Transmutation égotique

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Ce soir, je suis à bout. C’est décidé, je ne veux plus le voir.

– J’appelle mes guides, faut qu’on mette les choses au clair. (Quelques instants plus tard après avoir attendu de les ressentir). Je vous préviens, je ne veux plus le voir ([X]) . S’il se pointe, je lui tombe dessus. J’en ai marre des « un coup, je viens, » « un coup je ne viens pas », « un coup je te séduis », « un coup attends-moi ». Je ne suis pas un joujou. Et je ne suis pas patiente. Il ne peut pas me faire vivre des trucs de malade et après faire le mort comme ça l’arrange. Je lui ferme l’accès. Il n’a qu’à revenir quand il aura décidé de faire partie de ma vraie vie. Je ne peux plus passer les prochains mois à rêver de lui et à me réveiller et galérer pour gérer…. C’est fini. Il se démerde. Il veut prendre son temps, et bah qu’il le prenne, mais il me lâche la grappe. Je galère trop et il ne m’aide absolument pas. C’est clair ?… Vous le laissez passer, je l’attaque. … [X], si tu viens me voir, ne t’approche pas de moi, je te jure, je t’attaquerais. J’ai beau t’aimer, j’ai tellement mal que je t’exploserais à la gueule. Ne viens plus. Ne me parle plus. Reste loin. Je ne veux plus sentir ni détecter ta présence. Fous-moi la paix. Ne reviens pas me voir tant que tu ne sauras pas ce que tu veux. Et si tu viens, tu me reconnais en vrai, t’assume, sinon barre-toi.

Je ronchonnais en voyant la porte se fermer difficilement sous mon appel.

– Rien à foutre ! Fermez ce putain d’accès, bordel ! ordonnai-je en foutant un coup de pied dedans et en la poussant avec mon poids.

Quelques instants plus tard, sourcils froncés, et bien à cran, je réussis à m’endormir.

La nuit passa en mode trou noir, jusqu’à ce moment où je galérais dans un environnement, qui me fit rapidement revenir à moi. Et évidemment, qui j’appelai aussitôt lucide ? …  [X]. Enfin, non, pas par son nom humain, mais par son nom divin, le nom de son  essence, cette part de lui qui me hérissait beaucoup moins le poil.

– J’appelle [XX], t’es où ?… Allez, je sais que tu es là… [XX] ?… [XX], allez… je sais que tu es là, tu es toujours là… tu ne me quittes jamais…  dis-moi où tu es…  , l’appelai-je d’un ton neutre en marchant à travers les pièces tout en plissant les yeux pour sonder les alentours en étant à l’affût du moindre aléa énergétique détecté.

Un point au cœur m’interpella dans une direction, suivit d’un soupçon de voix d’intuition inaudible. « Il est là, au fond de la pièce », disaient mes ressentis.

Je longeais le couloir qui petit à petit prenait une ambiance de bain marocain avec des mosaïques partout et des sublimes piliers au milieu de la pièce. Il n’y avait cependant aucune vapeur et la pièce d’au moins 200m² était totalement vide. Seul, Lui était assis reclus sur le rebord du fond, avec quelques sacs qui semblaient être toutes ses affaires. Rien qu’en le voyant, je comprenais qu’il s’était retranché ici, malgré lui.

– [X], dis-je en soupirant. Je savais que tu étais ici, je t’ai senti…

Il releva à peine ses yeux cristallins magnifiques sur moi, puis les détourna.

– « Hum », fit-il peiné avec une pointe de solitude qu’on discernait dans son  regard.

Nos corps se téléportèrent immédiatement assis près d’un plan d’eau central, toujours dans la même ambiance de hammam, lui assis sur le rebord mural et toujours auprès de ses affaires, tandis que moi debout, je le scrutais du regard.

– « … Comment vas-tu ? » me demanda-t-il timidement en osant à peine lever les yeux.

Il ose me poser la question ?…

– … Je suis en colère contre toi, répondis-je en mesurant mes propos. Je t’en veux beaucoup. Je suis très en colère. Mais tu le sais ça, non ?…

Il se leva et s’avança dans ma direction

– Qu’est-ce que tu fais ?! … Ne viens pas ! Ne t’approche pas surtout pas de moi ! m’exclamai-je en reculant tout en levant la main en signe d’arrêt. J’te jure, tu m’énerves tellement que j’ai la haine. (Il me regarda sans rien dire, puis continua d’avancer au pas lent, mais sûr de lui). Je … je … je vais…  Arrête, je te jure, je vais péter un câble… Je vais t’éclater…. je vais te défoncer…

Il m’écoutait attentivement sans jamais détourner son regard, mais n’en tenait pas rigueur.  Il refit un pas supplémentaire tandis que je cessais de reculer, tremblotante, à deux doigts de craquer. Il s’arrêta là, debout, à portée de bras, tête levée, plongeant son regard dans le mien toujours en silence. Quelque chose se fissura en moi, à le voir là, être aussi proche alors que je l’avais clairement mis en garde. Alors quand je vis que ma distance de sécurité fut piétinée par celui que je mourrais d’envie de péter la gueule, le peu qui gardait encore ma raison, s’ébranla d’un coup net. Après tout, j’avais prévenu.

