Au vue de la nature de mes sorties astrales, il m’arrive encore d’avoir la trouille lors de certaines missions astrales. Les peuples auxquels je me retrouve confrontée la nuit ne sont vraiment pas des enfants de choeur… J’ai beau avoir accès à mes guides lors d’une mission astrale, parfois, c’est juste trop flippant, surtout lorsque j’ai une conscience humaine bien lucide et que j’oublie comment activer certaines magies en pleine confrontation.
Tout peuple sombre a en général au sein du clan,
– une méthode de chasse (que moi j’appelle une méthode de tracking)
– des aptitudes d’élimination des populations de masses dans les dimensions concernées, faisant intervenir ou non des laboratoires “scientifiques” astraux
– sans compter des armes de guerre massives, d’extermination locales ou à plus vaste échelle.
– et selon les univers on aura les aptitudes magiques ou technologiques, voire même les deux mixés.
On a beau dire ce qu’on veut, mais sur Terre, nous sommes encore des bébés en matière de technologies. Je ne suis en aucun cas pressée de voir une évolution se faire sur ce point. Je ne développerai pas ce sujet aujourd’hui, bien que comparer le modèle de développement humain est intéressant comme cas d’étude face aux évolutions d’autres dimensions.
Pour en revenir à nos moutons, il y a plein de manière de faire une guerre dans l’astral. Et il y en a une aussi qui s’appelle la Fuite. Oui, oui, vous avez bien lu.
Sachez qu’on a beau avoir toutes les armes du monde, parfois, le mental ne suit pas alors prendre la poudre d’escampette semble un très très bon stratège.
Je rappelle que quand nous sommes lucides dans ces dimensions-là, nous portons au premier plan notre humanité. Il faut donc bien s’accrocher. Je l’ai déjà dit et le répète souvent : les conflits sombres dans l’astral ne sont pas tendres, ni mignons, encore moins jolis. C’est souvent très crus, et on pourrait qualifier ça de gore, d’ultra-gore même. Les entités en face n’ont absolument pas les mêmes restrictions, ni ne portent en eux les mêmes limitations mentales.
La nuit derrière, il s’agissait d’un empiètement de territoire. Des entités N’guls pensaient que le peuple choisi ferait un bon apport énergétique. La population servirait de bouffe en libre service.
Les Nguls étaient des entités qui m’ont rappelés les films Predators en version méca-épurée. L’extérieur du corps était un composé de plaque métallique soudées en une combinaison lisse bien noire, et la vision, un faisceau de LEDs rouge qui émanait d’un casque intégrale arrondi en demi-cercle sur ce qui composait la tête avec une seule barre horizontale percée pour les yeux lumineux.
Pour se nourrir, ils réduisaient d’abord le corps en bouilli de chairs et mangeaient le tout comme une soupe, pâteuse et délicieuse selon eux.
Il leur suffisait d’un seul coup pour planter leur main dans les entrailles d’une entité présente, et d’une vrille allié à une pulsion magnétique, le corps explosait sur place et les morceaux retombaient au sol comme de la pâtée pour chat.
Très efficace. Ils ont évidemment voulu essayer sur moi. Le résultat fut plus que désagréable. Tellement, que je rechignais à me charger du bataillon détaché ici.
Il ne fallait pas croire que j’étais totalement insensible aux attaques. Mais seulement, mon corps se recomposait peu importe les dégâts subis. Cela m’arrivait d’exploser totalement, disparaitre, puis un claquement de doigts imperceptible plus tard, mon corps reprenait forme. Pas comme les entités qui se faisaient bouffer à côté de moi.
Ils m’ont même nargué en les dégustant.
Mais voilà, leur méthode de chasse affola mon mental. Ils avaient la vivacité des orcs, en bande organisée, intelligente, et particulièrement vicieuse. En pleine course poursuite, j’en arrivai à un point où mon humanité n’arrivait plus à gérer.
2 choix s’offraient à moi :
– retourner dans mon monde humain, et laisser mes énergies se dédoubler à mon réveil pour faire le taf en mode automatique (très pratique ça !)
– rester et appeler du renfort en plus de me faire violence pour combattre avec la trouille au ventre avec ma fichue mémoire de bloquée.
J’ai choisi l’option qui correspondait mieux à mon état. Rapatrier ma conscience dans mon lit fut donc ma priorité. Fuck la mission, il était temps de basculer en mode interne automatique. Sans ma conscience humaine donc.
Derrière moi, 2 N’guls me coursaient, leur but était de me forcer à me rapprocher de la flotte amarrée non loin. Personnellement, non, je n’avais pas vraiment envie d’aller faire un tour dans leur vaisseau. Non, vraiment pas.
Depuis toutes ces années, j’avais toujours appliqué la même méthode de retour au lit si efficace : secouer fortement la tête de gauche à droite non stop en se rappelant les sensation de son lit.
