Bonjour à tous,
« Pas assez ceci, pas assez cela, c’est nul, ça ressemble à rien… »
Vous voyez ? Combien de temps passons nous dans notre journée à juger la valeur de ce que nous tentons d’accomplir ? Nous nous castrons en plein effort. Nous anticipons une réussite ou un échec avant même de se donner les moyens d’y parvenir, avant même de savoir si nous en sommes réellement capable ou non.
Nous anticipons sur l’avenir, sans profiter pleinement des bénéfices que l’action pourrait nous apporter à l’instant présent.
Nous avons des milliers de pensées parasites, constamment, et ce, de manière intempestive.
Alors comment arriver à passer outre lorsque de nous-même, nous n’arrivons pas à le faire tant la force de l’égo ronge petit à petit toutes motivations et tout plaisir ?
Et bien c’est simple. Il faut occuper l’esprit de telle sorte qu’il n’ait plus la place de réfléchir à si c’est bien ou pas.
Pourquoi croyez-vous qu’on écoute de la musique lors d’une tâche ? Parce que ça aide l’esprit à se focaliser ailleurs que sur son égo. Ce n’est pas que c’est l’égo qui s’éteint et arrête d’exister, c’est juste qu’on ne lui accorde plus d’attention particulière. L’esprit regarde ailleurs. Tout simplement.
C’est cela qui permet de lâcher prise.
La musique, ne me permet qu’en partie le lâcher prise, elle est le bruit de fond qui va amener la conscience doucement à changer d’environnement, mais si le fond est trop léger, la voix de l’égo restera forte malgré tout.
Du coup, il faudra offrir à l’esprit une nouvelle activité supplémentaire en plus de la musique.
Pour ne plus se préoccuper de l’égo, il faut que ce qui nous parviennent nous demande suffisamment de ressources intérieur pour ne pas en gaspiller dans des déballages intempestifs.
Prenons mon exemple.
Je veux chanter, mais je n’aime pas les cours parce que je trouve ma voix moche. Je n’aime pas faire des sketchs parce que je trouve que je ne sais pas dessiner correctement et que mes gribouillis ne ressemblent à rien.
Et pourtant, au milieu de tout ça, j’ai vraiment envie de savoir chanter et vraiment envie de bien dessiner car je pourrai chanter en jouant du piano, et dessiner ce que je vois dans ma tête sur mes châssis en peinture. Alors comment faire pour débloquer ma situation ? Depuis des années, je me retrouve confrontée à cette difficulté là.
J’aimerai être douée dans ces deux domaines, mais je passe mon temps à me juger alors j’abandonne à chaque fois que j’essaie de m’y remettre.
J’ai pourtant chez moi tout ce qu’il faut. J’ai un piano, j’ai des crayons et du papier. J’ai des tuto. Et je travaille toujours en autodidacte.
On peut me dire que ce n’est pas nécessaire de savoir les bases, mais je vois bien qu’elles pourraient m’apporter beaucoup si je prenais la peine de développer un peu. Pas forcément pendant des années, mais ne serait-ce qu’un an.
Aller au delà de ses limitations, c’est cela, c’est se donner une chance d’accomplir dans un premier temps et de faire le bilan après. Et non pas l’inverse comme le fait constamment l’égo. Parce que lui croit tout savoir, il croit tout connaitre et croit pouvoir dire qui a tort et qui a raison.
Le problème, c’est que nos limites sont tout aussi illusoires que réelles. Elles existent parce qu’elles existent. Mais que se passe-t-il si nous décidions que cette limite n’existe pas ?
Au lieu de se dire, je ne peux pas faire. Cela devient, je fais. D’une différente manière, comme je peux, à mon rythme, mais je fais.
Moi, je n’arrivais même pas à me dire ça au piano, ni au chant. Ni au dessin. Pourtant, une part de moi continue de rêver. De se dire « et si je pouvais » , « et si j’en étais capable, je pourrais faire ci et ça. »
Je continue de rêver.
Combien de temps allons-nous rêver sans agir, par crainte, par jugement, par autocastration ?
J’ai décidé que cette année, j’agirais et je poserai des questions après.
J’ai constaté aussi qu’en faisant plusieurs activités ensemble, mes pensées se calmaient et mon esprit se nourrissait. Il apprenait, il se construisait différemment. J’avais enfin la sensation d’avoir le pouvoir de faire, d’agir, de construire, pour moi, dans ce que je suis et dans ce à quoi j’aspirais.
