Après le remue-ménage de ma dernière sortie astrale, j’ai pris la décision de fermer mes accès. Je ne voulais plus voir personne, alors une à une, les portes furent verrouillées.
Il ne me restait qu’un chemin lumineux, beau frais et étincelant de lumière blanche. J’allais y mettre une barrière mais un nom résonna, celui de mon autre bout d’oeuf, de flammette chérie qui semblait venir de là-bas. Du coup, je n’allais pas bloquer son chemin… Et je n’avais pas non plus le courage d’aller me fondre dedans, et ce, malgré le papillon blanc qui m’y encourageait en prenant les devants.
J’avais peur d’un piège. Vous savez, de ces mondes trop beaux pour vous qui cachent à l’intérieur des missions dans des mondes de merde ?
Je perdais confiance en mes guides. C’était un fait. Ils étaient doués pour me faire bouger en savant exactement quels boutons actionner pour me pousser à agir, et ça, ça commençait sérieusement à m’énerver. Je me sentais comme un pantin, une petite marionnette avec laquelle il est facile de faire joujou. Alors je ne voulais plus voir personne.
Je me rebellais sans état d’âme, mais ce nom-là, son nom, résonnait encore et encore. A chaque fois que mon regard se tournait vers ce magnifique chemin, il semblait m’appeler.
Les yeux étrécis, je scrutais comme une gamine apeurée tout en prenant soin de bien rester les deux pieds sur la passerelle neutre et vide de tout décor. Je passais la tête sur le chemin ouvert, le reste de mon corps encore bien accrochée à la zone neutre, hésitante mais curieuse quand même. Mais hésitante. Mais curieuse…
Rohh !!! Ils m’énervent ! Là-bas, y a chouchou… mais… hum…pourquoi c’est si beau ? Je n’ai jamais ça moi… où est l’embrouille ?… ils vont m’amener où après ?… c’est pour m’attirer ?… mais chouchou a toujours tellement de belles énergies pour moi… hum… Bon, puisque c’est comme ça...
Je pris une chaise et m’assis là, dos au passage, et à l’arrache en plein milieu. J’aimais entendre son nom, alors être ici m’allait très bien. J’avais la résonance des énergies du chemin, sans pour autant me jeter dans la « fosse aux lions ». C’était ça, ou je fermais tout. C’était un bon compromis finalement. Du coup, je resterai là, seule, tranquillement et personne ne viendra me faire chier. Voilà, ce plan m’allait très bien. Seulement, mon guide ne le voyait pas ainsi.
A peine assise, l’un d’eux me rejoint à la vitesse de l’éclair. Il attrapa une chaise en un tour de bras, celle-ci apparut de nulle part et hop, il s’assit dessus, juste à côté de moi. Sans attendre une seconde de plus pour me laisser le temps de peser le pour et le contre, une petite table apparut en même temps qu’il me jeta sa proposition.
– « Tu fais une partie avec moi ? », dit-il son deck de cartes à la main, prêt à distribuer.
– Oui, si tu veux, acquiesçais-je sagement tout en me rappelant que mes guides me proposaient souvent de jouer quand j’étais contrariée.
Comme il ne me dit rien, ni ne me poussait à revoir ma décision de poser mes fesses ici, à l’arrache, sa proposition de jeu m’allait très bien. Il ne poussait pas à faire des choses que je ne voulais pas. S’il acceptait ça de moi, je n’avais aucune raison de refuser sa présence. De plus, j’aimais jouer aux cartes depuis petite. Avec ma cousine, on passait des heures à en jouer.
Il lança la partie tandis que le reste de la bande rejoignit notre petit cercle intime. Sans demander l’avis de quiconque, ils s’assirent au sol comme si de rien était et commencèrent à festoyer entre eux. J’allais les renvoyer ailleurs, mais comme ils ne firent pas attention à moi ni à ma partie en cours, ça me coupa dans mon élan grognon. Les voir lancer leurs conversations sans nous inclure, tout en prenant grand soin de ne pas me demander plus de ce que j’étais prête à offrir, me fit abdiquer définitivement. Et puis, il y avait cette joie de groupe que j’aimais voir lors des réunions. Le fait de vouloir être ensemble, et de passer un bon moment ensemble. Le fait de vouloir rester soudé et de s’accompagner les uns et les autres. J’aimais voir cela. J’aimais les voir vouloir être à mes côtés et m’accepter peu importe mes frasques humaines.
