Reconnaître ses peurs

On peut constater qu’il existe différents types de peurs, pondérantes pour la plus part, et d’autres plus subtiles. Cependant, on remarquera que selon les cas, nombres d’entre elles sont inter-reliées, car une force agissant sur l’autre, une peur agira sur autre et viendra s’impacter sur les souffrances présentes.

Voici une liste non-exhaustive.

–          la peur de vivre : « comment vivre ici ? Je ne suis pas comme les autres, je suis différente. » Il s’agit ici d’accepter d’être humain, avec ses besoins et ses désirs.  Cette peur est liée à la difficulté de l’incarnation et de l’acceptation de se retrouver en société en acceptant sa propre identité. C’est la peur de vivre telle que l’on Est avec notre corps et notre personnalité face aux mécanismes de la société actuelle.

–          la peur de mourir : « la vie s’arrête, la vie prend fin. Il n’y a plus rien après. » On a peur qu’après cette vie, on disparaisse. C’est le mystère ici, l’inconnu, le fait que l’on ne sache pas ce qu’il y a après ou de croire qu’il n’y a plus rien, que tout est terminé. On le voit comme le vide, le néant. On se pose alors la question « Qu’allons-nous devenir ? » La peur de mourir est étroitement liée à la peur de l’inconnu et le fait de ne pas savoir ce qu’il va arriver après, ou tout simplement le fait de disparaitre, qu’il ne reste plus rien. Peut être liée à la peur du vide. La peur de mourir est également liée à la raison de l’existence de la vie. La vie et la mort sont deux concepts toujours liée. En ayant peur de mourir, on recherche le sens de notre existence, la raison de vivre. Pour certains, on vit pour mourir. C’est une cause à effet, on accepte l’un, mais pas l’autre, du coup, on a peur de vivre vraiment car on a peur de mourir. Un système de protection s’enclenche : le corps cherche à se protéger de tout ce qui pourrait lui porter atteinte notamment physiquement, et psychiquement.

–          la peur de souffrir : ressentir la douleur physique, psychique ou morale, cela fait mal, c’est douloureux. On aurait moins peur de souffrir si on savait qu’on pouvait se couper du système nerveux pour ne pas ressentir la douleur. La douleur sert à indiquer au corps un danger, un dérèglement ou une atteinte cellulaire. La douleur est en réalité un message du corps humain pour indiquer un problème à un endroit. Sans ces messages communiqués par le système nerveux, nous ne serions pas en mesure de savoir l’endroit du corps qui subit un traumatisme quelconque. Voilà pourquoi on peut dire que la souffrance est une illusion. Pas dans le sens où elle n’existe pas, mais dans le sens où c’est le corps qui crée la notion de souffrance comme système d’alerte. Cela n’enlève en rien au fait que le choc ou le dérèglement à la base est concret.

A l’inverse, il existe certains cas où des personnes se sont blessés et qui ne ressentaient rien mais dès qu’elles ont vu le sang ou les fractures ouvertes, la douleur est apparue. Pourquoi ? Parce que le cerveau humain fait différente association selon les expériences vécues. En regardant, la vue constate un dérèglement qui selon l’ampleur peut réveiller le système d’alerte du corps humain. On aura donc du sang = alerte = douleur. Ou attente à mon corps = « où est la douleur ? » Et du coup, on réactive le système d’alerte.

–          la peur de l’abandon : (cf voir l’article sur les souffrances de l’âme – l’abandon).c’est la peur de se retrouver seul et sans repère, sans attachement affectif. Cela peut être dû à l’illusion de se sentir coupée de la Source qui fait que lorsque l’on s’incarne, certains peuvent moins ressentir ce lien au Tout et cette sensation leur  provoque un sentiment d’être coupé et délaissé sur Terre. Une recherche affective sera alors mise en place pour ressentir l’amour et va créer par cause à effet, un manque / dépendance affective.

–          la peur des autres : les présences de tierces personnes oppressent, car derrière leurs regards se cachent leurs pensées, leurs jugements. Cette peur est liée à la considération de soi par rapport aux jugements de tiers. Vient alors les notions, « c’est bien ou mal ?  Que vont-ils penser ? »  Est également liée à la confiance et/ou à la trahison. C’est parce qu’on arrive plus à se fier aux autres que l’on vient à s’en méfier et à en avoir peur. Revient à la peur du jugement.

–          la peur du jugement : « est-ce bien ou mal ? ».  Comment prendre les critiques ? Les jugements sont des qualitatifs de valeurs individuels. Autrement dit, chacun juge selon les qualités qu’ils estiment en fonction des valeurs qui rentrent en cause dans leur univers propre.  Les jugements sont tirés de l’égo qui a besoin de quantifier et qualifier toutes les données pour ensuite jauger ses besoins. Faire face aux jugements signifie alors faire face aux égos qui peuvent parfois prendre beaucoup de place dans la vie d’un individu. Ne pas avoir peur d’être différent et avoir confiance en soi. La peur du jugement s’efface avec l’affirmation de soi. On retrouve ici la peur de s’exprimer en publique par exemple.

–          la peur d’aimer : « comment peut-on savoir aimer après avoir tant fait souffrir ? » ou encore « A-t-on la force d’aimer après avoir tant souffert ? » La peur d’aimer est liée à la souffrance vécue dans nos expériences de l’amour qui peut être liée à tout un tas d’autres peurs vécues. La peur d’aimer est une conséquence où l’on finit par refuser d’aimer pour éviter de souffrir.  Il faudra alors chercher les causes de souffrances pour comprendre cette peur.

–          la peur de ne pas être à la hauteur : est étroitement liée aux exigences / attentes de ce que les autres estiment bons pour vous.  Le fait que les autres voient un niveau qui leur appartient mais qui ne correspond pas réellement à ce qui est bon pour vous. Ce qui compte n’est pas d’être à la hauteur des autres ni même de soi-même, c’est simplement d’accepter le niveau telle qu’il est au présent. Après, selon votre objectif que vous déterminerez en fonction de nos désirs propres, là, à ce moment là, vous pourrez avancer plus sainement dans un objectif d’évolution. Le tout est d’adapter l’objectif à ce qui vous convient, physiquement, moralement et psychiquement. Les objectifs de vie sont individuels.  Cela dit, vous pouvez vous poser la question : existe-t-il vraiment des niveaux ? Ce qui compte c’est que vous soyez bien à votre place. On peut très bien atteindre les attentes des autres, mais est-on vraiment heureux pour autant ? Tout dépend du choix que l’on veut pour soi.

–          la peur de l’amitié : Est liée à la peur de trahison (cf voir l’article sur les souffrances de l’âme – la trahison). la peur d’avoir fait confiance et que celle-ci soit retournée contre nous dans le but de nous blesser. Est liée à la confiance et l’acceptation de soi et de l’autre. Est liée aussi à la peur de l’abandon, qu’un jour, le lien soit rompu et que l’attachement non nourri finisse par faire souffrir. On détecte alors la présence de la déception et des attentes ou rejets.

–          la peur du mensonge ou la soif de vérité : c’est la recherche de la vérité factuelle, dans ses moindres faits. La personne concernée  a besoin de remettre la situation en place selon l’ensemble des protagonistes pour trouver un sens commun aux évènements,  les mensonges représentant la manipulation de l’égo pour assouvir u, but personnel. Ceux qui ont du mal à la gérer voient en ces mensonges comme des tentatives de manipulation pour détourner la véracité des faits en manipulant l’espace-temps. C’est perçu comme une agression visant à changer les faits de la vérité. Qu’elle est alors l’importance entre ce qui est vrai et faux ? Q’apporte la vérité ? La notion de justice rentre en compte. On réclame et on vit avec cette attente de justice, d’équité, et par la même, la peur d’injustice et de punition. La vérité des faits permet de retrouver l’ordre. On peut alors poser la question : Y a-t-il vraiment une seule vérité ? Et si l’on se penche sur des faits purs et durs, les faits ne sont-ils pas sujets à interprétation car tout sens s’avère une interprétation de l’esprit ? Au final, on se rend compte alors que la soif de vérité est une recherche d’équilibre entre justice et interprétation des faits avec une notion qu’il existe une vérité qui englobe toutes les autres.

