donnait un sens tout entier à mon existence, car je me disais que le monstre sombre en moi savait faire autre chose que détruire.

On travaillait des heures sur des actions à mener que personne ne prenait pour voir si avec mon équipe de kamikaze astral, nous pouvions réussir là où d’autres guides échouaient. Les gens pensaient à tort que les guides lumineux allaient dans les plans sombres récupérer les âmes et entités coincées et séquestrées. C’était une erreur. En réalité, de l’autre côté, on y envoyait ceux qui étaient spécialisés dedans mais qui avaient fait le choix de la Lumière, car les dégâts sur l’aura étaient moins dommageables.

Prenons un exemple, si je suis issue de la Lumière et que je dois faire une récupération d’âme dans un monde sombre, il va falloir que je compense la densité de ce monde, donc que je dépense un montant non négligeable énergétique rien que pour maintenir mon aura face à au sombre environnemental.
Ensuite, je dois me mouvoir dedans et gérer les flux transversaux. Donc prendre en charge les moindres fluctuations.
Et enfin, je dois gérer les rencontres et donc les différentes altercations offensives ou non. Cela fait un sérieux paquet d’énergies à maintenir. C’est comme prévoir une tournée dans le désert, combien de packs d’eau avez-vous besoin pour survivre et combien pouvez-vous porter ?

La métaphore est un peu grossière, mais c’est un peu le même genre dans l’astral. On évalue la force nécessaire tout en prenant en compte une marge de manœuvre. Parfois, l’évaluation des forces tombe très juste et le moindre changement procure des déficits, c’est là où les gros problèmes commencent. L’Être doit alors compenser et puiser dans ses réserves personnelles. Et là, ça va piquer de manière exponentielle.

Alors certes, quand on n’a plus d’eau dans le désert, certaines dimensions envoient un jet d’eau courante à disposition. Mais là aussi, c’est un réservoir situé dans d’autres plans qui doit être redirigé, et donc qui doit être mis en place et pris en charge par d’autres plans. Là aussi, il faut que la dimension ait les ressources pour le faire et les guides pour mener la direction et l’écoulement correctement en flux assimilables. Là encore, toutes les dimensions n’en sont pas capables. Ce qui fait que certains se retrouvent seul sans ressource supplémentaire. On puise alors dans nos réserves pour tenir et c’est cet épuisement dû aux manques de ressources et d’énergie pour faire face, que les traumatismes apparaissent.

D’où le fait que pour éviter les dégâts sur l’aura, on va plutôt chercher un être qui peut naturellement assumer les « coûts dû aux fluctuations dimensionnels ». Cela est plus « simple » en terme de gestion. Parce qu’un être affilié à la lumière qui est endommagé, va demander à sa dimension de le guérir, et donc le coût sera impacté sur les mondes d’origines. Plus les dégâts sont grands, plus des êtres devront œuvrer pour apporter guérison et accompagner dans la régénération de l’être en question pour qu’elle retrouve son éclat originel.

In fine, voilà pourquoi les êtres sombres ou qui ont une affiliation sombre sont les plus aptes à traiter avec les problèmes liés au sombre.

Maintenant, on pourrait profiter des accords pour bénéficier du résultats et de l’enjeu de la mission. Dans mon cas, je pourrais accepter une mission de récupération et à la dernière minute, siphonner les énergies pour mon compte personnel. Cela serait possible, mais ce qui fait toute la différence, c’est le choix profond de l’essence.

Voilà pourquoi une entité sombre peut travailler pour la lumière et être un guide merveilleux. Même dans le sombre, la notion de choix est présente. Tout comme on peut très bien avoir des guides sombres qui se prennent d’affection pour un être affilié à la lumière. A noter toutefois dans ce cas, que l’entité ne pourra rester longtemps au côté de son protégé, à cause de sa nature énergétique. Il fera donc des allées et venues, le temps pour l’entité de se remettre des dégâts causés par la lumière. Et ce processus est le même dans le cas inverse.

Prenons un exemple concret, mes guides alternent leurs présences entre eux. Selon mes problèmes dans la gestion énergétique et le capital de l’entité, la prise en charge va évoluer constamment. Certains peuvent rester une minute à mes côtés, d’autres plusieurs heures, certains ne me quittent pas, et d’autres ne viennent que quelques jours. Et ça tourne. Il se régénèrent et reviennent.

