Bonjour à tous,
J’ai décidé de créer une nouvelle catégorie « Guerres astrales » parce que je réalise que trop de sorties de corps me restent en tête et que je me réveille le matin profondément marquée par ma vie dans l’astral.
Si je fais des rencontres d’entités et que je vis des situations merveilleuses, la plupart du temps, je suis envoyée dans les confins pour résoudre tout un tas de problèmes sordides. Je croise souvent très la mort de l’autre côté. De bien des façons, elle est sur ma route comme une faux qui ne disparait jamais.
S’il y a bien une chose que j’ai apprise au cours de mes multiples combats, c’est qu’on ne peut pas sauver tout le monde. Même si je suis envoyée en mission astrale, même si je suis aidée par des entités angéliques, même avec la magie et avec des armes de folie, partout où je vais, les morts pleuvent, dans un camp comme de l’autre.
Certes, j’ai un caractère de cochon, mais on ne réalise pas toujours ce que je vis au quotidien et la mémoire que j’ai. Quand je rouvre les yeux dans mon lit, je ramène avec moi ce dont je me rappelle avoir vécu de l’autre côté. Même si la porte du voile se referme doucement, les scènes et les images elles, restent.
On n’arrête pas une guerre avec des sourires, pas dans les mondes sombres, pas avec des entités sombres.
Ma réalité astrale est cruelle, brutale, sanglante. Il y a de l’amour, beaucoup d’amour, mais il y aussi beaucoup de cruauté, de guerres, et de morts partout dans toutes les dimensions. Au milieu de tout cela, il y a moi, Camille, la petite humaine de 36 ans qui essaie de composer avec le peu d’éléments que j’ai à ma disposition, et mes guides qui jonglent avec mes contraintes liées à l’incarnation.
Avec le temps, on a de plus en plus d’éléments, mais les émotions humaines elles, ne sont pas toujours solides. Certains matins sont plus durs que d’autres. La nuit, les combats m’envahissent de tout un lot d’émotions contradictoires et pourtant complémentaires. Il arrive que mon humanité peine à suivre la cadence de mes énergies qui elles, ne s’arrêtent jamais de travailler. C’est difficile de comprendre comment on peut manier autant l’énergie sombre et faire le bien malgré tout.
Où est le bien quand pour arrêter une guerre, on est quand même obligé de tuer ? Pourquoi une vie vaut-elle plus qu’une autre ? Parfois, en plein combat, ce sont des questions que je me pose.
Les sauveurs n’existent pas dans l’Astral. En état de guerre, il n’y a que des Guerriers.
La souffrance ne s’arrête jamais. Partout dans l’univers. Elle touche tous les peuples astraux en guerre, tous les peuples qui sont aux mains d’entités malsaines qui ne pensent à assouvir leurs soifs de pouvoir, de désirs et d’influences… Eux aussi demandent de l’aide. Eux aussi invoquent l’aide angélique.
L’équilibre dans les forces brutes nécessite un respect des territoires, autant par l’Ombre que par la Lumière, et pas juste sur Terre.
Le flot de la destruction dans l’astral est un cercle sans fin. Les entités ne savent pas trouver la paix. Comme les humains finalement…
Au fil des années, j’ai croisé tout type de souffrances, de tortures, de technologies, de magies toutes aussi cruelles les unes que les autres avec toujours, des âmes dans la détresse, des entités qui ne souhaitent qu’évoluer en paix.
En général, je ne suis jamais convoquée sur un site pour faire joli. Selon la densité du monde, la virulence des combats changent.
On passe de libération de peuples entiers, à des guerres localisées ou planétaires, des joutes politiques, des enjeux de développements, des clans, des affiliations, des âmes esclaves, des asservissements, des prisons sombres, … Voilà ce que je fais la nuit. Je réponds bien malgré moi à ces demandes comme celle que je vous présente aujourd’hui.