Il y a souvent un manque de considération envers la personne qui a eu lieu dans le passé, ou un sentiment d’indifférence (non prise en compte) qui a généré ce sentiment d’injustice, comme si la vérité ne saurait être complète. Que recherche-t-on vraiment ? souvent, on en arrive à la relation de la victime et du coupable car la notion de justice rentre en compte. La vérité peut être parfois une simple reconnaissance des faits de la personne souffrante. Mais ces faits / ressentis sont-ils reconnu par l’entourage ? Alors on cherche des preuves pour justifier, pour affirmer, pour prouver. L’acceptation de sa vérité est une reconnaissance en soi car la vérité de l’un représente qui il est avec la face cachée révélée. Cette part non dévoilée détiendra une part de réponse qui permettra à un blocage de se libérer que ce soit pour les mystère de la vie qui pourrait expliquer la raison d’être de la vie, ou la résolution du affaire de meurtres qui dénoncerait le coupable en justice par exemple. La recherche est une manière de mieux comprendre la place des éléments dans un espace-temps.

–          la peur d’être battu / enlevé / séquestré / maltraité : cette peur touche à la violence physique et verbale due à une domination / ascendance sur autrui. La notion de pouvoir et d’affirmation de puissance égotique subie avec souvent, une incapacité de se défendre, autrement dit, un sentiment d’impuissance. Il ne faut pas croire, la domination sur autrui est chose courante de nos jours et beaucoup en souffrent, comme de nombreux enfants à l’école qui ne savent plus quoi faire pour devenir libre de la pression de bandes ou de tierces discriminations. Ces personnes types seront plutôt réservées et auront tendance à baisser les yeux lorsqu’ils sont pris à part. Ils auront aussi tendance à se replier sur soi, et/ ou au contraire, à tout faire pour ne pas décevoir, et /ou de passer de dominé à dominant. D’autres auront cette part victime en eux, la victime qui a un bourreau. Sachez aussi qu’il est tout à fait possible d’être maltraité au travail. Les enfants ne sont pas les seuls touchés par ce mal –être. On parlera d’harcèlement physique ou moral voir de maltraitance lorsque les coups sont portés, dans tous les cas, ces actes sont puni par la loi mais s’avèrent parfois compliqué à prouver. Cette souffrance sera alors à la peur de mourir, la peur de souffrir, ou de faire souffrir autrui par notre non-soumission. Est liée à la confiance, l’affirmation de soi, tout en prenant le temps de retrouver suffisamment foi en soi pour que son existence propre soit tout aussi importante que l’autre, autrement dit, pour enlever les souvenirs d’ascendance et de domination et offrir à son existence la même valeur qu’aux autres. Il s’agit de retrouver foi en sa propre force et de l’offrir à son intégrité.

–     la peur des hommes / des femmes : la peur des hommes n’est pas sujet qu’aux femmes et inversement bien sûr. Il est question ici de rapport masculin-féminin en fonction du vécu conscient et inconscient. La peur des hommes / femmes peut être dû à un modèle masculin / féminin qui nous a traumatisé d’une quelconque manière. Cela a pu très bien se passer dans notre jeunesse, mais pas forcément. Cela peut tout aussi bien être dû à de vieilles mémoires encore traumatisées qui ont gardé les réflexes de peur en mémoire du danger que cela avait fait résonner. Les raisons peuvent être multiples.

–          la peur des actes sexuels : le sexe est une relation de partage, de confiance, d’ouverture et de don de soi. Il touche à l’amour du corps et à sa reconnaissance dans son expression physique, chimique et karmique. Les actes sexuels sont liés à l’éveil du corps et au respect qu’il véhicule. Les parties sexuelles sont des organes significatifs pour l’être humain. Il s’agit des organes reproducteurs, c’est aussi des parties liées à nos instincts primaires. Même en tant que jouissance individuelle, l’acte sexuel est représentatif du berceau de la vie. On retrouvera dans la sexualité un côté sacré pour ceux qui y voient la création de la vie, et pour d’autres, l’expression purement animale de notre évolution et donc une réponse à nos besoins primitifs. Dans tous les cas, à partir du moment où le corps est sollicité dans un acte sexuel quelconque, il y a cette notion de ressentir par et pour le corps (le corps agissant sur l’état du psyché). Mais pour que le corps puisse éprouver le plaisir, il faut qu’il puisse s’ouvrir et partager. Cela demande alors respect et acceptation de soi et du partenaire. La jouissance des actes n’est pas seulement physique. C’est le psychique qui autorise l’ouverture. Voilà pourquoi il est important de lier le corps et l’esprit dans ces actes de partages. De quoi a-t-on peur ? de souffrir ? de ne pas avoir de plaisir ? de ne rien ressentir ? de ne pas savoir comment faire ? qu’il/elle ne nous trouve pas à son goût tout partout et dans tous les recoins ? qu’il / elle ne vous aime plus ? Il ne faut pas avoir honte de ce que l’on est. La meilleure chose que l’on puisse offrir à son corps est de l’aimer tel qu’il est. Respectez-vous vous-même et l’autre saura vous respecter, le partage n’en sera que plus libre, léger et intense à la fois. Laissez le corps vous guider sur les ouvertures. S’il se sent bien, il vous le fera savoir d’une manière ou d’une autre. Si vous ne vous sentez pas prêt, soyez patient avec vous-même. Plus la confiance grandie, et plus le corps s’ouvre.  Le corps ne se bloque pas pour rien, derrière, des peurs, appréhensions et/ou des évènements marquants l’on peut peut-être bousculer / troubler. Est lié au rapport du corps physique et au rapport humains (hommes/femmes) peu importe vos polarités.

–          la peur des animaux / insectes en tout genre : Certains animaux vous font peur et vous n’avez jamais su pourquoi ? Là aussi, renseignez vous dans votre passé, peut être certains films ont fait naître en vous des peurs, des craintes qui en regardant, vous ont choqué / traumatisé. C’est plus courant qu’il n’y parait. Sinon, certains films sont choquants et c’est courant que les enfants regardent des passages violents et qui plus tard laissera des traces. Sinon, encore une fois, une peur n’est pas là pour rien et venant de nulle part. Elle doit venir de mémoires plus anciennes. Vous pouvez réapprendre à vous créer un lien avec l’animal / l’insecte concerné, mais patience et tolérance sont de mise. Les peurs sont difficiles à gérer de part le caractère traumatisant. Cela demande à puiser à l’individu de puiser dans ses ressources et de trouver la foi de se dépasser soi-même.

–          la peur de lieux / environnements particuliers : Certains lieux qui mettent mal à l’aise, certaines ambiances ou conditions météorologiques. Bien souvent, si aucuns souvenirs traumatisants ou inconscients ne datent de cette vie, il ne faut pas s’étonner que de vieilles mémoires résonnent avec ces circonstances. Si on n’en est pas conscient ou si ces vieilles mémoires ne sont pas remontées à la surface, cela peut demander du temps et surtout beaucoup de patience pour faire réapprendre au corps de nouvelles mémoires plus en paix que les dernières qu’il a retenu sur le sujet. Il n’est pas obligatoire d’avoir à prendre conscience des mémoires oubliées pour mieux vivre, comme par exemple, s’obstiner à revivre et prendre conscience d’anciennes vies. Lorsqu’une mémoire remontent à la surface, peu importe si elle vient de son enfance ou d’ailleurs, elle vous apportera son lot d’information et tout se fera dans la fluidité, sans forcer.

