Bon, il faut toujours que les trucs improbables me tombent dessus. Si, j’vous jure. On dirait d’ailleurs que mes guides ne m’embauchent rien que pour ça. Vous savez, les corvées farfelues et les missions casse-cou ? C’est pour bibiche ! Mais bon… à croire que ça devient une norme et que plus rien ne m’étonne.
Aussi, quand je revenais de ma première mission aux dragons après avoir fait le tour du monde en golf stream, j’avoue que j’étais quand même assez « chaude », vous voyez. J’étais à fond dans les dragons. Et d’un coup, j’ai pensé à une amie, Lili.
Ah, elle, elle kifferait bien venir faire un tour avec moi. Je vais lui proposer de m’accompagner dans ma prochaine mission et de faire un tour dans l’astral, histoire de lui faire découvrir un peu plus ses merveilles. Mon premier problème était que moi j’étais endormie en rêve lucide et elle, bah je ne sais pas où elle en était dans sa journée. Je m’accroupis au sol et lançai l’appel.
– Lili !! C’est moi, c’est Camille. J’appelle ta Conscience ! T’es où ? (…) Liiii-liiiii ??? Camille t’appelle !!
Une voix me répondit au loin, très loin, au fin fond d’un espace vide. Sa même petite voix de quand je l’appelais par téléphone ou de quand on se voyait dans la journée.
– « Camille ?!! Oh putain !! Camille ???? Tu m’appelles ?? C’est moi que tu appelles ?!! Comment t’as fait ?! »
– Ouais Lili !! C’est moi !! Diiiiis, je suis en rêve lucide là, et ça t’intéresse de venir faire un petit tour du monde avec des dragons ?
– « Oh, putain, t’es pas sérieuse !!?? «
– Bah si, je suis dans une quête là, et j’sais pas, mais y’a un créneau sympa et j’ai pensé à toi. Ca aurait pu être chouette de te faire partager ça ! Hey dis-donc, t’es vachement loin là, t’es où ?? Tu fais quoi ? Pourquoi j’arrive pas à rapatrier ta conscience ici ? Pourquoi t’es toujours pas en face de moi ? Tu aurais dû être là déjà ! Je te sens si loin… si loin…. et j’arrive pas à te retracer en plus…
– « Raaaaahh !! La j’peux pas ! J’aurai trop adoré , mais là franchement, je peux pas t’accompagner ! j’ai plein de choses à faire là ! Je suis super occupée ! «
– Ouais, no soucis ma belle ! Tant pis, c’était bien tenté !
Rah la vache, j’ai chopé un bout de sa conscience ! Mais au fait, elle faisait quoi ? Elle bossait ? Elle m’a entendue dans la vraie vie ou pas ?… Bref, tant pis, je file, y’a ce dragon qui m’attend je-ne-sais-où pour … quoi déjà ?… Qu’est-ce que je devais faire là-bas au fait ?… Bon, on verra en chemin.
En me relevant puis en tournant les talons, le chemin oscilla puis le paysage se modula doucement. J’arrivai dans une dimension assez bizarre, assez similaire de zones à moitié délabrée et abandonnée qu’on pourrait trouver sur terre. Du béton par endroits, l’abondance de nature par autres. Je fronçai les sourcils en regardant la côte qui menait à un espèce d’amphithéâtre romain abandonné et badigeonné d’énergies sombres un peu partout.
– Hum… Je suis déjà venue ici, tout à l’heure, non ? Je reconnais cet endroit. C’est là-haut que je dois aller, n’est-ce pas ?…
Ayant tout de même un doute, je demandai confirmation à mon corps.
– Mène-moi où je dois aller maintenant, ordonnai-je sans attendre.
Mon corps se souleva plus péniblement que d’ordinaire. La dimension était lourde, mais malgré tout, mon corps lévita en titubant le long de la côté.