Je vous restitue une scène exactement telle que je l’ai vue en cours de sortie astrale. (Mes compétences en dessins ne sont pas encore au top, mais pour une 1ère, je trouve ça vraiment fidèle…)
Pour attirer les femmes, l’oligarque avait mis en place tout un système de rabattage. Il avait un magnifique domaine aux allures de villa. Sa propriété située en bord de mer avait tout d’une maison moderne qu’on verrait aujourd’hui chez les milliardaires : du mobilier épuré, un design aux lignes fines et contemporaines, plusieurs piscines d’extérieures, des terrasses extérieures bondées de monde, des djs, un service de traiteurs…
Nombres de personnes voulaient se faire inviter à ces fêtes exclusives. Le patron des lieux était un oligarque, un super méga friqué qui avait un système bien rôdé.
Son « kink » : traffic de jeunes femmes, et revente de corps reconditionnés.
Les femmes devaient avoir une plastique de « belles poupées » : grandes, fines, sveltes, visage lisse et sans imperfections, comme le reste du corps, féminin, avec toujours des mensurations similaires.
Elles étaient invitées à profiter de la piscine, souvent dû à leur candeur, à leur innocence et leur ignorance, elles se sentaient considérées dans un cadre hors-norme, VIPs, sans savoir ce qui les attendait. Elles voulaient accéder à la richesse, au pouvoir des hommes et profiter des intérêts à gagner dans ce genre de rencontres.
On leur offrait des boissons, on leur souriait, on les mettait à l’aise. On ne les forçait à rien. Elles se sentaient au milieu d’une pool-party incroyable, festive, entourées de riches. Puis à un moment, on les invitait à se placer dans un petit coin de la piscine.
Des grilles remontaient ensuite lentement sur les côtés, puis sur refermait juste au dessus de leur tête. A l’intérieur d’un cage de 1 mètre sur 2, les femmes souriaient encore, elles pensaient que c’était un fétiche plutôt hardcore de la maison. Elles essayaient de jouer le jeu en le prenant bien, sans laisser transparaitre leur surprise. Elles avaient encore le buste hors de l’eau et essaient de sauver les apparences. Ça, c’était la phase 1.
La phase 2, c’était le moment où les femmes arrêtaient de sourire, où les personnes présentes autour d’elle observaient la scène avec excitation et anticipation. La cage s’actionnait. Elle s’enfonçait au fond de la piscine très lentement mais sûrement. Plus les autres se perdaient dans un voyeurisme sordide et malsain, plus la femme prenait conscience de son triste sort. Elle s’efforçait d’attraper ses dernières bouffées d’air, mais elle le savait. Elle n’en ressortirait pas vivante. Elles le comprenaient toutes à ce moment-là. La cage restait quelques minutes totalement submergée, puis via le trajet d’une rampe automatisée, elle parcourait un long couloir qui reliait la piscine à l’océan.
La phase 3 était la fermentation. A l’autre bout du couloir sous-marin, chaque corps était extirpé de la cage pour être attachée à une ligne sous marine. La tête en bas, pieds et mains en haut. Comme un grossier sac à patates. Les femmes noyées étaient rangées et alignées à intervalle régulier. C’était un triste et très funeste élevage de corps. Elles étaient laissées dans les fonds marins pourrir un certain nombre de jours, puis les bateaux de pêches passaient les ramasser une fois arrivées à maturation.
Les corps raidis, rafraichis, grisâtres, les yeux et la bouche ouverts pour la plupart, quand les corps giclèrent hors de l’eau, j’assistais à l’effroyable remontée d’âmes qui n’avaient même pas pu se défendre. Elles avaient été tuées dans l’angoisse, dans l’impuissance et cela se voyait sur leurs expressions. Toutes portaient l’horreur. L’eau salée avait commencé à ronger les extrémités des membres dont les teintes changèrent quelque peu. La vitesse d’extraction les faisait se ballotter avec la remontée mécanique, l’eau coulait le long des corps, des cheveux trempés qui pendaient… La vitesse et la hauteur des lignes avaient été conçu pour que les corps aient « naturellement » le temps d’être égouttés. Toutes celles qui défilaient devant moi, je ne pouvais plus rien faire pour elles. Mes yeux croisèrent les leurs, c’était triste. Je lévitais à ras l’eau, et je n’avais pas fini l’évaluation des forces en jeux. Je devais savoir jusqu’où cela allait.
