La Clean Desk policy, ici et ailleurs

Bonjour à tous,

En entreprise, il y a un concept qui a émergé ces dernières années avec le flex office et l’importance de la protection des données sensibles, la « Clean Desk Policy ».

Le principe est très simple en soi, ça consiste à ne rien laisser trainer sur son bureau, aucun document sensible ni effet personnel. Tout doit être rangé et sécurisé dans les caissons ou armoires prévus à cet effet quand on quitte son poste. Bien souvent maintenant, on ne trouve dans les locaux que des bureaux surplombés par le matériel informatique (si on est organisé et bon élève bien sûr…), mais aussi parce que la plupart des entreprises sont passées en Flex Office avec la mise en place du télétravail… Les bureaux doivent être propres et interchangeables.

Les deux concepts vont de paires, on range pour ne rien laisser trainer de sensible, mais aussi parce que n’importe quel collaborateur doit pouvoir s’installer à cet emplacement s’il a envie. Il n’y a plus de place réellement attitrée (même si on sait qu’en général, les gens aiment rester au même endroit une fois les valises posées !.. Bref, autre débat).

La plupart des collaborateurs ont bien pris le pli de la CleanDesk. Moi aussi, tellement que je l’applique chez moi depuis plusieurs années maintenant.

Tous les soirs, je vérifie que mon bureau est clean et que tout est rangé, soit dans le caisson, soit replacé à sa place dans la maison. En me couchant, je dois voir mon bureau libéré de tout objet superflu et prêt à l’emploi pour le lendemain, parce que… quelle plaie de devoir ranger quand on veut l’utiliser et que tout est en bordel !!!

Je déteste avoir à ranger le bureau quand je veux l’utiliser. C’est épidermique. Alors systématiquement, je range le matériel une fois que j’ai fini de l’utiliser et je fais en sorte que plus rien ne traine à la déconnexion. Qu’il soit 21h ou 4h du matin ne change rien, la Clean Desk est appliqué chez moi, et vu que je range, je profite pour nettoyer tout ce qui traine, le lave vaisselle est aussi rangé ainsi que la cuisine. Parce que là aussi, quand je me lève, tout doit être propre et prêt à l’emploi.

Il faut vraiment que je sois malade pour ne pas le faire, mais cela ne dure jamais. Pourquoi ? Parce que ça m’énerve plus de ne pas le faire que de le faire, même fatiguée.
C’est mon repère quand je ne sais pas si je dois faire ou pas : je compare la sensation intérieure entre le fait de faire l’action et de ne rien faire.
On se pose sur sa balance intérieure et on note les constats. Ensuite, je vois si j’ai la main pour agir dessus.



Alors vous allez me dire, pourquoi parler de tout ça sur un blog spirituel ? Eh bien parce que le concept s’applique en spiritualité.

Même si on ne le voit pas, notre environnement cumule les énergies, même à l’intérieur de notre lieu de vie. Ces énergies déversées doivent être traitées. Plus on cumule, plus on peut se retrouver face à des gros paquets de plus en plus denses et compactes à transcender. Cela déteint sur nous de manière consciente et inconsciente, nos humeurs, nos perceptions physiques et extrasensorielles, notre charge mentale…


Inconsciemment notre aura capte ce qu’il y a autour de nous sur de nombreux plans.
Parfois, le simple fait de ranger peut suffire à faire circuler les flux de notre environnement extérieur en dissolvant l’ancien et en renouvelant les énergies.
On peut aussi faire une prière avant de ranger en demandant l’accompagnement de guides au processus de nettoyage. S’ils acceptent, en rangeant, vous ne serez pas tout seul à agir sur l’espace environnemental.