*Snap*

Je bondis sur lui comme une louve féroce, prête à lui crever les yeux et tout ce qui va avec.

–  Putain !! MAIS… JE VAIS TE…  !,  hurlai-je sans être capable de finir ma phrase tellement que j’étais rongée par la colère et que le trop plein m’envahissait de part en part.

Alors que je tendis ma main pour l’assommer d’un premier coup, ma rage prit la forme d’un exo-squelette enveloppé d’une aura grise et ocre qui se rua sur lui avec une violente volée. Le corps à peine évaporé et séparé de mon corps, il rétorqua au quart de tour avec la même magie. Un film vaporeux se matérialisa comme une seconde peau de lui et vint à la rencontre de cette mort en furie qui s’abattait sur lui.

Les coups étaient violents et s’enchainaient tout en se bloquant mutuellement. On entendait le claquement des os s’entrechoquer comme le martèlement de bouts de bois. Plus je m’énervais et plus le combat prenait de l’ampleur. Ces folies furies semblaient faire un corps à corps en lévitant et se déplaçant à une vitesse incroyable tandis que nos corps physiques assistaient, lui comme moi, stoïques à la scène tout en se faisant face, à quelques pas simplement l’un de l’autre, chacun gérant par la pensée la puissance à générer dans les flux pour assumer le combat. J’étais figée sur la force des chocs qui résonnaient dans la pièce. C’était beau. Deux esprits de haine qui combattaient enveloppés dans des couleurs et des effluves magiques. Seulement, les sons semblèrent soudainement plus vifs et plus virulents de secondes en secondes, ce qui me fit tiquer l’oreille de manière assez douloureuse. Aucun des deux n’avaient le dessus, ils se calaient parfaitement l’un à l’autre. Ça m’énervait. Je n’aimais jamais qu’un combat traine en longueur, c’était un épuisement énergétique inutile. Je devrais augmenter la puissance… Si je cognais plus fort…. Alors que je réfléchissais à une nouvelle stratégie à adopter, j’observais mon adversaire. Alors que j’étais dans une dynamique où je voulais l’éclater, rongée par l’égo, lui était tout mon contraire, stable, solide, et ancré. Et ses yeux, clairs et translucides, tellement beaux… Pourquoi ses yeux qui ne veulent pas se battre sont-ils forcés de se battre ?… Oh !  J’écarquillai les yeux en ressentant l’ampleur de son essence et de ce qu’il représentait pour moi. Je retrouvais enfin mes esprits au-delà de mon égo explosif. Je ne me battais pas contre un ennemi… Lui c’était…. c’était….  Je l’aimais et il m’aimait… je me battais contre mon…  contre [X]… Je me battais contre [X]… Bordel , non ! Non non non non non ! 

– Oh, mon dieu ! Non !… non, non non non non !  Je … J’veux pas te blesser, arrête…. Arrête ! …. Faut qu’on arrête !! Ce n’est pas ça que je veux ! … (les coups continuèrent de s’entrechoquer et les sons furent douloureux à entendre)… Non…  Je veux pas te faire du mal… pas à toi … Je ne peux pas te combattre !….  pas toi… pas avec toi… Tout mais pas toi !…

Comment faire ? Comment faire pour stopper tout ça ?… Je tournais en rond angoissée tandis que lui restait impassible à la scène. Lâcher prise… je devais renoncer au combat et ne plus me battre… Les furies squelettes ne s’arrêtaient pas. Que faire ? Que faire, putain ?… Aussitôt, j’émis toutes mes intentions en levant mes bras en  défense, en forçant mes intentions un maximum à supporter tous les coups et sans que la bête ne contre-attaque derrière.

– Arrêtons, arrêtons !! … J’arrête, j’arrête ! [X] !!  criai-je désespéré par la vue d’un combat et d’une issue que je ne souhaitais pas.  Gagne ce combat si tu veux, éclate-moi, mais j’peux plus me battre … pas avec toi… Pas contre toi, dis-je en relevant les bras davantage sur la tête tout en me recroquevillant en arrière comme si un boxeur m’assénait de coups réels.

Je préférai qu’il m’achève et me domine à plat de couture, lui, plutôt que de prendre un risque de le blesser en l’affrontant, ne serait-ce que de lui faire la moindre égratignure. Aussi, lorsque ma furie baissa en intensité à cause de mon intension qui la forçait à se soumettre, il leva le bras, et par une intention à la volée et un jeu de main dirigée, son exo squelette prit le dessus, s’engouffra sur ma rage égotique et l’avala comme une nourriture consommable. Aussitôt ingérée, elle fonça sur moi à vive allure avec une force décuplée.

… Si pour que tout s’arrête, je dois… je dois… 

Je relevai la tête au ciel en ouvrant grand mes bras pour accueillir la déferlante. Je préférai subir son attaque et payer le prix fort plutôt que de lui générer des blessures. J’appréhendais le moment où je me ferai croquer moi aussi. Surtout quand on voit la gueule de ce truc qui ne semblait pas vouloir se calmer de si tôt et qui s’était transformé en une espèce de masse énergétique de vent et d’énergies diverses.

