Bonjour à tous,
Je me rends compte que je ne partage plus beaucoup, je suis beaucoup prise par la vie matérielle. Comme si j’avais besoin de la construire.
Je ne ressens pas l’envie de partager ce que je vis, j’ai plus cette sensation de contemplation, mais je ne me sens pas de m’étaler dans mes états d’âmes, et pourtant, je me rends compte que je vis aussi pas mal de choses.
Cela fait une semaine que j’ai envie d’écrire que sur un seul sujet : La Gloire. Mais c’est un sujet tellement inconnu pour moi. Je ne comprends même pas ce que c’est. Je pensais qu’avec les jours, le sujet partirait et que j’en viendrai à écrire sur autre chose. Mais non. A chaque fois que je vais sur mon blog, je n’ai que cette idée en tête. Alors je décide d’enfin me pencher sur le sujet.
Je me dis alors qu’il s’agit surtout de l’honneur qu’éprouve l’égo à être dans la splendeur.
Quand on ne sait pas, je me rends compte que l’on peut très bien se connecter via le cœur à ces notions, à ces vibrations pour ressentir ce que cela signifie vraiment. C’est ce que je décide alors de faire.
La connexion a un peu de mal à se faire, et puis soudain, un rayon bleu rosé descend sur moi en spirale.
J’entends un choeur d’église, des voix si pures.
J’entends la résonance des voix dans l’église, avec ce son qui fait écho sur les murs.
Je perds la connexion, puis la retrouve.
J’entends des bruits d’oiseaux, des colombes et des pigeons sur le sol d’une église.
Je marche à l’intérieur, je n’entends plus les choeurs.
Alors que le bruit de mes pas résonne, les statuts de saints sur les murs prennent vie.
Leurs yeux s’enflamment d’une couleur jaune-orange.
Puis leurs bouches s’ouvrent et laissent souffler un vent d’un blanc si pure….
Comme si leurs souffles étaient libérateur.
On aurait dit que c’était comme s’ils cherchaient à s’exprimer en sortant de terre en libérant tout leurs souffles.
Les statuts s’étiraient dans tous les sens, créant des jeux de vents qui me touchaient sans jamais me blesser.
J’avais l’impression d’être en haut d’une montagne où tous les vents se rejoignent.
La porte de l’église s’ouvre, et une toute petite fille vient me chercher.
Elle ne dit rien et me tire hors de là.
Elle m’emmène jusqu’à une source d’eau, un bain d’eau clair se trouvait là.
On est assises et elle me lave délicatement.
L’eau est transparente.
Elle prend son temps pour me laver, doucement, patiemment.
Je sens une biche qui arrive, puis plein d’autres petits animaux, un peu comme Cendrillon quand elle se balade dans la forêt et que tous les animaux viennent à elle.
Soudain, mon corps se soulève.
Je suis un peu transparente, si légère. Et je me déplace.
Me voilà dans un monde clair et lumineux. Je suis remplie de légèreté et de joie.
Je me mets à sautiller comme sur un trampoline.
Et puis je reste en l’air.
Quelle surprise lorsque je vois des minis ailes apparaissent derrière mon dos.
Alors je m’amuse à les bouger . Elles sont si petites, peut être un cm ou deux.
Puis à chaque saut, elles poussent, et poussent.
Et puis me voilà en l’air.
Quelque chose cherche à s’étendre et s’étendre.
Je ressens mes ailes prendre vie. Je me sens les battre pour voler, je sens le poids de l’air à chaque impulsion que je donne.
Quelque chose demande encore à sortir de moi.
En haut du dos, c’est comme si une autre paire d’ailes voulait s’extriper.
Je vois tous les nœuds au milieu des os des ailes, c’est assez noire, un peu saignant, et osseux.
Quelque chose demande à sortir.
Je me sens si bien avec mes ailes, mais me recroqueville pour expulser le reste.
D’un coup, une bulle sort de moi.
Je la vois me quitter et monter vers le ciel.
J’aurai voulu la prendre dans mes bras, elle qui m’a quitté si vite.
J’eus l’impression de ne pas lui avoir dit au revoir.
J’essaie de la rattraper pour lui faire un dernier câlin.
Mais elle est déjà au Ciel.
Je suis quelque peu désemparée, mais mes ailes si blanches et si douces me rappellent à la douceur de l’instant présent.
Je joue un peu avec, et prends conscience de la beauté qu’elle représente.
Je peux m’entourer d’elles, et me caresser avec ces plumes velours… elles sont si belles, et douces.
Je sens la carrure des ailes, leurs os, c’est comme si je pouvais les parcourir comme si elles étaient mon propre corps.
Elles sont mon propre corps.
Je regarde le ciel en leur demandant si je peux les garder.
À cet instant, elles disparaissaient et une sphère transparente tombe du Ciel, se pose dans mes mains et son eau qu’elle contenait m’éclate à la figure.
Quelle eau si fraîche….
La Gloire, c’est le chant du divin.
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Source: Les anges 2