C’est un peu comme accompagner un ami, mais cet ami vous pompe de l’énergie. Vous savez alors que vous allez avoir besoin d’être en forme avant d’aller le voir.
Envers nos propres guides, nous sommes à la fois des « mini-vampires » toujours dans le besoin, (Ils dépensent une quantité astronomique pour que nous puissions être accompagnés dans ce monde et vivre la dite-expérience), et à la fois un vecteur important d’apprentissage et d’évolution et se nourrissent de nos propres expériences.

Bref, de quoi je voulais parler à la base ?….Je me suis totalement égarée dans mon post ! Je ne comptais pas du tout parler de cela. J’admets que de parler d’affiliation me plait parce que c’est tout aussi simple que complexe. C’est un vaste sujet qu’on a dû mal à réaliser en tant qu’incarné.

Bref, tout ça pour dire que… Ah oui…

Je voulais à la base vous raconter cette anecdote avec mon dragon, qui au final va bien illustrer le décalage entre l’affiliation du sombre et de la lumière, et le fait de se retrouver à travailler avec les deux forces en soi.

Nous venions donc de finir cette petite mission de sauvetage d’oeufs et nous profitions d’un moment calienté comme j’aimais tant. Les moments calmes étaient rares en mission, car elles s’enchaînaient à un rythme astronomique. Ces derniers temps, je ne voyais mon dragon que peu de manière lucide, et là, sentir ses lèvres et ses baisers me fit fondre littéralement.

J’aurais voulu que ce moment ne s’arrête jamais. Le sentir me procurait toujours une paix indescriptible. Il avait le chic pour me transformer en larvette de plaisirs et d’amour charnel. Je finis par engager la conversation, puis il me dit de but en blanc :

– » Je préférais avant quand tu étais plus cruelle. » dit-il l’air renfrogné.
– Mes autres guides lumineux trouvaient que j’étais trop cruelle ! rétorquai-je en pouffant. Mettez-vous d’accord !
-« Tu es devenue gentille maintenant que tu ne portes plus le collier, je n’aime pas. Je te préférais avant… quand tu me commandais et que tu me donnais des ordres. Avant tu me disais même comment m’habiller, tu me disais quoi mettre et comment le porter et puis un jour, tu as arrêté… Maintenant, tu me laisses faire ce que je veux, et toi tu pars de ton côté en me laissant vaquer… Je n’aime pas. »

Il me fit voir en double vision son regard perdu quand je n’étais pas « à la maison », il se sentait seul et délaissé dans nos parties communes. Il me sentit m’esclaffer au cœur de ses bras et se mit à bouder. Cela ne l’amusait clairement pas, moi si. Mon dragon plus sombre que sombre n’aimait pas que je sois trop lumineuse et que je le lâche en liberté. Son dévouement était particulièrement intègre et poussé à l’extrême. Pas parce que je l’obligeais à se soumettre, mais parce qu’il choisissait de répondre à mes envies.

Il aimait être littéralement à mon service, jusque dans mes moindres besoins. Je savais qu’il était réactif, mais pas au point de bouder quand je lui offrais indépendance et insouciance. Il aimait ma force sombre et voulait la sentir dirigée sur lui, pour lui. Il aimait sentir mon commandement, ma volonté, et ma fougue brutale et obstinée. Il aimait que je le choisisse comme vecteur. Parce que c’était Lui.

Paradoxalement, mes guides lumineux supportaient mal que je sois trop sombre. Eux râlaient comme des bêtes pour que je m’adoucisse.
Il fallait voir ce que cela faisait quand une bande de guides de premier niveau m’engueulait parce que j’étais trop cruelle et sadique envers eux… Ils me regardaient comme des pauvres chatons en pleurant misère ou en m’hurlant dessus comme du poisson pourri. C’était par compassion que j’avais fini par m’adoucir, parce que ma cruauté dans l’astral était très rude à supporter, et surtout parce qu’ils me faisaient chier à se plaindre sans arrêt. J’avais fini par avoir pitié. J’appris la compassion pour eux. Et voilà, maintenant, c’était mon dragon sombre qui n’était pas content… !

Il avait beau être là, sous la forme d’un homme, son oeil se transforma en oeil sombre avec une pupille draconique. Ses énergies remontaient des tréfonds. Ouh… Là, il était vraiment sérieux.

-Mon pauvre Chouchou, tu dois avoir l’impression que tu vas me perdre dans la lumière… Mais non, je ne vais nul part…. Bon voilà ce que je te propose (son oeil s’écarquilla face à l’excitation anticipée) Si tu m’aides à être plus lucide et à me parler davantage quand je suis avec ma conscience humaine, tu pourras me demander de faire une chose pour toi. Un truc à me dire ou une bonne baise lucide, contre un ordre donné ? C’est gagnant non ?