A ma grande surprise, ce machin me traversa de part en part, ce qui me fit expirer une grosse bouffée d’air à son passage. Puis il continua sa route dans un tube arc-en-ciel, entrainant ma conscience au passage. Nous voyagions vite et sans heurt. La boule d’énergie se dirigea droit sur des morceaux de bois préparé en feu de camps prêt à être allumé, par une nuit sombre aux tons indigo, doux et paisibles. Lorsque la boule atteignit le bois, le feu s’alluma et tout se calma en moi comme par enchantement. En voyant le feu prendre vie, je sentais ma rage brûler et disparaitre. Je soupirai, apaisée par cette transmutation soudaine.

Je compris en un instant ce qu’il venait de se passer, ce qu’il avait fait pour moi. Il m’avait aidé. Il avait su transcender les énergies égotiques que je n’arrivais pas à gérer. Il m’avait poussée à les extérioriser, en me faisant face. Il  les avait canalisées et m’en avait débarrassées en les brûlant. Pour moi.

Je voyais les flammes crépiter, et entendis la musique de mon réveil retentir et brouiller tous mes sens.  Je me réveillai calmée, mais mal à l’aise. Il méritait des excuses. Je me devais de lui demander pardon.

– Je suis désolée [X], Pardon. J’étais en colère…  Tu m’as aidée, je le sais… Merci… merci de m’avoir aidée à gérer.  Je t’aime… Je t’aime tellement, tu sais…

Je sondais mes énergies et ne détectais plus cette vague de colère violente et agressive. Il m’avait apaisée. Je pouvais à nouveau tolérer sa présence et percevoir le bien qu’il me procurait sans me sentir souffrir.

 

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15 Comments

  1. Cel

    Coucou,

    Ce post me touche. La force des sentiments peut être dure à vivre, et en même temps, devant la pureté d’un tel amour, je ne peux que me sentir touchée.

    Cela résonne en un écho douloureux pour moi, comme quelque chose de perdu et d’inaccessible. Alors je me dis « parfois attendre permet de gagner du temps » parce qu’en prenant le temps de se préparer, on risque moins de devoir en passer à réparer après coup… Parce que parfois on n’a pas de 2ème chance, ou pas dans la même vie.

    Je te souhaite plein de courage pour l’attendre. En espérant que tu arrives à sentir dans ton coeur que cette attente n’est pas vaine et qu’elle portera de beaux fruits.

    Bises

  2. Cel

    PS : face aux émotions, j’ai oublié la question que je me posais en te lisant.

    Tu avais décidé avec ton mental et ton égo de ne plus le voir, mais en rêve lucide tu l’appelles. Je croyais que c’était la conscience humaine qui pilote les rêves lucides, on ne dirait pas ici. Qui était au commande du coup pendant ce rêve là ? Ton esprit/âme ? Ton coeur ? Quelque chose indépendant de ton mental et de ton égo ? Te sentais-tu vraiment alors à 100% aux commandes ?

    J’essaye de comprendre un peu le processus du rêve lucide pour faire des parallèles. Par exemple, quand je pars en voyage chamanique, je donne une impulsion/intention avec mon mental, mais après c’est mon esprit qui fait et il peut partir complètement ailleurs ou faire complètement autre chose, là je n’ai aucun contrôle. Ma conscience l’observe faire, sans que je décide consciemment, au plus je donne quelques impulsions quand l’esprit lâche du mou. C’est pareil pour toi en rêve lucide ?

    L’autre nuit, j’ai fait ce rêve où je me faisais voler et emmerder à mort. Et là ma conscience a eu une pensée du genre « mais je ne vais pas me laisser emmerder dans cet univers (type bas astral), après tout, je peux prendre les commandes et utiliser mes pouvoirs » et je me suis libérée en me mettant à voler. J’ai donné une impulsion, en sachant que j’étais dans un autre univers, mais sans contrôler ce que je faisais par la suite. C’est ça que tu appelles des rêves semi lucides ? (je suis allée voir ta page sur les différents types de rêves).

    Ce qui m’a perturbé avec ce rêve , c’est qu’il était tellement « profond » que je ne m’en serais pas souvenu sans le subterfuge mis en place après. J’ai fait juste après un rêve où je me remémorais le dit rêve précédent et les étapes importantes, que j’écrivais sur un carnet pour ne pas les oublier. Je me suis réveillée et j’ai fait la même chose en vrai… (mais j’avais oublié quelques bouts. J’avais cette sensation de rêve dans un rêve, dans un rêve, avec des univers dans des univers traversés, comme des poupées russes emboitées les unes dans les autres. Comme si j’étais allée trop profond pour ma conscience…  Tu as déjà ressenti ça ?

