Salut à tous,
Comme un peu de piment anime mes nuits, j’ai décidé de me mettre à vouloir retransmettre certaines de mes connaissances. Seulement, pas n’importe comment. Et c’est très sélectif. Ne vous méprenez pas. Je ne dénigre pas. Mais, je ne peux pas me charger des novices en la matière parce que mes manipulations énergétiques dans l’astral demandent un certain minimum de prérequis, d’autant plus que je n’aime pas m’ennuyer, il faut que cela me nourrisse aussi, et pour se faire, je dois faire des choses qui m’intéresse. Or, apprendre aux autres à voler ou à recréer une dimension ne m’intéresse pas, tout comme rencontrer les chanteurs préférés… C’est la base, certes, mais j’ai fait cette base quand j’avais 10 ans. Maintenant, j’en ai 31. Il me faut un challenge plus vivifiant sans quoi, je ne vois aucun intérêt à retransmettre quoi que ce soit.
Du coup, quand j’ai vu que j’étais entourée d’une bonne vingtaine de personnes sur une planète assez loin de la terre, je me suis dit “pourquoi pas, après, tout, je m’ennuie, on va essayer de faire un truc qui change de d’habitude.”
La dimension était assez sombre, tout était dans les bleu indigo. Nous étions près de l’entrée d’un stade ou d’une bâtisse qui semblait être dans la capacité de regrouper des foules. Ce qui m’interpella fut la qualité des matériaux utilisés pour la construction. C’est comme ça que je pris conscience qu’on n’était pas sur terre. Le béton était un simili de de métaux lourd toujours parfaitement lisses et matifiés. L’espace agencé autrement, comme les voies piétonnes. Peu de verdure et parfaitement maitrisé dans les formes. Certaines géométries présentes dans l’architecture aussi, avec un certain cubisme présent. C’était à moitié futuriste, néanmoins écolo d’une certaine façon, mais différent.
Il faisait nuit, les étoiles scintillaient. En ne sachant pas trop quoi foutre ici, et en voyant la foule, l’idée me percuta comme un truc fun et intriguant.
– Bonjour à tous ! …. (*les gens se retournent vers moi*) Salut à tous !! Ecoutez. Je vais vous proposer aujourd’hui, un cours de manipulation énergétique dans l’astral.
Les yeux s’écarquillèrent et tous s’écrièrent de joie. Ah… tiens, mon idée fait mouche on dirait !
– Pour participer à ce cours, je ne prends que les élèves qui sont lucides. Qui est lucide actuellement ?… Qui sait quel jour on est aujourd’hui ?!
Quasiment toutes les mains se levèrent.
– Oh ! Quelle bonne nouvelle ! C’est super, ça, que autant de gens soient lucides dis-donc ! On va s’éclater ! Alors toi, dis-moi quel jour on est ?
– “15 juillet 1953 !”
– … 53 ?…. En 53 ??? Mais t’es sérieuse, là ?! Naaaan. Rejeté. Tu peux t’en aller.
– “Moi moi je sais ! je sais !!”, s’écria un autre surexcité.
– Ah bien ! Bon vas-y, dis !
– “août 1889 !”
– Oh bah c’est encore mieux… Nan !! Rejeté.Tu t’en vas aussi. Tu peux la suivre pour quitter la classe.
– “Moi moi moi madame !!!”
– Ouais. Balance.
– “2009 !”
– Nan !!!
– “1998 !!”
– Nan ! … Roh lala mais c’est pas possible !!? Vous venez d’où pour me pondre des années pareilles !… Bon et toi là ?
– “9K.”
– (*ma mâchoire se décolle, je reste bouche-bée*)… 9K ?! … Nan mais d’où tu viens toi pour compter la date avec des K ?… C’est pas possible, toi tu viens d’ailleurs ! Tu viens de quelle planète ?!! Tu viens pas de la terre, toi ?!… Bon, toi, tu restes avec moi ! Bon, tous les autres, je suis désolée, mais non. On est le 15 février 2017, c’était pourtant facile, non ?! Désolée, je ne peux pas vous garder. Je vous demande de quitter les lieux.
Tous commencèrent à pester et à râler. Ils étaient particulièrement saillant dans leurs remarques. Certains devenaient plus sombres que d’autres. Mais que pouvais-je y faire ? Je n’allais pas m’amuser à enseigner à des gens qui venaient de je ne sais quelle ligne de temps… Parce que là, avec des dates pareilles… On va dire que la lucidité est très relative… comme la date…
En voyant leur amertume sur leurs visages, je me radoucis. Je comprenais leur déception, leur frustration. Je pouvais peut-être leur faire un petit cadeau, histoire de calmer la bête…
– Écoutez, ne m’en veuillez pas, d’accord ?….
– “Vas-y, c’est bon, laisse-nous, toi et ta classe… Vas-y c’est ça, retrouve-toi toute seule, débrouille-toi et lâche nous !!”
