Bonjour à tous,
Il n’y a pas grand chose qui m’énerve, surtout que lorsque cela m’énerve, cela tape et retape dans ma tête jusqu’à temps que je fasse quelque chose pour que je me sente mieux. Comme cette bouche d’aération crade de ma salle de bain que je n’ai jamais lavé depuis que je suis dans cet appartement.
C’est incroyable de voir que même lorsque je me rends compte combien je suis malade en ayant pris froid, j’ai un capital énergie pour ranger tout ce qui m’énerve. Ca me fait ça à chaque fois. J’ai beau être malade et en vrac à passer de fauteuil en fauteuil toujours en pyjama depuis ce matin, il arrive un moment où je me dis que rien ne va plus et que je ne peux pas me laisser croutonner à me plaindre comme une vieille morue.
Et je remarque que je supporte de moins en moins médire et me plaindre. Je peux, un peu, mais il ne faut pas que cela dure, après je me sens pas bien avec moi-même.
Je me suis rendue compte tout à l’heure qu’après avoir nettoyé tout ce qui commencait à sérieusement m’énerver, que je me sentais beaucoup mieux.
Je ne supporte pas marcher sur des cracottes (vous savez, quand y’a des merdes par terre et que vous marchez dessus et que ca fait « crrr » ), ou que des objets soient mal placés et m’attirent trop souvent l’oeil en fronçant du sourcil. Là, c’est mauvais signe. Faut que quelque chose change.
Je me rends compte que je ne peux plus me laisser aller et aussi, que je dépense trop d’énergie à grommeler de choses que je pourrai franchement faire. Non pas que ma maison soit sale, mais j’aime de plus en plus la clareté et le côté épuré.
La maison est un endroit important, c’est un refuge nourrissier. C’est à dire que c’est votre endroit où vous pouvez vous sentir sans défense, sans rien et vous sentir bien et vous-même.
Le problème se pose lorsque nous délaissons notre maison et qu’elle devient un reflet de ce que nous n’aimons pas ou de choses qui nous insupportent.
Combien sommes-nous à la délaisser, à l’abandonner, à la fuir, ou à s’isoler à l’intérieur même de celle-ci.
On ne peux pas aller bien lorsque notre lieu de refuge ne nous apporte pas la sérenité du corps et du mental, d’où l’importance de la propreté et du rangement. Il ne s’agit pas ici d’être maniac, mais de se sentir en paix dans son univers.
La maison, son rangement, son état, tout est le reflet de ce que l’on est. S’en occupe-t-on ? Prêtons-y attention ? ou au contraire, sommes-nous perdu dedans ?
Dans cet univers où tout va vite dans notre système, nous avons tous besoin d’un endroit qui nous régénère, qui nous ressource.
Un objet, une odeur, une couleur, tout a un sens dans une maison. Il ne s’agit pas de tout changer, mais voyez comment un tout petit rien peut vous faire sentir bien. Imaginez que tout votre maison soit que du bien… Alors, vous serrez plus léger à tous les niveaux.
L’entretien de la maison est tel l’entretien du corps, elle permet à l’énergie de circuler et de vivre les unes par rapport aux autres.
Posez-vous la question : avec quelles énergies voulez-vous vivre ?
Le renouveau, l’harmonie, le bien-être, ces énergies là demande un minimum d’entretien dans vos aléas quotidiens. Ils n’arrivent pas tout seul. Néanmoins, c’est toujours lorsque l’on veut créer un renouveau que soudainement, un nouveau regain d’énergie se fait sentir pour nous aider dans le travail que nous entreprenons, qui est avant tout pour nous-même.
Vous voyez, moi, même en vrac, soudainement, il m’arrive d’avoir des envies de tarées. Faire le ménage, la vaisselle, mes lessives, les lavabos, mettre un parfum d’ambiance, l’aspirateur, déménager des meubles… tout ça, tout… sauf les courses. Impossible lorsque je suis en vrac, c’est tout simplement insurmontable.
Mais voilà, là que je regarde tout ce que je fais aujourd’hui, je me sens de nouveau pas bien sur mon canapé, alors que lorsque je bougeais, je me sentais bizarrement mieux. Qu’importe, je râle moins, certains endroits chez moi sont pleinement en harmonie et ne m’écorche plus la vue lorsque je les regarde. Hormis, ce petit endroit là avec ma nouvelle plante…..hum…. il faut vraiment que je trouve autre chose à mettre ici, comme c’est, ça ne va pas du tout, je me sens pas bien à la vue de cet agencement.
Je vais surement aller devoir m’acheter de nouvelles plantes, et puis surtout, un nouveau rideau de douche. J’ai des envies de violet, et puis de la peinture vert pastel. J’ai envie de peindre deux de mes meubles.
Il m’arrive aussi de changer mes pierres de places et de pièces. C’est très important, c’est marrant de voir comment elles aussi trouvent leur place, cette place ci et pas une autre.
J’ai toujours beaucoup aimé jouer avec les agencements intérieurs. Je le faisais jeune, très jeune, depuis mes 6, 7 ans où je déménageais mes meubles de place le soir pour les prochains 6 mois. Je l’ai toujours fait en moyenne 2 fois par an. C’est marrant. Cela ne m’a jamais quitté. Et à chaque fois, je me suis sentie mieux, mieux parce que j’adaptais l’environnement à mes ressentis d’inconfort et faisait en sorte de m’y sentir toujours le plus à l’aise possible, même avec le peu de meuble et déco que j’avais.
Il n’est pas toujours question de vivre dans du neuf. J’ai moi-même beaucoup de choses de 2ème main ou carrément de récup. Le tout est de composer avec ce qu’on a pour atteindre un équilibre dans un ensemble et pas de voir les choses scindées et séparées de nous et du reste de la pièce.
Il est incroyable de voir les possibilités que l’on a en terme d’organisation et d’agencement.
Essayez, vous pourriez y prendre goût. Vous n’êtes pas obligé de faire beaucoup, mais juste, déjà de virer ce qu’on utilise plus et qu’on ne veut plus voir chez soi, déjà rien que ça, c’est énorme. C’est le plus dur du travail que l’on a faire. Le reste va découler de manière beaucoup plus fluide.
Il est toujours difficile de nettoyer les merdes et sortir les poubelles plutôt que de rire et renverser son verre ! Mais le jeu en vaut la chandelle.
Bises
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Source: Les guides 3