    Bises

     

    1. Spiritual Flower

      Coucou Cel,
      J’étais lucide comme je te parle aujourd’hui. Je l’ai appelé pour deux raisons. La première, il m’énerve mais je ne peux pas me passer de lui, et la deuxième, en général, avec mes guides, je les boude mais je ne peux pas m’empêcher de les appeler pour comprendre ce qu’il se passe et râler un coup. Ça aussi, c’est viscéral. Après, avec lui, ce qui est pénible, c’est cet amour qui me nourrit tellement que quand je ne le ressens pas, ou peu, je me sens vide.
      Camille, tu sais, lui, c’est ma maison. C’est mon univers. C’est ma terre. Quand je suis dans ses bras ou que je regarde ses yeux, I am home. C’est une paix qui s’installe dans mes entrailles, alors quand je me réveille et que je ne le ressens plus, j’ai la sensation que ma maison a disparu, que mon ancrage n’est plus. Je ne sais pas comment il fait, mais en un toucher, il est capable de dissoudre mon égo, en un toucher, il est là, en moi et alors mon monde change. Cela devient notre monde, un monde où lui et moi, ensemble, on est un pilier. A chaque fois qu’il me touche, le monde peut s’écrouler, je peux mourir dans mon lit, plus rien n’a d’importance, car la seule chose qui compte pour moi dans l’univers, c’est son existence.
      Je suis consciente de cet Amour, et pourtant, c’est cela même qui est dur pour mon égo. J’apprends à faire avec.
      Bref… parler de lui me rend mélancolique.

      Sinon, pour répondre à ta question, dans le rêve lucide, on peut vivre différents sortes de lucidités, tout dépendra la part de toi qui aura besoin de prendre les commandes. Plus tu vas apprendre à laisser ton corps te guider, et plus tu arriveras à sentir les passations de forces et changements d’états de consciences.

      C’est bien, je vois que tu commences à reprendre les rêves et que tu te mets à reprendre ton pouvoir de créateur et à affirmer ta puissance. C’est bien, continue, tu es sur la bonne voie. Ne pas se laisser faire et prendre conscience qu’on a le pouvoir de changer les choses et d’agir, c’est une étape très importante pour la prise de conscience.

      Et oui, en réalité, on ne se souvient que de très peu sur nos aléas la nuit, nos voyages et nos rencontres. Les 99% sont « cachés » ou disons plutôt latent car tu n’as pas besoin d’en avoir conscience, les énergies agissent sans que tu n’aies besoin de le savoir. Mais parfois, il arrive qu’au petit matin, on se souvienne du mouvement, de l’impact énergétique ou des passages dimensionnels car ils en restent certaines effluves qui nous ont marqués. On est conscient qu’on a fourni un effort à différents niveaux et à différents endroits. C’est normal, ça arrive. On bouge la nuit. En réalité, nous voyageons beaucoup.

      Bises

  3. alexandre

    bonsoir camille,

    je comprend ta colere destructrice.Il m’est arrive dans le passe d’avoir ce type de sentiment;comme tu le dis, le plus dur c de se maitriser…

    actuellement j ai medite avec samael et il m’a dit : »tu n’as  plus le pouvoir de detruire la vie mais celui de la corrompre ». je t’avoue que je ne comprends pas ce qu’il a voulu dire.

    D’apres toi, qu’est ce que cela signifie? bises

  4. Cel

    Coucou,

    Merci pour tes réponses à mes questions.

    Oui, je peux imaginer ce que cela fait un tel amour, même si je ne l’ai jamais vécu aussi fort. Néanmoins, la sensation de perdre sa maison et son ancrage, je sais combien c’est terrible. Les plus fortes qualités peuvent être aussi les plus gros défauts, tout est toujours à double tranchant j’ai l’impression. Avec un amour aussi pur, vient un manque aussi terrible, face à son absence. Je te comprends, et j’imagine combien cela peut te ronger, t’obséder, je dirais plutôt « t’habiter » car vous n’êtes complets qu’ensemble. C’est à la fois beau et terrible, et cela me fait penser à Sylvie qui disait que parfois être passionné était lourd et difficile à porter…

     

    « parfois, il arrive qu’au petit matin, on se souvienne du mouvement, de l’impact énergétique ou des passages dimensionnels car ils en restent certaines effluves qui nous ont marqués. »

    Cela m’arrive énormément et cela me pose beaucoup de soucis. J’ai beaucoup de mal, le matin, après certains rêves à reprendre pied dans la réalité (30min à 1h juste pour reprendre pleinement ma conscience). Il peut m’arriver d’être perturbée toute la journée par ces effluves, de ne pas réussir à stabiliser mon ancrage et ma présence, ni de me concentrer sur l’instant, le travail, la vie, comme si j’étais encore la bas, ou trop perturbée par les énergies. Tu aurais une astuce pour limiter ça ? Car c’est fatiguant de passer des semaines dans les influences de tes rêves au lieu de vivre ta vie pleinement quand tu es consciente.

     

    D’avoir lu tes derniers posts et d’avoir parler d’amour et de liens brisés, cela a fait remonter des choses en moi on dirait. Cette nuit, j’ai rêvé de mon ex qui venait m’expliquer pourquoi on ne pouvait pas être ensemble (dans cette vie ?), pendant longtemps et avec moult détails (mais évidemment, j’ai oublié tous le contenus de la conversation). Face à lui, je gardais un visage impassible, mes yeux cachés derrière mes lunettes de soleil, mais mon âme pleurait à l’intérieur, et après je laissais mes émotions peintes en graffitis sur les murs avant de partir. Puis j’ai eu des réminiscences de certains moments de notre vie ensemble, ceux où je lui faisais des reproches au lieu de chérir ces moments précieux…

    Ce matin, je me réveille et je me sens anéantie (sans raison hormis mon rêve) je ne peux plus m’arrêter de pleurer encore et encore… Je n’arrive pas à avancer, alors que ma famille est venue en vacances pour me voir et qu’elle m’attend ailleurs. Je n’ai plus la force… à quoi bon, quand tu sais que c’est foutu pour cette vie ?