– Hum… C’est bon, ça va, j’ai compris. J’y vais, j’y vais…
Je repris le contrôle de mes membres et finissais la route à pieds.
Une fois arrivée, je pénétrais la zone. On aurait dit l’intérieur d’un centre commercial complètement usé, à moitié dépouillé et terni par des énergies glauques dont les effluves noires et sombres étaient partout et repeignaient sauvagement les murs. Je marchais jusqu’au grand hall, la vaste pièce principale salie de poussière et béton démoli et mal vieilli.
Des humains à la peau grise et au regard noir, vinrent m’accueillir avec des sons rauques, rongés par des énergies sombres. Des sbires à la botte de quelqu’un… Ça annonçait déjà la couleur. Ils avancèrent hâtivement jusqu’à ma hauteur.
– Bonjour, je veux voir le maitre qui gère le lieu, lançai-je la conversation avant de voir l’un deux se jeter sur moi.
Ils grognèrent tous à mes mots, sans que cela ne les empêche pour autant de se calmer.
– « Suffit« , ordonnait l’ombre qui ressortit du couloir par lequel j’étais arrivée. « Ne la touchez pas. » continuait-il en se dirigeant droit vers moi, m’honorant de sa présence suite à ma demande expresse.
Avec le filet de lumière traversant les immenses pans de vitres de la pièce centrale, je le découvris enfin. Il avait une démarche humaine, un corps assez costaud, une peau en écailles cachés sous des vêtements de la pègre des années 1900, et…. Que vis-je ?… Trois têtes. Putain, un dragon à trois têtes et faut que ça tombe sur moi. Trois belles têtes de dragons à raz le cou, au-dessus de son col de chemise débraillée aux manches bien relevées, de vieilles bretelles et un pantalon marron. Un dragon qui se dissimulait dans un corps humain…
Il s’avança méfiant, le regard dur, tandis que ses serviteurs lui frayaient un passage jusqu’à moi. Aussitôt calé devant moi, je m’inclinais dare-dare. Son silence pesait lourd avec ses près deux mètres de haut, et surtout, ses 3 têtes dirigées droit sur moi…
– Bonjour, je suis venue pour vous voir. Je m’incline et vous salue comme il se doit, dragon.
Je n’avais aucun souvenir de ce pourquoi je devais le rencontrer. Alors bon, autant bien commencer l’entrevue…
Lorsque je relevai la tête, il me scruta de bas en haut, yeux étrécis, avant de me faire son sourire le plus vicieux. Sans attendre une seconde de plus, il se rua sur moi, un sabre court dans chacune de ses mains. Prêt à me réduire en pâtée pour chat.
– Ah bah voilà ! Je sais pourquoi je suis là maintenant, dis-je en soupirant. Faut que ça tombe sur moi, bordel.
Le temps ralentit soudainement tandis que je regardais les yeux au ciel. Le bulldozer qui fonçait sur moi, sembla se figer doucement. L’espace temps prit une autre mesure, comme un slow motion maitrisé.
– Dis… Mickael ! Si t’es là, dans l’coin, ca m’arrangerait vraiment que tu m’prêtes ton Epée ! Genre-euuuhhh (*coup d’oeil furtif vers le dragon) rapidement, hein, parce que bon.. j’ai pas trop de temps devant moi là… genre-euuh là tout de suite quoi, ce serait vraiment bien !
Un nuage vaporeux répondit au quart de seconde à mon appel, et descendit du plafond en modulant une épée qui prit vie lorsque ma main serra son manche. C’était une épée longue et droite, garde plate à 90°. Une pierre violette sertie dessus et le fer prit toute sa ferveur lorsque ma poigne finit de la matérialiser dans la dimension.
Je rejoignis mon autre main sur la manche et par simple intention, dédoubla l’épée. L’essence de l’épée ne s’arrêtait pas à la forme, elle s’y ajustait simplement. Si le dragon m’attaquait avec deux sabres, alors je le combattrais à armes égales.