Il me vit rire, il sourit. Il roula alors les yeux et réfléchit à l’offre alléchante. Cela lui plaisait.

-Alors Chouchou chéri, on a un deal ? Chaque fois que tu viendras me parler lucide, je ferai quelque chose qui va dans ton sens, rien que pour te faire plaisir. Tu n’as pas envie que je te donne des ordres ? Je m’occuperai personnellement de te satisfaire. Tu n’as qu’une chose à faire en échange, venir me raconter des trucs. C’est cadeau, non ? Et je serais cruelle tout comme tu aimes !

Il regarda mon air malicieux. Il était joueur aussi, je savais qu’il allait prendre quelques jours pour réfléchir à cette offre. Rares étaient les fois où il me faisait part de son mécontentement et s’il avait une occasion d’apaiser sa frustration profonde avec une proposition de ma part, il y avait de grandes chances qu’il saisisse cette opportunité. Toutefois, il était loin d’être idiot. Ma proposition ouverte lui laissait un très-très large panel d’ordres et d’actions à lui imposer. Il allait donc vouloir étudier la manière dont il allait pouvoir extraire de moi les limites du jeu sombre tout aussi cruel que coquin.

En y réfléchissant, peut-être que j’aurais dû lourdement insister sur la bonne baise obligatoire… Dommage qu’on n’ait pas toujours le temps…. (*hausse les épaules* ) Mais il pourrait peut-être trouver le temps, non ? Après tout… Qu’est-ce que le Temps….





12 Comments

  1. Emilie

    Hello Camille,
    « Casser » c’est le terme qui m’a été donné en guise d’avertissement. On peut aussi se faire remonter les bretelles quand on compatis sans discernement !

  2. Celia

    Coucou Camille,

    Merci pour beaucoup pour cette disgression sur les affiliations ! Cela m’apporte des réponses, car je me pose beaucoup de questions sur ce sujet en ce moment, et je cherche à mieux comprendre ma propre affiliation et mes liens avec les entités sombres qui m’entourent.Et où je me situe dans tous ça.

     » En réalité, de l’autre côté, on y envoyait ceux qui étaient spécialisés dedans mais qui avaient fait le choix de la Lumière, car les dégâts sur l’aura étaient moins dommageables.  »
    Quand tu parles d’entité sombre qui a choisi la Lumière, est-ce que tu veux dire une entité d’essence sombre avec une reliance à la Lumière ou au Milieu ? Et est-ce que ça s’applique aussi aux êtres incarnés ?
    L’exemple que j’ai sous la main, c’est ta propre expérience que tu partages ici. A priori, si j’ai bien compris, tu as une essence d’origine sombre, mais tu travailles pour la Lumière et tu as une reliance … du Milieu ? (je me souviens plus). C’est possible ça ?

    Bises,
    Cam

    1. Spiritual Flower

      Hello Célia,

      Ce qu’il faut comprendre, c’est la notion de choix.
      Tu peux avoir une polarité et faire le choix de nourrir une autre selon tes objectifs personnels.

      Après, tu peux aussi ne pas faire de choix et entretenir ta polarité.

      J’en ai déja parlé de mes affiliations. Je suis d’origine sombre, mais j’ai décidé de m’ouvrir dans la lumière. J’ai alors eu de nouvelles affiliations lumineuses en plus de celles que j’avais déjà.

      Bises

  3. Camille

    Salut Camille,

    Merci pour ta réponse.
    Ote moi d’un doute, quand tu parles de choix, tu parles de choix au niveau de la conscience humaine ou de choix fait par l’âme ?
    C’est toi (ta personnalité humaine) qui a décidé de travailler pour la lumière ?

    Bise

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Camille,

      Tu cogites beaucoup sur ce sujet je vois…
      Pourquoi « OU » ?
      Les deux peuvent faire des choix. Toutefois, l’égo ne gagnera jamais sur les choix de l’âme. L’âme par contre, peut tolérer que l’égo glisse dans une direction, mais elle le fera uniquement pour qu’une leçon soit assimilée. Car en fin de compte, quand elle sonnera le rappel, son choix sera sans équivoque. L’égo sera forcé de se soumettre.

