Bonjour à tous,
Il existe pour moi différentes manières de voir le coeur des gens. La plus impressionnante à ce jour reste celle où je vois les univers stellaires qui composent la personne en question. C’est comme être ce lion de l’image et regarder ce qui apparait dans le ciel intérieur. C’est une immensité condensée où les constellations s’entre-mêlent. La notion d’espace et de distance disparait et tout est distordu. Tout est à portée de mains. Tout est là, ouvert à moi dans son intégralité.
C’est à la fois quelque chose qui m’effraie et qui m’attire. Je suis prise entres deux. C’est à la fois un jeu d’enfant pour voyager et à la fois, les distances sont tellement immenses entre chaque destination, que j’ai peur de m’y perdre. Et pourtant. La beauté m’envahit et m’appelle encore et encore. Mon désir de voyager et de comprendre davantage de choses sur l’univers est plus grand que ma peur. Je ne sais pas pourquoi je ne sombre pas. Je ne sais pas pourquoi je n’abandonne pas. Est-ce sûrement cet insatiable désir d’en découvrir toujours plus.
Alors qu’il y a un mois je hurlais à la mort envahie par une panique qui me rongeait face à tous les êtres humains qui apparaissaient devant moi, tous avec leurs étoiles à découvert, autant aujourd’hui, je commence à accepter l’idée. Je dirai même plus, cela s’avère hyper pratique comme manifestation et lien pour les connexions énergétiques et les voyages astraux. Cela demande juste un peu de pratique.
Cette nuit, ma cousine m’a rejoint dans mon amphithéâtre. C’est un peu comme se retrouver dans une salle de concert. Le sujet du jour, était mon ciel intérieur. Qu’est-ce qu’elle fichait là ? Franchement, j’en sais rien. Mais c’est ma cousine que j’aime plus que tout alors elle pouvait bien être là si ça lui chante. Je n’aurais certainement pas accepté qu’une autre personne m’accompagne dans mes planètes, mais comme c’est elle et qu’elle est mon Allié, je n’avais rien à craindre d’elle.
Je lève les yeux et retourne à ce qu’il se passe sur scène. Une ouverture complète sur l’espace se donne en pature. Toutes mes constellations et points de reliances stellaires sont là, toutes mélangées les unes dans les autres, en faisant en sorte que tout puisse rentrer dans le diamètre de la scène.
La beauté de ma vision, c’est qu’en rêve lucide, je n’ai aucune limite. Donc pour voir davantage les planètes qui m’intéresse, il me suffit de zoomer dessus comme on zoomerait sur ordinateur.
Je vois un alignement sympa qui me rappelle certaines visions que j’ai vu il y a quelques années.
– Oh et puis c’est quoi cet amas qui brille plus fort que tout là ? Attends, je zoome ! … Ah, Saturne ! J’en étais sûre ! Je t’ai reconnu ! Je t’ai déjà vu il n’y a pas si longtemps d’ailleurs, ça me rappelle vaguement quelques visites… Oh, et tiens, c’est quoi là ! On dirait qu’un truc m’appelle ! Attends un peu !
J’attrape la main de ma cousine.
– Viens, on y va !! Je vais t’expliquer comment on voyage dans l’espace. J’vais t’montrer, mais surtout, fais comme moi. Et ne me perds pas en route.
Je verrouille sa main dans la mienne et regarde à nouveau la planète qui m’intrigue et m’appelle comme un radar.
– Le voyage va commencer. Tu vas sentir la pression nous aspirer et le tube va s’enclencher. Ca va être vraiment rapide tu vas voir.
Aussitôt dit, aussitôt parti. Le voyage s’enclenche comme on appuierait sur un bouton GO. En zoomant sur la planète plus que la normale, je venais d’enclencher la volonté de m’y rendre. Se faisant, nos énergies ont été aspirées par cette vision d’un avion à propulseur en réaction.
