Comment savoir s’entourer de bonnes personnes

Bonjour à tous,

Comment savoir si vous êtes bien entouré dans notre vie ?

Prenons plutôt le problème à l’envers, voulez-vous.

Pourquoi restez-vous auprès de cette personne ? Pourquoi vous sentez-vous attiré à cette personne ?
Il est important de comprendre ce qui nous lie aux autres. Tout comme il est essentiel de voir comment la personne en face nourrit la relation. De cette manière va déterminer la nature du lien.

Le plus difficile est d’accepter que ce que nous voulons/ espérons de l’autre, ne soit pas toujours la réalité. On espère que l’autre évolue avec le temps, qu’il change. La vérité est qu’il évoluera uniquement si lui le veut. Mais le plus souvent on continue d’espérer.
Oui, nous avons tous en nous la capacité aux changements, mais il faut aussi vivre au présent, avec les outils et la personne que l’on incarne actuellement. On ne peut pas constamment vivre dans une projection idéalisée. Si elle peut être un objectif à atteindre, il convient de se rappeler que le présent aussi demande à être vécu.

Comprenons alors qu’il n’y a pas de bonnes ou mauvaises personnes en soi. Chacun a des objectifs personnels et entretient les relations selon ce qui touche l’un et l’autre. La lucidité et le discernement commence par mettre des mots pour décrire avec réalisme la nature des liens présents, sans tabou, sans réduction, sans exagération non plus. Juste, mettre des mots pour illustrer ce qui est. Que cela soit joyeux ou douloureux.

Une relation aussi courte, éphémère ou imposante soit-elle, correspond à ce que l’on incarne d’une certaine manière. Elle est à la fois le miroir d’une facette de soi, mais également, le miroir de l’autre, une part de ce qu’il choisit de partager avec vous. On peut voir cela comme une rencontre d’éléments qui résonnent entre eux.

A partir du moment où l’on côtoie une personne, c’est que cela fait vivre une partie de nous, que l’on y voit un intérêt (quel qu’il soit). Et c’est pareil pour l’autre.


L’équilibre dans la relation :
On dit d’une relation qu’elle est équilibrée à partir du moment où le respect de chacun est entendu et pleinement pris en considération.
A noter que j’ai dit « équilibré » et non « égalitaire ». Nous avons tous un « balancier intérieur » différent. La tolérance à certains éléments peut-être différents que l’autre. Où se place alors le respect ?

La paix intérieure sera toujours votre baromètre dans une relation. Que cela soit de nature professionnelle, intime, amicale, demandez-vous toujours si vous vous sentez en paix dans la relation, si elle vous convient, si vous vous sentez bien et que vous pouvez exprimer vos énergies et ETRE, tout simplement.

« Faire des efforts » ne veut pas dire négliger cette paix intérieure, cela veut dire aussi d’entendre l’autre et voir s’il est possible de naviguer sans outrepasser votre propre univers. Y existe-t-il des solutions alternatives qui peuvent convenir à l’ensemble des parties ?
Et en cas de choix merdiques, existe-t-il un juste milieu pour que chacun prenne la responsabilité de la charge physique et mentale que ce choix implique ?

Déterminer si une personne est bonne ou mauvaise sera toujours un jugement de valeurs par rapport à soi, à ce que l’autre fait, à comment il impacte votre vie.
Le plus important est donc de déterminer vos valeurs et vos limites, et avoir une marge de manoeuvre flexible qui permettra à l’autre de trouver des alternatives.

Certains non, seront toujours non. D’autres deviendront des Non mais ça je peux, et d’autres encore finiront par être oui, parce qu’on accepte d’évoluer. Tout comme certains oui seront toujours oui et d’autres deviendront des non selon les cas.

Si le changement fait partie de notre capacité à grandir, il faut pas compter là-dessus pour espérer dans 20 ans devenir heureux avec soi. Pourquoi sacrifier son bonheur présent ? Rien n’est sûr dans 20 ans, que l’autre choisira finalement d’évoluer.

Une relation est avant tout une expression d’individus au présent. Qui on est, qu’est-ce qu’on choisit de partager, et pourquoi.

Une personne peut être une bonne personne mais ne pas correspondre à votre vision du monde, de la vie courante.
Tout comme une personne peut être mauvaise pour vous mais correspondre parfaitement à quelqu’un d’autre.