      Quand on est dans le bilan de l’entre-incarnation, l’âme intervient toujours. TOUJOURS. Pourquoi ? Parce qu’il faut faire un point sur l’expérience de la vie vécue et voir ce qui est à corriger selon les objectifs atteints et non atteints, étudier les pourquoi du comment, et remettre en place une stratégie pour finir ce qui a été commencé.

      Après, il est possible qu’une âme décide de ne plus redescendre parce qu’elle a trop souffert. Cela arrive. Elle pourra se mettre soit en standby, soit rompre l’enseignement, mais ce dernier est plus rare, parce que souvent, la souffrance demande guérison des traumatismes.

      Concernant mon vécu, c’est un choix de mon âme. J’en étais arrivée à un point où le sombre ne m’apportait plus de « thrill » et d’aventure. Je m’ennuyais. Je ne voyais plus l’intérêt de marcher sur une route jonchée de morts. Je me faisais chier. C’était toujours pareil. Ils crevaient tous. Et puis quoi ? Il ne restait rien. Voilà. Nul quoi. Alors je me suis dit que plutôt de les voir tomber comme des mouches, je pouvais apprendre à Aimer. Une part de moi n’a connu que la mort. Mais ce qu’il y a de beau dans tout cela, c’est que je peux faire quelque chose de mon chaos aujourd’hui, en utilisant mon sombre pour d’autres objectifs plus complexe.

      La mort est facile en soi. De l’autre côté, quand tu dissous, tu dissous, il ne reste rien. L’entité disparait. Mais voir des mondes renaitre et changer de pôle, passer d’une évolution sombre à une évolution lumineuse, voilà qui est intéressant.
      Tu passes des milliers et milliers d’années à construire un monde et tout peut être rasé en un instant. Alors que si tu le construis, tu es garanti d’être occupé pendant un bon moment.

      Tu comprends maintenant pourquoi je n’aime pas m’ennuyer dans l’astral ? Tout doit aller vite et carburer. J’ai horreur de ne rien foutre. C’est d’un ennuiiiii…. Par contre, qu’est-ce qu’ils me font tous chier maintenant !

      * sifflote*

      Cela dit, j’admets sans mal que mon âme n’avait pas fait ce choix par philanthropie. Ce n’est pas pour l’autre, mais pour moi avant tout. Je l’ai fait pour moi, pour donner un sens nouveau à mon existence.

      Un choix vient toujours de soi pour une raison qui nous est propre. Il n’y a pas de bon ou mauvais choix, il y a ce qui compte pour soi, et ce que l’on choisit de nourrir.

      Maintenant, prenons un exemple.
      Si mon égo voulait rester sombre, il pourrait. Je pourrai faire du mal aux autres, dans ce monde, mais aussi dans l’au-delà. Mais je ne le fais pas. Pourquoi ? parce que je sens dans mes tripes que je veux faire le bien envers et contre tout.
      Est-ce que cela veut dire que je suis parfaite ? Non, pas du tout. J’ai parfois des rechutes cruelles dans l’astral. La transition est difficile et gérer mes énergies est ardu. Après, c’est aussi pourquoi je suis bien accompagnée.

      Dans chaque choix que nous prenons, nous avons un accompagnement. Et l’accompagnement que nous bénéficions ne dépend que des choix que nous prenons. Nier une guidance, c’est comme nier les choix dont nous sommes responsables.

      La question est donc : prenons-nous la responsabilité de nos actes ? Et quels nouveaux choix prenons-nous une fois que nous en avons conscience ?

      Est-ce plus clair pour toi ?

      Bises

  4. Camille

    Bonjour Camille,

    Merci d’avoir pris le temps pour ce long partage. Oui, c’est beaucoup plus clair. Je me suis aussi replongée dans ton livre et cela m’a apporté des réponses complémentaires.

    En effet, je réfléchis beaucoup (peut être trop, lol), car je me suis prise une soufflante de la part d’Uriel, comme quoi j’avais trop peur de ce que j’étais et des entités qui m’entouraient. Et je prends conscience, en ce moment, que je suis toujours face à cette fichue porte, toujours à tourner en rond sur le palier. Bloquée par la peur de décrouvrir ce que je suis, l’iceberg entier et des responsabilités qui pourraient en découler.

    Dans ton commentaire, tu expliques très bien ton évolution dans tes affiliations et le choix de ton âme. Je comprends bien la cohérence de ce choix et de qui tu es, il résonne. Et je ne suis pas duppe quant au fait que l’âme choisit d’abord pour sa propre évolution.