Lorsque ma vue s’est libéré de la vision de l’avion, nous venions d’atterrir sur la planète. Ma cousine est un peu déroutée mais très excitée. Je le vois dans ses yeux qui pétillent. Elle trouve ça dingue et complètement déroutant.
– Ecoute ma biche, nous venons d’atterrir, mais nous avons des choses à faire ici d’accord ? Ce point n’est pas une finalité, tu comprends ce que je dis ? Tu es toujours avec moi là ?
– Ouais ouais !
– Concentre-toi dans ce que je te dis. J’ai besoin que tu restes focus avec moi. Tu comprends ? Je vais t’expliquer comment te déplacer dans ces dimensions en mode automatique.
– Huhum…
Un homme arrive au loin.
– Ma biche, regarde-moi, ne te laisse pas disperser par cet univers et par la première personne que tu croises. J’ai besoin que tu sois attentive et avec moi. Ramène ta conscience, allez, fais un effort. Reste avec moi.
– Oui oui, c’est bon, je suis avec toi ! Qu’elle me dit avec un petit sourire dans le coin.
– Ok, bon, je te disais… Nous allons changer de lieu. Pour ça, nous allons faire un appel. Simple, mais efficace, tu m’suis ?
– Huhum.
– Tu dis « je laisse mon corps me guider jusqu’au lieu qui m’attend. »
Mon corps commence à réagir à mon appel quasi instantanément. Mes pieds décollent du sol et une force commence à me pousser.
– Tu vois, regarde, le corps va t’entendre et ensuite, la guidance va prendre le dessus. Il faudra que tu te laisses faire. Tu comprends ? Tu vas devoir laisser ton corps diriger tes énergies et tu dois accepter de te laisser porter, je lui dis en train de léviter.
L’homme arrive enfin à notre niveau, ce qu m’agace car il nous coupe en plein processus d’apprentissage de déplacement.
– Allez viens, on y va maintenant que tu as compris comment il fallait faire, je relance ma cousine sans donner de l’importance à sa présence qui me dérange.
Au lieu de me suivre, elle reste plantée là, captivée par cet homme. Elle lui sourit et répond même à son jeu de séduction.
Je lui donne un coup dans les côtes en soupirant. Je connais ce regard qui commence à divaguer, elle perd pieds et se laisse embarquer dans le rêve. Elle se sent séduite par cet homme qui s’intéresse à nous. Je la sens émoustillée avec des énergies sexuelles qui s’activent. Je sens que je flaire comment elle veut finir son rêve…
– Hey Ho, qu’est-ce que tu fais là ?! Ne te laisse pas embarquer comme ça ! Tu ne prends même pas la peine de lire ses énergies en plus ! Tu ne sais même pas ce qu’ils portent en lui !
Elle ne m’entend plus…
– Et merde ! Tssss….
Je tends ma main et m’exécute.
– Je demande à voir son coeur, je dis à ma main placée face à moi m’en servant comme principale support de vision.
Il n’a fallu que de 2 secondes pour que la connexion s’active et se fasse. Un rond lumineux blanc et rouge apparait, et ouvre la porte dans le creux de ma paume. On peut regarder son coeur comme si ma main était une télévision.
– Tiens, vois au moins !! Je lui dis en lui pointant ma main. Regarde ce qu’il a en lui avant de te laisser embarquer…
Franchement, ce n’était pas génial. La vision ouvrait sur sa plage intérieure. On y trouvait des cadavres d’animaux et des squelettes qui lévitait autour de sa personne. Bref… Franchement, c’était à des années lumières de me correspondre et de me donner envie de le côtoyer. Ma cousine elle, par contre, avait toujours ses yeux qui frétillaient les coquins…
– Franchement ma lou, c’est pas terrible, viens on se barre.
– Bah, moi ça me va !
– T’es pas sérieuse ?!
– Si, ça m’convient très bien !
– Et merde…
Yeux qui pétillent de merde… elle doit être frustrée en ce moment pour se laisser attirer par ce genre d’énergies… Bref…Après tout, elle suit son flow. Si elle a dit que ça lui convenait… C’est son choix.