–          la peur  de l’indifférence : « Pourquoi ne suis-je pas écouté lorsque je m’exprime ? Pourquoi ne suis-je pas prit en compte dans la vie de l’autre ? Pourquoi que je sois là ou non ne change rien ? »  Cette peur est liée au manque de considération perçue de personnes que l’on voudrait qui nous reconnaissent comme suffisamment important pour que les avis / pensées et ressentis soient pris en compte. Est liée également à la raison que l’on peut donner à son existence : « A quoi je sers si tout le monde se fiche de ce que je pense ? Pourquoi je vis avec eux ? »  L’indifférence provoque un sentiment que l’existence est effacée voire nulle pour certain. Est liée au sentiment d’abandon. Il faut aussi comprendre que la personne indifférente ne l’est pas pour rien car se faisant, elle se coupe elle-même des autres, du fait de ses propres peurs / souffrances. Il convient alors de se rappeler qu’à partir du moment où vous existez, vous avez autant de poids qu’un autre, seulement, c’est à vous de le comprendre et de le reconnaitre dans votre existence. Quel poids offrez-vous à votre existence ?

–          La peur de vivre en société : « La société ne veut pas de moi, je ne rentre pas dans les cases de la société, je suis trop différent, je trouve que rien ne me convient. »  Nos besoins propres n’arrivent pas à se marier avec les besoins de la société. Comment arriver à vivre avec nos différences alors que la société ne s’en préoccupe pas. C’est un problème majeur de nos jours, notre société étant capitaliste, nous vivons dans un monde politique où nombreuses manipulations et actes d’arrangements sont de mises pour vivre. Cela dit, chaque personne est dotée de sa personnalité incluant ses atouts. Trouver ses forces revient à trouver les cartes que l’on a en mains. Il n’est pas toujours facile de comprendre ses propres capacités mais elles existent, sauf si vous croyez dur comme fer que vous ne valez rien, mais là, cela ne fera qu’empirer. Veut-on déjà vivre en société ? L’accepte-t-on avec ses contraintes ? Et comment peut-on apprendre à mieux vivre avec ? Certains souffrent de ce problème mais reste dans le refus total. Plus on refuse, et plus le blocage deviendra grand à surmonter. Toute chose a sa raison d’être, a sa place. A partir du moment où vous vivez dans un endroit, vous avez une place, à vous de déterminez laquelle vous prendrez. Regardez les cartes en mains, si maigres soient elles, vous en aurez toujours une. Ne jugez pas. Parfois un défaut est en faite une de vos belles qualités. Ne soyez pas trop dur envers vous-même. La peur de vivre en société est liée avec la peur de ne pas pouvoir être soi. Il existe toujours une manière mais parfois au début, les solutions comme certains médicaments ou plantes, peuvent avoir un goût amer et âpre, mais cela peut être le début d’une guérison. Regardez les portes ouvertes.

–          La peur de la réussite : « pourquoi moi aurais-je le droit de réussir ? de gagner de l’argent ? d’être reconnu ?  Et si malgré tous mes efforts, je n’arrive à rien car je ne suis d’autre que quelqu’un lambda ? Pourquoi y arriverais-je, je n’ai que des bâtons dans les roues. »  Cette peur vient avec le manque de confiance en soi et la peur que le monde ne vous acceptera pas et ne reconnaitra pas votre qualité comme plus brillante que la moyenne constatée. Il y a réussir pour soi et réussir dans la société, qui sont deux principes pas si différents que cela mais qui ont leurs subtilités. Pourquoi n’auriez-vous pas le droit de briller plus intensément que les autres si vous en êtes capable ? Parfois, il arrive que certaines espèrent mais c’est dû à un jugement sur leur capacité réelle. Rappelez vous que de devenir Superman alors qu’une écharde vous fait mal au doigt n’est pas réaliste. La réussite est de paire avec un objectif réalisable. Là où résident vos facilités résident vos capacités et ouvertures. Sachez les reconnaitre au lieu de chercher la difficulté et les blocages. Cela dit, parfois, même si certaines choses font parties de nos cordes, il arrive que ce ne soit pas le bon moment pour la mettre en place. Là aussi, il s’agit de voir ce qui est accessible à l’instant. Rien ne vous empêche pour autant de garder votre objectif en tête.

La peur de la réussite nait avec le sentiment de comparaison et à la valeur que l’on donne à soi, autrement aux jugements que l’on a de soi-même. A-t-on le droit de briller plus qu’un autre ?  La question n’est pas de briller plus qu’un autre, car c’est enfaite, la jalousie, l’envie, l’aigreur, la malhonnêteté et toutes les manipulations que cela fait ressurgir en face que l’on subit de plein fouet. Parfois, pour se préserver d’éventuelles représailles, on préfère se cacher pour ne pas se faire remarquer. Un exemple courant est le cas des enfants/ jeunes qui, en classe, n’osent pas poser des questions. On y retrouve alors la peur de la réussite avec la peur des jugements.

Trouver la force en vous d’être vous-même, parce que dans le fond, c’est cela briller : être ce pour quoi vous êtes fait.

–           La peur de l’échec : «  Est-ce que je vais y arriver ? Qu’est ce qu’il va se passer si je rate ? Je ne serais pas à la hauteur ? Je perdrais tout ce pour quoi je travaille dur ? Je n’aurais plus rien ? » La peur de l’échec est du à la pression de vos attentes dans le but d’un résultat précis sur lequel vous y reposez tous vos espoirs. Sans résultat obtenu, vos espoirs s’effondrent ce qui engendrera une perte de repère et donc, la notion d’être perdu, sans rien, dans le désarroi. La société est fondée sur le principe de la réussite avec la société qui a pour but de faire un capital toujours plus important : c’est le système de l’enrichissement personnel. Il est donc logique que vous ressentiez la pression émanant de la société actuelle, mais à cela s’ajoute vos propres attentes.

L’échec est alors perçu lorsqu’une expérience n’aura pas aboutie comme vous l’auriez espéré. Cela dit, de chaque expérience peut être tiré un enseignement de la vie pour mieux avancer. Rien n’est involutif, tout est fait pour continuer d’avancer, mais c’est à vous de trouver la force malgré tout et d’accepter que vos résultats sont la conséquence d’une expérience précise. Si plusieurs expériences finissent toujours par un sentiment d’échec, c’est que la leçon de l’expérience n’est pas encore intégrée car la pleine compréhension fait voir les choix sous un angle différent.

–          La peur d’être incompris : « pourquoi je dis A, il comprend B et il dit C ? », ou « j’ai beau m’exprimer, il ne me comprend toujours pas. »  ou encore « il n’arrête pas de détourner ce que je dis. » Lorsque quelqu’un écoute, il écoute en laissant les mots résonner en lui. Certaines réactions vont donc être le pur reflet de ses propres incompréhensions et de toutes les choses qu’il n’arrive pas à comprendre. On peut comprendre ce qu’on est prêt à accepter, mais si on n’accepte pas la différence de comportement et de réactions, on ne peut pas comprendre pourquoi l’autre agit différemment. Voilà comment un sujet de conversation dévie toujours. Ce sont des simples réactions en chaines, mais tout comme les émotions se parlent entre elles par résonnance et mimétisme, toutes les émotions que les mémoires véhiculent font de mêmes et rejaillissent à la surface. Parfois il suffit d’accepter de ne pas tout comprendre, que certaines choses nous dépassent parce que l’on n’arrive tout simplement pas à concevoir un autre système de pensées. Lorsqu’on partage sa vérité, on souhaite être reconnu avec nos pensées et nos ressentis car ils font part entière de nous. Si on constate un refus ou un déni (souvent exprimé par un haussement de ton, rythme de voix hâtif, colère, fuite, silence), on se sent rejeté et donc une part de nous se sent mal-aimé. On en conclut que l’autre ne nous accepte pas comme on est vraiment.

