Dream big

Chers tous,
J’aimerai vous raconter une petite histoire aujourd’hui.
Quand j’avais 7 ans et que j’ai commencé à faire des rêves lucides, je ne savais pas ce que cela voulait dire « extraordinaire » ou « normalement impossible ». Je voyais dans cette jolie capacité, une manière de m’exprimer là où dans ma vie ordinaire, je ne le pouvais pas.
C’était un lieu de créativité, de découverte et d’amusement. Je voulais tout voir, tout comprendre et tout visiter. Je voulais aller toujours plus loin sans pour autant savoir ce que LOIN signifiait.
Personne ne me disait ce que j’avais le droit de faire ou non, de penser ou de créer dans ces mondes-là. J’ai simplement voulu apprendre, jouer et ressentir cette liberté profonde.

Pour rêver, nous n’avons pas besoin d’avoir un but précis que l’on peut nommer. Le loin n’est qu’une conception d’un absolu qui ne semble pas nous appartenir. Comme notre relation à notre propre âme. Plus nous la croyons loin, et plus nous la plaçons loin. Mais pourquoi est-ce loin ?
Notre esprit a besoin de mettre des étapes pour une évolution et un apprentissage particulier. On peut savoir vaguement certaines étapes, mais l’objectif profond au fond importe peu.
A chaque fois que j’ai cru voir le LOIN en rêve lucide, j’ai fini par découvrir un encore plus loin par la suite. Et ainsi de suite. Il n’y avait bientôt que des « loin » qui devenaient des à-côtés dans un monde où la barrière n’était qu’un simple sourire que j’étendais au gré des humeurs.

Le rêve, et l’aspiration, l’ambition, sont des forces généreuses qui demandent à se dépasser parce qu’elles poussent à revoir ses propres conceptions de distances par rapport à une pseudo généralité conscientisée.
Pendant longtemps, je me demandais pourquoi je n’avais aucune ambition en médiumnité. Et puis un jour j’ai compris, c’est parce que l’ambition n’est pas un objectif en soi. Ce n’est qu’un moyen de se dépasser. J’avais déjà mon moyen naturel, l’envie et les missions qui rythmaient mes explorations. Je ne ressentais pas le besoin de plus parce que tout simplement, le loin n’existait pas vraiment. J’avançais tout simplement en découvrant jusqu’où le monde s’étendait. Et si on avance au fur et mesure que le loin s’étend, au final, le loin n’est jamais loin.

Dans la vie, cela est pareil. L’ambition seule n’est pas une force qui peut se manifester seule. C’est un fuel mais il faut un moteur, vous voyez l’idée ?

Je me demande si je suis une femme ambitieuse. J’ai un nouveau métier que je prends à coeur, et je connais mon objectif pour mes 2 ou 3 prochaines vies. Je viens de commencer l’alignement et ça va, je suis positionnée maintenant. Mais en 3 vies, on a le temps d’en accomplir des choses, des erreurs aussi. Est-ce que cela signifie que je veux prendre mon temps pour autant ? Non. Je ne souhaite pas ramer. J’espère simplement pouvoir en tirer une belle vie faite de moments merveilleux. Je me dis que si déjà j’arrive à cela, ce sera déjà pas mal.

On peut avoir des gros objectifs personnels à atteindre, mais il ne tient qu’à nous de relativiser et de se laisser l’opportunité de vivre et d’apprendre. A noter toutefois, relativiser ne veut pas dire arrêter de rêver. Alors ne vous empêchez jamais de rêver. Et une fois en chemin, en regardant à travers la fenêtre, vous aurez tout le temps de réfléchir sur vos propres limites, vous aurez tout le temps de faire vos bilans et ainsi, de voir combien vous valez tellement plus que ce que vous pouviez imaginer à la base.

En attendant, rêver grand, rêver immense, rêver impossible et laissez demain vous y conduire.

4 Comments

  1. Emilie

    Bonjour Camille,
    Tellement clairement exprimé !
    J’avais un jeu quand j’étais enfant : je fermais les yeux et je me concentrais pour revenir de là où je venais. J’en ai gardé un souvenir très marquant de pouvoir tout comprendre car tout était construit à partir d’un principe unique et évident qui répondait à tout. Évidemment je ne me souvenais de rien d’autre mais il y avait une réponse à toutes mes questions et tout avait un sens. Le loin est en nous …

  2. Celia

    Coucou Camille,

    Merci pour ce partage. Ton texte me touche beaucoup, je le relis encore une fois et j’ai les larmes aux yeux.

    Merci de me rappeler que « Pour rêver, nous n’avons pas besoin d’avoir un but précis que l’on peut nommer » et que « On peut avoir des gros objectifs personnels à atteindre, mais il ne tient qu’à nous de relativiser et de se laisser l’opportunité de vivre et d’apprendre. »

    Je crois que, par moment, je suis tellement obnibulée par ma quête spirituelle, et comprendre pourquoi je suis là, ce qu’est ma place, que j’en oublie de rêver… Ou de croire à mes rêves…
    J’ai décidé de lâcher du lest, et de profiter de ce 2ème confinement pour prendre des vacances et me faire du bien (tout en apprenant à ne faire qu’1 ou 2 post it par jour, lol). Ton article tombe à pic pour me rappeler de… simplement prendre le temps de rêver !

    Je te souhaite du fond du coeur que je ce métier t’apporte plein de belles découvertes et de moments merveilleux ! Et je serai curieuse, un jour, de découvrir tes réalisations, je suis sûre que ça envera du pâté ! 😀

    Bon we, bises.
    Camille

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