Gérer le sentiment d’insécurité

Bonjour à tous,

Vous avez peut-être remarqués que ces derniers temps, des articles sont un peu différents de d’habitude. Disons que écrire pour moi, c’est bien, mais quand je me connecte aux flux des lecteurs, d’autres besoins se font sentir. C’est comme se connecter à une passerelle où transitent les énergies. En scannant, il m’arrive de m’arrêter sur certaines d’entre elles, et de choisir d’en écrire un petit article.

En spiritualité comme en développement personnel, il y a une notion importante qui revient sans cesse : le sentiment de sécurité / d’insécurité. Partons du principe que nous cherchons à faire un travail quelconque sur soi, cela nécessitera forcément de sortir de sa zone de confort.
Le problème est que lorsqu’on sort de cette zone de confort, notre stabilité émotionnelle va rentrer en ligne de compte et peser son poids dans la balance.
Si nous gérons mal nos émotions et nous nous laissons dépasser, la sortie de la safe-zone va se faire sentir et ajouter du poids dans un fardeau que vous peinez déjà à gérer.
Le hic, et là où ça multiplie les effets, c’est que lorsqu’on ne se sent pas en sécurité, cela nourrit le stress, la peur et la panique. Comprenez donc qu’un cercle vicieux se fait sentir, hein, les nerveux et nerveuses qui se rongent les ongles en stress ?…

Qu’est-ce que le sentiment de sécurité et comment en tirer avantage ?

La sécurité dans la vie, comme dans l’astral, n’est pas nécessairement donnée par une maison, un espace neutre ou une communauté. Cela n’est pas offert par quelque chose de précis.

Cela peut être un endroit précis que vous avez bati, ou dans lequel vous êtes accueilli.
Cela peut être une personne / entité qui vous protège et qui vous cajole.
Cela peut être un nounours qui vous fait du bien.
Cela peut être une pause de 5 à 7 quand la baraque est vide avec tous les gosses. femmes ou maris en cours de sport.

Et dans ce moment, ou en ressentant ce lien, vous vous retrouvez intérieurement dans une bulle tampon où vous vous sentez aimé et accompagné. Que dans cet espace, tout va bien, vous pouvez respirer sans avoir à faire, à dire, à être autre chose que ce que vous choisissez d’être.
Se sentir en sécurité, c’est se sentir être sans que les altercations avec l’extérieur ne viennent contrarier votre for intérieur.

Pour vous donner un exemple, ce n’est pas mes anges gardiens qui me donnent la sensation de sécurité, et je vais paraitre peut-être crue, mais pour ressentir la sécurité de leurs parts, ce n’est pas si « facile » et « accessible ». J’ai beau avoir la connexion qu’il faut, je ne la sens pas tant que ça. Et quand ils se manifestent en versant davantage d’énergies dans le bas, c’est vraiment quand c’est la crise. Sinon, ils sont vraiment plutôt discrets et agissent depuis des dimensions confortables. Je vais le dire et redire quitte à casser un mythe, mais les anges ne descendent pas leurs énergies comme ça. Par contre, ce n’est pas parce que vous ne sentez pas leurs énergies qu’ils n’agissent pas sur vous. Il ne faut pas tout confondre.
Disons simplement que ce n’est pas parce que vous vous sentez protégé que c’est forcément l’énergie direct d’un ange. Cela peut venir d’un des nombreux êtres qui a choisi de s’occuper de vous et vous accompagner dans l’astral.
Toutefois, comme je l’ai déjà expliqué, absolument tout le monde bénéficie de l’accompagnement angélique vu qu’ils sont les garants de la ligne hiérarchique de guidance des êtres incarnées.

Tout cela pour vous dire que si malgré vos tentatives d’appels aux anges gardiens, vous ne sentez toujours pas cette sécurité et foi intérieure, c’est que le problème est ailleurs.

Au risque de vous casser un autre mythe, c’est à vous de travailler sur votre sentiment d’insécurité. Les guides ne pourront jamais vous offrir cette sensation acquise. Par contre, ils pourront vous aider à réaliser combien vous êtes aimé, guidé et perpétuellement accompagné. Ça, c’est déjà plus accessible pour eux.

