Latence

Refus

 

En rêve lucide, cet homme se retourne vers moi et me balance de but en blanc :

 » Il y a 2 possibilités face à un refus.  Soit tu n’as eu suffisamment de pensées positives, soit c’est tout simplement que ce n’était pas pour toi. »

Je me réveille stressée. Il est tôt. Je check mon téléphone mais toujours aucune nouvelle de ma conseillère.

Je suppose que ce rêve n’est juste que des angoisses manifestées concernant le financement éventuel de ma formation d’hypnothérapeute. J’ai envoyé un mail hier pour avoir des nouvelles sur l’état de mon dossier.

Bon… Je vais envoyer des bonnes ondes aujourd’hui. Peut être que mes doutes prennent trop de place dans ce projet… Sait-on jamais, comme il dit, si cela peut changer la donne dans mon projet !

Plus tard dans la journée, je reçois un mail. J’apprends que ma demande est rejetée.

*peste dans son coin 6 heures d’affilées*

Je suis triste et fatiguée. Et déçue. Et énervée, très énervée.

Le mode doux rend mou. La douceur et la patience ne me réussissent pas. Ne me demandez plus d’être patiente et compréhensive, pédagogue et douce.

L’approche de mes guides ne me convient pas. Je l’ai déjà dit. Je ne suis pas satisfaite. J’ai le sentiment qu’on se fout de ma gueule. Je ne compte pas les fois où l’on m’a guidé et informé sur la formation. A quoi rime tout cela ?

La confiance que j’ai en mes guides oscille et franchement, je mérite clairement une explication. Pour l’instant, vous me dégoutez un peu. Je suis amère de vous avoir écouté et d’avoir voulu avoir confiance en vous.

Si on travaille ensemble, alors on travaille ensemble. Si on communique, alors on communique. On ne le fait pas à moitié. L’approche n’est pas satisfaisante. Le niveau de rencontres n’est pas satisfaisant. La clarté et le niveau de partage, n’est pas satisfaisant. Non, je ne me satisfais pas d’un peu, de bof ou de pas mal, je vise l’exceptionnel. Et là, franchement, c’est la déception absolue.

Dans mon jargon humain, on appelle ça un plan merdique ou foireux, comme vous préférez.

Ne me dites pas que c’est qui est à l’instant est parfait comme c’est. Si vous voulez des gens qui se satisfont de l’essentiel, et des miettes, c’est leur choix. Guidez-les donc ainsi. Moi, ce n’est pas mon cas. Cela ne l’a jamais été depuis ce jour là où j’ai vu une évidence possible et réalisable, une connexion pure et directe en face à face. Je vous l’avais dit à 16 ans. J’ai compris que c’était possible. Je ne lâcherai pas l’affaire. Et je n’en demanderai pas moins. Je ne serai jamais contente des plans merdiques, des connexions foireuses, et des phrases à moitié dites. Comme disait ma grand-mère très justement, c’est du travail bâclé.

Une team, c’est ça. On se démerde, on bosse tous ensemble, et on trouve une solution, on améliore la qualité de ce qu’on a à offrir.

Qu’est-ce qui a foiré ? Avoir demandé 3 confirmations et m’avoir aiguillé dans le sens de la formation pourquoi dans ce cas ?

C’est un goût amère et une guidance de moitié qui me reste dans la bouche. Vous me conseillez de la faire et puis vous me dites d’essayer d’en trouver une gratuite pour arriver à ça comme résultat. Franchement, en quoi est-ce productif ? Au final, j’en suis au même point que l’année dernière. Sauf avec 3000 euros en moins.

Vous m’avez fait perdre du temps. Et ce temps m’a coûté de l’argent. Voilà ce que moi j’y vois. Pourquoi devrais-je vous écouter ? Pourquoi devrais-je avoir foi en votre guidance si au final, le résultat n’aboutit pas et se solde par une non-productivité ?

Ce soir, je me dis que je devrais repasser en mode bourrine – bulldozer. Avec la douceur au placard, je peux enfin passer à l’action sans réfléchir et ouvrir les portes.

Depuis un an, la douceur ne m’a pas aidé. Elle m’a gelé sur place. Rien n’a évolué, rien n’a changé hormis que mes énergies se frustrent de plus en plus et que toute la pression interne grandit.

Ne me demandez plus d’être patiente et tolérante. C’est fini ça.

Tout comme, ne me dites plus « bientôt ». On n’a clairement pas la même définition de la notion du temps. Le prochain d’ailleurs qui ose me le dire en rêve, je lui pète à la gueule. Je l’explose littéralement.

Ce soir, je suis à bout. J’ai tout donné. Mes énergies deviennent ingérables. Je n’ai plus de patience, plus de douceur à mon égard. Je n’en veux plus. Cela ne me réussit pas. Retournons à l’ancien système plus rude et plus exigeant, au moins, mon cul n’était pas gelé sur place. Ma vie s’est arrêté quand j’ai voulu prendre le temps de, prendre patience, me laisser guider.

Je crois que si ma petite fille intérieure se trouvaient  en face de moi, je serais capable de lui péter à la gueule elle aussi. Parce que franchement des fois, putain mais qu’est-ce qu’elle branle, comme dirait mon frère. Elle attend quoi pour se réveiller ?

J’ai qu’une envie là ce soir, c’est… (Attends, je réfléchis à mes mots quand même, je ne voudrais pas perdre trop de plumes à cause d’une grosse boulette)

Bon t’as raison… je ne vais rien dire et allez me coucher. Sinon je crois que je vais faire une bêtise.

A ce qu’il parait la nuit porte conseils, à ce qu’il parait. Sauf que bon, les miens ces derniers temps, ne sont juste pas cohérents du tout.

Et au final, ma formation, j’ai quand même envie de la faire. Alors, les guides, on fait moins les malins maintenant ? On fait quoi ? Super bilan hein… La question reste toujours là. Super productif ces 12 derniers mois dis donc…

 

Bises

 

 

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Source: Rencontres d’entités 2

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