    C’est l’enfer quand tu foires ta réunion… J’ai beau demander de l’aide, j’ai la sensation que je ne finirais jamais de ramasser les morceaux. A quoi bon alors ?

    Désolée de m’étaler sur le sujet, mais à te lire, j’ai l’impression que tu es la seule personne qui peut me comprendre à ce sujet là… et comprendre la souffrance que cela engendre.

    Je te souhaite une chemin vraiment différent, et plein de réussite.

    Bises

    1. Spiritual Flower

      Coucou,
      Même si ces rêves sont difficiles, ils sont très précieux. Cela va te permettre d’avancer. Parce que tu regrettes et que tu n’arrives pas à avancer. Alors ils te rappellent les choses, ce que tu n’as pas compris, ce que tu aurais aimé qui soit différent. Pleure, sois triste, accepte ce deuil. C’est normal d’être touchée. C’est normal d’être dégoûtée et de pleurer. Cette réunion n’a pas pu fonctionner. Il te faut l’accepter.
      Ensuite, tu réaliseras que même si tu ne peux plus être avec lui, il y aura toujours sur ta route des gens qui te rappelleront que tu peux être aimée pour qui tu es. Alors quand tu seras libérée du poids de la culpabilité, la vie pourra te remettre dans ton sillage des êtres qui sauront t’aimer. Ce sera différent, mais précieux aussi. Car il faut se rappeler qu’il n’y a pas qu’un créneau. En réalité, nous en avons plusieurs. Plusieurs âmes sœurs, plusieurs amours possibles. Certains ne connaissent dans une vie qu’un seul amour, et pourtant, d’autres en connaitront plusieurs. Tout dépend si tu autorises ton cœur à aimer et être aimée à nouveau.

      Pour ce qui est du réveil difficile, ô seigneur combien je connais ça. Parfois, il me faut jusqu’à plusieurs semaines pour atterrir. Mais j’ai trouvé une ultime parade : la douche froide. Mais quand je dis froide, c’est pas tiède. Froide. De la tête au pied. Je te jure, ça te ramène les pieds sur terre vite fait bien fait !
      Sinon, quelques petites visualisations simples comme imaginer une échelle, tu t’accroches au barreau les plus hauts que tu puisses atteindre, et d’un coup de bras, tu les tires vers toi en les plantant dans la terre. Enfin, tu vois l’idée. Le concept est de ramener ce qui est dans l’air au sol. Après, tu fais à ta sauce selon ce qui te parle.

      Sinon, ne te sens pas mal de partager tes difficultés, ça ne me pose pas de problèmes. Sens toi à ton aise avec moi.

      Bises et courage. ça va aller. C’est une période difficile, mais ça finira par aller mieux.

  5. Cel

    Coucou,

    Merci pour tes mots… Et merci pour ton espace de partage et d’écoute. Je n’avais pas conscience de porter encore le poids de la culpabilité par rapport à mon ancien couple…

    J’ai déjà rencontré et reconnu plusieurs de mes âmes soeurs (disons 3 ou 4 autres), avec qui j’ai pour certaines eu des remontées d’infos sur nos vies antérieures. Une avec un écart d’âge très important, mais pas destinée à un couple, juste à pardonner. Une autre mal interprétée et me permettant de revivre une blessure, etc… Pour certaines, l’amour est très puissant, mais il est devenu « fraternel », il dépasse l’enjeu du couple et de la sexualité, il est là, universel. C’est bouleversant et très beau, mais en général ces liens ne font pas partie de mon quotidien, ils ne sont que des rappels passagers.

    Mais mon ex, c’était différent. Je pense que c’était plus qu’une âme soeur. Peut être une âme jumelle. Surement mon âme jumelle. Je crois que nous n’en avons pas plusieurs. Mais je suis d’accord sur l’idée que si cela foire avec son âme jumelle, l’univers peut nous proposer d’autres relations, des âmes soeurs, et que même si cela sera différent, cela peut être beau aussi. C’est juste que le deuil de la relation est bien plus dur qu’avec tout autre personne, enfin je trouve. Mais qu’en sais-je ?

    Pour l’instant, je sais que mon coeur a besoin de temps pour guérir. On verra le reste après, même si oui j’aimerai un jour être capable d’aimer et d’être aimer pour qui je suis. Mais entre vouloir et pouvoir…

    Merci pour tes conseils pour l’ancrage ! Je suis tombée sur ton post au sujet de la douche froide, où j’ai commenté, aussi je ne vais pas répéter ici ^^

    Bon, j’ai fini mon exploration pour la journée, lol. Ton site est vraiment chouette.