La différence est parfois difficile à accepter parce que le partage la réveille en nous en toutes sortes de réactions. Sachez que vous aurez beau passer des heures à expliquer, si l’autre en face ne veut pas accepter, et ne veut pas écouter, il ne comprendra pas.  Il est aussi courant que l’on s’obstine à s’expliquer alors que l’autre en face vous a compris, mais là, peut être est-ce vous qui attendez une réponse particulière de sa part comme signe / preuve de compréhension.

–          La peur de ne pas être accepté : revient au manque de confiance en soi et à la pression subie par les attentes extérieures. Est lié à l’affirmation de soi, de ce qu’on Est. Est lié aussi aux jugements et au poids qu’on leurs accorde. On se sent différent et l’environnement ou la communauté environnante rend la cohésion et l’insertion difficile de part l’égo qui impose beaucoup. Naît alors un sentiment d’exclusion et de non-appartenance à un groupe / communauté. Le principe même d’être une communauté ou un groupe est de se rejoindre autour de mêmes concepts / idées. Lorsque la différence est volontairement séparée puis exclue, l’individu ne trouve plus son appartenance à l’entité. Il se demande alors tout naturellement où sa place se trouve. L’acceptation offre une place à l’existence. Si celle-ci est rejetée, il est naturel de voir la personne soit s’obstiner à se modeler pour ressembler aux autres membres du groupe / de la communauté, soit la chercher ailleurs, dans une autre entité. Dans tous les cas, l’être humain cherche son appartenance, que ce soit à une famille, un groupe d’ami, une communauté, et/ou une société car c’est avec les autres qu’il arrive à définir son rôle et sa place dans le tout.

–          La peur de ne pas être aimé : « Est-ce qu’il m’aimera même si je ne fais pas comme il veut ? Que dois-je porter pour qu’il/elle  me trouve séduisant ?  Si je donne mon avis, va-t-il ne plus vouloir me parler ensuite ? »  On recherche le regard de l’autre en voulant attirer son attention, en prenant essayant sans cesse de s’ajuster sur les valeurs / demandes de l’autre en y répondant du mieux que possible. Il y a aussi la peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur. On ressentira alors la pression des attentes de l’autre en face. Parfois, on aura beau faire pour certaines personnes, cela ne sera jamais assez, tout simplement parce qu’il n’arrive pas à accepter ce qu’on est, alors il voudrait que l’on soit à leur image, comme il s’imagine que l’on devrait être pour être quelqu’un de bien, de méritable. Il y a alors la notion de mérite car une part inconsciente pense qu’elle doit faire des efforts pour mériter le droit d’être aimé, comme si, en atteignant les exigences de l’autre, elle aura gagné ce droit d’être reconnu et accepté, et donc, d’être aimé. Seulement, il arrive aussi que malgré de nombreux efforts, cela ne soit jamais suffisant, que l’autre n’est toujours pas prêt et continuer à exiger davantage de vous. Nait la déception que malgré tout vos efforts, vous ne soyez toujours pas reconnu, et la frustration avec ce soupçon de colère car vos efforts ne rentrent pas en considération pour l’autre. La peur de ne pas être aimé touche à la reconnaissance de soi tel que l’on est, avec nos forces et faiblesses, nos choix et nos différences. La question que l’on pourra se poser est alors « peut-on m’aimer comme je suis réellement sans que je me plie en 4 pour matcher les exigences de l’autre ? » Lorsqu’on apprend à s’aimer soi-même tel que l’on est, les autres apprendront alors à nous accepter aussi.

–          La peur de grandir : « Pourquoi grandir si c’est pour devenir malheureux comme lui/elle ? » « pourquoi grandir si c’est pour n’avoir que des contraintes dans la vie ? »  La peur de grandir est la volonté de vouloir rester avec les libertés d’enfant, en jouissant de liberté et d’insouciance face à toutes les obligations  et les devoirs des adultes. Devenir adulte c’est rentrer dans le monde des grands, des responsables, de ceux qui subissent les pressions extérieurs et qui ont le pouvoir d’agir, ceux qui doivent aussi assumer et prendre leurs propres responsabilités quant à leurs choix. Pour certains jeunes, devenir adulte engendre un grand stress de pouvoir s’assumer soi-même, mais surtout, d’arriver à vivre dans la société actuelle. C’est lié au manque de confiance en soi et à l’estimation de soi. Est-on prêt à faire face et à accepter les conséquences ?  mais surtout,  est-on prêt à être le pilier de soi-même ?

La différence entre l’enfant et l’adulte est que l’adulte sera maître de sa vie, et donc maître de ses choix. Pour être Maître, il faut l’assumer.

Ceci dit, il est tout à fait possible d’être un enfant-adulte. Ceux-ci auront une vision de vie d’adulte moins étriquée dans les obligations des rôles d’adultes car ils offriront une place à leur Enfant Intérieur, ils feront vivre leur « âme d’enfant ».

–          La peur de vieillir : « tic-tac, l’horloge tourne, j’ai pris un an de plus aujourd’hui ! le calvaire ! J’ai des cheveux blancs ! »  « Je n’ai toujours pas d’enfants et j’ai 35 ans. » ou encore « je suis toujours célibataire et je n’ai rien fait. » Ainsi les grandes crises à 30, 40,50, 60 ans, où l’on se remet en question en se demandant quand on arrivera à créer nos rêves et nos aspirations. La crise se reproduira tant que l’âme n’arrive pas à accomplir sa raison d’être sur terre. Au-delà de cela, tous les ans, on voit le temps qui passe et le bilan se fait avec les conclusions de nos expériences et où on en est de notre objectif personnel et de notre chemin de vie. On trouve que le temps passe vite, qu’on n’arrive pas à avancer comme on voudrait, que bien trop de situations restent figés trop longtemps. Seulement, le temps est un outil d’accomplissement. Il permet d’offrir un espace expérimental sur un temps X. La peur de vieillir revient à la peur de vivre au présent. Le passé est fait, le futur est à venir, mais le présent est tout à créer, voilà pourquoi vivre au présent, c’est créer son propre futur. La peur de vieillir, c’est la peur de continuer de créer, ou de ne pas arriver à créer et vivre ce que l’on voudrait tant vivre car nous avons des attentes de nous-mêmes. Tout est présent, la vieillesse n’est qu’une évolution de corps. Si les besoins sont ajustés sans cesse au moment présent, alors on ne sentira jamais vieux. On se sent vieux lorsque l’on a des regrets, qu’on se dit qu’on aurait aimé continuer de danser comme avant, ou à faire ceci ou cela, mais la santé ne le permet plus, le corps ne le permet plus. On en vient à haïr son corps qui est devenu rouillé et rustique. Certes, peut être ne peut-il plus faire ceci, mais plus tard, il pourra faire cela, que jeune cela n’était pas possible. C’est cela trouver chaussure à son pied, à tout temps, à tout âge.

–          La peur d’être femme : Qu’est-ce que la femme ? Qu’est-ce que cela signifie être femme ? Il s’agit ici de regarder la nature des relations homme/femme et de voir ce qui les caractérisent.

Par la sexualité : Cette peur touche à l’acceptation de son corps qui est directement liée à la sexualité qui, de part son cycle de naturel de vie (cycle menstruel) va venir transformer sans cesse le corps de la femme pour lui offrir une certaine maturité propice au développement et à la création. La sexualité est importante pour l’homme comme de la femme et la manière dont on va l’appréhender seront les conséquences de notre vision de la vie en fonction de nos ouvertures et de nos souffrances / blocages.  Vous abordez le sexe comme vous abordez la vie. Cela ne veut pas dire que vivre sans sexe c’est vivre sans vivre, mais regardez les choix qui vous poussent à exclure ou inclure des pratiques. Pourquoi ? Que recherchez-vous à exprimer avec le corps ? Pourquoi prenez-vous de telles décisions ? La femme c’est avant tout un esprit dans un corps de femme.