    Pour ma part, je sais que par le passé, j’avais une reliance à l’Ombre et que j’étais une guerrière, et que mon âme a choisi de transitionner vers la Lumière, d’où ma reliance actuelle au Milieu. A priori, il y aurait un traumatisme en jeu. Mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi elle a fait un tel choix. Quel est le sens et qu’a-t-elle choisi de nourrir ? Et où je me situe encore aujourd’hui dans mes affiliations ? Comment concilier les entités sombres qui m’accompagnent, et cette flamme de lumière pure que je perçois en moi ?

    J’ai beaucoup de questions à explorer, comme tu le vois. Je sais que personne ne peut me donner les réponses, à part moi, alors j’essaye de me dépatouiller avec les infos que je trouve autour de moi et de voir ce qui émerge… Je ressens, quelque part, comme si je cherchais à comprendre le sens, la direction à donner à mon existence sur terre, mais que je ne peux pas le faire sans comprendre le sens de l’existence que mon âme a choisi de nourrir… Je ne sais pas si je suis très claire.

    En tout cas, c’est un vrai casse tête chinois. Heureusement, j’ai toujours le chocolat et la peinture pour me remonter le moral !

    Bises

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Cel,

      Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi tu t’obstines à te ranger dans une case de ombre, lumière ou milieu ?

      Qu’est-ce qu’on s’en tape au final… tu sais, la seule question qui reste, c’est Qu’est-ce que tu veux créer ici dans ce monde maintenant. Le reste, on s’en fout. Ça viendra avec le temps ou pas.

      Le problème avec la guidance, c’est que les gens s’empêchent de vivre juste parce qu’ils ont besoin de comprendre. Mais comprendre quoi ? On n’aura pas tous la réponse à ses questions.
      Le fait que je le sache m’aide-t-il ? Pas du tout. J’ai passé ma journée en pyjama à me prendre la tête et déprime toujours autant.

      J’aimerais maintenant un bouton pour ne plus me poser toutes ces questions qui me font perdre mon temps parce que de toute façon, les guides quand ils voudront, ils trouveront les ressources de t’atteindre. Point barre.

      Si tu savais comme mes guides me font chier. J’aimerai retomber dans l’insouciance humaine de la vie.

      Commence à vivre. Réfléchir, c’est bien, mais c’est vampirisant. Un jour, tu te réveilles, et tu réalises que les années passent que finalement, tu n’as pas profité de la vie.

      Bises

    2. Heleneveil

      Bonsoir Camille,
      Tellement ravie de te retrouver.
      Merci infiniment pour tout ce partage. Tes réponses aux commentaires me donnent autant de pistes que tes articles.
      « Commence à vivre. Réfléchir c’est bien mais c’est vampirisant ».
      Et oui je prends ce conseil pour moi…Les années sont passées vite…
      Bon week-end

  5. Camille

    Coucou Camille,

    Oui, je vois que tu ne sembles pas comprendre, peut-être que je ne m’explique pas très bien. Il est très difficile de réduire cet élan de vie profond, cette recherche de connaissance de soi à quelques mots. Je ne cherche pas à me ranger dans une case, mais à mieux me connaître et me comprendre, pour mieux me respecter et savoir comment je fonctionne et de quoi j’ai besoin.

    Cette recherche de sens ne m’empêche pas de profiter de la vie, au contraire elle me pousse dans ce sens, ralentir, savourer le vent sur ma peau, le bruit des feuilles qui s’agitent dans les arbres, la beauté partout où elle est. Aimer les couleurs et l’eau qui jouent sur la feuille blanche. Nourrir l’amour et la bienveillance et la partager avec des êtres qui me comprennent. Partager les expériences qui m’ont fait grandir avec d’autres. Et heureusement que j’ai ça, cette joie de vivre, simplement, au quotidien. Parce que, sur le plan de la santé et professionnel, je suis face à un mur, que j’ai beau essayé de contourner ou de franchir, ça ne passe pas. Le seul passage possible, semble être cette fameuse porte en lien avec ma médiumnité. C’est donc aussi par besoin d’avancer que je cherche des réponses.

    Je ne sais pas si tu me comprendras. Peut être que la connaissance de ton essence, de ton âme et du sens de ton âme ne semblent pas t’aider au jour d’aujourd’hui. Pourtant, il me semble que quelque part elle t’a aidé à accepter ton caractère « autoritaire » (si je peux dire, ce n’est pas un jugement), à comprendre que tu étais douée pour donner des directives et diriger, que tu ne recherchais pas n’importe quel compagnon, et aussi à choisir une voie de réorientation professionnelle. D’un point de vue extérieur, il me semble que cette connaissance t’a apporté beaucoup de choses, mais oui, elle n’apprend pas à vivre et profiter de la vie. Ni à lacher prise quand le mental est trop envahissant.