    Bises, bonne aprem

     

    1. Spiritual Flower

      Ah l’âme jumelle… L’âme jumelle…. C’est tout un truc ce lien. Mais oui, je suis d’accord avec toi, et pourtant, quand bien même il n’y aurait qu’un, je ne pourrai pas l’affirmer. Parce que pour ça, il faudra être capable de comprendre les multiples possibilités de la Source pour être capable d’affirmer qu’aucune autre énergie ne puisse la remplacer. Honnêtement, je ne sais pas de quoi la Vie est capable. Et si la Vie était capable de créer un autre bout d’oeuf spécialement pour fusionner avec le tien ?… Tu vois, si y’a un truc que j’essaie d’intégrer, c’est que les possibilités sont multiples avec la Création.
      Après, par contre, quand on vit ce genre de lien dans la vie terrestre, c’est en effet assez complexe. Parce que ça dépend vraiment du cheminement personnel afin que la réunion puisse se faire. Il faut être prêt. Et parfois, on ne l’est pas vraiment. Mais on essaie, on tente. Parce que la vie nous offre cette possibilité. Mais en même temps qu’elle n’aboutit peut-être pas, elle nous apprend aussi à revoir certains fondamentaux.
      Tu vois, je me demande comment je réagirais si Lui et moi, ca ne fonctionnerait pas. Comment je ferais pour combler ce trou. Je demanderais à la vie de geler tout ça, ensuite de m’envoyer des pansements. Et puis après, quand j’irais mieux, je lui demanderais un baume qui me permettra de ne plus porter de pansements mais de m’aider à cicatriser. Et quand je serais assez solide pour ne plus avoir besoin de baume, je réaliserais que je suis à nouveau capable d’aimer. Et qu’en fait, je l’ai toujours été. C’est juste que je souffrais tellement que j’avais peur d’aimer et de ne pas être aimée suffisamment.

      Bises

  6. Cel

    Au départ, ce n’était pas du tout prévu que j’aille finir mes études dans la ville où il habitait, pas du tout. Puis sur un coup de tête, j’ai changé d’avis 3 semaines avant la constitution des dossiers d’option, alors que cela faisait des années que j’en préparais une autre avec acharnement… Je me demande toujours pourquoi la vie nous a réunis trop tôt, si tôt alors qu’on n’était pas prêts. En discutant, Sylvie me disait que parfois, c’est plus fort que tout, les âmes jumelles s’attirent malgré ça. J’ai peur de rentrer en métropole, parce que je sens cet attrait, que je n’aurais qu’une envie, c’est d’aller le voir… Un océan et un continent semblent à peine me suffire pour me séparer physiquement de lui.

    Ce que tu dis sur le processus de guérison me parle bien, c’est plus ou moins ce que je vis. Mes guides m’ont dit que mon amour avait été endormi, Sylvie m’a parlé de blessure gelée… Je comprends mieux maintenant, même si c’est quand même douloureux. Après un an, je pensais que cela le serait moins, mais pas encore. Cela prendra le temps qu’il faudra, mais je crois que cela se comptera en années… Je comprends moins comment de son côté, il peut être guéri en quelques mois et être passé aussi vite à une autre relation… Cela restera un mystère je pense.

    Bises

     

    1. Spiritual Flower

      Un océan n’y changera rien. Le problème des flammes jumelles, c’est qu’on se sent dans la peau, que l’autre fait partie intégrante de nos entrailles et qu’on est indissociable. Voilà pourquoi on s’attire sans cesse. Parce qu’on ne peut pas s’en empêcher. Les énergies appellent à la réunion de ce qui a toujours été et sera toujours. Un.

      Que sais-tu de son état d’évolution ? Qui te dit qu’il ne s’est pas remis en couple pour panser ses propres blessures ? En réalité, peu de couples qui sont ensembles le sont parce qu’ils sont « guéris ». Au contraire, c’est leur vie en commune qui va les amener à prendre conscience des choses. Après, il peut aussi accepter la situation différemment par rapport à toi.
      Vois-tu, je vois par exemple, que mon autre zouave adoré qui m’énerve, lui a l’air d’accepter beaucoup mieux certaines choses qui moi, me sortent littéralement par les trous de nez. Je me dis qu’on est pas toujours au même stade… ! Pour tout t’avouer, je me mets une énorme pression parce que je me dis qu’avec mon caractère de cochon et mon égo impulsif, je serais capable de tout faire foirer.
      Mais il m’aime. Plusieurs fois, j’ai voulu le laisser partir et faire sa vie. C’est possible. Il faut juste accepter de refermer la porte suffisamment pour nous laisser l’opportunité de vivre une autre expérience. C’est un lien immuable.
      Ce que j’apprends avec toutes mes galères avec mon zou-zou, c’est que je dois avoir les pieds solides. Je dois être une femme solide, qui est confiante, et qui n’a pas peur d’être ce qu’elle est. Tu vois, je me dis que si il était venu avant, ca n’aurait peut-être pas marché. Pourquoi ? Parce que j’étais en colère contre les femmes, et que je ne m’assumais pas. Et là, je commence à peine à réaliser le fait que j’aime être une femme, même si j’apprends encore à l’exprimer. Mais peut-être est-ce cela qu’il attendait. Que je me sente mieux dans mes pompes.