Mon regard étrécis, sans un mot, je retournai à ma partie de carte alors que mon guide finissait son tour. J’étais surprise de moi, de ne pas rejeter tout le monde, d’accepter de faire une partie de carte avec mes humeurs de bouderie. D’ordinaire, je choisissais l’isolement, mais pourquoi avais-je accepté tout le monde… ? C’était une première pour moi, c’était même un réel progrès, une preuve d’ouverture et d’amélioration de gestion de mes humeurs. C’était curieux et à la fois bizarre. Cela dit, c’était un fait. C’était ma petite bande que je voyais là, et ils avaient voulu rester à mes côtés et être proche, même en me sachant bouder. Comment pouvais-je les rejeter alors que je ne ressentais que douceur et accompagnement de leur part à tous ?
Les voir tous autour de moi apaisa mon sentiment de solitude et de rejet. Je n’étais pas seule, ils étaient là, ils étaient tous là pour moi, peu importe où je décidais d’aller. Ils m’accompagnaient tous et à cet instant, ils n’exigeaient rien de moi, pas de missions, pas de mondes pourris, pas de gris sombre et moche. Non, c’était juste eux et moi, en terrain neutre et ça me suffisait.
Ici, je pouvais m’isoler de mes obligations énergétiques, de mon corps qui me poussait sans cesse à accomplir des choses qui me dépassaient totalement. Juste pour quelques instants, j’avais le droit de ne rien faire et de larver. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, y manquait plus qu’une gaufre au chocolat…
Coucou,
Ca fait du bien de s’assoir parfois, et de ne rien faire. Je me dis qu’un banc sur mon chemin de vie, ça serait cool, et je suis contente d’avoir décidé de prendre une année sabbatique dans le grand n’importe quoi de ma vie, sans savoir où je vais.
En te lisant, je m’étais fait la reflexion par le passé, que ta confiance en tes guides m’épataient. Je sais qu’il ne faut pas comparer, car chaque parcours est unique, mais je me demandais pourquoi je n’arrivais pas à développer une telle confiance envers les miens. Et puis, en lisant cet article, ça m’a sauté aux yeux. Ta confiance s’est bâti dans le temps, avec de très nombreuses expériences et rencontres. Pas étonnant que ce ne soit pas mon cas, vu que mes guides ne se pointent quasi jamais en direct auprès de moi, et qu’on n’a pas développé de tels relations.
Merci du partage.
Bises
Coucou Cel
La foi se travaille. Elle se retrouve lorsque l’on a confiance et que les doutes disparaissent. Cela demande parfois du temps qui diffère selon les uns et les autres. Avant de voir les guides, j’ai voulu recréer un pont de confiance entre moi et mon âme. C’est cela qui a été le plus compliqué.
De reprendre confiance en soi, en sa partie divine.
Mais il est vrai aussi que mes guides se sont montrés assez vite une fois que je me suis interrogée sur eux. Je ne peux pas vraiment dire pourquoi. Je pense que cela est dû à mon parcours spirituel de vieille âme et mes objectifs à atteindre dans cette vie.
Tu dis que les guides ne viennent pas te voir en direct. Mais s’ils ne le font pas, c’est qu’ils ne peuvent pas, tout simplement.Et le blocage ne vient pas d’eux. ils font leur maximum selon leurs contraintes mais parce que nous ne voyons pas leurs efforts concretement, nous pensons qu’ils foutent rien, voire qu’ils sont inexistants tout court.
Ton banc, tu l’as déjà. Tu as ton année sabbatique. Profite-en pour te laisser porter. Ce qu’il y a de bien dans le chaos et le non sens, c’est qu’on peut tout se permettre.
Bises
Coucou,
Je suis toujours là, je continue à lire et à réfléchir, et à bloquer quelquefois. Particulièrement quand j’ai ds rêves qui me bousculent et qui sont très perturbants. Mais de toutes façons, je suis ramenée sur mon chemin.
On n’a pas le choix!!!!!!!!!!
Bises,bonne continuation.
Coucou Mamie Lucie,
N’hésitez pas à partager si vous voulez qu’on voit ça ensemble.
Bises
Pour être exacte, mes guides ne se pointent plus en direct, ils le faisaient avant quand j’écrivais. Je sais que le problème doit venir de moi, mais je ne comprends pas pourquoi, alors que justement je demande guidance. probablement du à mes aléas en ressources énergétiques.
