Bonjour à tous,
Le doute, la peur et l’appréhension font que j’ai tendance à abandonner, à ne pas aller au bout des mes idées de l’instant. J’hésite et change d’idée en plein milieu, ou alors, je me dis que rien ne va marcher, que tout va foirer alors à quoi bon ?
Puis ma tête résonne. Va au bout, j’entends, suis l’idée, vis-le à fond, et va au bout. Tu verras après.
Cela m’a fait ça pour toutes mes créations cette dernière semaine. Je reprends alors ma tâche et ne réfléchis plus. D’abord je finis, et puis après on verra.
Cela fait drôle d’entendre ça à un moment où j’hésite pour faire le fudge sur le brownie et que je n’ai jamais testé (le coulis crémeux du top) ou pour le ménage dans la salle de bain, mon poisson au curry d’hier soir ou mon papierpeint de l’entrée.
Les recettes, les consignes, les règles à appliquer, je m’y intéresse vraiment, 2 minutes pour le temps de les lire, et puis après, j’ai toujours, toujours-toujours, envie de faire comme je l’entends. J’ai plein d’idées à l’heure qui se bousculent dans ma tête. J’en cherche une réalisable et souvent, je fonce les pieds dans le plat, débutante et à peine renseignée. Et alors dès que les premières difficultés apparaissent ou me bloquent dans ma lancée, je me mets à me remettre en question. Peut-être n’aurais-je pas dû ? Je me dis souvent. Peut-être ne suis-je pas à la hauteur d’un tel projet.
Et puis cette phrase revient. “Va au bout. Allez. Peu importe, lance-toi.” Alors je me lance. J’agis, et je fais.
Cette phrase est mon mentor du moment. C’est la première fois que ça m’arrive. D’avoir quelque chose qui m’encourage à finir absolument tout ce que j’entame, peut-être la nature de mon petit, moyen ou gros projet.
L’accomplissement c’est cela, s’investir et aller au bout d’une idée, la concrétiser, la faire vivre. Le jugement du résultat ne vient que quand le résultat est présent. Pas avant. Hors, nous avons tendance à anticiper constamment, à juger avant même d’aboutir à quoi que ce soit.
Ces derniers jours, je vais au bout de ce que j’entreprends, et après, seulement après, j’avise et note mon projet.
Est-ce que j’aime ? Le rendu est-il comme ce à quoi je pensais quand l’idée m’a traversé ? Le résultat valait-il mes efforts ? Suis-je contente de ma création ?
Je constate que ces derniers jours, je finis beaucoup de choses qui dormaient dans ma tête. Cela m’apporte un bien fou. J’ai cette sensation d’avoir du potentiel de réalisation, de création. C’est un sentiment de force de manifestation qui m’envahit.
Je suis claquée, certes, mais c’est une bonne fatigue. Surtout quand je vois toutes les petites choses qui ont changé dans la maison, ou toutes ces petites choses que j’ai créées.
On prend conscience que l’on a la capacité de créer un monde à son image, comme il nous convient et que nous avons des outils à notre disposition pour le réaliser.
Quand quelque chose ne me convient plus, je n’attends plus le point critique où j’explose, comme quand j’étais plus jeune. J’essaie aujourd’hui de faire au fur et à mesure de ma liste qui évolue en fonction des obligations à traiter. C’est du travail, je vous l’accorde. Car au final, on réalise qu’on a toujours des choses qui s’ajoutent et que notre liste est sans fin. Mais on remarque aussi qu’au fur et à mesure de l’avancée des projets effectuées, notre état d’âme évolue aussi. On se sent mieux chez soi et dans sa peau.
Aujourd’hui, j’ai donc fait des choses qui trainait depuis plus de 2 semaines, et j’en ai profité pour réaménager encore ma maison au rythme du placement des plantes qui évolue lui aussi en fonction de mes humeurs et des renouvellements énergétiques de la maison.
Ca évoluera encore c’est certain, mais ce n’est pas cela qui compte. Ce qui importe c’est que maintenant là tout de suite, le résultat est pas mal. C’est plus épurée qu’avant et ma vue se repose dans le salon. La gestion de l’espace est mieux gérée et celle des couleurs aussi.
Il me reste encore quelques vieux projets à clôturer cette semaine mais dans l’ensemble, j’ai eu un mois de juin très productif. Je suis donc très satisfaite de moi et ce soir, je prends un instant pour me rappeler que j’ai bien travaillé.
Fournir des efforts, c’est bien, mais prendre un instant pour réaliser l’ampleur du travail fourni permet une reconnaissance de soi, pour soi dans son univers.
Bises
Source: les guides 1