L’insécurité vient souvent d’un inconfort dans notre relation au monde et à notre place que nous ne comprenons pas. Notre position n’offre pas de logique ou de sens par rapport à ce que nous aurions aimé avoir. C’est un décalage entre un idéal, et une recherche intérieure qui nourrit un besoin. Ce besoin se transforme peu à peu en situation de stress, puis au fil du temps gangrène. On finit par tout remettre en question, on est fatigué, épuisé par cette recherche d’un endroit qui sera « bon pour nous ».

Mais c’est quoi un endroit « bon pour nous » ? C’est quoi un « endroit où on est bien » ?
On peut ne rien avoir et en sentir en sécurité dans sa gestion énergétique et émotionnelle. On peut se sentir appartenir à une maison en soi, logée en nous, au creux de notre coeur.

Il y a donc différentes notions de sécurités :
la sécurité physique : correspond à un espace dans lequel vous pouvez vous reposer physiquement sans agression / altercations émanant de l’intérieur, ni de l’extérieur.
la sécurité astrale : correspond à la capacité de vos énergies, et donc de votre aura à être répulsive pour tout flux entrant qui souhaiterait porter atteinte à vos énergies. En somme, cela correspond à une part de vos énergies qui choisit de rester sur les pores extérieures de votre aura afin de servir de barrières naturelles. Elles traitent les informations entrantes et/ ou sortantes selon les ordres donnés par le coeur. Nous avons absolument TOUS cette capacité de construire soi-même nos propres protections et boucliers, malheureusement, nous sommes tous différents dans la construction de nos énergies. Donc, nous ne réagissons pas tous de la même manière avec les informations.
la sécurité mentale : correspond à notre capacité à rester fidèle à notre structure mentale interne sans tomber sous l’influence de tierces parties. Notre puissance mentale permet de rester dans le contrôle. Certains d’ailleurs pensent que la puissance mentale agit comme barrière. C’est à la fois une barrière et à la fois un frein quand il s’agit d’évoluer dans notre propre schéma de pensée. Prenez par exemple, les personnes obtues qui veulent toujours avoir raison.
la sécurité émotionnelle : correspond au sentiment de se sentir toujours aimé.

Nous travaillons tous le sentiment de sécurité à différents degrés. Certains vont chercher un conjoint pour se sentir aimé et se reposer dessus, d’autres vont au vouloir tout bâtir tout seul et s’enfermer dedans, d’autres encore n’arrivent pas à trouver un lieu dans lequel ils se sentent juste pouvoir être et évoluer tel qu’ils sont au fond d’eux.

Alors je ne dis pas qu’il faille travailler sur tous ces points en même temps. Cela est difficile, surtout lorsque nous avons aussi une vie quotidienne bien remplie d’aléas divers entre la famille, les responsabilités, la santé, le travail…
Par contre, c’est bien d’en avoir conscience afin que cela nous donne des pistes dans la raison de nos agissements et autres automatismes de réponses. Cela revient à la question « pourquoi agissons-nous ? ». Sommes-nous motivés par l’abandon, la solitude, le désarroi face à une situation sur laquelle on se sent impuissant ?

Il est bon alors de se rappeler que :
– nous avons TOUS un temple intérieur où absolument rien d’autre que la Source pure ne vit.
– nous avons TOUS la capacité de créer nos propres défenses face au monde qui nous entoure.
– nous avons TOUS la capacité de se façonner un mental puissant pour nous permettre de nous affirmer en tant qu’identité individuelle.
– nous avons TOUS un accompagnement astral, sur le principe fondamental que nous sommes tous des âmes incarnées.

Alors plusieurs facteurs peuvent jouer dans les capacités mentionnées.
Nous n’avons pas tous le même parcours astral et ne venons pas tous des mêmes coins planétaires. Donc l’accompagnement est variable. Toutefois, ils se regroupent en Maison-mères. En somme, les grandes familles se réunissent et forment des clans d’alliances. Plus on est nombreux, plus on est puissant dans l’astral. L’union fait la force en somme. A ce titre, nous appartenons tous à différents clans d’affiliations selon nos origines.

Notre fatigue mentale et psychologique joue sur notre aptitude à gérer nos barrières physiques. Traiter et manier ses énergies demandent d’avoir des ressources disponibles, sinon le corps passe en mode survie. On notera alors des failles dans les systèmes de défenses, des brèches multiples, et des agressions de plus en plus drainantes.