Rapports homme / femme : Pourquoi se sent-on femme ? Qu’est-ce qui fait de nous une femme ? Le corps mais aussi, les particularités de la femme qu’elle développera dans son rapport à la Féminité et à la Masculinité. Par exemple, une femme peut tout à fait être dans son corps, mais ne pas accepter sa part de Féminité, il y aura alors une dissonance entre sa volonté de ressembler moralement à un homme en cherchant à les ressembler tant bien que mal, et son corps qui peut être façonné jusqu’à une certaine limite (quoi qu’aujourd’hui, la médecine cherche désespérément à arriver à de telles prouesses).  Il est intéressant de regarder ce qui fait que l’on est femme et quelle(s) image(s) on se fait d’elle.

La peur d’être femme vient aussi des expériences vécues tout aussi bien en tant qu’homme que femme. On peut très bien être un homme et ressentir une profonde chance car on n’aimerait pas du tout être une femme. Des peurs sont aussi présentes dans ce cas là, il ne faut pas croire le contraire. Cela est du tout aussi bien de l’image que l’on a d’elle et de ce qu’elle évoque en nous. C’est alors toutes les conceptions du monde mêlées des vôtres qui fait que, en fonction de votre vécu et de vos expériences, vous allez vouloir ne pas être une femme, parce qu’elle est jugée comme superficielle, fragile, sensible, manipulatrice, facile, faible, méchante, violente… autant d’adjectifs que d’histoires que vous aurez vécues et/ou entendues de.

La peur d’être femme est liée à l’acceptation du corps et à la confiance qu’on lui offre, ainsi qu’à la peur du jugement des autres et de leurs attentes, à la peur d’être blessé, ou au contraire de blesser. Certaines les envient, d’autres les jalousent, et d’autres encore les fuient.  Au milieu de tout cela, tout le monde au final apprend à vivre avec son corps, ses envies et ses désirs. Seulement, une bonne partie de tous nos actes seront du au seul fait que nous souffrons. Il ne faut pas croire, la pression et les souffrances sont telles qu’en réalité, très peu de gens acceptent réellement leur corps tel qu’il est. On cherche bien souvent à contourner les problèmes mais accepter son corps est une des acceptations les plus importantes pour soi en tant qu’être humain, car notre corps, c’est nous. Ce corps nous appartient, c’est le notre, c’est ce qui nous caractérise. Lorsqu’on en a peur, la première étape sera de se réapproprier ce qui est à soi. C’est un peu comme si le corps était votre maison mais que vous ne vous sentiez jamais chez vous. Prendre conscience que même si cela ne vous convient pas ou que ce n’est pas comme vous voudrez, cela reste le votre et c’est comme ça au jour d’aujourd’hui. C’est la notion de reliance, d’identification à une forme. Cela fait partie de l’acceptation de qui on est. Etre femme, c’est accepter les sensibilités et les perceptions de notre corps de femme avec ses forces comme ses faiblesses, même si au final cela ne reste que des jugements égotiques. Ce que l’on perçoit comme faille chez la femme n’est pas forcément une faille qui l’a caractérise, c’est simplement un attrait de l’être humain. C’est lorsqu’on arrêtera de vouloir changer la femme en nous qu’elle pourra se manifester telle qu’elle est vraiment. La femme n’est pas l’homme, l’homme n’est pas la femme, mais l’homme et la femme sont des êtres humains. C’est là toutes les subtilités car cela signifie que la femme est différente de l’homme, l’homme est différent de la femme, mais l’homme et la femme sont pareils. Comment percevoir leurs forces et leurs faiblesses ? Il s’agit alors pour la femme de s’accepter femme, mais d’accepter aussi d’être humain et donc, de ressembler à l’homme sur certains aspects, mais cela ne veut pas dire oublier son aspect de femme. Souvent c’est parce qu’on ne se sent pas compris que l’on cherche à se changer, par peur, par indifférence par non reconnaissance et non respect de son corps. Ce n’est pas parce que l’un va ressembler l’autre qu’il sera compris. C’est une question d’ouverture d’esprit au-delà des corps.  Mais c’est humain de se dire que ressembler aux autres va faire que l’on se sente accepté et aimé. La femme c’est aussi le corps qui évolue avec les rôles qui évoluent avec.

Il y a aussi certains attraits de la Féminité qui font peur. Avec la conception d’un enfant, la femme porte le rôle de mère, de créatrice de la vie. La femme a la force d’une mère en elle, qu’elle le vive ou non, qu’elle l’accepte ou non, ce rôle fait partie d’elle au même titre que son corps lui offre la possibilité de le vivre. Le rôle de la mère est un attrait de la Féminité mais ce n’est pas ce qui constitue l’unique caractéristique, voilà aussi pourquoi on peut très bien être une femme bien dans sa peau sans avoir à vivre la maternité. Il s’agira ici de vivre d’autres aspects tout en acceptant le corps de la femme et ses autres aspects de la création dont elle est capable. Cela revient à accepter le corps de la femme avec son ouverture et son potentiel. Cela ne veut pas dire qu’une ouverture est obligatoire à vivre, cela reste simplement un choix, un choix possible car on s’ouvre à lui en l’acceptant.

–          La peur d’être mère : Que signifie être mère ? Tout commence avec le rôle de la femme. Vient ensuite la relation avec l’homme, puis avec celui qui sera le futur père, la conception, la grossesse, l’accouchement, puis l’évolution aux côtés de l’enfant. On dira que le rôle de mère est mature lorsque l’enfant arrive au monde. Voilà d’ailleurs pourquoi un papier de décès n’est pas accordé aux avortements ni aux fausses couches, y compris  certains cas de mort-nés : tout simplement parce que pour la société, le rôle de mère n’apparait concrètement que lorsqu’une femme se réalise avec l’arrivée au monde de l’enfant. C’est le lien dans la matière qui permet l’apparition du rôle de parent. Le rôle de mère signifie responsabilités mais aussi lien que l’on ne pourra pas détruire. Il y a alors la peur de l’engagement, mais aussi, le manque de confiance en soi, en pensant qu’on ne sera pas à la hauteur des exigences de ce que requiert le fait d’être parent. On a peur de blesser et d’être jugé de mauvais par soi, l’entourage, mais aussi la société toute entière. Il existe cette pression qu’il y a des bons et des mauvais parents et que par soucis de protection de l’enfant, celui-ci peut être enlevé de ses parents. Pour certains, ce jugement les oppresse car déjà, ils n’ont déjà pas ou peu confiance d’avoir la force d’arriver à assumer les besoins et les attentes de l’enfant toutes leurs vies. La peur d’être mère vient avec la peur de se voir jugée, la peur que l’autre sache ce qui est bon pour votre enfant et vous non, il y a aussi cette peur de ne pas savoir si vous allez vous en sortir, si vous saurez comment bien agir en temps voulu. Etre mère, c’est vivre comme on peut toutes les étapes de la création et de l’accompagnement de l’enfant. Le fait d’être parent change à jamais sa vie, mais c’est comme le reste, c’est un choix seulement plus marquant qu’un autre avec une porte qui s’ouvre, seulement ce choix, on ne peut pas l’effacer comme si de rien n’était. C’est la peur du changement, mais aussi du non-retour, la peur d’être désemparée, perdue et seule, ou au contraire la peur de ne plus pouvoir créer et construire sa vie après l’arrivée d’un enfant. Nombreux sont ceux qui se posent la question « comment je pourrais élever mon enfant, je n’arrive même pas à m’en sortir moi-même. » ou alors « Avoir un enfant ? pourquoi faire, ça va gâcher ma vie !» ou encore « je n’aurai plus vie avec un enfant dans ma vie. » Mais je vous l’ai dit, être mère a aussi ses forces. Il faut apprendre à les connaître, à les ressentir et à les vivre. La mère a la force de donner la vie, vous rendez-vous compte de la puissance que votre corps a pour arriver à cela ? La femme permet la matérialisation de la vie. C’est-à-dire que dans la femme réside une force de donner vie, amener, de protéger jusqu’à maturation et l’éclosion de la vie. C’est la construction même par excellence. Il arrive aussi que pour certaines personnes, c’est lorsqu’elles seront mère qu’elles arriveront à s’épanouir car elles donneront / matérialiseront un sens à leur vie en puisant dans la raison d’être de la sexualité, mais aussi, avec la volonté de perpétuer son héritage, en acceptant l’idée de laisser une richesse qui portera ses fruits pour que la création se perpétue. On parlera alors de patrimoine génétique.

