Bonjour à tous,
Il y a quelques temps, à côtoyer des gens qui fument, je me reposais des questions et ma tête repartait dans le mimétisme des gestes d’un fumeur, étant une ancienne fumeuse.
Quel goût ça a ? Et si je retestais juste un ‘tit café clope ? ou une taffe d’un pétard ?
Non pas que j’avais oublié mes very bad trip de la dernière fois sur 2 taffes, ou de ma raison qui m’a fait arrêter de fumer tout court.
Mais voilà, étant entouré de gens qui fument, je me reposais ces questions là.
Puis vint ce joli rêve lucide où une voix d’homme me parle.
– « La cigarette, fumer, c’est un test de Volonté sur 2 vies. »
Je me réveille, assez surprise.
– La vache !! On est un paquet à l’avoir ce test !! Donc, si je replonge, je foire le test ? et j’en suis à la 1ère ou à la 2ème de test ? Parce que disons les choses franchement, je n’ai pas envie de m’en taper une 3ème sur un sujet pareil… Autant varier les plaisirs…. *ahem ahem*
N’empêche, en réalité, je n’ai plus envie de fumer. Je ne supporte plus ça physiquement, chimiquement et tout ce que vous voulez.
La fumée de tout type est insupportable, l’odeur du pétard me donne mal au crâne et en plus m’ouvre des portes trop violemment, et que dire du goût dégueulasse de l’haleine, de la peau et des fringues ?…. Fumer ne me manque pas. C’est ce fichu mimétisme qui m’énerve…
Notre cerveau est conçu pour apprendre en reproduisant… Enfin, on peut choisir au moins quoi reproduire, ne soyons pas des moutons….
J’ai fumé longtemps, une dizaine d’années. J’ai commencé par des roulés, puis des pétards et la cigarette est apparue en remplacement des pétards lorsque j’ai voulu arrêter d’être high toute la journée. Rah, mes années de lycée et de fac.
Je n’ai jamais eu à fumer pour vivre des expériences ésotériques. Je fumais surtout quand je matais des mangas ou pour accentuer ma libido.
Ca n’a jamais joué sur mes rêves lucides. J’en avais toujours que je sois dans un état ou dans un autre.
Une fois, j’ai fumé du pétard pour méditer. Une ou deux fois, mais j’ai arrêté. Je sortais assez vite de mon corps, ce qui était cool au moment d’aller me coucher, mais c’était difficile à gérer et je n’étais pas assez vive d’esprit. Le passage pour faire des sorties de corps étaient plus faciles, mais une fois de l’autre côté, tout était plus dur, les appels, les liens et les connexions. Je ne tombais pas dans des dimensions super accueillantes.
J’ai très vite compris que mes énergies n’étaient pas gérables sous pétard. C’est sûr, on est plus mou, plus cool, plus ouvert, mais le problème c’est aussi qu’on est moins vif et donc moins réactif et plus passoire des énergies polluantes qui viennent se vider dans notre canal à l’ouverture.
Après, c’est mon expérience personnelle, d’autres auront peut-être un autre vécu et un meilleur contrôle.
Cela dit, je n’ai jamais vendu le paquet « drogue douce + méditation = expérience de ouf ». Ca détend, on rigole, on pouffe pour rien. Oui, c’est sûr. Après, gérer les énergies, c’est autre chose… Mais bon, chacun voit midi à sa porte.
De toute façon, niveau santé et stabilité, c’est ingérable pour moi. Mon mental s’affole, ma clairaudience en prend sacrément un coup, et ma clairsentinence est mise comme si on me lâchait milieu d’un carrefour d’autoroute en me disant « bonne chance ». Le ratio est vite fait.
La maitrise passe par la clareté de l’esprit et pour cela, il faut que je puisse avoir un esprit le moins pollué possible. Il est impossible dans notre société d’avoir un corps sain avec tous les polluants, la qualité de l’air et de notre alimentation, cependant, je limite la casse.
Tout comme l’alcool ne me réussit plus. Je deviens trop malade après 2 bières, si ce n’est pas la 1ère.
Quand le corps dit stop, il faut savoir l’écouter. Souvent, on fait obstruction parce qu’on utilise une activité quelconque comme échappatoire. On continue même si on sait que cela n’est pas bon pour soi. On vit nos aléas. Alors, certes, je n’ai plus la cigarette, ni le shit, j’ai les cookies maintenant, les fraises, et les bonbons parfois, comme aujourd’hui, j’avais une terrible envie de bonbons !
C’est difficile d’écouter son corps. Non pas qu’écouter soit difficile en soi, c’est juste la prise de volonté qui est difficile, lorsqu’on décide de prendre en considération ce qui nous est dit. C’est un test de volonté, mais comme il y en a tant d’autres.
La question qui se pose est : que choisis-tu ? T’y tiendras-tu ? Ta volonté est-elle assez forte pour te fixer sur ton objectif sans regarder en arrière ?
Le plus dur n’est pas ce jour où on dit : je choisis d’arrêter. çA, c’est la 1ère étape. La 2ème, c’est ce jour où toute la vie crie et vient vous tenter, même des années après, pour voir si vous saurez résister. Ce jour là sera le vrai test et alors vous comprendrez le fruit de vos années d’efforts.
La tentation disparait vraiment lorsque le choix de vie est fixé et que vous êtes en paix avec ce que vous êtes dans votre décision.
Cela dit, la vie est ainsi faite pour nous tester encore et toujours sur tellement de choses non assimilées, qu’en réalité, nous sommes en test permanent…
A quand les vacances !?? Les vrais vacances sans devoir ?…
Je crois que c’est lorsqu’on trouve cet espace en nous qui s’appelle la Paix.
Bises
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Source: Rencontres d’entités 3