Je n’ai pas le sentiment d’être assise sûr un banc
Salut Cel,
Parce que tu n’acceptes toujours pas que tu as d’autres choses à faire pour le moment, d’autres choses à te préoccuper. Tant que tu attendras à ce qu’ils te répondent exactement comme toi tu l’entends, ce sera compliqué.
Et comment ne pas voir ton banc ? Une année sabbatique, c’est pas un banc de ouf ça ?… Encore une fois, tu t’imaginais un banc comment ?….
Tu vois, c’est ça le problème avec la guidance, on est jamais satisfait de ce qu’on a alors du coup, on snobbe tout.
Remarque, c’est comme avec nos cheveux. Moi j’ai les cheveux raides et je les veux bouclés et les nanas aux cheveux frisées les veulent raides… Rahlala…
Bises
Bonjour,
Je me réveille à nouveau avec un rêve « merdique »! et ‘arrive chez vous.
Depuis plusieurs mois j’ouvre les yeux en continuant le rêve et surtout en entendant les discussions. Donc je note les dates et le contenu du rêve, et avec plus ou moins de temps j’arrive à décoder.
Depuis 2 mois environ je passe :
– d’une rencontre avec un jeune enfant qui me parle de son cancer, de sa mort et du but de sa réincarnation et quelques jours plus tard je découvre réellement son histoire sur internet
– de l’annonce de graves éventements qui se réalisent dans les semaines suivantes
– de la recherche d’un message que je ne trouve pas avec l’intervention de Célia, la vôtre qui voulait demander de l’aide à Sylvie pour trouver ce fameux message, un guide nous informe que Sylvie n’a pas la réponse. J’avoue que là je n’ai pas compris vos interventions, au réveil je me suis trouvée très gênée et je n’ai pas trouvé la réponse à vos interventions ni la réponse au message que je cherchais
– des animaux torturés par des humains me parlent et m’annoncent leur mort et j’assiste à leur mort, ce matin c’est ce genre de rêve que j’ai eu. Quand j’y repense, j’en ai les larmes aux yeux et je vais passer quelques jours obsédée par ce rêve.
Je ne ais plus que penser! Merci pour votre écoute, je vous souhaite une bonne journée. Bises
Bonjour Mamie Lucie
Vous êtes en train de vous éveiller à votre propre médiumnité.
L’éveil n’est pas toujours évident a vivre et c’est un cap assez perturbant à passer. Mais ça va aller.
Par contre les rêves de chiotte risquent de continuer un petit moment, le temps pour vous d’accepter en douceur vos connexions et ouvertures énergétiques.
Si votre question n’a pas de réponse pour le moment, ne vous arrêtez pas dessus. C’est que ce n’est pas le moment de gérer cela. Mais sachez toutefois que votre guidance est bien là et même, très directe. Plus les expériences vont s’accumulez, plus vous vous en rendrez compte et apprendrez comment maitriser les flux.
Soyez patiente. Même si ce n’est pas agréable pour le moment, cela reste une magnifique ouverture vers le divin.
Vos guides vont gérer la descente et la gestion des informations.
Prenez confiance en ce que vous êtes.
Vos énergies vont se déployer petit à petit mais avant elles se révèlent à vous mêmes.
Dans tous les cas, n’hésitez pas à me solliciter si vous passez un moment difficile et que vous avez besoin d’en parler.
Bises
Bonjour,
Désolée, mais portable a beuggé et la fin du message n’est pas passé hier soir. La voilà ^^
Je n’ai pas le sentiment d’être assise sûr un banc, pour l’instant, car j’ai été pas mal malade et surtout ça travaille beaucoup du côté émotionnel. Pour l’instant, j’ai l’impression d’être dans un grand huit, lol. J’essaye de trouver des pistes pour trouver plus de sérénité, mais c’est compliqué.
En tout cas, il est clair que je suis très heureuse de ne plus travailler pour l’instant (toute façon, ma santé est un no go, donc ce n’est pas vraiment un choix). Et je compte bien essayer de trouver un moyen d’en profiter, entre les crises de fatigues et insomnies.