–          La peur de ne pas être mère : Tout au long des étapes de l’évolution de la femme (cf la peur d’être femme), différentes peurs / attentes vont venir nourrir chacune d’elles en figeant certains aspects qui au final, vont bloquer tout le bon déroulement du processus. Comment se passe la conception ? Dans quel état  êtes-vous lorsque vous le faite ? Et quant est il des autres étapes ? Il n’y a jamais une seule peur qui nourri la peur d’être mère. C’est au contraire tout un ensemble de sentiments de souffrances. Avant d’avoir un enfant, dans quels états sommes-nous lors de rapports sexuels ? Parce que la première étape concrète de co-création est la nature du rapport homme/femme.  Ensuite, lors de rapports sexuels, tout un tas de sentiments / d’émotions traversent le corps. Prendre le temps de les observer et de les accepter demande patience et non-jugement. On peut retrouver l’angoisse d’être mère et donc de tout faire pour ne pas y arriver, ou encore, le fait de ne pas arriver à faire un enfant. La peur d’être mère est une peur complexe car elle touche à notre Féminité. Etre mère est un pouvoir qu’a la femme. Il faut regarder les raisons qui nous poussent à vouloir être mère. Parfois c’est parce qu’on cherche à fuir le rôle de la femme qu’on se dit qu’on veut être mère, parce que la femme en nous a trop de souffrances. En devenant mère, on devient un propre pilier pour créer une nouvelle famille, une dont on est le maître créateur. Comment voit-on sa propre famille ? Quelle image a-t-on de la famille pour vouloir à ce point en recréer une autre ? Est-ce par soucis de vouloir laisser une trace ? ou d’en créer une justement ? Ou de recréer tout différent de votre vie pour offrir à d’autres des vies différentes, meilleures et plus dans l’image que vous avez de la famille ?  La peur de ne pas être mère touche à tout un ensemble de peurs liées à la notion de famille, parents et enfants et toutes les expériences vécues à travers ces liens.

Le rôle de mère est un rôle qui de toute manière est naturellement ancrée dans nos gènes. Même si la femme ne vit pas cette expérience, elle peut tout de même être une mère. C’est ce qui fait que la femme a naturellement les capacités de s’occuper et d’accompagner un enfant, après, tout le monde ne les met pas forcément à profit. Il n’en reste pas moins que c’est dans nos gènes. Il est également courant que la femme prenne le rôle de mère avec leur conjoint lorsqu’elle le voit comme un enfant et qu’elle se sente obliger de le materner. En faite, il s’agit ici d’une volonté / d’un désir de materner lié à une notion de contrôler car le rôle parental insinue un pouvoir ascendant et donc un certain contrôle. Ou peut être ce sentiment inconscient de se sentir obligé d’être le pilier car pour ces femmes, elles ont cette sensation de devoir accompagner, structurer et protéger l’autre d’un danger ou de mise en application de bases nécessaires pour mieux avancer dans la vie. Revient à un transfert sur les rôles parentaux avec l’idée d’instructions.

On comprendra que les liens parents / enfants sont très particuliers et vont venir forger les conceptions d’appartenance à un groupe (la famille) et d’amour (liens affectifs).

–          La peur d’être un homme : Qu’est-ce que l’homme? Qu’est-ce que cela signifie être un homme ? Il s’agit ici de regarder la nature des relations homme/femme et de voir ce qui les caractérisent.

Par la sexualité : Cette peur touche à l’acceptation de son corps qui est directement liée à la sexualité et à ses caractéristiques physiques (et également de son membre). La sexualité est importante pour la femme comme de l’homme et la manière dont on va l’appréhender seront les conséquences de notre vision de la vie en fonction de nos ouvertures et de nos souffrances / blocages.  Vous abordez le sexe comme vous abordez la vie. Cela ne veut pas dire que vivre sans sexe c’est vivre sans vivre, mais regardez les choix qui vous poussent à exclure ou inclure des pratiques. Pourquoi ? Que recherchez-vous à exprimer avec le corps ? Pourquoi prenez-vous de telles décisions ? L’homme c’est avant tout un esprit dans un corps d’homme.

L’organe masculin étant un organe externe, il aura donc une influence plus grande quant à son lien avec le regard extérieur qui peut agir sur lui (ex. sa taille, son aptitude) Le bon fonctionnement du sexe de l’homme ainsi que sa forme va alors prendre une place importante

Rapports homme / femme : Tout comme la femme est vue par l’homme, l’homme est vu par le regard de la femme. C’est instinctif que l’homme séduit la femme, c’est ce qu’on pourrait appeler d’instincts primaires où l’homme cherche une compagne pour procréer. Il y a donc ce jeu de séduction qui est inscrit dans nos gènes. La femme accueille et sélectionne, et l’homme ensemence. L’homme va donc être particulièrement influencé par les choix et les préférences féminines, notamment avec les caractéristiques « guerrière » de l’homme, autrement ces aptitudes « incisives » dans la vie. Ceci dit étant dit, au-delà de l’aspect primaire de la séduction, l’homme comme la femme est confronté aux regards et aux jugements extérieurs, il peut donc y avoir cette sensation de ne pas être un « homme » car on n’a pas les attraits qu’une partie juge bon d’avoir pour être à la hauteur en tout genre, le physique, le psychique et la manière d’aborder la vie. Etre homme comme être femme, c’est vivre avec son corps tel qu’il est et non selon les attentes des uns et des autres. Cette peur est liée au manque de confiance en soi et d’acceptation de son physique et de ces attraits, quels qui soient.

