Bonjour à tous,
Il est vrai que j’écris moins ces derniers temps. J’y pense parfois, et puis, une flemme immense m’envahit quand vient le moment de prendre la plume. Je garde tout en tête, j’en oublie la moitié, et le reste se noie dans une habitude bien ancrée et banale.
Et pourtant, ce soir, je me dis que j’ai envie de vous faire rêver, parce que parfois, nous avons besoin de croire en quelque chose de plus beau, quelque chose qui nous pousse à voler, qui nous donne des ailes. Alors je cherche un truc en stock dans ma mémoire, mais rien ne vient.
Je me suis rappelée de mes ailes angéliques en plein milieu de l’espace il y a quelque temps déjà, en pleine aventure de minuit. Je me suis rappelée qui j’étais, ce que j’étais bien au-delà, et que mon corps éthérée m’attendait là. Il ne m’avait jamais quitté. Il ne pouvait simplement pas descendre dans sa totalité parce que le monde humain n’était pas fait pour intégrer cette puissance sous sa forme originelle. Alors il se module, encore et encore, et descend, encore et encore jusqu’à prendre corps et s’ajuster au monde qui l’entoure.
Il est difficile de croire à des choses qui nous dépassent, mais il est encore plus difficile de les accepter une fois que nous les avons vues.
Nous pensons que nous avons besoin de croire pour voir, ou de voir pour croire. Moi aussi je croyais cela. Je ne me sens ni choisie, ni élue. Pour moi, nous ne sommes qu’un ensemble de peuples se retrouvant pour expérimenter, voilà tout. Des peuples, des races, des espèces d’essences différentes tous sur une même terre.
Parfois, dans le métro, je regarde la personne assise en diagonale de moi, et je me demande qui elle est, quel genre d’être peut se cacher derrière son corps, sous son apparence humaine.
L’erreur de nos yeux, c’est que nous nous arrêtons simplement à eux, comme s’ils faisaient toute notre réalité. Comme au travail, les gens me voient comme ils croient me voir, parce que c’est ce que je veux bien leur montrer. Et c’est bien ainsi. Car peu importe ce que nous croyons émettre ou ce que nous reflétons. Ce qui compte, c’est que nous savons.
Je sais qui je suis, peu importe le visage que je prends, peu importe celui que j’ai envie de montrer. Peu importe que l’autre adhère ou non.
Lorsque l’on place sa foi en soi, on se retrouve, et on réalise qu’il n’y a que cela qui compte dans le fond. Soi face à l’immensité.
Bonne soirée
Bonjour Camille,
Je n’ai pas réagit de suite à cet article parce que je ne me sentais pas prête mais il est arrivé (le jour de sa publication) au bon moment dans ma vie. J’avais besoin de ces mots pour me donner du courage afin de continuer à évoluer, pour me rappeler de l’essentiel.
« Soi face à l’immensité ». Qui nous sommes vraiment face à la diversité infinie des formes, des mondes, des dimensions. Évoluer pour mieux comprendre l’intérieur autant que l’extérieur de la vie infinie.
Le regard du cœur n’a pas de limites, le regard humain se heurte aux apparences.
Vas-tu faire des articles sur les différentes essences, les peuples et les êtres que tu as rencontré ? Ce serait intéressant. C’est une idée qui m’est venue tout à l’heure à vrai dire. Je ne sais pas ce que tu en penses.
Avoir foi en soi et gérer les émotions sont des étapes que je dois franchir, les plus difficiles pour moi. Peut-être d’ailleurs que j’y travaille depuis plusieurs vies. C’est loin d’être simple !
La Réalité dépasse de loin la fiction tout en la rejoignant sur certains points. C’est pour cela que j’adore les histoires.
Tant que tu ne te forces pas à écrire, tout va bien. Tu vois, moi, je n’avance pas mon roman. Je l’ai commencé en 2015 et réécris, corrigé plusieurs fois, en faisant de nombreuses pauses, souvent de plusieurs mois. J’avance à mon rythme.
Alors prends bien soin de toi.
Bises
Bonjour Charline
Merci pour ton mot,
Oui chacun écrit à son rythme.
Je ne sais pas si je pourrai écrire sur des peuples que je croise, tout simplement parce qu’en général, je ne m’éternise jamais.
J’y vais, je combats ou je guéris, et je repars aussi sec. Je suis comme une curieuse casanière. Je bouge beaucoup mais ne traine jamais sur site à un seul endroit. Cela dit, je vais y réfléchir. Quelques types d’entités t’intéressaient à découvrir ?
Tu écris sur quoi ?
Bonne soirée
Bonjour Camille,
Je suis curieuse de tout. Difficile de choisir des entités plutôt que d’autres. Ce que je trouve le plus intéressant dans tes voyages c’est la relation entre le rôle de l’entité et sa nature intrinsèque. Je me souviens que le Maître déchu m’a bien intriguée. Bien que tout m’intéresse.
J’écris grâce à mes rêves. J’ai fait des rencontres là-bas, des retrouvailles souvent avec des êtres jamais vus sur Terre. Leurs traits, je les oublie avec le temps. Pareil pour les lieux. C’est ma matière première.
Pour répondre à ta question, j’écris sur moi-même, sur mon vécu à travers un monde fantasy totalement inventé. Mais l’est-il vraiment ? J’ai fait un calendrier propre à cet espace-temps et la liste de l’ensemble des divinités avec leurs attributs. Ce sont des divinités à la fois simples et complexes. A l’origine, j’écris pour guérir les blessures du passé et comprendre ma place dans le Tout. J’ai remarqué que je transmettais par l’écriture.
L’histoire se déroule sur la planète Jelas. Mon héroïne va changer de nom. Elle va passer d’Apocalypse à Nahis. Son objectif est de trouver la Princesse aux Milles Joyaux. Elle ne se souvient pas de son passé. Je ne connais pas la fin, elle change en permanence. Par contre, elle en découvrira beaucoup sur elle-même. C’est une histoire initiatique mêlée d’aventures et de réflexions.
Bonne journée.
Bonjour Charline
C’est une belle histoire. Je te souhaite plein d’aventures et découvertes en chemin.
Ecrire un livre, c’est libérer une part de soi. Je te souhaite de réaliser tes projets.
Concernant les entités, le monde est si vaste et pourtant, je vais être honnête avec toi, rien ou presque hormis mon dragon ne m’intéresse. Ce n’est pas en soi que je n’aime pas les autres, c’est juste que beaucoup de choses ne semblent pas me toucher. Ou une part de moi les rejete comme des vieilles chaussettes sales.
Oui. Bon j’avoue. Je ne suis pas une sainte.
Il faudrait que j’apprenne à m’ouvrir un peu aux autres… oui… non..
Ch’sais pas ! On verra ! Lol.
Tu me fais réfléchir au final. Fluteuuh !
Bouh.
Bonne soirée 😉