– Bon bah, suit yourself, moi, j’dois y aller, j’ai pas mal de choses à faire.
– Vas-y, moi je reste ici avec lui.
– Ok.
Je réitère mon appel et ne retiens plus mes énergies. Je ne pense pas qu’elle sera en danger sur une de mes planètes. Donc, je n’ai pas à craindre pour elle.
Mon corps décolle et pars à la vitesse d’un TGV en slalomant dans la ville. J’étais surprise justement. C’était une ville que je survolais. J’y voyais des bâtiments, des bâtisses comme l’homme serait capable d’en bâtir avec du béton. De l’électricité faite de manière simpliste sans grande ergonomie, avec encore les fils visibles et des poteaux sommaires. Une architecture assez simpliste elle aussi sans grande créativité ni excentricité.
Je m’arrête de bouger à l’entrée d’un petit bâtiment au bout d’une route. Il n’y a pas besoin d’avoir fait maths sup pour comprendre qu’il faut que je rentre dedans. Ce que je fais sans attendre. Je frappe et entre.
Je vois deux guides à l’intérieur en pleine conversation.
– Salut, je viens d’assez loin pour le coup…
Elle me regarde assez curieuse.
– Je viens de la Terre.
– Hm, c’est toi, assieds-toi.
La pièce était banale, un peu roots comme on dit, ces deux personnes me semblaient être des espèces de guide spirituels, d’autant plus qu’il portait le voile d’une manière très bouddhique.
– Je suis déjà venue ici… je reconnais vos énergies… Vous n’êtes pas de la famille, vous êtes plus comme… des prophètes ? ou mes guides à un point de transition ? On dirait une maison de passage ici… Je ne sais pas comment expliquer… mais j’ai ma mémoire bloquée alors je ne me rappelle de rien, ce qui m’énerve éperdument d’ailleurs. Pourquoi tout m’est bloqué d’ailleurs ?!
– Tu ne te rappelles de rien ? me dit l’une d’elles en s’asseyant par terre sur un coussin avec une petite table ronde entre nous.
– Non, je dis, énervée et frustrée.
Elle se lève et dépose sur la petite table un crâne en cristal poli et un bracelet arboré de turquoises magnifiques.
– Lequel choisis-tu ? me dit-elle.
– Hum… Le bracelet !! Il est trop joli et j’adore les bijoux !!
– Tu ne te rappelles pas de ce crâne ?
– Je devrais ?… Pft … Rien-du-tout ! Je préfère le bracelet !
– … C’est toi qui est venu me déposer ce crâne à l’époque. Tu voulais que je te le mette de côté pour plus tard.
– Ah oui ?… Bah franchement, il ne me donne pas envie. Ah, je me demande si c’est pour ça que je ne supporte pas les crânes taillés en cristal, ça devait inconsciemment me rappeler ça…
– Tu sais, l’époque maya a été très traumatisante pour ton âme. Ca été une catastrophe pour toi et tes énergies et tes objectifs. Ca été un échec cuisant. Tu es profondément marqué par cette période.
Une photo de mon frère avec moi apparait en gros.
– Alors comme ça, mes problèmes avec lui sont liés avec cette vilaine période…
– Tu as des choses à résoudre dans cette vie. Que veux-tu vivre dans ta vie présente ?
J’ai des flashs méga furtifs qui défilent où je vois la guerre et des gens massacrés.
– Je l’ai déjà dit. Je ne veux plus être guerrier, je ne veux plus faire du mal aux gens et tuer sans compter…Je veux juste connaitre le bonheur, c’est tout. Je veux vivre l’Amour. Je ne veux plus de tout ça… C’est fini tout ça. Tu sais, d’ailleurs, IL vient pour moi. IL s’incarne pour moi.
– Ah oui ? Qui donc ?
– (X) … , c’est Lui qui me l’a dit l’autre fois quand on s’est retrouvé.
– Tiens, en parlant de ça, IL te cherchait et m’a déposé ça pour toi. Il te cherchait partout mais ne te trouvait pas. Alors il a décidé de venir ici car il savait que c’était un de tes points de passage (de relais).