–          La peur d’être père : Le rôle père est considéré comme l’ensemenceur, celui qui va ensemencer la vie. Lorsque l’on regarde plus près, c’est aussi un de ses spermatozoïdes qui, parmi tous les autres, arrivera le premier à fertiliser l’ovule. C’est lui qui aura la responsabilité de la fertilisation de l’enfantement car il aura atteint le berceau de la vie, là où est la création est possible. La peur d’être père touche à la peur de ne pas être à la hauteur, pas suffisamment fort ou bien pour arriver à apporter à l’enfant tout ce dont il aura besoin pour s’épanouir. Le père en devenir est alors le parcours jusqu’à arriver à un « sommet » alors que la femme, elle, met à disposition selon son cycle menstruelle. La mise en situation s’avère différente ainsi les rôles parentaux seront différents. La mère sera perçue comme un cocon, un berceau nourricier alors que le père déposera la graine pour ensuite protéger de l’environnement hostile pour mener à bien l’éclosion. Le patrimoine génétique du père sera donc transmis par le spermatozoïde qui de part nature, fera tout pour essayer d’arriver au sommet, autrement dit, d’arriver à remonter la trompe, trouver l’ovule (2 trompes donc 2 directions) et la fertiliser. On pourrait voir ça comme un parcours du combattant. Voilà d’ailleurs aussi une des raisons que les hommes sont perçus par nature comme guerrier. Vient ensuite tous les efforts de la semence pour pénétrer l’ovule, tout comme au final le fait le membre de l’homme en pénétrant le sexe de la femme. La peur d’être père, c’est aussi, la peur d’être un homme et d’accepter son corps et ce côté incisif dans la vie. Certes, il y a l’art et la manière, mais au final, l’homme pour créer la vie pénètre avec son membre. C’est une image, mais la manière de vivre notre sexualité reflète la manière dont on appréhende la vie. Le rôle parental représente la fin du cycle de l’enfant vers le monde des adultes, des responsabilités, mais surtout, de devenir créateur d’un nouveau groupe d’appartenance : on crée une famille dont on sera l’ensemenceur. Tout comme la peur d’être mère, la peur d’être père a aussi le soucis de se sentir à la hauteur des attentes de la société, sera-t-il un bon père pour l’enfant ? Arrivera-t-il à faire les bons choix ? Est liée également à l’image du père et ce que cela renvoie par rapport au vécu et aux conceptions que l’on préserver ou non, et aux schémas que l’on aurait peur de reproduire.

–          La peur de ne pas être père : est lié à la crainte de ne pas aboutir pleinement dans son rôle d’homme, de créateur, de pilier pour une famille en devenir, d’ensemenceur de la vie. L’aboutissement du rôle des spermatozoïdes étant de féconder une ovule de la femme, en l’absence de ce résultat, c’est une peur de ne pas laisser une trace dans le cours naturel de l’évolution de son patrimoine génétique, comme une sensation de ne pas laisser une trace de son passage sur terre. C’est aussi la crainte pour un homme que d’avoir des déficiences au niveau de l’organe masculin et de ne pas être fertile. La semence masculine fait partie intégrante de l’homme, c’est sa capacité même à procréer. Sans cette capacité, un sentiment d’échec dans la perpétuité de l’espèce (de sa famille) se fait ressentir. Peut être lié au sentiment de solitude en pensant finir sa vie seul et sans famille autour de soi pour nous aimer et nous accompagner. Est également lié au sentiment de ne pas avoir mérité les prérogatives de la vie afin d’être père et de donner la vie à un enfant. Peut être ressenti à cause de la pression familiale qui demande à ce que vous soyez père car elle estime que c’est l’évolution naturelle de la vie que de donner la vie.

–          La peur d’être parent unique : « vais y arriver tout seul à assumer le rôle du père et de la mère ? » « pourra-t-il avoir deux mamans – deux papas ? ». Les rôles sont certes bien définis par la Nature, mais chaque être étant issue d’un pôle masculin et d’un pôle féminin possède la mémoire cellulaire d’un pôle. Voilà pourquoi un homme peut tout à fait faire appel à sa part féminine et la femme à sa part masculine. Cela dit, il est tout à fait naturel à l’enfant de comprendre son origine. C’est à ce moment où il cherche à comprendre sa reliance envers le monde et son arrivée ici. L’influence d’un parent absent ou non existant aura forcément des conséquences qui selon l’enfant et sa manière de le gérer prendra des formes tout aussi diverses que variées. Cela peut engendrer certaines craintes de ne pas se sentir capable de gérer cette communication, ce dialogue avec l’enfant « Et si ça se passait mal ? Et si il était malheureux ? ». C’est à vous de comprendre qu’un enfant se base sur la stabilité psychologique parentale d’abord, puis ensuite sur les siennes, c’est-à-dire qu’il sera directement influencé par votre émotionnel. C’est normal, vous êtes son pilier sur terre, son repère. Cette peur vient alors de la pression de vos propres attentes et aussi celles de la société. Il est évident qu’aujourd’hui, entre la vie active et la vie familiale, certains ont des difficultés à tout arriver à gérer. A vous de voir le niveau de pression extérieur que vous subissez, travailler, payer les factures, assumer la maison, s’occuper les enfants. Ce qui compte au final c’est que vous croyez en vous. Quant à vos choix, et bien vous prendrez ce que vous estimerez bon à l’instant, pour vous et votre foyer. Les enfants eux ont besoin d’amour et d’appartenance (se sentir liée à une famille) alors n’hésitez pas à communiquer. Vous pourriez être surpris de voir jusqu’à quel point ils peuvent comprendre lorsqu’on leur explique une situation. Le plus souvent, si le parent est en phase avec ce qu’il dit, l’enfant comprendra et pourra même vous soutenir. Etre parent unique c’est surtout ressentir l’absence de pilier, mais vous savez, il est tout à fait possible d’offrir à l’enfant un tout autre type de pilier, cela, ce sera à vous de le créer.

–          La peur de dominer / d’imposer / de soumettre : « pourquoi mon choix prendrait-il le poids sur le sien ? »  ou « mon choix n’est jamais prix en compte ? » , « c’est toujours elle/lui qui décide de toute façon. »  Est liée à l’affirmation de soi, de se mettre d’égal à égal, au même niveau de considération dans la prise de choix. L’imposition de choix permet dans certains cas de rééquilibrer la balance car une domination en face a créé la soumission qui est mal vécu. Cela fait naître de la frustration et du repli sur soi avec un effacement de personnalité. Effacer son choix permet d’éviter les conflits. Seulement assumer son choix, c’est aussi se faire respecter, tel que l’on est dans nos différences. Parfois, il faudra alors imposer le respect pour que vous puissiez vous aussi vous exprimer librement, ce qui vous permettra de vous épanouir car vous sentirez que votre existence est créatrice et maître de choix qui ont une importance commune. Abuser d’imposition de choix et les rôles de dominant et soumis réapparaitront d’une autre manière.

–          La peur d’être soumis / de se soumettre : « tu peux choisir ce que tu veux, au final, c’est moi qui décide. » Cela revient à la peur de lâcher prise sur le contrôle de tout ce qui se passe autour de soi. La maitrise est de rigueur. Ne pas maitriser les éléments revient à subir. Pourquoi subir ? Pourquoi la soumission est-elle liée à la souffrance ? On pense que pour vivre mieux et être serein, on doit maitriser le maximum d’aspect possibles dans sa vie, alors on calcule tout, on décide tout. Vous connaissez l’expression  « c’est untel porte la culotte à la maison !»  L’équilibre dans les choix décisionnaires est délicat à obtenir de part les souffrances respectives. Il est alors très commun de rencontrer des couples / relations dans lesquels il y aura toujours ce sentiment de dominé / soumis parce que la souffrance de l’un prendra toujours le pas sur l’autre.  La peur de la soumission vient avec la peur de revivre certains aspects difficiles, que l’on regrette et alors on se dit que cette fois-ci « non ! ca ne se passera pas comme ça ! je ne (me) laisserai plus faire. » Et du coup, la volonté de vouloir contrôler apparait. C’est une façon de vouloir recréer sans regret, en se disant que si on décide, on assumera les conséquences mais on ne subira plus. Le hic dans cette histoire c’est qu’en affirmant trop les choix, on finit par les imposer à l’autre. Au final, on recrée chez soi une situation de soumission, sauf que dans ce cas là, ce n’est plus soi qui subit mais l’autre en face. En faite, on recrée malgré soi la même situation a un différent degré sauf que, pour la plupart, ils ont du mal à en prendre conscience car lâcher prise dans le contrôle signifie replonger automatiquement dans leurs souffrances. Ils ne peuvent pas mettre la souffrance de l’autre sur un même pied d’égalité car ils n’ont pas la force de la prendre en considération et de mettre autant d’effort dans leur équilibre de leur relation que dans les efforts pour éviter de revivre leurs propres regrets. Le lâcher prise vient alors avec la Confiance. C’est accepter que l’autre a le droit de prendre autant de place et de décision que soi. C’est une notion de pouvoir et de territoire. Souvent, on cherche à contrôler sa vie, mais comme on ne veut pas revivre des évènements passés, on finit inconsciemment par vouloir contrôler la vie de l’autre. La peur d’être soumis crée l’ascendance sur autrui par victimisation. C’est une manière de dire à l’autre « si je lâche prise, je souffre, alors je contrôle, c’est comme ça. Si tu m’acceptes comme je suis, tu vivras avec ça. »  Ceci est un système d’attaque subtile d’une victime qui fait en quelque sorte son règlement de compte.  L’autre est-il notre égal ? Lui laissons-lui autant de liberté qu’il nous en accorde ? La recherche d’équité replacera un équilibre dans les relations. Lâcher prise sur un choix ne veut pas dire se soumettre et subir, cela veut aussi dire que vous avez la possibilité d’accompagner l’autre dans une décision où lui pourra mettre plus en avant son côté créatif.