Les câbles étaient tirés comme une pêche à la ligne. Les polies fonctionnaient à plein gaz, les corps remontaient jusque dans les compartiments de reconditionnements. Il s’agissait d’un complexe de deux ilots, la ligne arrivait dans le premier bâtiment chargé de vider les corps et récupérer les viscères, la ligne continuait dans le vide, les chaines libéraient le paquet qui tombait de très haut, jusqu’aux cales ouvertes. Le câble poursuivait ensuite dans le second immeuble et se préparait à la prochaine récolte.
L’oligarque voyait cela comme un élevage de bétail. Il avait bâti un véritable business.
Dans l’astral, tout se vendait. Tout était transformable. Les corps étaient des sources énergétiques et selon les clans mêlés et le « produit » vendu, il y avait gros à se faire. Nombres d’énergies avaient compris que le traffic des âmes et d’entités étaient un business plus que lucratif.
Ma mission était simple : mettre fin au traffic.
Cela incluait la destruction des bateaux pécheurs, la dissolution du système mécanique de rabattage et traitement des corps, l’annulation des charges énergétiques revendables, la terminaison de l’oligarque et de tous ces partisans, et l’inhalation complète de la villa en bonus.
J’avais estimé la charge de travail à environ 4 heures de temps astral.
Ce qui me choqua dans l’histoire n’était pas de côtoyer la mort en soi, mais de voir les rangées de femmes noyées traitées comme un abattoir de bétail. C’était triste. Profondément triste. Sur Terre, les vaches étaient ainsi traitées. Dans l’astral, c’était nous les vaches.
Quand je rouvris les yeux dans ma chambre, certaines scènes se sont gravées en moi, ce sont des images que je n’oublierai jamais.
Bonjour Camille,
Ton article me touche beaucoup.
Je comprends mieux pourquoi mes guides m’ont dit que je n’étais pas encore prête à accéder consciemment à mes missions en tant que guerrière et invocatrice. Même si récemment j’ai eu l’occasion à ma demande de rencontrer un seigneur sombre. J’ai eu un léger aperçu du lugubre et du terrifiant de ces mondes de chaos dont tu as l’habitude.
De ce que je sais de mes missions : Desenvoûtement, levée d’illusions, secours d’Âmes emprisonnées, guérisons d’animaux, combats, équilibre de dimension (une fois j’ai rééquilibré une dimension en appelant deux rayons : un d’essence d’ombre et l’autre de lumière), réparation fine des énergies (comme une Tisseuse) et ce que je t’avais dit avec les animaux, sans compter les missions diplomatiques.
En tout cas, je me sais liée aux Éléments et à la Nature d’une façon particulière, en lien avec son équilibre et un retour vers plus de paix, avec le moins de répercussions possibles dans le meilleur des cas. Car dans toute guerre, les pertes sont des deux côtés, et limiter l’impact de la violence ne se fait pas si facilement. Limiter la casse c’est déjà beaucoup.
En tout cas, comme toi, je suis heureuse d’être accompagnée d’êtres qui ont un tel amour et un tel dévouement pour moi. La réciproque est vrai. Le lien avec ces êtres, qu’importe leur nature, est véritablement beau. Les équipes d’intervention peuvent changer selon l’objectif à accomplir. Être à leurs côtés est un cadeau permanent.
D’ailleurs, rien à voir, je vais apprendre à dessiner pour essayer de dessiner ce que je vis aussi ou ce que j’ai vécu, même si ça ne reflète pas les vraies couleurs et leurs énergies entièrement.
Pourquoi tant de trafics et de guerres dans tant de dimensions ? Pourquoi tant de souffrances ? Tant d’illusions et de désillusions en même temps… Bon, je m’emporte et je me laisse aller… Un petit sourire ? 🙂
Bisous.