Ahaha, je suis bien d’accord avec toi sur l’histoire des cheveux et d’avoir ce qu’on veut. Peut être que j’attends trop de choses d’une façon trop précise. Je t’avoue que le plus dur pour moi par rapport à ma guidance, c’est de ne capter aucune réponse, même plus de rêves (mon premier canal, tu imagines ? je ne me souviens plus de rêves !), ni de messages indirect ni rien, alors qu’en ce moment je fais face à une très profonde solitude.
Je ne parle pas de la solitude d’être célibataire, ou physiquement, ou des amies… Non, c’est quelque chose de très profond, comme une espèce de plainte qui monte du fond de l’âme, une tristesse sans cause qui t’écrase, te pèse physiquement sur le coeur. Je ne comprends pas d’où elle vient et quel est le déclencheur. Peut être que je répercute enfin le choc émotionnel et énergétique du lien brisé avec mon âme soeur ? Peut être est-ce autre chose ? Mais malgré le fait d’essayer de me bichonner, de me distraire, etc, c’est très douloureux. C’est dans ces moments là, que c’est difficile de ne plus capter de guidance. Parce que je ne comprends, ce que j’essaye ne marche pas…
Je ne sais pas trop comment j’imagine mon banc. En fait, je ne l’imagine pas, je n’ai pas posé d’attentes sur cette année, je n’ai aucune idée de mon futur. La vie me pousse au cul, et j’ai du entamé un processus de réorientation pro avec pole emploi, ce qui m’enchante pas plus que ça (je trouve que c’est trop tot). Je pense qu’un banc sympathique, ce serait une pause émotionnelle, une absence de souffrances.
Mamie Lucie, je n’ai pas compris tout votre message, mais je vous envoie des pensées positives. Je suis certaine que vous avez la sagesse et le courage pour faire face.
Bises
La douleur de sentir abandonnée, je connais bien. Je compatis avec ton sentiment de vide intersidéral.
Avoir connu une guidance et ne plus rien avoir, c’est compliqué. Mais tu n’as pas plus rien. C’est ça le truc. C’est juste que les choses évoluent et que pour le moment ça ne peut plus passer comme avant. Mais ça passe doucement par d’autres voix.
Ca t’incite à prendre soin de ta femme intérieure, ça t’incite à réapprendre à gérer l’enfant intérieur en te préoccupant d’abord de ton environnement extérieur. Pour découvrir et reprendre des marques. Reprendre des marques, pour reprendre de l’air et ensuite, seulement tu pourras te reposer sur un joli banc, avec des émotions plus apaisées car se sentant davantage en sécurité.
Pour le moment, tu ne peux pas. Pas avant plusieurs années. C’est long et douloureux. Mais il y aura sur ta route, des minis plaisirs, des minis soupapes.
Ce serait le morceau de mie en plein milieu de la forêt qui te permettra après une longue traversée de trouver un repère. Et puis tu continueras ainsi, doucement, durement, mais tu auras des petits arrêts ici et là au milieu de ta nuit et du brouillard.
Il y a des chemins pénibles, oui. Je le comprends bien. Le tien n’est pas simple. Mais les traumatismes sont grands. Alors ils demandent réparation.
N’oublie pas ça. Ta récompense au bout du dur labeur. La récompense de retrouver de la sérénité.
Bises
Bonjour,
Un grand merci pour vos explications. Ce qui est drôle, c’est que je ne suis pas spécialement surprise, mais je ne voulais pas entendre ou comprendre ce qui ce mettait en place.
J’ai laissé un message chez Sylvie suite à un article qui m’a interpellé. J’ai simplement parlé de mon rêve par rapport au chien. En lisant sa réponse ce matin, j’ai eu un déclic, ce n’est pas la première fois que je rêve du départ d’un chien.
Et je pense que ces 2 rêves en particulier correspondent à une pièce du puzzle que représente ma vie. Et c’est une des dernières pièces que j’ai beaucoup de mal à gérer pour accepter sa mise en place.
Encore MERCI et je n’hésiterai pas à revenir vers vous. Bises
Avec plaisir
Bonne journée 😉
Bises
Coucou,
Merci pour tes mots et ton soutien Camille
Oui, je vais essayer de ne pas oublier la récompense au bout, même si pour l’instant elle parait loin et difficilement accessible. Mais un pas après l’autre. Je vais déjà commencer par cet fout* orientation professionnelle, lol. Le reste après, à chaque jour suffit sa peine ! ^^
Bises