Avoir une force mentale, c’est bien, mais il faut savoir lâcher du lest pour aussi répartir la force pour l’harmonie d’ensemble. Si vous avez un mental du béton, et plein de problèmes de santé… vous voyez ? peut-être serait-il bon de revoir la répartition énergétique et d’assouplir votre notion d’importance. Avoir le contrôle mental, c’est bien, mais est-ce que cela vous apporte de la sérénité, ou est-ce que vous n’en avez jamais assez ? A voir donc. Tout comme il est bon d’en avoir suffisamment pour avoir le courage d’être Soi face à l’autre. Je suis, avec mes ressentis et je les mets aussi aux premiers plans quand il faut. Prendre sa place, c’est avoir la puissance aussi de ne pas se laisser éteindre par l’autre. Tout comme il faut savoir accepter d’évoluer. Un équilibre difficile à trouver entre Être et accepter de revoir son système de croyance pour évoluer.

Ok, maintenant, je vais vous proposer un petit exercice méditatif pour petit à petit, retrouver ce sentiment de sécurité.
C’est un exercice évolutif et adaptatif, ok ? Vous allez donc à votre rythme et ne forcez pas. Accueillez ce qui est. Le but n’est pas de savoir qui arrive premier et qui a la plus grosse. On s’en tape. Chacun fait comme il peut.

Vous vous asseyez et fermez les yeux. Créer une bulle de couleur autour de vous. Choisissez n’importe quelle couleur qui vous passe par la tête.

Voyez votre jolie bubulle se former autour de vous et vous englober petit à petit. Pour certains cela ira vite, pour d’autres, cela demandera de l’énergie.
L’objectif est d’avoir une bulle parfaite et bien nette et d’être fondue dedans. Voyez comment vous vous sentez dedans.

Pour ceux qui réussissent, Restez quelques minutes dedans et respirer sans penser à rien. Passez ensuite au niveau 2 : Choisissez une nouvelle couleur faites une nouvelle bubulle autour de votre bulle déjà construite.

Pour ceux qui n’arrivent pas à fermer leur bubulle, rester sur cette étape et réessayer plus tard dans la journée ou le lendemain. Voyez également si en changeant la couleur, cela ne va pas mieux.
Parfois, il y a un décalage entre ce qu’on aimerait, et les difficultés réelles. Il faut savoir alors se réajuster.
Quand vous aurez la couleur la plus facile pour commencer et refermer votre bubulle, passez au niveau 2. Placez vous dans une nouvelle bulle de couleur différente et voyez comment vous réagissez.

Alors combien de bubulles pour se sentir bien ?
Disons que les 3-4 premières sont les réparations. Il faudrait pouvoir atteindre les 6 ou 7 pour vraiment retravailler la structure plus en profondeur.
Cela se fait sur plusieurs jours/ semaines / mois.
Parfois, je n’arrive qu’une bulle, parfois 3ou 4. Parfois, je les visualise toute d’un coup en multicouches d’oignons. Je vous conseille plutôt l’approche d’une bulle après l’autre, déjà 1. pour découvrir vos besoins urgents en rayon couleur, et 2. pour prendre le temps de reconstruire et petit à petit de retrouver votre ancrage intérieur.

Bonne journée à tous.

17 Comments

  1. Celia

    Re. Désolée pour le multicommentaire, je viens de comprendre qu’il a pris mes smileys pour des balises.
    Donc en complet,ça donne ça :

    Coucou Camille,

    Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii (avec un smiley coeur)
    Ah la notion de sécurité… C’est un domaine où j’ai beaucoup bossé et où j’ai toujours du boulot. Il m’a fallu repartir de loin, reconquérir la sécurité physique et dans mon corps, après avoir pris conscience de mon déni de viol…. Reconstruire aussi la sécurité astrale, après des années d’attaques, de chasses et de traques dans l’astral la nuit…

    Là où j’ai le plus de mal, c’est la sécurité émotionnelle, car je me sens vite envahie/vampirisée/sollicitée sur le plan émotionnel par certains de mes proches.