Le temps reprit son cours et il bondit, garde baissée. Grave erreur. Je croisais les miens en garde haute et cibla sa trachée. D’un coup vif et large, j’écartai mes bras. Ses têtes volèrent, décrochées de leur unique nuque. Tiens, j’aurai pensé que ça allait plus compliqué que ça pour avoir sa peau, à lui… Il n’était pas si puissant que ça…
Les autres écarquillèrent les yeux, choqués, et foncèrent sur moi. J’unifiais mes épées, et repartais au combat. Toujours avec l’épée de Mickaël, ça devrait être finger in the nose pour le reste. Après tout, ça été vite pour le dragon alors eux…
En pénétrant ma zone de sécurité, leur corps furent lacérés, mais aucun de mes coups ne leur faisait effet. Comment l’épée de Mickaël avait-elle pu trancher un dragon à trois-têtes et pas des êtres sombres ? … Hum….
Je refis plusieurs tentatives mais tout resta infructueux. Et bizarrement, aucune de leurs attaques ne m’atteignaient elles aussi. je savais que j’étais bien protégés de l’ombre, j’avais des guides qui œuvraient dans l’ombre, moi aussi. Alors je n’étais pas si surprise de voir que leurs attaques ne me touchaient pas, mais pourtant, le combat restait bizarre à un autre niveau. J’avais du mal à bouger, et mes mouvements étaient loin d’êtres épurés. C’était comme si je bougeais mais à une vitesse ralentie. C’était agaçant et je ne me sentais pas totalement libre de mes mouvements. Et eux, ils me regardèrent comme si un chaton bougeait les pattes et miaulait pour attaquer. Ils ricanaient, et se rapprochaient en piétinant ma zone de confort. Ils jouaient presque avec moi comme avec une proie entourée de hyènes. Je relevai les yeux vers le plafond et changeai mon fusil d’épaule. Le temps se refigea doucement.
– Mickaël, merci ça m’a bien servie mais pour eux, c’est mort !!, m’écriai-je en re-balançant grossièrement l’épée en l’air qui se dissout immédiatement. Il me faut de l’Ombre, L’Ombre contre l’Ombre, et vite !… Astaroth-Astaroth, S’tôoo plait !! Tu crois que tu pourrais me laisser utiliser la Dague ? Tu sais… la dague sombre, S’tô plait !!
*Viouuuuuu*
Un coup de vent plus tard, et par le même processus, la dague apparut. Une magnifique petite dague noire incurvée, lisse à souhaits. Une pure merveille. Rien qu’à la voir, je l’adorais déjà. Elle me semblait fluide et super maniable. J’avais cette sensation de la connaitre par cœur. J’aimais particulièrement cette arme par sa simplicité et son efficacité hors paire.
– Ah sympa !! Merci Astaroth !!
D’un coup de main furtif, je chopais le manche, et sur deux trois coups vifs aux techniques martiales très différentes de mon approche précédente à l’épée, je plantais les cœurs les uns après les autres, et pour ceux où j’avais mal planté, j’optais pour ouvrir toute la cage thoracique d’une traite. Ah que j’aimais cette dague. Une petite merveille de l’Ombre. Guérir le mal par le mal et elle le faisait divinement bien.
Lorsque tout le monde fut planté et que les corps tombèrent en file indienne, je ne pus m’empêcher de soupirer malgré tout. Pourquoi je me coltine toutes les missions de tranchage de dragons ? J’aime bien les dragons moi… Fais chier… Je tournai les talons de la scène de cadavres. A priori, j’avais fait ce pourquoi on m’avait envoyée là. Il n’y avait plus personne ici, tout était désert maintenant que j’avais buté tout le monde… Je devais servir de nettoyeur, sympa le job.