Au final, j’apprends à dessiner, en apprenant à chanter. Et je n’ai plus le temps ni les ressources énergétiques pour juger l’un et l’autre. La seule chose qui m’importe lors de la session est la réalisation de l’exécution. Je dois rester attentive pour ne serait-ce que suivre le cours qui défile dans mes oreilles. Quant au sketch, je n’ai qu’à recopier et libérer le poids du jugement que j’impose à mon coup de crayon. A la fin de l’heure et demi, j’ai crée. J’ai fait. j’ai agis. Je me suis construit. Un peu. Dans deux domaines à la fois, mais je me suis nourrie. J’apprends mon cerveau à fonctionner différemment, et à sortir de son schéma d’apprentissage habituel, ce qui l’oblige à revoir son approche.
Se donner les moyens, ce n’est pas juste prendre le temps. C’est nourrir l’esprit en écartant tout naturellement tout ce qui obstrue notre route.
Que se passe-t-il lorsqu’un bâton se trouve sur votre route ? Pouvez-vous l’enjamber ? le contourner ? L’escalader ? le soulever ?
Y a-t-il une autre voie possible ? Ou est-ce l’unique voie à disposition ? Pouvez-vous vous aventurez hors du sentier et créer votre propre route ?
Voilà ce qu’est une limite. C’est un truc en travers de votre chemin, comme un arbre écroulé sur le sentier battu en pleine forêt.
Vous ne voyez autour. Et pourtant, il vous est implicitement de faire un choix. Que faites-vous ?
Les pensées négatives, sont ces boulets. Certes, constructifs d’une certaine manière, mais au final, ils nous figent, nous gèlent sur place. Parce que nous pensons que c’est la fin du monde. Que c’est la fin de la route. Et que plus rien n’est possible.
Comment ça, plus rien n’est possible ?
Réfléchissez vous-même.
Vous êtes en pleine montagne. Sur un joli sentier. Un arbre s’écroule. Vous vous retrouvez devant sans pouvoir avancer. Que se passe-t-il ?
La vie, ce n’est pas une route droite et linéaire avec un devant et un derrière, un gauche et un droite. Tout est devant. Tout est derrière. Tout dépend comment vous vous situez dans l’espace.
Je réalise aujourd’hui que l’esprit n’attend qu’une chose, agir, réagir, prendre sa place et vivre. être. Voilà. Il veut être.
Je réalise aujourd’hui que je peux être tout ce que j’ai envie d’être. Il me suffit de regarder dans une direction et de ne pas porter de jugement.
Je regarde et je me pose simplement la question. Est-ce cela que je veux vivre ? Vais-je y trouver une richesse dans mon existence ? Une plus-value qui me servira, qui me nourrira l’esprit ?
Un blocage demande une remise en question de nos conditionnements, de nos limites et de notre capacité à nous réévaluer pour nous faire comprendre qu’en réalité, nous avons d’autres ressources insoupçonnées. Celles qui nous permettent d’aller au-delà.
Bises
Salut, c’est une bonne manière d’atteindre ses objectifs mais dans mon cas je ne suis pas très patient même si je sais que cela peut prendre du temps je veux voir MAINTENANT si je m’améliore ou pas et encore il faudrait que je le remarque. Mais sinon je suis tout à fait d’accord. Sauf que me mettre au dessin puis au piano etc…..ça va être long…..
Passe une bonne soirée
Bonsoir Alone,
Moi ce que je veux maintenant, c’est un cinnamon roll et un chocolat chaud de chez Starbucks.Et bien j’y vais. Je vais l’acheter. Et je me régale.
Bises
Bonjour Camille-fraise,
Un grand merci pour cet article !
Tout autre sujet, est-ce que tu sais si les concepts d’éléments eau-terre-feu-air et métal-eau-bois-feu-terre (oriental) sont les mêmes ou est-ce que ce sont des « énergies » et des « lois » qui n’ont aucun rapport entre eux ?
Merci Camille,
Bises
Bonjour Fleur,
Avec plaisir 😉
Tout dépend avec quelles reliances astrales tu les travailles.
Ce sont des grandes familles d’élémentaux. Disons qu’ils se complètent. Et encore, tu vois, dedans, il en manque.
Moi même, je fais le Vent, qui n’apparait pas dans ta liste.
Bises
Coucou Camille,
Merci pour ta réponse !
Bises
Salut Camille,
Moi aussi j’aime beaucoup cet article.
Bise 😉