– Ah ? … Une lettre pour moi ?… Mais depuis quand ?…
Elle ne dit rien et me laisse lire. Mes yeux s’écarquillent.
– Non mais depuis quand !!!??? T’es sérieuse ?!! IL est venu quand ?? Je retourne la lettre et la date s’affiche en heure terriène.
– En 2007 !! Mais vous vous foutez de ma gueule ?! On est en 2016 !! Mais faut… faut que je me calme sinon je vais me réveiller sans lire son message… *inspire, expire* Putain, vous abusez de ne pas m’avoir sommé ici plus tôt. *inspire, expire*
Je prends une grande inspiration pour tenter de contrôler mon énervement qui bouillonne en moi. Il faut que je me calme et que je me maitrise, je vais devoir lire un message et faire en sorte de ne pas me réveiller… Je dois être attentive et concentrée, mais pas trop, sinon le mental va me faire tout foirer.
– Hum… en anglais sa lettre, comme je ne suis pas surprise.
Quelles belles énergies, si douces. Il y a tellement d’amour dans chacun de ses mots… Il me raconte d’anciens souvenirs communs, ce qui a l’art et la manière de m’énerver encore plus vu que ma mémoire refuse de se débloquer, mais clairement, pour lui, c’est loin d’être un problème… Je deviens beaucoup trop émotive et mon énervement prend le dessus.
Je revois sa lettre et reçois une musique qu’il m’envoie, « She will be loved, you will be loved ». Je vois son visage qui me regarde, me sourit et m’envoie ses mots.
Je me sens inspirer dans le lit.
– Et merde.
*Paf*
Je suis dans mon lit.
– Putain ! J’ai lu que le quart de sa lettre… Fais chier !!! Tu m’énerves !! J’vais botter les fesses quand tu vas arriver dans ma vie tu vas voir !! Genre tu n’as pas d’autres moyens plus direct pour me contacter !? Tu t’fous de ma gueule !?! Bon, faut que j’y retourne y’a pas moyen !!!
J’ai de la chance. Je rebascule assez rapidement. Comme je suis fatiguée, je pense que ça m’a aidé à repartir sans m’accrocher à mon corps.
Je rouvre les yeux, sur une planète dans cette même ville que tout à l’heure.
– Bon… allez, c’est parti. « Amène moi là où je dois aller maintenant » j’ordonne à mon corps.
La nuit s’était couchée ici, mon corps lévite et monte plus haut dans l’atmosphère à une distance agréable pour moi, entre les étoiles et le sol.
– Aaahh…. Voler comme ça, c’est top… Pas dans l’espace, et pas au sol… Franchement, c’est vraiment joli et agréable de voyager comme ça, je dis à l’univers qui m’entend. Tu vois, comme ça, je n’ai pas peur ! Si tu me fais voyager comme ça, c’est supportable !
J’arrive dans une pièce sombre où un homme m’accueille.
– Ah ! Mais c’est quoi ces énergies de merde ! Y’a un fantôme ici !!
– C’est Milan que tu ressens. Il est ici avec nous.
– Je déteste d’avoir affaire aux âmes, tu le sais bien !! Fais en sorte qu’il s’en aille, je ne veux pas sentir de présences.
Ma réflexion jette un froid et un silence court mais pesant.
– … C’est pour ça que tu as peur d’être hypnothérapeute. Parce que ça ouvre les portes et travaille avec le bas astral, toi qui déteste ça.
Il plisse les yeux, et d’un coup de vent se propulse à mon niveau pour m’hurler dessus « XENO !!! « .
Je me réveille aussi sec dans mon lit, surprise par son appel qui m’a tout autant choqué que troublé.
*soupire*
-Va savoir ce que tu m’as fait avec ce mot… Bref… Voilà peut-être pourquoi j’ai du mal à lancer la formation. Mais bon… Bref… Faut que j’y retourne. Bas astral, bas astral… Energies de merdes, glauques, grises et brrrr… Tout ce que je déteste, ça, c’est clair…
Je me rendors et retombe dans la ville de tout à l’heure.