    A force de me poser beaucoup de questions, et d’avoir ce mental envahissant, j’ai aussi à appris à prendre du recul, à lâcher prise quand cela devient trop douloureux. La méditation et la nature m’y aide beaucoup. L’humour et cultiver un état d’esprit léger aussi. Après tout, je ne suis qu’un être humain et une vie n’est qu’un cycle parmi des milliers. Quand c’est trop dur, je me mets « en vacances » de tout ça, la médiumnité et le reste. Et ça fait un bien fou !

    J’espère que tu trouveras de quoi te remonter le moral et profiter des rayons de soleil qui jouent à cache cache avec les nuages. Si jamais tu as envie d’un break nature par chez moi, tu seras toujours la bienvenue 😉

    Bises
    Camille

    1. Spiritual Flower

      Hello Camille,

      Je comprends très bien ce que tu dis. Je pense simplement que c’est pas la réponse à une question qui nous définit.

      Aujourd’hui, on veut comprendre si on est Ombre, Milieu ou Lumière, mais on ne comprend même pas ce que ces mots impliquent, ni on ne réalise le type de forces impliquées ou pouvant s’impliquer.

      Savoir que j’ai des énergies sombres ne m’aident pas en soi à les gérer pour autant. C’est juste un mot pour définir une sensation abstraite qui rassure l’égo qui n’arrive pas à se raccrocher à quelque chose de logique et tangible.

      Savoir ne permet pas de vivre autrement. Cela nous aide simplement à accepter ce que nous ne comprenons pas.

      Je n’ai rien contre la recherche de l’information. Je la traque aussi ardument (trèeeees Ardument) . Toutefois, j’ai aussi constaté que certaines informations, je ne les aurais JAMAIS et si simples soient-elles pourtant. Mon âme me les a clairement refusés et m’a dit que je ne les aurais Jamais. (Pas dans cette vie donc).

      Alors je ne pense pas qu’il faille se satisfaire des brides. Toutefois, j’ai posé sur un cahier il y a deux (ou 3) ans, les questions qui me tenaient à coeur en Spiritualité.

      Certaines portaient sur mon essence, d’autres sur l’amour.

      Je suis retombée dessus par hasard il y a quelques mois. J’ai souri. Je ne pensais pas pouvoir pu en barrer certaines mais si ! Et d’autres, pas vraiment mais j’avais des brides dans ma tête de liens intéressants à explorer.

      D’autres questions sans nouvelles, je les ai abandonnés.

      J’ai alors pris mon stylo et écrit de nouvelles questions, j’y ai mis la date du jour. Et je ferai le bilan dans quelques années.

      J’ai constaté que sur 1 an, j’avais en réalité peu voire pas de nouvelles informations. Sur 2 ou 3, là, c’était déjà plus intéressant.

      Mais je n’oublie pas que certaines choses pourtant si bateau pour moi, ne me seront visiblement pas accessibles. Alors que pour moi, c’est la base. Le putain de B.a. Ba.

      Quand je te lis, je vois certaines questions que tu te poses depuis des années comme l’affiliation. Je me rappelle de certains com. Sur le blog de Sylvie encore à l’époque. Voilà pourquoi je me dis qu’à un moment, il faut abandonner une question et en fournir de nouvelles.

      Pas parce que je ne comprends pas ta recherche, mais parce que la non-obtention de réponse à cette question frustre et crée des souffrances.
      « Où est ma place » j’entends quand je te lis.

      Si tu savais comme je te comprends… si tu savais comme je me la pose cette question.

      J’attendais pendant longtemps l’approbation de mes paires. Si je te dis que tu es blanc, voudras-tu faire blanc, noir ? Ou les deux ?
      Et si je te dis que tu es au milieu, vas- tu savoir comment gérer pour autant ?

      Et maintenant, si nous essayons d’être constructive. Là, tout de suite, je te dis que tu as le pouvoir de créer une toute nouvelle case.

      Prends une feuille, un papier, et des crayons. Dessine ta case.

      Ensuite, prends une nouvelle feuille, et dessine une case comme tu aimerais qu’elle soit dans ton avenir.

      La case, changera-t-elle de la précédente ?

      Je serais curieuse de ton résultat.

      Bises

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