Au fil des années, un drôle de rituel s’est ajouté chez moi en plus de la CleanDesk : nettoyer ce qui traine depuis longtemps, voire des années.
Quand je ne vais pas bien, ou que je ne me sens pas bien chez moi, j’ai besoin de m’occuper des vieilles corvées que j’avais sciemment mises de côté (par flemme ou par non-considération).
Bizarrement, cela me fait un bien fou de traiter les vieux dossiers… Un côté « super satisfactory » de ne plus voir ce sujet sur ma « To Do List ».

Pour vous donner un exemple, tout à l’heure, j’ai apporté des sacs de vêtements à Emmaüs. C’est basic comme action hein ? Rien de transcendantale, et pourtant !….
Je devais le faire depuis plusieurs mois. Vous ne pouvez pas savoir le bien que cela m’a fait. Dans l’entrée, l’air avait changé, j’avais la sensation que l’ancien était parti et que l’air s’était allégé. J’ai enfin libéré de l’espace. Pourtant, deux sacs posés sur le sol, c’est rien en soi ! Certes, certes… mais pour moi qui les voyais tous les jours posés là en attendant que je me bouge les fesses… c’est agaçant !… Voilà un vieux truc rayé de ma liste.

Il y a certaines choses qu’on aura beau mettre de côté en attendant le miracle, personne n’apparaitra comme par magie et agira pour nous. Donc autant le faire quand on a l’opportunité d’agir.


En spiritualité c’est exactement pareil. Il y a des choses qu’on aura beau de pas vouloir du tout gérer, rien n’y fait. On est de corvée et on doit s’en occuper car aucune autre entité ne le fera pour nous. Bon gré mal gré, même après plusieurs siècles et cycles d’incarnations, certaines choses ne seront mises en place que par vos actions pures et dures. Peu importe le temps que ça prendra, ça ne changera que quand on agira.


Alors tout le monde n’a pas l’envie, encore moins l’énergie voire la motivation pour agir. D’autres n’ont pas non plus la capacité physique et/ou énergétique au présent pour s’occuper de la corvée.
En soi, il n’y a aucune obligation. Loin de là. Mais si ce n’est pas vous qui apprenez à gérer vos énergies, allez-vous toujours compter sur vos guides pour le faire ?… Le feront-ils ?….

S’ils peuvent vous aider, à un moment, il faut prendre la responsabilité de ce que l’on créé.
Est-ce facile ? Cela dépend du type d’énergies et de la masse des flux.

Je sais par exemple que lorsque mes flux sombres explosent et que ça dure sur plusieurs jours, à un moment, je vais rester enfermée dedans et avoir du mal à penser à autre chose. Mes guides finissent par intervenir en agissant pour purifier les pièces de vie depuis d’autres pans énergétiques. En allégeant les masses présentes, je peux alors reprendre plus facilement la maitrise de mes énergies.

Le font-ils systématiquement ?… Pour le coup, le fait d’être médium aide beaucoup, je ne le cache pas. Je n’ai aucun scrupule à les solliciter sur mes problématiques, surtout lorsque je perds pieds. Après, ils ne se privent pas non plus pour me gueuler dessus quand ils voient que je gère mal. Et certains refusent catégoriquement d’agir. Avoir des guides n’offre pas une garantie à toute épreuve, loin de là…

J’en profite par ailleurs pour rappeler qu’en tant qu’incarnés, nous sommes tous rattachés à des guides ainsi qu’à une ligne d’accompagnement hiérarchisée. Vous n’êtes pas seul dans vos problématiques terrestres. Tentez de les solliciter.


Pour en revenir à nos moutons,
Comment sait-on que nous sommes coincés et que nous n’arrivons plus à traiter les énergies ? Eh bien parce que notre corps et notre mental n’arrivent plus à se sentir en paix dans les pièces de vie.

Constatez vos humeurs, vos sensations physiques, votre colère, votre frustration, posez-vous la question de ce qui vous dérange autour de vous. Voyez aussi vos pensées, est-ce que cela vous obsède ? Est-ce que la pensée se répète constamment comme un murmure qui revient encore et encore ?
Observez votre comportement et notez ce qui vous dérange, ce qui vous empêche d’être serein.




