Dom Perignon

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Bonsoir à tous,

 

Ce soir, j’ai décidé d’ouvrir un Dom Perignon qu’un collaborateur m’avait offert il y a 3 ans de cela.

Une bonne collègue est venue dormir à la maison et je me suis dit, après tout, why not ?

Le fameux why not . Celui qui vous dit que plus rien n’est grave, ou serait-ce peut-être la bouteille d’avant qui vous la soufflez le temps de l’ingurgiter, mais why not au fond ?

Et pourquoi  pas au final ? Qu’attendons nous ? Quelles seront enfin ces occasions que nous attendons pour profitez suffisamment et se dire « allez, là, ca vaut le coup ! »

Nous vivons constamment avec des retenues en attendant le bon moment, cet instant qui fait que c’est the moment, le moment tant attendu, celui qui a de la valeur.

Ah, voilà donc le sujet…. Ce qui a de la valeur.

Et si nous offrions de la valeur à des petits instants atypiques. Comme ce soir. Ma collègue aime ce champagne. Alors pourquoi pas ? Après tout, moi, je n’en suis pas fanna, mais elle apprécie et j’ai envie de faire plaisir. A quoi bon garder les bonnes choses si au final on en profite jamais.

Quand sera le moment de profiter des choses et de faire que l’instant devient un instant particulier ?

 

Je crois que c’est lorsque nous le décidons.

J’aime cette femme pour son intégrité et sa facilité à accepter les différences chez les autres sans que cela la bouscule dans ses convictions. Et puis, j’aime travailler avec elle. C’est tout. Je suis contente qu’elle ait suffisamment confiance et qu’elle se sente suffisamment bien pour avoir envie de dormir à la maison et faire une soirée femme.

 

Ce soir, je savoure mon verre de champagne, non pas parce qu’il est plus cher que dans une station thermale, mais parce que ce moment a de la valeur humaine à mes yeux. C’est un moment que je respecte et que je savoure. Alors je profite encore d’un dernier verre pour dire, jusqu’au bout, je souris et j’apprécie, parce que là maintenant, j’ai créé ce moment.

 

Je suis pompette, et je me dis que je suis médium. Rigolez pas, mais je trouve que ça aussi, je devrais y accorder de la valeur. Je me rends compte que j’en ai marre de jouer une double vie au travail et à la maison. J’en ai marre d’avoir un compte Facebook perso et l’autre médium. J’ai l’impression de jouer une double personnalité et cela ne me convient pas du tout. J’ai juste envie d’être moi, comme je suis, entière, comme j’aime l’être. Je pense sérieusement à fusionner mes comptes.

 

Aussi, je me ressert sans scrupules, sans apriori, parce que je crois qu’il faut savoir profiter de l’instant. Je crois que nous passons beaucoup trop de temsp à se frustrer. Nous ne savons que trop peu profiter de l’instant présent.

Vivre c’est profiter pleinement de l’instant présent. Je me dis que je me vois bien faire hypnothérapeute même si en même temps, bizarrement, je me demande si je ne vais pas m’ennuyer. BIzarrement, j’aime la société, j’aime le mouvement, j’aime résoudre les futilités. Cela dit, au delà de cela, ma médiumnité est réelle et constante. Je me dis que cela aussi a de la valeur. Je peux essayer de faire en sorte de vivre autrement, plus en accord avec ma médiumnité et peut -être, trouver un pallier entre les deux.

Ce soir, je me sens bien. Je n’ai aucune mais aucune idée du tout de ce que je vais devenir dans les 6 prochains mois et ma vie peut radicalement se mollasser ou prendre une direction complètement nouvelle, à vrai dire, j’en ai rien à cirer. Quand je ferme les yeux, je vois toujours l’au-delà. Quand je ferme les yeux, je vois toujours cette voix me parler et m’écouter, tout le temps. Je n’ai aucune idée de cela qui c’est (ca se dit ca ???) mais peu importe (riez pas hein !!) Je dois bien avouer une chose. Je suis entendue. Et c’est là pour l’instant que je place ma foi. 

Je regarde autour de moi –   l’appartement  – et je réalise que je ne veux plus me cacher. Je suis contente de pouvoir dire à ma collègue que je suis médium, pas parce que le terme de médium est spécial pour certaines personnes, mais parce que j’ai l’impression de ne plus avoir à me cacher. Je peux me sentir être moi en face de l’autre.

Se dévoiler. Oui, voilà le terme. Se dévoiler. J’ai envie de me dévoiler à moi même et aux autres, mais surtout, à moi même je crois.

 

Pour se dévoiler, il faut …

– « il faut s’aimer » me dit Sammael. « Un travail que tu as encore à faire, n’est-ce pas ? »

– hum… clairement… je suis en chemin, mais j’essaie !! t’as vu, j’y travaille en ce moment.

– « s’aimer n’est pas travailler. s’aimer est un amour que l’on s’apporte, que l’on s’autorise parce que tu te confines dans une part de toi qui ne l’est pas clairement. Aimer c’est accepter tous tes aléas et tout de même les apprécier car nous voyons au-delà. Nous t’aimons, même en ce moment. Nous t’aimons toujours.

– Oui, je ne vois pas pourquoi je me sentirais coupable de descendre cette belle bouteille de champagne. C’est mon moment. Voilà. D’ordinaire, je ne bois pas. Mais là, après tout, pourquoi pas ?…. C’est comme ça, c’est mon moment, le moment que j’ai choisi pour lâcher prise et me dire, c’est maintenant parce que je l’ai décidé, je ne vois pas où serait le problème. Je veux que ce soit maintenant, c’est tout.

– « Pourquoi es-tu inquiète ? »

– hum… parce que. tu sais pourquoi. Parce que je suis entrain d’aller bien au-delà de ma limite habituelle. Qu’est-ce que cela peut bien faire ?….

– Il n’y a rien à ajouter. Tu n’as jamais été seule. Lorsque tu étais petite, nous veillions déjà sur toi.

– Parfois je me dis que ma médiumnité ne vaut rien.

– « Il devient difficile de gérer n’est-ce pas? « 

– certes…….. grave !!!  bref……je réfléchis à ce que je veux vraiment dire ou poser comme question, et finalement, je me retrouve con parce que je trouve que toutes mes questions ne sont pas importantes. Parfois, je me rends compte que je pourrais demander n’importe quoi, mais que cela ne m’intéresse pas. Sammael, je crois que j’ai une part très sombre en moi……Je crois que je la sens en moi.

– Tu es une femme qui sait être très douce.

– Nan mais Sammael, sérieux, je crois que j’ai une part particulièrement sombre en moi.  J’ai peur parfois de devenir autre chose, autre chose de sombre, vicieux et bien narcissique, comme ce mage un jour que j’ai libéré sans faire expres…………… Je crois Sammael que j’ai une part vraiment …… sombre en moi. Sammael, parfois, je me demande comment et pourquoi je suis affiliée à la lumière alors que j’ai cette part de moi si dense, si malicieuse, et surtout, si vilaine. Ces derniers temps, je me sens terriblement attirée par la magie de l’ombre, mon côté vicieux ressort et c’est comme si, je voulais manipuler les failles.

– Parfois, la douceur peut amener la constance.

– Je ne comprends pas.

– la constance. La constance. 

– hum.

– Malgré tout, le ciel peut -etre bleu, sans pour autant s’inquiéter du reste, le ciel reste bleu.

– Hum.

 

Bises

 

 

 


Source: Les anges 1

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