Alors que je me sens partie pour m’endormir, je me vois dans un tunnel qui descend à vive allure.
Deux pensées me traversent, deux pensées que je ne retiens pas, une concernait ma cousine, et l’autre mon grand frère.
Je descends de plus en plus et bizarrement, plus aucune pensée n’arrive à moi. Bizarre ? Non, en faite, je ne réfléchis plus. Je suis plus au constat : plus aucune pensées. Mais je vois toujours ce tunel défiler.
Il y fait noir, mais comme on va vite, cela m’apparait sous forme de bande légèrement blanche avec l’effet de vitesse.
Alors que je descends, je sais qu’à ce moment, je dois continuer de lâcher prise, sinon, je ne saurai pas là où je dois aller, car, clairement, je suis entrain d’aller quelque part sans que je ne sache où.
Je sors du tunnel et me voilà dans l’espace.
Ah, oui, cet espace avec les étoiles et la Terre. Vous voyez lequel espace je parle.
Et la vitesse ne cesse d’accroitre. C’est parti. Je vois les étoiles défiler à une si vive allure que ça me fait presque peur.
« Où je vais ? » je n’arrêtais pas de me dire, « mais où je vais ? » J’avais l’air d’aller si loin que j’en avais peur. Peur de ne pas pouvoir revenir, peur de dire adieu à la terre et à mon lit.
Je vois cet espace noir en face, les étoiles sur les côtés et je ne cesse de continuer d’avancer.
Une planète finit par apparaitre. Je me dis que c’est Pluton, mais on aurait dit qu’elle avait des nuages, avec une atmosphère ressemblante à la terre. Du coup, je me dis que c’est possible que je pense aux planètes qui me parlent consciemment au lieu de laisser venir à moi le nom du lieu exacte.
Je m’étais dit que cela semblait la première planète en « stop » près de notre galaxie, voilà pourquoi j’ai tout de suite pensé à la planète Pluton. Mais elle ne ressemblait aucunement à ce que j’en avais vu dans les livres.
C’était assez perturbant, mais mon chemin ne s’arrêtait pas là. Cette planète defila sur ma droite et je continuai ma lancée.
Je m’arrêtais enfin sur deux planètes qui étaient pas loin.
Je descendis sur l’une d’entre elles. Et les paysages virent à moi.
Je vis avec une telle netteté que j’en étais subjuguée. C’était la nuit sur cette planète, je vis de la végétation et des creux de vallées remplies de verdures basses et d’arbres comme certaines de nos forêts.
Me voilà presque au sol lorsque je croise une horde de licornes marron. Elles étaient plutôt jeunes, mais je voyais clairement leurs petites cornes pousser sur le milieu de leur front. Elles étaient entrain d’être coursées par un espèce de gros loup noir avec les yeux jaune rouge scintillant. Au départ, je regardais simplement la scène, et puis, le loup s’approcha des licornes en voulant leur faire du mal. Je l’ai senti commencant à bondir sur elles, et sur moi par la même occasion qui se trouvait derrière elles. Alors j’ai rugi. simplement oui, j’ai rugi très fort pour faire peur au loup. Ca l’a repoussé et il s’est reculé de plusieurs mètres.
Cela m’a toujours fait drôle de sentir la voix vibrer sur tout mon corps astral. C’est ressentir la vibration des mots dans chacune de mes cellules.
Le loup s’étant éloigné, sans comprendre pourquoi, je me suis mis à chanter le A et j’ai ouvert les bras et je me suis mise à tourner tout en continuer de le chanter.
Mon A était beau, il était épuré. Je ne l’avais jamais entendu comme ça. Je me disais même « tiens ! je chante ! est-ce que je chante aussi depuis mon lit ? rooh ! il ne faudrait pas non ?! Je vais avoir l’air idiote et ca va réveiller mon chéri. Il va m’entendre. «
Mon « A » continua pendant de longues secondes à vibrer et à se faire entendre.
Comme c’était joli. Je me surprenais moi-même. Alors que je chantais, je repensais à ce livre que j’avais lu quelques jours avant qui parlait d’apprendre à chanter le A, le M et le N pour guérir l’intégralité de ses corps, mais qu’il fallait apprendre à chanter en l’émettant avec son coeur. Cela me semblait difficile, mais là alors que je le faisais, cela semblait si facile, si beau, et si fluide.
Tout devint soudainement noir. Puis je me suis retrouvée ailleurs, un autre lieu, une autre planète je crois. j’avais l’impression de revivre une scène qui me semblait familière. Je me suis dit alors que peut être, je venais guérir ici des mémoires, mais pourquoi aider ce petit clan de licornes ? J’étais arrivée à un moment clairement « hasardeux »…
Je ne me souviens plus ce qui s’est passé, je me suis levée et je ne l’ai pas noté dans la journée, et puis deux jours ont passé depuis.
