Je profite de cet article pour faire une petite mise au point. Je me réveille très à cran, alors je vais oublier mes articles en retard, et poster celui-là qui est devenu mon unique priorité, et ce, jusqu’à temps que ce problème sera pris en charge et résolu.
– Gabriel, *snap* je sais que tu m’entends. Tu m’entends toujours. Ecoute-moi bien. Ceci n’est pas contre toi, mais, je vais te faire une annonce. Crois-moi quand je te dis que le prochain guide qui se pointe en travers de ma route et m’insulte sur mes choix sans aucune explication sur des choses pour lesquelles, en plus, on me ferme les accès à ma mémoire, Je. Le. Démonte. Peu importe son lien astral, peu importe qui c’est. Je ne serai ni gentille, ni douce, ni compréhensive. J’en ai ras-le-cul, tu m’entends ? Le prochain qui se pointe et qui ose me pourrir pour des erreurs que j’ai faites avant et sur lesquelles VOUS ne me laissez aucune information, je ne le permettrai pas. Soit il m’explique et on en cause pour résoudre le problème, soit il ferme sa gueule. Je me crève le cul depuis mes 16 ans à justement tout récupérer et tout refaire bien. Pour faire les choses en accord, avec paix et amour. Bibiche aide, bibiche cherche à comprendre, bibiche crève-toi le cul pour les passages dimensionnelles, bibiche crève-toi pour comprendre ton enfant intérieur qui se terre dans le silence dans je-ne-sais-quelle dimension. Bibiche, exorcise les lieux. Bibiche, récupère les sphinx… Alors écoute-bien. C’est fini. C’est la dernière fois. Je ne tolèrerai pas qu’on vienne me faire chier sans me dire au moins où est le vrai problème. Surtout quand ça concerne directement mon dragon.
Maintenant, voilà ce qu’il va se passer. Soit tu me trouves un guide qui répondra à mes questions humaines, soit tu dis à Marie, que je ne bosse plus. Vous vous démerdez. Bibiche, elle rend son tablier. Oubliez les tranchages de tête de dragon, de visites dans ces mondes pourris, de corvées pour les autres. Y’en a marre. Je ne me fais pas chier à récupérer les informations pour me faire insulter au passage. Astaroth m’a dit de faire ce que je croyais juste. Et je me démerde pour le faire, avec le si peu d’informations que vous m’autorisez à avoir depuis toutes ces années. Je cours partout dans l’univers, à recoller les morceaux à faire des trucs qu’on ne m’explique jamais pour la plupart du temps. Je percute en un claquement de doigt et je me retrouve dans un autre monde, tout le temps. sans arrêt. Je fais ce que je peux pour suivre la cadence, pour suivre et intégrer. Et le pire dans tout ça, c’est que je dois bien souvent combattre et que ça m’énerve éperdument à cause de ma puissance sombre et bien sadique que j’essaie de maitriser. Mais voilà, je le fais, parce que ça rentre dans certaines prérogatives. Mais, je ne supporterai pas qu’on vienne me provoquer sur des sujets où on ne me laisse même pas une chance de comprendre. Quoi ? Je suis votre souffre-douleurs gratos ? Parce que bibiche ne se rappelle même pas de ses propres conneries alors c’est une raison de plus pour la pourrir quand elle a le malheur de poser la question ? En quelle langue je dois dire à ceux qui se présentent à moi, que, si je pose des questions c’est parce que je n’ai pas connaissance des informations ? Putain, je sais pas, mettez une affiche astrale sur mon front, merde. C’est clair pourtant ! Je. N’ai. Pas. Accès. A. Ma . Putain. de. Mémoire Astrale. Alors quand je fais l’effort surhumain d’être déjà consciente, faites un effort surhumain de COMPRENDRE mes galères d’humaine, de gestion horrible de l’égo, et le prix fort que je paie déjà pour en arriver à ce niveau là sans devenir tarée. Conscience humaine = mémoire humaine*. C’est pas compliqué à comprendre, ça, bordel. (*sauf cas de remontées de ressentis furtifs), intégrez-le dans mon sceau ! « Attention, quand bibiche pose une question con en plein milieu d’un combat, c’est que sa conscience vient tout juste d’être rapatriée dans la dimension. Merci de réajuster la communication en conséquence car elle n’est plus en mode inconscient, automatique et évident. » Voilà !