La difficulté avec la gestion de son environnement peut être dû à différents facteurs :

  • le partage du lieu de vie avec d’autres personnes (les complications de la vie en communauté), cela peut être par exemple, l’ingérence de nos propres énergies, ou l’ingérence d’un tiers à traiter ses propres flux ou les impacts entre les forces différentes
  • les énergies d’entités s’impactant à tort ou à raison sur l’aura et s’immisçant dans le lieu de vie.

Le réflexe est souvent de rejeter la faute sur les autres, en pensant que c’est l’autre la cause de notre « étouffement ». En réalité, c’est vraiment du cas par cas.

Dans l’absolu, c’est à chacun de prendre la responsabilité de ses propres énergies, que cela soit de l’interne vers l’externe ou inversement, des impacts ou sollicitations de l’externe en nous.
Mais ça, c’est une belle théorie. En pratique, c’est nettement plus compliqué pour rester dans la maitrise de ce que l’on incarne.



Si beaucoup de choses se font inconsciemment, le but est de se trouver un espace propice à la paix.
L’autre n’est pas toujours le responsable de nos malheurs, mais là encore, tout dépend de ce que chacun entend par Respect et Lieu agréable.

Nous n’avons pas les mêmes limites, ni les mêmes besoins en matière d’environnement. On peut vivre ensemble mais ne pas s’accorder sur ce point. Et pourtant, l’impact est grand sur notre façon de traiter les énergies en nous et autour de nous.

J’ai pris l’exemple de la CleanDesk, mais c’est avant tout une manière pour moi de me créer un nouvel espace propre et accessible au réveil, dans le calme et la sérénité. Pareil pour le rangement de la cuisine et de tout déchet qui traine avant de me coucher. Je me couche alors en admirant la clarté des énergies et souris en pensant que le lendemain, je vais me lever dans un endroit paisible, purgée de ses fioritures. Cela me fait penser à commencer à sa journée sur une page blanche.


Chacun doit voir midi à sa porte. L’objectif ici est de se créer un environnement reposant pour l’esprit. Pour certains, cela se limitera à une pièce dans la maison.

D’ailleurs, pourquoi croyez-vous que les « grottes » existent ?… Certains ont besoin d’un espace où les énergies peuvent se condenser pour se sentir au coeur de soi avec un impact extérieur minimisé.

Le problème reste alors de ne pas s’enfermer dedans car au-delà de nos énergies divers, se trouvent aussi les énergies égotiques, qui elles, savent très bien s’auto-entretenir…


Comment harmoniser un lieu où plusieurs vivent ensemble ?
ll est difficile de demander à l’autre d’appliquer et de respecter nos propres rituels… tout simplement parce qu’ils ont été conçus pour nous convenir à nous et pas à l’autre. On retombe alors sur la notion de savoir vivre en communauté, de respect et de bienveillance.

Dans le cas des rapports de domination/ soumission, ce n’est pas nécessairement néfaste. Certains aiment se soumettre et trouvent une belle complémentarité à vivre avec quelqu’un de dominant qui impose les décisions et contrôle l’environnement. Là encore, il convient de voir où est la paix pour tous. Si tout le monde se sent bien alors il n’y a pas de problème.
A ne pas confondre « Acceptation de la force dominante » et « non prise en considération des besoins ».
On peut avoir un tempérament dominant, sans pour autant écraser l’autre. Chacun doit être serein dans son espace d’expression et de savoir-être.



Ce qui est important de retenir, c’est que les énergies du lieu de vie incarnent les énergies des personnes qui y vivent. Donc, quelque part, c’est nous qui avons la capacité d’agir dessus.

Et vous, qu’est-ce qui vous dérange le plus chez vous et quel est votre petit geste qui change tout ?


Bon week-end à tous

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