      Bises

  7. Cel

    Tu as tout à fait raison, un océan ne changera rien !!!!!!!!!!!!  Il n’y a que très récemment que j’ai pris conscience de ça. Que c’était la raison pour laquelle j’étais restée et m’étais enfermée dans un job pourri qui ne me convenait pas et en me mentant à moi même. Dure prise de conscience, je te l’avoue ! Sacré claque même, lol.  Bon, au moins , l’océan m’empêche de me pointer à sa porte d’appart sur un coup de tête, mdr ! C’est déjà ça.

    Je ne sais pas comment lui vit la chose. Je ne sais pas s’il a conscience de cet aspect « flamme jumelle » ou si j’ai fumé la moquette. En tout cas, il avait bien ressenti lui aussi l’effet « âme soeur » à minima, mais je ne sais pas s’il en avait rencontré d’autres avant.

    Tu as aussi raison sur le fait que je ne sais pas dans quel état d’évolution il est au jour d’aujourd’hui, même si pour être honnête cela me démange grave de lui parler pour le savoir ! Peut être est-il en couple pansement ? Peut être même m’a-t-il dit ça pour ne plus qu’on s’attende et qu’on se revoit un an après comme prévu ? Peut être n’était-il plus en couple et qu’il s’est jeté  corps perdu dans son travail ? Peut être est-il heureux comme il est ? Mon mental tourne à gogo et imagine mille choses. Le plus dur c’est toujours cette absence, ce silence, de ne pas savoir… de sentir la connexion « rompue ». Parfois je me demande même si c’est son esprit qui vient me rendre visite dans certains rêves… Et lui, est-ce qu’il rêve de moi ? Est ce que cela le travaille ? ARGH ! Je m’arrache les cheveux, déconnecter mon mental svp ! lol !

    Moi j’ai décidé que je ne voulais pas de « couple pansement » pour guérir, parce que ça me gêne par rapport à l’autre personne « pansement »… J’ai déjà blessée une personne par le passé à cause de ça, que j’aimais mais différemment de ce qu’il attendait, et je ne souhaite pas le revivre. J’ai peur de créer plus de noeuds dans ce genre de relation qu’autre chose. Et puis c’est long… comme le disait Sylvie sur son blog, parfois le célibat est la méthode rapide pour défaire des noeuds (même si cela dure des années). Alors je suis peut être maso, mais je veux aimer pour aimer, et pas pour me guérir (enfin, si j’en suis capable…). Je veux d’abord apprendre à m’aimer, avant d’aimer de nouveau quelqu’un.

     

    Mais c’est sûr que d’une personne à l’autre (et surtout entre femme et homme) on réagit tous différemment. Peut être que ça lui passe au dessus des neurones et qu’il ne se fait pas de noeud au cerveau, lol. Ce que tu dis au sujet de [X] me parle bien en tout cas.

    Je comprends comment tu dois te sentir à te « mettre la pression ». C’est ce que j’avais fait sur le sujet de la sexualité pour sauver mon couple. Et finalement, cela n’a rien changé, peut être même que cela a accéléré la chute. D’où j’imagine l’importance de s’aimer soi même, d’être capable d’accepter ses défauts et de faire preuve de douceur avec soi même, même si on se sait imparfait.

    C’est sûr que pour construire à deux, il faut que chaque pilier soit stable. Quand je te lis et je t’ai vu, même si tu dis « avoir du caractère », tu sais aussi être douce et compréhensive, et tu dégages beaucoup d’assurance. Tu sembles bien avoir accepté tes « défauts » et c’est déjà un pas énorme… Sincèrement, je ne m’inquiète pas pour toi. Et ta guidance veille au grain, je suis sûre que toi aussi tu es sur le bon chemin 😉

    Bises

     

    1. Spiritual Flower

      Je pense que tu peux essayer d’agir pour ne pas avoir de regrets. Si tu ressens que tu peux lui parler, et que tu as envie de lui parler, et qu’il ouvre sa porte, alors tente. Si la porte reste fermée, au moins, tu n’auras rien à te reprocher. Tu auras essayé. Suis ton coeur. Et si la porte reste fermée, alors il faut aussi accepter qu’il fait le choix de ne pas vivre ce lien pour le moment. Plus tard, peut-être ou dans une nouvelle vie. Mais lui aussi essaie d’être en paix, à sa manière. Et malgré tout, on aime l’autre. On veut le voir sourire et le voir heureux. On veut le soutenir dans ses choix. Même si ce n’est pas avec nous. Même si on ne fait pas partie de l’équation comme on aimerait tant.