Quoi, mon égo pose encore problème ? Je ne fais encore pas assez bien ?… Je ne m’implique pas assez ? Vous voyez la porte ?… Je ne retiens personne. Vous n’imaginez pas la galère que j’ai à vivre avec cette putain de machine de guerre en moi que je sens à chaque fois que je m’énerve et que je combats, et cet égo qui est comme un fauve à gérer, en plus de ma petite conscience humaine qui est larguée avec 1% seulement des choses qu’on a « l’honneur » de lui bien vouloir lui octroyer (trop sympa, merci). Je prends vraiment sur moi. Sans cesse, les informations reviennent casser mes schémas et je dois tout revoir, changer, encore et encore. Parce que de toute façon, mon égo a très bien intégré qu’il devra de toute manière, finir par fermer sa gueule. Alors si je mérite une leçon de moral, faites le au moins correctement. Que je comprenne. Donnez-moi au moins les moyens pour moi d’améliorer la situation. Vous avez intérêt à faire en sorte de me trouver un guide qui accepte de répondre à ma liste de questions. Parce qu’une chose est sûre, je n’accepterai de parler qu’à cette entité là. Seulement elle. Je ferme tous les accès, je rejette toutes les demandes. Maintenant, je vais rester sur mon banc. Et attendre. J’attendrai le temps qu’il faut. Je ne bougerai plus mon cul. Pour rien. Rien-du-tout. Les âmes pourront crever devant moi, je ne lèverai pas le petit doigt. Désolée Marie, mais tes chouchous attendront. Fallait pas que des guides me pourrissent autant. Maintenant, j’exige des explications. Y’a un gros problème avec mon dragon et on va le gérer. Si j’ai pas assuré, je vais tout arranger. Tout. Mais je vous préviens. C’est le seul dossier que je prends. le seul et l’unique. Désolée Marie, mais tu passeras après. Il est ma carotte chérie. Si ma carotte vit mal quelque chose, je vis mal. Si ma carotte a un problème, j’ai un problème. C’est aussi simple que ça. C’est peut-être con, c’est peut-être débile de s’arrêter à ça, mais c’est comme ça. Alors faudra faire avec.
– Marie…(*sens son regard sur mon épaule*), s’tô plait, ne me regarde pas avec tes yeux mielleux. D’ailleurs, je ne te regarde plus. Tu vas tricher sinon. Arrêteuuuh… T’as pas le droit !! Tu triiiiches !!.. parle à Gabriel… Vois ça avec lui. … Arrête-eeuhhhh !! … Mais euuuuh… Bien sûr que je vais t’aider… Mais purée, … vas-y Marie, stô plait quoi… la moindre des choses, c’est de m’expliquer. C’est pas juste. Je ne mérite pas qu’on me tombe dessus comme ça. Je sais que j’ai du faire des mauvais choix dans mes vies passées et même encore aujourd’hui, mais je ne mérite pas qu’on ne me laisse pas une chance de résoudre les problèmes. Je veux ces informations Marie. Je les veux. Je ne vous lâcherai pas. Pas sur ce sujet. C’est parti trop loin. J’espère que tu comprendras. Je vis sans cesse à double vitesse. Toutes les nuits. J’oscille entre ma conscience astrale et humaine, je me creuse les méninges pour tout réapprendre, tout comprendre pour faire ce que je crois être en accord avec l’autre rigolote qui reste planquée tant que ça l’arrange (ndlr mon enfant intérieur). Mon égo, Marie, est tel qu’il est. J’y travaille. J’y travaille vraiment dur. Mais ce sujet là, c’est mort. Je ne cèderai pas. Plus vite vous viendrez m’expliquer, et plus vite, on pourra passer à autre chose.
Oui, je suis une sale gosse capricieuse. Oui. Et pourtant, il n’y a qu’avec vous que je suis aussi dure. Dans la vie, je suis loin d’être comme ça. Les choses de la vie ne m’impactent pas de la même manière. Ce n’est tout simplement pas les mêmes contraintes, ni les mêmes mondes. On n’a pas les mêmes problèmes ici, sur terre. C’est différent. Sans compter la petite vie avec notre égo qui pimente largement nos journées. Mais il ne ressort pas dans cette densité avec autant d’ardeurs que dans l’astral. Là bas, tout est plus fin, les barrières deviennent plus… moins… Enfin tout est plus uni, plus… présent. La vie sur terre, parfois, j’ai l’impression que c’est comme vivre un rêve. Et toutes les nuits, je me réveille de ce monde, ailleurs. Deux vibrations différentes, deux objectifs différents, deux consciences différentes. Et pourtant, quelque part au milieu de tout ça, je me retrouve quand même ici sur ma chaise à écrire, et là, sur un banc à attendre. Et je reste moi. La camille que je suis aujourd’hui, et celle qui me porte en moi.