Les deux jours qui ont suivi, et bien, ce n’était pas joyeux, je vois des rêves qui me rendent bien gronchonne au petit matin (début d’après-midi). Ca m’énerve, tout m’énerve. Je vais des choses que je ne comprends pas, je vis des choses que je ne comprends pas, mais pourtant, je sais que je peux faire ces choses. Ce qui est encore plus frustrant. J’essaie de comprendre, je veux comprendre, bien qu’en ce moment, lorsque je vois mes guides, je leur demande pourquoi je n’ai plus de libido….
J’ai bien conscience d’avoir des relations particulières avec mes guides. A chaque fois que je les croise, il faut qu’on parle de toute autre chose… c’est très perturbant, bien que j’avoue, j’avoue… mes guides sont mes amis et pas des boîtes à connaissance… Alors je les traite comme tels, lorsque je les croise, je leur demande conseil ou aide sur un problème de ma vie quotidienne, parce que clairement, ils voient des choses que moi je ne vois pas. Bref, je suis dans le pâté, et euh me lisent comme un livre ouvert alors bon….
Je me rends compte que je n’ai que faire que demander à mes guides comment le monde se crée. Ce qui moi m’intéresse, c’est comment moi je créé. Parce que si je sais cela, c’est que je saurai comment le monde se créé.
Je vois tous ces textes passer sur la création des mondes, l’agencement des forces créatrices dans l’univers, j’avoue qu’elles m’intéressent, mais un peu …malgré moi je dirai. C’est parce que je vois ces sceaux des étoiles, parce que je voyage dans l’espace et que je vois défiler les trous noirs, parce que Lauviah et Astaroth sont les deux premiers anges à être venus me voir que je me pose des questions sur ma raison d’une telle médiumnité.
J’en reviens encore à la question « Pourquoi » et « pourquoi faire ». Je ne comprends absolument pas le sens de ma vie. J’ai commencé à lire le livre de Paul Coelho – Brida – et je ne comprenais pas pourquoi cet auteur a pu vendre autant de bouquins avec une histoire aussi « normale ».
Pour moi, la sorcellerie, la magie est normale. Mais je me rends compte que tout le monde place ces expériences comme extraordinaires et pourtant, pour moi, en lisant ce livre, je me disais, et bah….. je devrai en écrire un moi aussi de bouquin… Plus je lis ce livre et plus ca m’énerve. Pourquoi je lis alors ? Et bien parce que je me rends compte que ce que Brida vit, je le vis aussi mais un peu sur tous les niveaux. Si elle le vit avec une initiation de l’ombre et la sorcellerie, moi, j’ai la sensation que je le vis dans l’ombre comme dans les énergies de lumière. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’un Ange de chaque pôle est venu me voir. C’est ce qui me fait dire que j’ai un potentiel, sinon, je n’aurais pas pu les voir et encore moins leur parler…du moins, c’est ce que je crois.
pff quand je pense que je ne croyais pas aux anges gardiens il y a encore quelques années de cela avant que tout ne commence… j’ai l’air con maintenant.
Bref… pourquoi moi ?…. je ne comprends pas. Tout ce que je veux, c’est ma maison, mon jardin, l’amour, un chien, un lapin nain, de la forêt, une voiture et puis voilà…. plus ou moins dans les grandes lignes. Seulement, j’ai cette sensation au fond de moi que je peux faire quelque chose de ma médiumnité, je peux l’offrir et aider.
Si cela ne tenait qu’à mon mental, je demanderai de voir la création des mondes, mais cela ne m’a jamais intéressée. Je préfère nettement parler avec mon dragon et lui raconter mes besognes et mes galères. D’ailleurs, cela fait longtemps que je ne l’ai pas senti.
J’ai renoué le contact avec mon dragon il y a deux ans de cela me semble-t-il. Je lui ai demandé 3 fois son nom pour essayer vainement de le graver dans ma conscience et puis je lui ai dit combien j’étais désolée de l’avoir oublié. Il m’a dit que cela faisait 100 ans que nous n’avions pas eu de contact.
100 ans… comment ais-je pu être un boulet à ce point ?…. 100 ans en me coupant de mon dragon préféré… j’ai du en faire des conneries…
« Peut-être y-a-t-il un temps pour tout. » me souffle t – on dans l’oreille.
– peut être oui. Mais peut être que le temps parait long et que je m’ennuie sans vous.
J’ai soudainement envie de relire des textes que j’ai écrit justement il ya deux ans. Surtout pour voir si je retrouvais le texte qui décrivait mon rêve avec ma retrouvaille avec lui justement, mais je suis tombée sur un autre texte. C’était un appel à l’univers. Et l’univers m’avait répondu en rêve.
Alors ce soir, je me rappelle, je me rappelle que si je parle à l’univers, l’univers me parle aussi.
Et quelque part, je suis contente de pouvoir l’entendre, parce que je me rends compte qu’il n’y a rien de plus précieux.
Finalement, je prends conscience que la médiumnité est précieuse et quelque chose d’irremplacable, non pas parce que j’ai « plus » d’amis, mais parce que je comprends enfin que je ne suis pas seule dans une boîte.
Je crois que je prends enfin conscience que pour moi, le monde est bien plus grand que la plupart des autres. Et ça a son lot de richesses.
Merci à l’univers
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Source: Autres dimensions 3