– Ne le prenez pas mal… Pour me faire pardonner, je vais vous montrer un truc sympa, un cadeau rien que pour vous, d’accord ?
Ils s’arrêtèrent tous, firent la moue, puis revinrent doucement, un peu énervés.
– Levez les yeux, maintenant. Je vais vous montrer un soleil. Rien que pour vous. Pour vous motiver à ne rien lâcher.
Ils levèrent les yeux vers le ciel, là où seulement les étoiles brillaient de loin.
Je levais les bras et commençait à manipuler les forces. Le paysage commença à changer de teintes et vint s’illuminer comme un magnifique dégradé qui prenait forme.
Un battement de cils plus tard, nous étions tous téléportés dans un vaisseau face à une grande baie vitrée.
– Regardez tous, nous allons passer sur sa trajectoire, dis-je concentrée, les deux bras paumes ouvertes dirigées vers l’espace.
Nous prenions une trajectoire courbée, et le soleil apparut dans la moitié supérieure de la baie, mais nous ne pouvions pas le voir en entier à mon plus grand désarroi.
-Regardez, ce que vous voyez est l’énergie pure d’un soleil, vous voyez ses énergies astrales. Ce que vous croyez dans la réalité, est dans cette dimension toute autre.
Les mâchoires se dropèrent toutes, une à une devant la splendeur de ce qui apparaissaient sous leurs yeux. Ce soleil n’éblouissait pas. Sa luminescence était dans les teintes vertes pastels, puissantes et fulminantes, et son coeur n’était pas plein. C’était comme une boule de feu qui ne brûlait pas.
– Et maintenant… *Tsk*… Attendez… Je vais vous placer sur son axe.
Je plongeai en moi et pris plus de ressources. Il fallait que je bouge tout le vaisseau pour faire en sorte que l’on ait la vision en entière. Je voulais voir le soleil en face, pas juste la moitié. Je voulais qu’ils voient tous sa magnificence dans sa globalité.
Je forçai davantage et doucement, le vaisseau se courba pour changer son inclination. Toute la pression interne changea et l’aéronef fit un bruit sourd. J’étais heureuse, j’avais eu la puissance nécessaire pour détourner une aussi grosse puissance en mouvement. J’avais calé le soleil en plein milieu de la grande baie vitrée. C’était un spectacle inoubliable. Cela se voyait dans leurs yeux. Ils n’avaient sûrement jamais rien vu d’autant beau et magique à la fois. Imaginez voir une montgolfière de près. Sauf que là, ce n’était pas une montgolfière, nous étions en plein milieu de l’espace, devant un soleil qui appartenait à une galaxie des alentours. Juste là, presque à portée de bras. Ses rayons parcouraient l’espace comme des éclairs en feu, en un feu douce, aux teintes pastels et transparentes, avec des touches pétillantes ici et là, un peu partout.
Je sentis le vaisseau changer de trajectoire d’un coup et commencer à chuter. Je savais pourquoi. En manipulant des forces en action, j’avais causé une réaction en chaine. Il fallait que je pense à prendre en charge l’impact de mes grosses manifestations de forces pour éviter à n’avoir à en payer un prix de répercussions trop conséquent. J’apposai un main au sol, sur la passerelle aussitôt la vue du soleil dépassé.
– Gabriel, Gabriel, je t’appelle, aide-moi, aide-moi à redresser le vaisseau, s’il te plait. En manipulant les forces, je l’ai fait sortir de sa trajectoire, et on a commencé à dévier. Tu peux m’aider à corriger ça et faire en sorte que le vaisseau se replace sur sa trajectoire initiale ? J’ai besoin d’aide pour contre balancer les forces que j’ai manipulées.
Un vrombissement se fit entendre, des crissements de métaux, puis un effet de revirement se fit sentir comme un léger haut le cœur. Le vaisseau se redressa tout seul.
– Merci Gabriel. Merci pour ton aide.
Je me retournai vers la baie vitrée et souris. C’est vrai que le soleil était beau mais comme tellement d’autres choses. J’étais habituée moi maintenant à voir des choses aussi merveilleuses. Mais eux, rien que pour voir leurs yeux pétiller, ça valait le coup.
Le vaisseau continua dans l’espace, et les couleurs sombrèrent dans la nuit étoilée. Autour du soleil, nous étions retombé dans le noir sidéral. Eclairés uniquement par les lumières des Etoiles partout tout autour de nous. Et je souris encore.
Je devais bien admettre que les classes que je donnais n’étaient jamais banales. Bien que tout ce que j’y faisais était pour moi la normalité, mais je restais lucide sur la magie. Je savais reconnaitre là où était le beau, le merveilleux et le puissant. Et j’aimais ça. J’aimais aller au-delà de toutes les limites préconçues. C’est cela l’émerveillement. C’est se prendre une claque qui te retourne tes entrailles.