Et il ne faut pas oublier que selon nos affiliations énergétiques, cela peut jouer beaucoup sur nos relations.
Pourquoi donc les forces se rencontrent à un certain moment ? Quel est l’objectif de cette rencontre et quelle est la leçon sous-jacente ?

Si je devais généraliser à mort, disons :
– les relations lumineux-lumineux et les Ombre-ombre ont ceux qui potentiellement peuvent s’harmoniser plus aisément. Cela ne veut pas dire qu’ils ont le moins de problèmes, mais juste qu’inconsciemment, leurs énergies se reconnaissent dans le pôle de l’autre donc se sentent en phase en base. Après cela n’enlève en rien la difficulté dans les subtilités… Ils cherchent à se développer et se propulser au sein de leur pôle.

– Si on est dans une affiliation lumineuse, mais que l’on côtoie des personnes sombres/ombre , la dynamique est différente. Pourquoi ? Parce que naturellement, les personnes évoluent dans des dimensions fondamentalement différentes. Ce sont donc des défis assez intenses où on a souvent des sensations de complémentarités (yin et yang, Ombre et lumière, blanc et noir) cet appel fascine tout autant qu’il peut créer des incompréhensions tant on se sent aux antipodes de l’autre.

Il existe tout type de relations et à chaque relation son lot de défis. Personne n’est immunisé.
Ce n’est pas parce qu’on est issu de la même polarité que l’autre que les problèmes n’existeront pas.
Comme nous avons tous un égo, nous devons tous composer avec une part de nos énergies sombres (l’égo étant affilié naturellement au sombre), mais c’est à nous de choisir ce que nous en faisons.

Accepter l’autre dans sa différence ne signifie pas piétiner sur ses valeurs personnelles. Il ne faut pas passer outre ce qui est important et essentiel pour nous au nom du respect de l’autre.

La liberté de l’autre va jusqu’au moment où la votre s’arrête. Qu’elle soit dans la lumière, dans l’ombre ou dans le sombre.

N’oublions jamais qu’avec nos choix, nous créons des rencontres, dont on tire des bénéfices positifs et/ou négatifs.

Vous avez le droit de respecter l’autre et de choisir de ne pas vivre avec.
Vous avez le droit d’aimer l’autre et pour autant, de ne pas vouloir le cotoyer.
Vous avez le droit d’aimer l’autre et pour autant, de vouloir autre chose dans votre vie.
Tout comme vous avez le droit de ne pas aimer l’autre, et de choisir de rester à ces côtés malgré tout.

Vous voyez, plein de possibilités dans la nature des liens….

Alors que vous voulez-vous ?

Les étapes se résument ainsi :
1. Accepter qui on est
2. Incarner qui on est
3. Communiquer sur nos valeurs et nos limites
4. Etablir les marges de manoeuvre et trouver l’équilibre pour l’expansion de notre objectif. (bien-être, réalisation matérielle, émotionnelle…ect)

Certains choix ne seront pas joyeux. Certains choix seront tristes, mais ils représenteront votre liberté et la sauvegarde de vos valeurs.

Choisir des personnes qui feront jaillir en nous la paix intérieure est ce qui nous permettra de nous sentir bien sur Terre, bien dans notre corps, et bien avec nous-mêmes.

Les autres ne sont pas les maitres de notre bonheur, mais ils sont des accompagnateurs et des nourriciers aussi.
Un peu comme un jardin que l’on sème chez soi, on peut choisir les fleurs que l’on choisit d’y planter pour grandir ensemble et faire naitre en nous des émotions qui nous satisferont.

C’est à vous de choisir le type des relations que vous souhaitez entretenir. Assumez vos choix, car vous êtes celui qui nourrissez également votre part dans la relation.

Dites oui, dites non, dites peut-être. Dites et soyez ce que vous dites. Dites ce que vous faites. Plus vous serez fidèle à ce que vous incarnez, plus la vie s’harmonisera sur ce que vous dégagez.

La vie s’incarne parce que nous l’incarnons.
Plus nous apprendrons à écouter et suivre notre for intérieur, et plus nous nous sentirons en phase, d’abord avec nous-mêmes, mais aussi avec les autres.

Est-ce que facile ? Oui, et non. Il faut du courage pour oser être.
Je vous souhaite du courage, et une volonté ferme qui vous aidera à affirmer vos valeurs.




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