J’étais en plein rêve sûrement, ou en plein trou noir. Mais lorsque je fus téléportée sur l’avenue de l’opéra en plein Paris, en pleine journée, ma lucidité revint à moi en une millième de seconde. Qu’est-ce que je fais ici ?… On dirait … la réalité mais pas dans la bonne zone temporelle… Les tons chauds du soleil, l’effet velours des reflets orangers d’un fin d’après-midi frais, et ce léger scintillement de particules vives typique des dimensions astrales, on dirait… Oh ! Comme ce rêve que j’ai eu une fois ! Il s’était produit plusieurs années auparavant, et je me retrouvais quelques années plus tard, à revivre la situation du rêve mais dans la réalité. C’était bluffant. Et ici, tout me semblait être une réalité distordue. Oui, c’est le mot. Comme une distorsion de l’espace. Vais-je revivre cette même scène plus tard, dans la vie réelle ? Pourquoi suis-je à Opéra ?… Qu’est-ce que j’étais en train de faire ici ? Hum.. les vitrines ?… …. Je… J’attends…
Alors que j’admirais les particules fines contenues dans l’éther tout en trouvant cette situation particulièrement intrigante, une déferlante énergétique me submergea de part en part sans crier gare et plomba tout le périmètre à la ronde. Ce fut comme un coup sur l’ensemble du corps qui me possédait littéralement. Ce n’était pas douloureux, mais plutôt… imposant. Mon univers ne percevait plus que cette masse dominante à la signature catégorique. Une seule et unique personne était capable de me faire un tel effet et de me retourner totalement en fusionnant avec moi. D’instincts, mes yeux se posèrent directement rivés sur lui, sur l’autre trottoir d’en face. Tout dans sa présence appelait la mienne. Comme deux forces répondant à l’écho si caractéristique de l’un et l’autre.
– [X] ??!!! M’écriai-je en zoomant sur lui qu’il avait à peine fait trois pas hors de la sortie du métro et qu’il était concentré, se donnant à fond pour me rejoindre aussi vite que possible.
Ses énergies criaient “je suis là, j’arrive, me voilà ! , comme s’il avait un léger retard de timing, et m’avait cherché à la seconde même où il était enfin dehors. Mon dieu, je n’en croyais pas mes yeux… Il n’y avait aucun doute, c’était bien lui… Mais lui… ce corps… cette enveloppe charnelle, je ne l’avais jamais vue… Putain… Il est beau, il est trop beau…! Il ressemblait à une version plus jeune d’une de ces autres formes qu’il m’avait fait voir quelques rares fois. Du moins, c’était cohérent par rapport à un ensemble d’informations recoupées ces six dernières années mais je ne m’arrêterais pas dessus. La seule chose qui comptait pour moi était la correspondance vibratoire, son essence. … Camille, ne t’accroche pas à cette forme, camille, ne t’accroche pas à ce physique, tu ne sais pas si il a vraiment celui là dans la vraie vie… Oh mais putain ! La vache !! WOUAHOUUU ! (Hey, j’vous dis direct les meufs, je reprends le sport et j’arrête les croques monsieur au chocolat à deux heures du mat ! J’vais pas être miss bouboule choco à côté de chouchou canon )
A vrai dire, à chacune de nos rencontres il avait un corps différent, un physique différent, mais cette forme-là avait un truc de particulier, un truc d’ancré, de réel. Ou alors c’était ce monde qui paraissait si réel, si proche de notre matérialité… Je ne saurai dire vraiment. Pour moi, ici, maintenant, tout était la matière, mais seul le Temps semblait perdu, ici. Tout était particulier, si particulier.
J’étais à la fois dans le moment et à la fois contemplatrice. J’étais si heureuse de le sentir si proche, de nous savoir ensemble et réunis. Tout était enfin réel, enfin là. Nous le vivions.
Et à cet instant, Lui n’avait qu’un but. Et il était aussi heureux que moi. Il voulait ce moment, il voulait me retrouver et être avec moi pour passer du bon temps. Il portait fièrement des petits gâteaux sans lactose qu’il avait pris soin d’aller chercher à une pâtisserie spécialement pour me faire plaisir. Il savait combien j’étais une goinfrette et que je raffolais de tout ce que je ne pouvais pas manger d’ordinaire. Et franchement, sur le coup, je ne sais pas qui j’avais envie de croquer en premier, lui, ou les gâteaux, ou lui… ou… Mais une chose était sûre, j’étais toute émoustillée d’aller le retrouver.
– Hé ho ! [X]… En face !! Je suis là ! m’écriai-je en accourant sur le passage clouté.
Il était tellement concentré dans son objectif de me retrouver au point précis, là où on s’était donné rendez vous, qu’il n’avait pas capté que j’avais légèrement dévié du point, pris par une curiosité de vitrine alléchante. J’avais toujours aimé flâner dans le quartier et attendre n’était jamais un problème, dans le coin, je n’étais jamais à 5 minutes près, il y avait toujours un endroit où “glisser”… Alors j’m’étais faxée en l’attendant mais je l’avais sentie arriver, ce qui me fit rebrousser chemin pour aller à sa rencontre avant de rebasculer vers une nouvelle boutique.