En reprenant l’allée vers la sortie du bâtiment, je boudais à moitié. Ca me saoulait toujours de devoir en arriver là pour obtenir un résultat en accord avec le plan du Tout. Un de mes guides déboula de dernière moi pour venir se coller aux pas de la porte de la boutique qui était dans le passage. C’était anciennement une boulangerie ici. C’est à ce moment que je réalisai que depuis le début, je n’avais jamais été seule.
– « Camille, attends, tu ne peux pas laisser ce lieu tel quel… Tu ne peux pas le laisser abandonné comme ça… C’est un bien précieux, tu sais ? »
– Ah. Mouais. Bon. On ne dirait pas. Tu as vu son état ? Moi, j’me casse. Allez viens, on se tire d’ici.
– « Tu peux pas partir comme ça… Il faut faire quelque chose pour ce lieu. Cette boulangerie est un bien précieux pour la famille qui la gère. Savais-tu qu’elle est un bien dans leur famille depuis plusieurs générations ?… Tant de gens ont travaillé dur ici, pour leur famille, pour les enfants, pour les mères, pour leur offrir quelques richesses et les sortir de la misère dans laquelle ils vivaient lorsqu’ils sont arrivés ici pour se donner une chance d’avoir une vie.
(*ma double vision s’ouvrit sur des images de leur histoire en même temps qu’il parlait d’eux*)
De là, les hommes de la famille ont tenté leur chance en misant tout ce qu’ils avaient, toutes leurs maigres ressources sur ce bien tandis que les mères restaient à s’occuper des enfants. Alors ils l’ont acheté et s’y sont investis durement. Ils n’y connaissaient rien mais cherchaient un moyen pour aider leur famille à survivre et se nourrir décemment, pour leur offrir une vie agréable. Lui était le seul capable de le gérer, et maintenant qu’il est parti, il ne reste plus personne pour le reprendre. La mère est seule, et elle n’aura pas la force de s’en occuper. Elle sera obligé de vendre. La famille perdra alors la seule chose qui leur apportait la richesse et la préservait en leur offrant un statut social. Sans ce bien, et ce malgré leur volonté à s’en remettre et les efforts qu’ils mettront pour s’en sortir, ils n’y arriveront pas. Ils resombreront aussi bas que là où ils étaient partis au départ. Ce sombre, qu’ils avaient tant peur de revoir, ils périront dedans. Sauve ce lieu. pour elle, pour cette famille.
– Hm… Vous vouliez que je m’occupe de lui, non ? C’est fait. Tout est nettoyé ici. Qu’est-ce que tu veux que je fasse de plus… ? Il n’est plus là. C’est terminé maintenant. Il est parti.
– « Aide le à revenir, d’accord ? Fais en sorte qu’il revienne et s’occupe à nouveau de ce bien. S’il revient, le bien restera dans la famille et elle pourra rester prospère. Personne n’aura a en subir la lourde perte. Ils pourront continuer de vivre et s’épanouir. »
– Humpf…. Bon… si tu veux, on va tenter. Mais franchement, je ne vois pas comment faire ça… Faudrait voir ça avec Marie… Peut-être qu’elle aurait moyen… mais tsk…
J’entrai dans la boulangerie abandonnée. Je levai les yeux au ciel et mis mes mains en prière en appelant Marie. Elle validait les incarnations, donc à priori, si le dragon pouvait revenir, ça pouvait peut-être se négocier avec elle.
– Marie, … Marie, t’es là ?… Bon… Tu vois… ce serait bien que le dragon puisse revenir, pour le bien de cette famille et de ce lieu qui pourra rester préservé. Tu peux l’aider ? Tu peux faire quelque chose pour lui, s’il te plait ? Permets lui de revenir et de s’occuper de cette boulangerie. Je ne sais pas comment ça marche tout ça, ni même si c’est possible, mais je me disais que peut-être toi, tu saurais nous aider… Il doit revenir pour que cette famille ne perde pas tout ce en quoi elle croit.