– USSÄR, je lis sur la pancarte verticale de l’entrée de la ville. La prononciation me faisait penser à Israel ou presque. C’est comme ça que je m’en suis rappelée. Tiens, d’ailleurs, c’est ici que je suis venue tout à l’heure hein ! Je n’avais pas fait attention, mais maintenant que je reviens, je me rappelle.
La place de l’entrée de la ville se situait en bordure de lac. Les rues étaient pavés d’un voile ocre orangés, très lisse, très bien polie. Ce grand lac offrait une bulle d’air et d’espace incroyable. Les animaux qui s’y baignaient étaient mi-terriens mi-mystiques. Entre canard et phénix, volant à demi. Je trouvais ça magique et beau.
– Bon, faut pas que je traine… Il faut que je tienne.
Une personne se rapproche de moi, mais elle ne m’attire pas. On aurait dit une passante sans intérêt. Je décide de lui tourner les talons et je commence à marcher sur l’eau en plein milieu du lac. La beauté du rêve lucide, c’est que tout est une question de foi. Je souris en sentant l’eau sous mes pieds.
Alors que j’ai la sensation d’errer, je décide de changer d’appel.
– La Source, je ne sais pas où aller, envoie-moi un guide. Envoie-moi quelqu’un pour me guider le chemin s’il te plait, je dis en regardant le ciel. Je sais que tu m’entends. Tu peux m’envoyer quelqu’un comme tu le fais si bien avec moi ?
Je retourne sur la berge et attends. La même femme de tout à l’heure revient me voir et entame le dialogue.
– Est-ce que tu peux faire quelque chose pour moi ? me demande-t-elle.
– Hein ? Bah… Ca dépend. Si tu me demandes de l’argent, je n’en ai pas. Je viens de la terre, et là, ici dans ce monde, je n’ai pas de quoi payer quoi que ce soit.
– Mais j’aimerais…
– Ecoute, je veux bien t’aider si tu penses que j’ai quelque chose à t’offrir qui rentre dans mes compétences.
– Hmhum… Viens !
Je me retrouve dans une chambre je ne sais par quel moyen. Il y avait une radio avec 4 ou 5 canaux à disposition. Le canal 1 est enclenché et il a un fil et un micro au bout.
– A quoi ça sert tout ça ?
La femme se lève et va pour quitter la pièce.
– Attends, dis-moi ce que je suis censée faire ici au moins ?! Je dois faire quoi moi ici ?
– Sur la ligne 1, c’est ton père.
– Et pourquoi je l’appellerais ? Tu crois qu’il m’appelle lui ? Pourquoi c’est toujours moi qui doit faire l’effort ?… Je n’ai pas envie, je lui dis avec le micro dans les mains, toujours hésitante et en colère. Et sur les autres canaux, il y a quoi ?
– …
– Dis moi ! Il y a quoi sur les autres canaux !?!
– Hum… Tu ne veux pas savoir.
– Bon, ca m’énerve, putain c’est pas possible ça, dis moi ce que c’est bon sang !?
– Plus tu avances et plus ils t’atteignent. Les 3 et le 4, sont les pires pour toi. Autant ça, ça va t’apporter, ton égo va en prendre un sacré coup.
– Bon… Bah quitte à choisir, faisons le pire d’abord ! Je vais pas m’taper les faciles et après devoir trimer comme une malade pour les dernières… C’est mort !
Pour moi qui suit une maniaque des dossiers égotiques à traiter, je déteste qu’on refuse de me passer les pires sous prétextes que ça me bouscule un peu. C’est comme me dire que je ne suis pas capable de gérer les gros sujets. Et là, mon égo prend déjà une claque.
Je déplugge le câble du canal 1 et le balance sur le 4.
– Ouais vas-y, on est chaud ! Voyons un peu ces merdes qui mettent mon égo dans un sale état.