    « Avoir une force mentale, c’est bien, mais il faut savoir lâcher du lest pour aussi répartir la force pour l’harmonie d’ensemble. Si vous avez un mental du béton, et plein de problèmes de santé… vous voyez ? »
    Ahahaha, ça ça m’interpelle xD ! Comment fais tu pour répartir en conscience ? Sur la santé ? Je n’avais jamais pensé à cela… je crois que ma répartition se fait vraiment inconsciemment… Et pas équitablement vu ma santé… lol.

    Questions précises (de zèbre) :
    – Les bulles, tu les ajoutes à l’extérieur de la première ou à l’intérieur ? Ou ça n’a pas d’importance ?
    – Les bulles de couleurs, c’est différent de l’exercice avec les cercles et les portes de l’oeuf (page sur l’hypersensibilité) ou pas ? Si oui, en quoi (je suis curieuse des mécanimes derrière) ?

    L’autre jour, alors que j’étais en crise de panique, j’ai fait l’exo de l’oeuf que te proposes déjà. En fait, je le fais souvent, dès que je me sens en insécurité énergétique. Je l’aime bien, et je visualise en plus des cercles et des portes, des bulles, chacune dans une texture différente de lumière (du bois, de l’eau, de la roche…). D’habitude, ça me sécurise bien, mais là, les dernières fois… que nenni. Je vais tester avec les couleurs pour voir si ça m’aide mieux !

    Bonne soirée, bisous
    Camille

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Camille,
      Tu crées tes couches en les rajoutant par dessus les unes après les autres.
      Admettons que tu commences par Bleu, tu te fonds dedans. Puis par dessus, tu rajoutes une nouvelle couleur de bulle.

      Cela ressemble en effet à l’oeuf. Sauf qu’on va un peu plus loin dans la démarche.

      Bon courage à toi 🙂

  2. Celia

    Coucou Camille,

    Merci pour la précision.

    C’est super efficace comme exercice, je suis bluffée ! C’est la première fois que je me réveille aussi sereine depuis longtemps. Encore merci !
    Ce qui est intéressant aussi, c’est que l’effet de couches me permet d’associer des énergies très différentes, que je n’aurais pas imaginé visualiser de prime abord ensemble, et donc de m’habituer à les faire cohabiter ensemble en harmonie… 😉 Vraiment super comme exo.

    Bonne journée, bises

  3. Fleur

    Bonjour Camille,

    Un grand merci pour cet exercice.
    Bon mes bulles n’ont pas de couleur, elles sont transparentes mais je les aiment bien quand même.
    j’aime beaucoup l’image que tu as mise, merci beaucoup !

    Bon courage pour tout !

    Bises

    (lien google supprimé par l’admin)

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Fleur,
      La transparence indique que tu n’es pas encore prête à percevoir tes besoins réels, mais l’accompagnement est là.

      PS : Je t’ai supprimé le lien car il ne renvoyait pas vers une image précise.

      Bises

  4. Fleur

    Bonjour Camille,

    Que puis-je faire pour commencer à percevoir mes besoins ? Est-ce pour cela que je n’arrive pas à me projeter dans un projet quel qu’il soit ?
    Ou cela n’a t il aucun rapport ?

    Merci beaucoup
    Bises

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Fleur,

      Oui. Cela est lié.
      Ok. Tu vas refaire l’exercice mais t’arrêter à un seule bulle.
      Une fois qu’elle est bien autour de toi et complète, tu vas imaginer que tu poses la main dessus.

      Demande ensuite « je demande à rentrer en connexion avec ce besoin pour avoir une vision éclairée. »

      Attends et regarde ce qu’il se passe.

      Au début, tu n’auras peut-être pas d’éléments clairs, cela peut être des sensations ou des émotions ou des impressions vagues. Laisse venir.

      Si tu arrives à des informations. Remercie ensuite et passe à la 2ème bulle.

      Bises

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Jolie Fleur,

      J’ai rendu mon mémoire et suis en stage. Je n’aurai mon diplôme qu’à la mi-janvier. Je suis heureuse !
      Que deviens-tu ?

      Bises

  5. Fleur

    Coucou,

    Tu m’étonnes que tu es heureuse ! Ouah ! quand même, un sacré challenge… Tu peux être fière !
    J’espère que ton stage se passe bien, j’imagine qu’il est important pour compléter ta formation et pour avoir un carnet d’adresses ainsi que pour te faire connaître et apprécier.