*viouuuu*
Une première bille yeux de chat apparut de la même manière que mes armes tout à l’heure, dans un film vaporeux descendu du plafond. Une deuxième, puis une troisième. Elles retombèrent lourdement sur le plan de travail, s’attirèrent toutes les unes contre les autres, et une tétine se matérialisa au milieu de celles-ci. Je souris. Tétine voulait dire Bébé, qui voulait dire réincarnation enclenchée.
Je souris en remerciant Marie.
Une voix émana de nulle part, la voix de mon guide.
– « Il reviendra sous la forme de trois enfants. La mère qui ne pouvait pas avoir d’enfants, aura des triplets. Elle s’en occupera bien jusqu’à ce qu’ils grandissent. (*quelques images de la famille animaient la voix en double vision*) Elle sera heureuse et ses enfants accepteront de reprendre et gérer ce bien ensemble. Les biens de cette famille seront préservés. »
Je souris en me appelant mon guide accompagnateur.
– Cool. Bon, ca y est, ça veut dire qu’on peut y aller maintenant ?…
Un battement de cils plus tard, je n’eus pas le temps d’enjamber la dizaine de mètres qui me séparait de la sortie gorgée de lumière du jour que je me réveillai déjà dans mon lit.
– Ca me saoule. J’en ai marre de trancher des dragons. Ils ne peuvent pas être mes amis à la place ? Je leur ferai des câlins et des bisous. Bouh. La fois prochaine, c’est sûr, je leur brandis une pancarte à la seconde où je les salue :
« Pitié ! Deviens mon ami !! Les dragons sont mes amis ! Les dragons sont mes amis ! Les dragons sont mes amis ! je veux pas être obligé de te buter, noooonnnnnn !! Alllez quoi !! Sois mignon !!! Deviens mon ami, deeeeviiiiieeeeennnnns mon âââmiiiiiiiii »
Ah tiens, et au fait, Lili, elle a capté mon appel ou pas ?
*un sms plus tard*
Ah bah non, elle me dit qu’elle a eu des absences au moment de travailler, qu’elle était vraiment blindée à ce moment là, mais ne m’a pas sentie l’appeler. C’est rigolo ce genre de test ! Faut dire… Il était entre 11h et 12h, peut-être pas très pratique pour se rendre dispo en pleine journée boulot ! LOL !
Bref…
Coucou,
Waouh, l’épée de Michael et la Dague d’Astaroth. La vache, quelle efficacité !! C’est impressionnant à lire.
Tu n’aurais pas une ou deux astuces à partager en terme de combat énergétique ? Parce que je continue de me faire attaquer et emmerder, et cela va au delà des rêves… Et j’en ai marre, j’ai envie d’affirmer ma puissance et de retrouver le contrôle. Mais je ne sais pas comment…
Bises
Coucou Cel,
Et bien… Tu es comme Céline aussi, une lectrice qui a des soucis à ce niveau là.
Ecoute, je t’avoue que je suis un peu à court. Je vous ai tout proposé alors si ça ne passe pas, c’est qu’un truc coince quelque part ou alors c’est qu’il n’y a pas de solutions concrètes pour le moment vous concernant. Et qu’une autre porte vous ai accessible pour l’instant. Mais cela dit, je ne crois jamais en la fatalité de devoir subir ce genre de merdes.
Mais techniquement, je ne vois pas trop. Y’a pas dix milles choix. Fermer la porte, les buter tout court, protéger votre environnement, négocier, commencer une initiation, résorber les failles et rayonner l’Amour. Alors, là, je suis un peu à court.
J’vais essayer de choper Raphael ou Astaroth à l’occasion en rêve lucide. On verra ce qui ressort.
Les choses que je fais moi, je ne sais même pas pourquoi ça marche autant. Pour moi, c’est tellement simple que les autres n’ont qu’à faire pareil et c’est tout cuit. (riez pas vous autres). Pour moi, il y a toujours un code quelque part, un fil, une issue possible. Il suffit de la trouver. et si elle n’existe pas, il suffit de créer une nouvelle voie. Mais je comprends aussi que nous ayons tous un chemin différent selon notre expérience et notre cycle de vie.