Je dois avoir un côté maso pour choisir les pires merdes à gérer en premier lieu. N’empêche, plus vite j’aurai traité les merdes et plus vite j’en serai débarrassée. Le reste après devrait être plus facile.
J’entends le mot « belle-mère » puis une voix de gospel, une superbe voix de femme chantant du gospel. J’aime le gospel, j’ai toujours aimé ça. Je l’écoute et souris. Comment ais-je pu entendre le mot ‘belle-mère’ avec ce chant, ce n’est pas possible.
– Ma belle-mère n’a rien à voir avec tout ça, je ne comprends pas… En quoi les deux choses sont-elles liées ? … J’ai du me tromper, ce n’est pas possible…
Entendre le gospel m’a fait rebasculé doucement dans un univers tout blanc, puis sous la couette.
Je rouvre les yeux et fronce les sourcils.
– Bah… Là franchement, je ne comprends pas. Déjà, primo, je ne suis pas furax, j’ai même passé un bon moment à écouter le gospel et deusio, va falloir m’expliquer, parce que franchement là, pour l’instant, je ne vois pas le rapport… En tout cas, j’ai aimé cette voix et cette musique. Maintenant, quant à ma belle-mère, vu comment elle m’a pourri toute ma vie, ça c’est une autre histoire…
Franchement, dans cette vie, j’aimerai bien éviter de traiter mon lien avec elle tellement qu’elle me rebrousse le poil. Si maintenant je suis obligée de le faire, ça m’énerve déjà rien que d’y penser. Pire, je ne suis pas sûr de vouloir le faire.
Tiens.. J’aurais peut-être dû choisir un autre canal finalement… Finalement le 1 c’était pas si difficile !….
Bouhouhou !!
Source: Autres dimensions
bonjour camille,
pour repondre à ta question,ma famille sait pour mes dons mais s’en amuse pour le dire poliment bref je pense garder tout ça pour moi bisous
Hello! Je suis impressionnée..quels voyages,quelle memoire! C’est juste ouah. Tu devrais sauter sur l’occasion de te libérer de trucs pas cool liés a ta famille meme si ca te fait mal d’avance. Ou alors peut etre de connaître l’intention de leur ame en adoptant cette atitude ac toi ca passerait mieux… Ca m’étonne que tu sois pas retournee lire la fin de la lettre hihi! Moi aussi jen avais lu une de mon fameux lol ct pas lucide et je me souviens peu aarg. Bisous!
Bonjour Camille,
Suis MDR t vraiment maso lol cela dit je le suis aussi j ai voulu savoir a quel type de rituels ma soeur s à donnait et résultat j ai eu un cauchemar carabine je voyais ma mère entouree d une flamme noire et de gommant TS les démons j arrivait a y échapper lol bouh hou la magie n est pas un long fleuve tranquille bisous
Coucou,
Et encore Aluna, j’en ai omis une partie parce que je ne me souviens plus à quel moment dans mes voyages je l’ai vécu… Du coup, je ne sais pas comment l’introduire et rebondir dessus. N’empêche que je trouve que c’est encore un peu léger à mon goût niveau conscience. J’aimerais être capable d’en récupérer davantage encore.
Sinon, oui, je suis d’accord avec toi, je devrais résoudre les problèmes avec ma famille, mais avec certaines personnes, c’est juste dur.
Alexandre, pourrais-tu mettre un peu plus de formes dans tes messages ? Ils deviennent de plus en plus difficiles à lire. Je ne suis pas une pro de l’orthographe mais un minimum serait la bienvenue. Sinon, tu as parlé à ta famille de ton ouverture spirituelle ?
Bises
Désolé pour l orthographe je suis parasite par le dictionnaire électronique je vais le désactiver
Bonsoir Alexandre,
Je comprends, ce n’est pas des choses évidentes à gérer avec un entourage assez fermé sur le sujet.
Cela prend parfois du temps à digérer, beaucoup de temps et d’énergies, surtout quand on voit certaines réticences auxquelles on a affaire parfois… !
Bises