Enclencher un changement

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Bonjour à tous,

Aujourd’hui, j’aimerai vous parler des déclencheurs au changement, ce que je vais appeler les stimuli.

Le problème, lorsque nous souhaitons changer un attrait de nos vies, c’est que nous sommes pris dans un tel rouage, qu’il n’est pas facile d’en sortir.

C’est comme avoir tracé un rond et avoir une bille poursuivant continuellement le même trajet. Pour la faire sortir de sa trajectoire bien creusée, il faut alors plus de force que la normale, sans quoi, l’impulsion n’arrivera pas à la faire déroger de son mouvement initialement programmé.

Les stimuli sont des évènements extérieurs qui vont venir entreprendre une nouvelle programmation en se heurtant à la programmation en cours.

En gros, c’est comme l’insertion d’une nouvelle ligne de codes au sein d’un programme. Parfois, elle n’est pas au bon endroit, parfois, il manque une parenthèse pour qu’elle soit prise en considération par le programme, parfois, le langage n’est tout simplement pas reconnu et rien ne change. Voilà, vous l’aurez compris, il faut aller trouver la fameuse ligne qui sera non seulement prise en compte par notre langage interne, mais aussi validé par notre « centre de commandes ».

Tout comme un virus nous y oblige, c’est une bactérie étrangère au corps qui revient sans cesse tenter de percer nos défenses, nous obligeant nous-mêmes à revoir notre stratégie pour y faire face, en réalité, nous faisons exactement la même chose avec tout ce qui provient de l’extérieur. Nous l’évaluons, le jugeons comme bénéfique ou non pour notre programme, et en conséquence, agissons dans le code source pour soit l’intégrer, soit s’en débarrasser.

Les stimuli sont partout et de toute nature, il faut simplement rester attentif. Voilà. Le secret du changement, c’est d’abord l’observation. L’attention que l’on porte sur ce qui nous atteint.

Quel stimulus nous fait réagir, et comment ? De quelle manière nous incite-t-il à le prendre en considération ? Quelle facette de moi cela fait-il ressortir ?

Lorsqu’on arrive à être observateur de soi-même, il est intéressant de se fixer un objectif. Pas d’objectif, pas de sortie de trajectoire usuelle. C’est aussi simple que ça.

Le changement est une nouvelle trajectoire. Alors il faut accepter de suivre un nouvel objectif. Une fois que celui-ci est déterminé, de quelle manière peut-on faire naitre l’envie ? Qu’est-ce qui va nous pousser à agir ? nous motiver à user de la force pour aller en ce sens ?

Le plaisir ? L’effort ? La récompense ? La reconnaissance ? Soyez lucide. Ne jugez pas. Juste acceptez que votre moteur d’action soit ce qu’il est.

Par exemple, pour moi, il faut que mon objectif soit utile, pratique et amusant. Sinon, c’est nul et jamais je ne vais me crever le cul à me bouger pour un truc qui ne me sert personnellement à rien.

Une fois que j’ai mon objectif et qu’il remplit les conditions d’être pratique et amusant à obtenir, je peux déployer une force astronomique pour l’obtenir. En fait, la force vient une fois que le moteur est fixé.

Après, on appuie sur le bouton. On va appeler ça le coup de pied aux fesses. Ca va être l’impulsion qui va vous permettre de ressortir de la trajectoire. Voilà pourquoi on l’appelle coup de pied aux fesses. Parce qu’il nécessite un effort supplémentaire pour justement, arriver à remonter la rampe pour sortir de son propre schéma dans lequel on s’est enterré.

Ensuite, une fois l’impulsion faite, il n’y a qu’à suivre le mouvement engendré par celui-ci. Le changement prend alors place.

Lorsqu’un objectif est réalisable, il n’est pas difficile. Remonter la pente pour sortir de son truc par contre représente votre volonté à vouloir ré-encoder votre propre système.

La vraie question qui se pose alors est : voulez-vous vraiment changer ? Voulez-vous évoluer ?  Vers quoi ? Et pourquoi ? Est-ce considéré comme essentiel pour vous  ?

Trouvez le stimuli et vous trouverez le changement.

Affirmez votre volonté et vous vivrez le changement.

Posez-vous les questions suivantes :

  • qu’est-ce qui attire mon regard ? Qu’est-ce qui est suffisamment puissant pour me donner envie de tourner la tête et m’interpeller ?
  • Qu’est-ce qui est suffisamment puissant pour m’apporter la volonté de le prendre en considération ?

Notez toutefois qu’à partir du moment où quelque chose attire votre attention et vous fait ne serait-ce détourner la tête de votre chemin préconçu, que vous intégreriez ou rejetiez le contenu du stimulus, dans tous les cas, c’est nourrissant.

Car ce truc là, a su capter votre attention. Et vous a obligé à réagir. Même avec le rejet. Il vous a obligé à réagir.

Voilà ce qu’est le stimuli. Une force qui vous fait ouvrir les yeux sur une situation.

Observez, soyez attentif.

Si en restant cloitrer chez soi, aucun stimulus ne vient, alors sortez, soyez celui qui le provoque. soyez celui qui vous oblige à vous surprendre vous-même. Soyez ce virus qui vient vous taquiner pour vous dire quelque chose.

Bises

 

5 Comments

  1. alexandre

    Bonjour camille,

    Ton article sur les stimuli est tres interessant .Perso, certains amis m’encouragent a etre plus actif dans ma recherche d emploi ce qui est une bonne chose.Par contre, ne possedant aucun vehicule , cela limite forcement les choix.En fait, ce n est pas le boulot qui me fait peur mais le fait de ravoir un vehicule.Car qui dit vehicule, dit forcelement de gros frais annuels et une plethore de soi disant « amis » me demandant de les conduire.En fait, je veux eviter cette derive que j ai deja connue dans le passé.Actuellement, je n’ai que deux amies et c est tres bien ainsi.Toutes mes anciennes relations interessees sont passees a la trappe…. Je recherche plutot une activite professionnelle qui m apporterait un bien etre.La voyance est ideale pour cela .Je pense que je vais refaire des cartes de visite . Pour moi, l’important n’est pas de gagner beaucoup mais d’avoir des horaires flexibles .J espere que tu as pu egalement trouver des objectifs pour cette annee.Je te souhaite un tres bon week end bises

  2. Spiritual Flower

    Coucou tout le monde,

    Je n’aurai pas pensé que cet article touche autant.

    Alexandre, peut être que la voiture n’est pas ce qui pose problème mais toi ce que tu veux vivre pour toi. C’est à toi d’apprendre à affirmer ton objectif et les conditions dans lesquelles tu te sentirais bien. Il n’y a pas qu’en faisant de la voyance qu’on peut se sentir bien. Le monde est vaste.

    Parfois il faut se laisser une chance d’essayer de nouvelles choses.

    Bises

     

  3. alexandre

    Bonsoir camille,

    Je pense que tu as raison.Le monde est vaste..Jaime aussi les antiquites, le dessin ou la decoration interieure des maisons. En fait, mes centres d’interet sont multiples;j adore les bibliotheques et les vieux livres aussi lol apres je devrais peut etre demander a sammael ce qu’il en pense bises

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