Je vous tiens au courant si les informations tombent.
Bises
Coucou Camille,
Merci pour ta réponse et de considérer ma question.
Je suis retournée lire ton échange avec Céline.
En fait, ce ne sont pas des entités du bas astral qui m’emmerdent. Ce sont plutôt des gens incarnés (si je ne dis pas de bêtises) qui cherchent à s’en prendre à moi, en m’attaquant, en m’envoyant des paquets d’âmes errantes (ce qui est stupide, vu que je les fais passer) et ce genre de chose charmante. Quand je déjoue un type d’attaque, ils essayent avec un autre… Renvoyer une entité à la lumière ou dans ses pénates, ça me semble gérable. Mais tu fais comment avec des idiots incarnés ? lol. Je te jure qu’il y a des paires de baffes qui se perdent !
Je suis du genre à prendre des gants, mais là, ce n’est plus possible. Je ne tolère pas qu’on s’en prenne comme ça à moi. Et en plus via mon blog et mes comm ailleurs !
L’exercice de l’oeuf marche bien, mais je ne peux pas passer ma vie à l’intérieur d’un oeuf, encore moins dans mon sommeil ! Je n’ai pas tester le papillon blanc, mais je vais le faire.
Pour ma part, je préfère le choix de demande d’initiation plutot que de fermer la porte (la dernière option n’étant pas possible, me renier ? impossible lol).
Voilà, voilà pour les précisions.
Bonne journée, bises
Bonjour Camille,
Bah dis donc, c’est super violent : la dernière guerre mondiale a laissé des pays en ruine – certains sont restés de longues années sous la dictature avant la chute du mur et puis il y a eu la guerre froide aussi. Cela me fait penser aux militants « no border » et aux manifs (ce qui flotte dans l’air).
Bonne journée
Bonjour les filles,
Cel, lis les pages énergies résiduelles et failles énergétiques. Parce qu’à te lire, je vois plus un problème personnel. Mais c’est bien tu travailles dessus. Continue comme ça. Tu sais, pour affronter une force exterieure, il faut accepter sa source en soi. Je traduis : pour gérer l’Ombre, il faut l’accepter en nous.
Emilie, le sujet des guerres et souffrances de notre terre me touchent particulièrement alors en général, je refuse d’en parler. Je préfère le peindre. En ce moment, je suis à fond dans la vanité. Je dessine des crânes et des squelettes. Parfois ça me rappelle à des époques plus lointaines. Et parfois plus proches. Mais je suis d’accord avec toi, ça a laissé bien des traces…
Bises !
Coucou Camille,
Je ne supporte pas non plus les rappels de certains souvenirs – j’évite les crânes et les squelettes et je me suis blindée pour éviter de tomber dans les pommes (c’est gênant de disjoncter à ce point dès que l’on parle de sang).
Au sujet de la dernière guerre mondiale, un livre m’a apporté beaucoup de paix : « Dialogue avec l’ange »; un recueil de messages reçus par des artistes hongrois à partir de 1943 (tu dois connaître).
Coucou,
Merci du conseil.C’est clair que les attaques n’auraient pas d’effet s’il n’y avait pas un problème dans mes énergies…
J’avais déjà lu la page sur les énergies résiduelles, mais j’étais complétement passée à côté de celle sur les failles. Je t’aurais bien posé des questions sur les dites pages à propos du contenu, mais j’ai vu que les comm’ ne sont pas activés, du coup, je te les pose ici.