Mais j’étais surprise malgré tout. Car oui, pour moi, sentir arriver les énergies de manière aussi flagrante n’arrivait que en rêve, pas dans la réalité. Alors même si nous étions dans un espèce de rêve lucide, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à un simple fait “vais-je le percevoir ainsi dans le monde réel ? Vais-je le sentir en moi comme je le sens à cet instant ? “
Je rouvris les yeux en plein milieu de la rue alors que j’étais en train de la traverser, à la seconde même où il allait tourner son visage vers moi. J’allais lui dire ce que j’avais fait avant de l’attendre et lui allait me dire d’où il venait. Quelque part, dans ma tête, je savais que j’avais fait un truc sur l’avenue. Je savais que j’étais arrivée un peu avant l’heure pour une raison qui…. m’échappait. Oui, certaines choses m’échappaient et pourtant, tout était si réel… Pas réel comme je sais que c’est un rêve lucide et je sens des perceptions réelles, mais “réel” comme une copie conforme de la réalité mais dans un espace différent.
Aujourd’hui, je poste avec amusement plus qu’autre chose. Je me dis que toi, petit rêve lucide bizarre au goût de réalité au temps distordu, je t’ai à l’œil, parce que je sais qu’un truc rôde mais que je ne sais pas dire quoi pour le moment. Un, an, deux ans, cinq ans, prends le temps que tu veux, ça m’est égal. Je suis patiente pour certaines expériences, très patiente. Laissons la vie me montrer la voie.
Toujours est-il que le voir m’a fait du bien. A tous les niveaux. Ça m’a rassuré et calmé mes angoisses.
Ça me réconforte. Il me réconforte.
*soupire*
Affaire à suivre donc. Et bidon à tonifier… sait-on jamais, qu’il soit vraiment chouchou canon, j’voudrais pas être bidon mignon… Quoi que…
Bonsoir Camille,
Quel article au titre évocateur Qui sera le gouter,mdr?
je dois te dire que j adore ton image de l’Opéra, ça me rappelle l’époque ou je me balladais dans le 5 et 6 ème et mangeais dans un super resto japonais. J ai toujours aime Paris pour ce cote bohème de Montmartre, de l’opera ou des vieux bouquinistes du 5 ème arrondissement. Mon rêve serait d aller dîner a la coupole pas pour la nourriture mais pour le décor années trente ; j’en suis dingue,je crois que je passerais mon temps a tout photographier. C est comme la ville de vienne ou tu as l’impression de faire un bond
dans le temps, j’aimerai trop y aller bref suis content que t ai eu ce rêve la .certaines événements méritent vraiment d’être vécus bises
Coucou Alexandre,
Oh ! Je ne savais pas qu’on pouvait faire un diner sous la coupole ! Effectivement, ça doit être magnifique.
Je ne suis jamais allée à Vienne, mais je suis sûre que l’architecture doit être merveilleuse aussi, remplie de charge et d’une richesse artistique incroyable.
J’aime bien tes mots, oui, certains évènements méritent d’être vécus. C’est une très jolie phrase et je sens de belles énergies émanant de tes mots. Ca me touche beaucoup.
Merci à toi
Bises
Bonsoir Camille,
Pour la coupole , je sais que c est un restaurant musée car un de mes oncles y a mange mais je te prévient, ça coûte une blinde lol vienne m intéressé car une relique particulière se trouve au musée de la hofburg: la lance de longinus ou lance du destin. Cette lance est celle qui a transpercé le flanc du christ , et celui qui la détient peut gouverner le monde en bien comme en mal. Un livre en parle :la lance du destin de Trevor ravenscroft . Il est réédité aux éditions camion noir si ça t intéressé. Cette relique a été également utilise cote allemand pendant la seconde guerre mondiale. Mais vienne, c est aussi les apfelstrudels un gâteau délicieux a la pomme, les bains publics et les cafés viennois. Bref tout un programme. Je suis allé a Varsovie il y a une vingtaine d années , j’y ai retrouve ce bonheur de vivre (avec des blousons de cuirs magnifiques et des bijoux en ambre époustouflants de beauté). J’ai également vu le marché russe ,on y trouve de tout.En fait, j’accompagnais mon père a un séjour de chasse (même si je ne suis pas chasseur lol). Ce qui m’a saisi c l’impression d’immensité de ce pays et la gentillesse de ses habitants. J ai vu des cerfs a l’aube et les yeux magiques des loups . bref après t avoir fait rêver, je te souhaite un/bon week end bises
Coucou,
Ouah, canon le rêve ! On sent l’énergie de joie rien qu’à te lire.
Je serai comme une gamine complétement excitée après ce genre de rêve, mdr !! C’est trop chouette pour toi ! 🙂
Bises