Plus je manipule les forces et plus je réalise, que je ne n’ai pas de limites, sauf celles que je m’impose à moi-même.
Bises
Coucou !
C’est ce qui est sympa, pas de limite ! De manière concrète cela nous offre la belle opportunité de vivre ce qui nous entoure au quotidien autrement.
En l’enrichissant.
Bise 😉
coucou camille,
je parage l avis de sylvie, le sans limite c cool meme si je ne fais pas de voyage ni de reves lucides. Ma sphere d activite est ailleurs.J’ai recemment du faire face a un attaque energetique sombre et la source m a redonne mes pleins pouvoirs. Du coup, suis comme un gamin dans un magazin de bonbons lol j avais vu ma puissance diminuer apres que j ai remis a la terre les energies negatives envoyees par une autre personne il y a six mois. Mais, je serai plus sage actuellement .J avoue que c est une annee surprenante pour moi. J ai egalement dit a samael que la magie m’interessait moins, il m’a conseille alors de me tourner vers la sagesse sombre.Je vais suivre son conseil,on verra bien ensuite bises
je patage desole pou
desole pour l erreur
Salut,
J’aime bien ce que vous dites.
Alexandre, bonne exploration !
Bonne journée,
Bises
Bonjour Camille,
Peut être que si on rajoute une dimension à la 3D, on atterrit en 4D (youhou !) comme le laisse entendre Einstein avec la théorie de la relativité :
Albert Einstein, préconisait lui-même qu’on considère le temps comme une 4ème dimension, analogue aux 3 directions spatiales que nous connaissons.
Einstein n’hésita pas à proclamer que tous les objets de l’univers se déplacent dans l’espace-temps toujours à la même vitesse, celle de la lumière.
Ainsi, un objet immobile par rapport à nous, ne se déplaçant pas dans les dimensions spatiales, se déplacera exclusivement que dans la dimension temporelle. À l’inverse, la lumière se déplaçant à 300 000 kms/s dans les dimensions spatiales, ne se déplacera pas du tout dans le temps car ayant la vitesse maximum. Un photon de lumière, qui n’est pas ralenti, ne vieillira jamais et tout le passé et le futur de l’univers sont le présent pour lui.
A partir de ce point de vue, on peut entendre que nos limites sont fixées par notre mouvement dans la dimension temporelle alors que ces limites n’existent plus dans la dimension spatiale. Celui qui donne la date en 9K indique peut être un point de mesure qui inclut la 4D.
Je sais, je sais que ce n’était pas l’objet de ton article mais la dimension temporelle dans l’espace pour mesurer la lucidité, ça m’a paru surprenant : comme si tu posais une limite pour garder la conscience de l’esprit, qui appartient à la dimension temporelle.
Cela m’a éclairé sur d’autres sujets et je te remercie.
Salut Emilie,
Je pense que le niveau de datation en K, par juste d’un référentiel différent. Il me suffit de savoir quoi… Encore un mystère de plus pour mon Sherlock intérieur. J’ai rencontré aussi un peuple des étoiles qui comptaient aussi en “Anneaux”. Alors bon… qu’est-ce que le temps si ce n’est un repère relatif ?
Pour ce qui est du déplacement spatio temporel, j’avoue que c’est un sujet sur lequel je ne vais pas tarder à me pencher avec mes guides parce que j’atterris de plus en plus souvent sur des passerelles intemporelles, ce qui attise ma curiosité sur le comment du pourquoi.
J’ai abandonné les données scientifiques pour passer sur du métaphysique lorsque j’ai découvert pendant mes sorties astrales que la vitesse de croisière de la conscience allait beaucoup plus vite que la vitesse de la lumière. J’admets même que ce jour là, j’ai eu un choc ! Il m’avait fallu plusieurs sorties pour l’accepter et puis après que dire… on s’y fait.
Merci à toi pour ton partage, ça m’a fait rappeler tout ça, ah les bons souvenirs !
D’ailleurs, pour en revenir à Einstein que j’aime beaucoup, sa théorie des cordes est une petite merveille que j’ai testé malgré moi. Ce mec était vraiment un visionnaire lucide.
Bises
Coucou Camille,
Einstein est un génie et comme tous les génies, il portait en lui une bonne part d’ombres. J’avais une la fameuse photo en noir et blanc de lui en train de tirer la langue et puis un jour j’ai lu son histoire personnelle liée à celle de sa femme restée dans son ombre. Tout dépend de ce que l’on veut voir et de ce qui nous touche.
Salut Emilie,
Je n’ai pas lu son autobiographie encore, cela fait des mois que je me dis qu’il faudrait que je m’y mette. Mais je ne suis pas surprise de lire qu’il avait lui aussi ses travers, comme bon nombres de personnalités, et comme nous tous au final. Sauf que certains travers chutent davantage dans la déchéance de l’égo.
Mais c’est comme tu dis, chacun regarde ce qu’il lui convient chez l’autre.
Bises