Cela fonctionna, même si le retour mit un peu trop de temps à mon goût. Il fallut entre 5 et 10 secondes pour y parvenir. Tout ce temps, je courais aussi vite que possible en me balançant comme une folle tout en hurlant “LE LIT ! RETOUR AU LIT ! JE VEUX RETOURNER AU LIT ! C’est trop ça pour moi!! Finis en mode auto !!
Croyez-moi, courir et bouger la tête comme une psychopathe n’est pas aussi facile, mais la situation est comique, je l’admets volontiers.
Les paupières s’ouvrirent difficilement et plusieurs fois dans la chambre, ma conscience replongea plusieurs fois dans la course poursuite, puis se stabilisèrent enfin dans la chambre jusqu’à ce que j’arrive à bouger la tête dans le lit de gauche à droite. Là, on était bon, j’étais enfin complètement revenue.
Il n’y a pas de honte à avoir peur, ni de chercher à fuir un combat quand on ne se sent pas en état de l’affronter.
Dans l’astral, nous n’arriverons pas toujours toutes les épreuves qui se présentent à nous, et il faut se rappeler que cela n’est pas grave.
La méthode de retour au réveil fonctionne pour tout le monde, n’hésitez pas à l’appliquer quand vous ressentez le besoin de revenir au lit. Que vous soyez en rêve lucide ou sortie de corps.
Nous avons aussi notre état émotionnel à tenir compte. Nous pouvons supporter certaines choses et puis pour raison x, un jour, on n’y arrive tout simplement pas.
Ce n’est pas grave. D’autant plus que mes énergies peuvent aussi très bien faire le taf sans ma conscience humaine, et vu comment j’avais lâchement abandonné la mission en cours, une chose était certaine, j’allais vouloir terminer ce que j’avais commencé d’une manière ou d’une autre. Que ma part sombre aille faire joujou, allez-allez-allez, qu’elle libère un peu ses énergies en faisant le grand ménage là-bas, après tout, c’est largement dans ses cordes. Moi, je préfère ranger ma maison et me faire des pancakes.
Les terriens n’ont décidément pas les mêmes problèmes que les peuples dans l’astral…
Bon pancake à tous. (choco-coco pour moi!)
Bonjour Camille,
Il existe une troisième option : appeler à l’aide pour faire diversion pour avoir suffisamment de temps pour fuir.
Cela m’est arrivé il n’y a pas si longtemps. J’ignorais ce que j’avais fait à ces 4,5 personnes, ma lucidité est apparue quand j’essayais de les bloquer dans la maison, et de fuir. Ils étaient nombreux et fouillaient tous les recoins. J’étais tellement effrayée !
Malgré ma peur, je me suis faufilée dans le garage et j’ai essayé de faire un appel. J’ignorais si cela allait marché. J’ai eu la sensation que mon appel résonnait comme un écho et était allait très loin dans l’univers. J’ai demandé l’aide la plus appropriée pour m’aider sur l’instant. En ne sachant pas à côté comment agir. Un adorable éléphant blanc est apparut, lié à la lumière. On a eu un échange. Il m’a expliqué sa stratégie. Pour retranscrire à peu près la conversation :
-Je vais te protéger en faisant diversion. Profites-en pour fuir.
-Et toi alors ? Ils sont nombreux. Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose…
-Je me débrouillerai, ne t’inquiète pas pour moi, il ne m’arrivera rien.
Il s’est illuminé d’une lumière aveuglante pour éblouir l’un de mes poursuivants, près du garage. J’ai pris la poudre d’escampette à ce moment-là et je me suis réveillée.
L’éléphant était jeune, il avait une forme ronde et était d’un blanc pas commun. Il m’était très familier (vive la mémoire bloquée !).
C’est fou à quel point je suis entourée d’animaux ! Dire que la nuit dernière, j’étais en mission avec une humaine vaguement familière (ancienne camarade de classe ou alliée oubliée ?) avec dans l’équipe d’intervention un tigre… Et que je m’étais métamorphosée en araignée pour espionner et être l’éclaireuse du groupe. Très spécial aussi ce rêve !
Et ça m’arrive d’être lucide de plus en plus souvent…
Je n’ai encore jamais goûté les pancakes. Choco-choco, c’est quoi ?
Bises.
Hello Charline,
Oui bien sûr, les appels à l’aide sont une très belle option !
Tu arrives super bien à la mettre à profit, tu es une pro maintenant 😉
N’oublie pas aussi que les anges à nos côtés prennent aussi tout un tas de formes pour arriver à nos atteindre.
Après cela ne change pas que certains d’entre nous sommes particulièrement entourés d’animaux… héhé
Sinon sur mes pancakes, je rajoute du chocolat noir fondu et des copeaux de noix de coco. Choco-coco quoi ! c’est trop bon.
Bises