Hello Charline,
J’ai remarqué que dessiner ce que je vis de l’autre côté m’aide énormément à me sentir mieux avec la scène vécue. Cela m’a donné l’étrange sensation de transcender les émotions gardées au réveil.
Ce qui compte n’est pas que cela soit exactement, mais ce qu’on ressent en dessinant.
Je pense que tu as compris ce que tu es, mais arrives-tu à l’admettre. Arrives-tu à poser le mot dessus car il signifie tant de choses…
Concernant ta découverte des mondes sombres, essaie d’appeler un Ange sombre plutôt qu’un Seigneur sombre. C’est à ta portée.
Le lien avec les seigneurs est très particulier, la pression n’est pas la même et cela peut faire peur à différents niveaux, surtout au départ de l’exploration. C’est une mélasse de densité de l’ombre profonde localisée à des niveaux assez bas, dans la guerre.
Les seigneurs n’ont pas non plus la même…disons… « tendresse » dans la prise en charge des appels.
Passer par ton ange sombre t’offrira un palier d’adaptation en plus de te permettre de continuer de te sentir aimée même dans les profondeurs. Il peut te faire visiter les dimensions en plus de te montrer comment apprendre à contenir les masses. Et si tu ne tiens pas les fréquences, il t’aidera à prendre en charge les aléas. Tu as nettement plus d’avantages à passer par eux.
Mais je comprends aussi l’envie de plonger avec une enclume… mais *rires* pourquoi se mettre la rate au court bouillon ? héhé
Bises
Bonjour à nouveau,
En me réveillant j’ai su que j’avais rencontré un seigneur sombre. C’est radical comme début d’exploration du sombre, en effet. Ta description de ces énergies-là est très juste.
J’oublie toujours que je peux appeler des anges… Ils vont râler tu penses ?
Par rapport à ce que je suis… Je le perçois et je le comprends tout en refusant de l’admettre. Pour l’instant je me donne une case : Méta.
Oui, j’ai beaucoup de mal à mettre un mot dessus et à admettre ma nature… Je bloque dessus.
Pourtant je ressens les flux, mon lien profond à la Nature et à tous les êtres qui la peuplent. D’où mon amour des fées, des sylfes etc. depuis toute petite !
J’ai l’impression qu’il me manque quelque chose pour admettre ce que je suis vraiment.
J’avais lu un article de Sylvie qui parlait de sa rencontre avec les Anges de la Nature. Mais en réaction j’ai bloqué et je me suis dit : impossible !
En gros, je suis dans une impasse car je refuse de me reconnaître… Comme si je n’étais pas digne d’être moi tout en cherchant à affirmer peu à peu ma puissance, apprendre à reconnaître mes besoins et suivre mon intuition pour prendre soin de moi, avant de penser aux autres…
De toute façon, les mots « Ange » et « Démon » ont tellement été galvaudés que leur sens premier se perd. Je n’y arrive pas !
En fait, ce déni est tellement grand que je ne m’autorise pas à être qui je suis. Une partie de moi veut se tromper, détourner les yeux et ne rien admettre. Sauf que c’est hyper inconfortable à vivre.
Enfin… Voilà quoi !
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Bises.
J’allais te répondre, puis finalement, je vais en faire un post parce que je crois que cela parlera à d’autres.
Des bisous
Bonjour Camille,
Mais ? Pas besoin de regarder de films.
Merci pour ce partage, sèrieusement, notamment le fait que dessiner qui te permet de mieux accepter.
Bises
On m’a fait découvrir un site qui revend des illustrations faites via des I.A. qui « combinent » les oeuvres d’au artiste donné pour « sortir » une oeuvre « originale » dont il est impossible de dire qu’elle n’est pas de l’artiste.
Je trouve ça extraordinaire (pas le fait de le revendre).
Mais je n’arrive pas à savoir quel logiciel est utilisé et comment et par qui c’est développé ce genre d’IA.
Un exemple :
https://weirdwonderfulai.art/wp-content/uploads/2022/03/KyrickYoung-Steampunk.jpg