    Pour moi, je ne sais pas ce que je deviens. Bizarre mais vrai. Je continue à faire des bulles en comptant sur la nuit pour m’apporter conseil… Qu’est ce que je ne suis pas prête à comprendre ? Il faut que je trouve au moins une once de courage en moi pour aller voir ou laisser venir ! juron juron juron !!!

    Bises Camille et pleins de belles rencontres et projets à venir !

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Fleur,

      Et pourquoi vouloir tout comprendre ?… Chacun a son rythme, il faut aussi l’accepter.
      Ne pas être prêt à accueillir certaines choses ne signifie pas qu’on est nul ou qu’on rame.
      Il y a tous des choses que l’on n’est pas prêt à accepter. Ce n’est pas grave.

      Tu n’as pas besoin de te forcer à aller voir. Tu peux aussi respirer et tranquillement, te diriger vers la découverte.

      Bises

  6. Charline

    Bonjour Camille,

    Cet article résonne beaucoup avec ce que je vis ces temps-ci.
    Je sais que je dois apprendre à gérer les flux entrants et sortants et me créer des boucliers contre les personnes négatives qui me font craquer, le harcèlement en particulier (ce que j’ai vécu au travail dernièrement).
    Je manque d’agressivité de réaction quand on m’attaque, j’ai tendance à naturellement fondre en larmes quand quelqu’un élève la voix trop fort et s’en prend à mon intégrité (émotionnelle, par exemple, mes rêves, la qualité de mon travail…).
    Comment je peux faire pour trouver des stratégies de défense et me renforcer ?

    Au passage, merci beaucoup pour Instagram, ta présence à ce moment-là m’a fait du bien. Merci d’être toujours là. Cela m’a touchée.

    Gros bisous Camille.

    Belle journée à toi.

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Charline,

      Comment se renforcer ? Tout dépend de ton mental et de comment est ta sensibilité.
      Chez moi, cela passe par le dépassement sportif et l’autosuggestion devant la glace quand une situation me bouffe.
      Le soir aussi, je me parle à moi-même, je me dis que cela va aller, et que j’ai les capacités de faire face, que je peux y arriver.

      Est-ce que j’y arrive toujours avec grâce et classe ? Non, mais on ne peut se renforcer sans chercher à se dépasser soi, que ce soit physiquement ou mentalement. Un renforcement implique une fragilité quelque part et la dépasser demande forcément d’aller au-delà de ce que tu considères comme « faible » ou « pas assez fort » face à ton objectif personnel.

      Encore une fois, une force ou une faiblesse, c’est très subjectif.

      Si ton objectif est de motiver ton impulsivité et ta réactivité d’action, alors il faut trouver une activité qui t’invite à cet effort et qui te fait comprendre que tu peux y arriver.

      Le sport est un bon moyen, mais cela peut être aussi dans une autre activité qui se pousse à prendre la parole par exemple, comme le travail de scène, ou les groupes de paroles, le théâtre, ou les jeux de rôles. Mais ce ne sont là que des exemples parmi d’autres.

      Le renforcement est une conséquence, mais reste dans l’objectif et l’action direct. Te renforcer ok, mais pour se faire, il faut agir. Il convient donc de trouver quelque chose qui te motive à agir selon l’objectif souhaité.

      Les arts martiaux m’ont aidé à me renforcer plus jeune. Faire une reconversion professionnelle me renforce aussi. Me former sur internet me renforce aussi. Tu vois ? Se renforcer ne veut en soi rien dire, et tout dire à la fois…

      La meilleure défense que l’on puisse développer, c’est l’amour de soi, la confiance, et l’acception de soi. Tout le monde n’a pas vocation à être guerrier. Après tout le monde peut le développer.
      Le renforcement des shaolin se passe de différentes manières, le dépassement des conditionnements mentaux, et le dépassement physique.
      Le tout est de trouver un équilibre entre les deux selon ton niveau de souffrance lors de ta sortie hors-zone de confort.
      Par exemple, me faire écarteler les jambes ne me dérangeait pas, parce que cela me permettait de me dépasser physiquement. Maintenant, il fallait avoir la force mentale de supporter l’effort requis.

      Le dépassement est avant-tout personnel. Il doit être adapté à ta personne et ta manière, ton rythme de progression.

      Bises

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