Concernant les énergies résiduelles : j’aime bien la visualisation d’une rivière, c’est clair comme image et on voit bien les zones de difficultés. Mais est-ce aussi simple que ça de dissiper les énergies résiduelles ? Il suffit de le visualiser en demandant de l’aide à nos guides ? Et autant certains blocages, il m’a suffi de réduire en miettes les rochers pour qu’elles s’évacuent, autant pour d’autre… J’ai juste posé sur la berge mon tronc d’arbre. Comment je l’évacue après ?? lol
Concernant les failles énergétiques… Je n’ai pas très bien compris la fin de ton article. Tu dis que certaines nécessitent d’y aller step by step, et aussi de chercher à trouver la paix intérieure… mais que celle ci vient quand on résout la fracture, car alors on n’a plus de réaction de souffrance quand on appuie dessus. J’y vois un serpent qui se mord la queue ? Concrètement, comment tu vois ça en action ?
Bisou !
Bonsoir les filles,
Emilie, non, je ne connais pas. Si je te disais le nombre de livres ésotériques que j’ai lu, tu me rirais au nez. Moins de 5. Je ne mentais pas quand je disais que je passais un véritable calvaire dans les librairies. Rien ne m’intéresse. Le comble pour une nana qui elle-même écrit.
Cel, flûte ! j’avais encore oublié d’activer l’option !
Tant que tu resteras dans l’égo, tu n’en sortiras pas.
Où est ta paix intérieure ? Où l’as-tu mise ?
Nous ne vivons pas des expériences que nous sommes incapables de gérer. C’est à toi de trouver un chemin. La vie ne fait que de donner des pistes pour ouvrir ta conscience et petit à petit enclencher un changement. La vie est un stimulant.
Qui boucle ? le serpent, ou toi ? As tu fait la synthèse de tous les messages que tu as reçu depuis un an ? Fais un bilan et vois ce qui en ressort. Là est une piste.
Parfois on cherche des solutions immédiates, il n’y en a pas. Il faut apprendre à composer avec les choses qui sont sur notre route.
Un jour mon oncle m’a dit une même phrase pendant trois ans. Je t’assure. Ca oblige à revoir sa copie. Encore et encore. Ca oblige à revoir son champ de vision. Cela dit, je l’avais détesté pendant trois ans… A me dire encore ce mot, ce foutu mot qui ne voulait rien dire. Recentre-toi me répétait-il chaque fois que je le voyais. Rien de plus. Toutes mes autres questions restaient sans réponse. Il m’écoutait dans les méandres de l’égo, me souriait et me disait ce maudit mot.
Aujourd’hui, je vais te faire la même chose sauf que je vais pas te dire de te recentrer. Je vais te dire un mot. La paix. Trouve la paix en toi.
Oui, je sais, tu vas me grogner dessus. J’en conviens. C’est normal.
Tu vas pester, me dire que tu n’as pas les outils pour la trouver et que la terre entière t’empêche de t’y poser dedans alors que tu n’attends que ça. Oui, je sais, je sais. Mais voilà. Trouve la. Elle est là. Quelque part. Eteins ton mental et arrête de boucler. Tu t’affoles, tu t’essouffles, comme un chaton qui se noie.
Oui, je sais, tu vas encore me pester dessus. je sais.
Ce travail est chiant et ingrat. Mais tu as des clés en toi. Il faut que tu les trouves, à ta manière.
Quand on n’arrive pas à combattre et qu’on n’a pas d’outil, c’est que la solution se trouve ailleurs.
Bises
Coucou Camille,
Je ne vais pas rire : je ne crois pas avoir réussi à terminer plus de 5 livres de ce genre et puis « dialogue avec l’ange » tient plus du témoignage historique spirituel.
Salut Camille,
Moi j’aime bien la fin.
Je veux dire l’issue après la bataille.
C’est une autre façon de faire passer.
Bise 😉
Coucou les filles,
Emilie, ah, je me sens moins seule !
Sylvie, oui, en effet, c’est en me réveillant, que j’ai vraiment pris conscience que c’était ma manière personnelle de les faire passer. Ça m’a fait bizarre d’ailleurs.
Bises