      Plusieurs fois j’ai failli fermer la porte. J’ai vraiment tenté. Mais j’ai vu la souffrance qu’il a ressenti, la peur et l’effroi aussi. L’importance d’un tel lien. Et pourtant, j’étais prête à le faire. Pourquoi ?… Parce que à un moment, on se dit que tout est trop difficile. Alors on veut du simple, on veut moins de problèmes, de prises de tête. On veut juste rire et être heureux. Peu importe si on doit sacrifier quelque chose qu’on aime. Peut-être l’aurait-il mal vécu si j’avais vraiment abandonné. Peut-être. Je me dis que quand mon histoire, en effet, j’ai de la chance parce que je peux le retrouver de l’autre côté et que j’ai un lien vraiment très étroit avec l’Univers pour nos retrouvailles. Mais je ne sais toujours pas si ça va aboutir. J’y crois en tout cas. J’ai envie d’y croire. Je crois être sur mon chemin en tout cas. Je ne sais pas pourquoi certaines personnes arrivent à se retrouver et pour d’autres, c’est l’enfer et le désarroi absolu. Je pense que beaucoup de choses rentrent en circonstances, l’objectif, l’état d’évolution, les prises de conscience, les peurs de l’égo, etc.
      Je t’avoue que je me pose très peu de questions sur ce qu’il ressent. Pour ma part, c’est très égoïste. Je le sais. Cela fait une semaine que je prends conscience de ça, que je devrais être plus compatissante envers lui parce que dans notre lien, il y en a que pour mes problèmes et pas les siens.
      Ce qui est important est le choix, je crois. Parce qu’en fonction du choix, on peut appréhender l’autre, accepter, et continuer d’avancer.

      Quand bien même c’est douloureux, il faut parfois apprendre à fermer une porte quand il y a un mur derrière. Tu vois, ça me rappelle ma première histoire d’amour. Pendant des années, j’étais obsédée, comme toi, avec toutes ces questions, sur lui, sur nous, les « et si », et « pourquoi pas ». Pendant presque huit ans. Et puis un jour, j’ai craqué. Il fallait que j’avance dans la vie. Il fallait que je décide de fermer cette porte vu qu’il n’y avait plus rien derrière que le passé. C’était dur. J’ai beaucoup pleuré. Je rêvais de lui presque tous les jours pendant de nombreuses années, sans jamais comprendre pourquoi. Et puis, un jour j’ai compris que pendant toutes ces années, je regrettais. Non seulement ça, mais je m’étais donnée tout un tas de raisons pour accepter le fait qu’il ne m’aimerait pas aujourd’hui de toute façon. Hors je me trompais. Quand mes guides m’ont dit qu’il m’aurait accepté et qu’il aurait aimé la personne que je serai devenue, ça a changé quoi ?… J’ai eu encore plus de regrets. J’avais tout fait foiré. Et salement, et il avait morflé. J’étais jeune à l’époque. J’étais plus vive que maintenant, plus indépendante et plus tranchante aussi. Ah, la fougue de mes 18 ans, la fleur de l’âge comme on dit.
      A l’époque, je croyais qu’il serait le père de mes enfants, qu’il était l’homme de ma vie. Et puis au fil du temps qui a passé, ces foutus rêves ont commencé. Ca a mis un sacré bordel. (ch’sais pas pourquoi je te raconte tout ça, je suis le fil MDR), mais bref, ah oui ! Ca y est, je sais où je voulais en venir ! Je ne regrette plus aujourd’hui. Parce que j’ai compris qu’il pouvait y avoir d’autres formes d’amour et qu’on pouvait recevoir malgré tout.

      Certes, ce n’est pas le même type de liens, mais dans la vie, une déception peut quand même amener d’autres cadeaux, même si ça ne vaut pas l’original, on peut quand même continuer de vivre et sourire.

      Bon, j’avoue que pour le coup, je ne me plains pas… Je pense que j’ai tiré le jackpot. *rires* Mais-mais-mais, je ne m’y attendais vraiment pas. La seule chose à laquelle je crois, c’est que le coeur sait, le coeur voit. Il a été, est et sera toujours ton meilleur guide.
      Alors si un jour quelque chose n’est pas encore possible, peut-être qu’autre chose l’est et que ça te correspondra mieux.

      Et tu sais, on est tous le pansement des uns et des autres. On offre ce qu’on est capable d’offrir. Vois, tu es là. Je t’offre ce que je suis capable. On est tous là les uns pour les autres, d’une manière plus ou moins lucides, plus ou moins conscientes. On vit pour soi, mais on grandit tous ensemble malgré nos chemins tous personnels et uniques.
      N’aie pas honte d’avoir besoin de quelqu’un pour avancer. Un jour, quand tu seras forte, quelqu’un aura besoin de toi car il pourra se reposer sur toi. C’est comme ça, c’est la vie.
      Aujourd’hui, tu pleures, je te souris. Demain, je pleurerais et ce sera toi qui pansera mes blessures, avec un mot, un sourire, ou juste parce que tu seras là, avec ta présence.
      C’est comme ça. Seul, on y arrive pas toujours, si tu y arrives, c’est bien, mais si tu n’y arrives pas, ça va, c’est bien aussi. On fait tous comme on peut.

      Bises

  8. Cel

    Coucou Camille,

    Merci pour ton partage et pour ton témoignage.

    « Je rêvais de lui presque tous les jours pendant de nombreuses années, sans jamais comprendre pourquoi. Et puis, un jour j’ai compris que pendant toutes ces années, je regrettais. Non seulement ça, mais je m’étais donnée tout un tas de raisons pour accepter le fait qu’il ne m’aimerait pas aujourd’hui de toute façon. »

    Cela me parle. Je n’ai pas envie d’avoir de regret. J’ai ressenti à un moment que mon coeur voulait lui transmettre un message, mais je n’avais pas osé. Je vais peut être le faire alors…

    Merci pour ton sourire, ta présence et tes mots 🙂

    Bises

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