La soumission est le non-contrôle sur les évènements qui peuvent arriver et donc la peur de l’avenir. Cette perte totale de contrôle est l’égo qui panique car il pense que le contrôle signifie être maître de sa vie. Cela dit, on oublie parfois le côté qui impose en sous-entendus de devoir se façonner  pour être comme l’autre le souhaite. Il est difficile de façonner sa propre personne pour devenir ce que l’autre aimerait que l’on soit. Soumettre c’est imposer, lâcher prise c’est accepter le déroulement.

–          La peur de faire un choix : « j’hésite entre ça ou ça », ou « je n’arrive jamais à me décider entre oui ou non. » « Je préfère ne rien faire comme ça je suis tranquille » Faire un choix c’est devenir maître de sa vie. C’est la prise de pouvoir de ce que l’on veut créer pour soi. Le doute apparait lorsqu’on ne se sent pas prêt ou qu’on est incertain. Rejaillit la peur de l’avenir. « Que va-t-il se passer si jamais je me trompe ? » . Les conséquences, voilà ce que vous devrez malgré vous assumer. Tout choix a un effet. Toute cause a une conséquence. Ne pas faire de choix est un choix en soi. Vous pouvez alors douter, avoir peur de l’échec et ne rien faire, ou alors, essayer. Ce qui compte au final dans la vie, ce n’est pas d’être sûr, c’est de créer. Que veut-on pour soi ?  Les choix permettent la création du chemin et les ouvertures de portes. Si certains chemins se fermeront, d’autres d’ouvriront toujours. Le doute n’apparait que pour vous poser des questions sur ce qui compte vraiment pour vous.

–          La peur du noir : renvoie à la peur du vide, du mystère et des forces non-visibles. Rappelles pour certains aussi des situations traumatisantes qui se sont déroulées dans le noir. Etre dans le noir crée l’absence de contrôle d’une situation en omettant le sens de la vue. Comme on ne voit pas, on ne peut pas agir comme on le voudrait si on maitrisait le territoire. Les autres sens sont en éveil et comme ils n’ont pas l’habitude d’être placé comme sens secondaires (après la vue),  le corps s’affole et se retrouve à l’affut de chaque son / toucher qui lui semble décuplés ou au contraire, endormi. Cela crée une situation de stress où l’on perd la notion d’appréhension du territoire. Le noir étant associé au vide, on se retrouve dans un sentiment de solitude, de repli sur soi-même où l’on semble perdu sans savoir vivre dans cet espace. L’absence de la vue nous rappelle que d’autres sens méritent d’être sollicités. Le noir rappelle aussi que certains sens s’éveillent lorsque la vue s’éteint. Apprendre à les solliciter davantage pour retrouver davantage confiance en ses propres sens peut aider à voir le noir différemment. A-t-on peur du noir ou du vide qu’il génère ? Est-ce-que ce sont plutôt les petits bruits autour qui se manifestent ? ou les énergies subtiles que l’on ressent parce que le toucher est réveillé dans ces conditions ?

Il y a également l’influence de la courante association noir = sombre = néant => fin et blanc = lumière => vie. Tout comme il existe la courante association : noir = le mal et la destruction et blanc = le bien, la pureté. Ces associations sont apprises et ancrées dans les mœurs. Les couleurs incarnent un valeur, une énergie. Mais que sait-on du noir au-delà de jugements et influences égotiques ? Tout comme le noir révèle le blanc et la lumière révèle l’ombre. Ce sont deux forces complémentaires. On pourrait alors reformuler : où est notre lumière lorsque l’on est dans l’ombre.

–          La peur de détruire : (cf.  Article sur les souffrances de l’âme –  la destruction) « Et si je casse tout ? Et si je détruis tout ? »  manque de confiance en soi que l’on peut arriver à faire aussi bien que ce qui est actuellement.  Est liée à la peur de ne pas être à la hauteur. On a peur que notre intervention / création n’améliore pas, voire même rende l’objet / la situation dénuée de son sens initiale, ce qui aura pour conséquence d’avoir détruit la raison d’être de la chose en question. La peur de détruire est un jugement sur notre propre capacité à reconstruire quelque chose qui a un sens. Détruire signifier ôter la raison d’être d’une entité / chose / situation. Cependant, on peut recréer un nouvel état qui sera peut être pas plus mal, pas meilleur, mais seulement différent. On en revient à l’acceptation du changement.

–          La peur de construire : « je ne serai jamais capable de faire ça. »  La peur de construire est le manque de confiance en les capacités qui nous sont propres. On pense ne pas avoir la force / le courage / l’intelligence pour tel ou tel projet. Tout le monde est créateur. Tout le monde a des capacités. C’est à chacun de travailler sur soi pour mieux se comprendre et voir quel domaine lui est accessible et qu’il pourra déployer. Rien n’est inutile vu que toute chose créé a sa raison d’être. On se demande alors si on est capable de créer des choses qui ont du sens, si on est capable de faire les choix qui ont du sens.  Qu’est-ce-que la raison d’être alors ? Que signifie créer et donner un sens à la vie ? Lorsque l’on crée, on met offre la vie a un concept d’idées, même si une chose parait abstraite, le simple fait de la matérialiser, vous devenez créateur. Vous lui offrez le sens que vous voulez. C’est cela construire : offrir a une chose / une situation une raison d’être qui pour vous aura un sens. Créer ce n’est pas forcément être le génie qui fabriquera le futur vaisseau spatial, créer c’est être maitre de sa vie en vous offrant l’opportunité de faire des choix qui façonneront votre destin. La peur de construire s’estompe avec la foi en un projet qui tient à cœur, que l’on voudrait se voir réaliser pour soi dans sa vie, peu importe l’objectif. Ensuite, c’est la foi qu’on a de voir ce projet prendre vie dans sa vie, et la confiance en soi en retrouvant la force de s’y rapprocher pas à pas.  Vous savez, les plus grandes œuvres / constructions ont pris des années voire des siècles à voir le jour, alors vous pouvez très bien prendre une vie pour un projet. Mais sachez que vous pouvez en réaliser aussi plein de petits ! Et un jour, lorsque vous regarderez derrière vous, prenez le temps de voir tout ce que vous avez réussi à faire.

–           La peur du changement : « Pourquoi changer alors que je me sens bien maintenant ? » ou encore, « pourquoi changer de travail / conjoint / ami ? je fais avec, je n’ai que ça dans ma vie et c’est dur de trouver ce qu’on aime vraiment. »  Les gens qui ont peur du changement se cantonne avec ce qu’ils ont car ils ont peur d’être perdu, sans repère, avec des regrets en se disant que c’était mieux avant ou que tous leurs efforts n’auront servi à rien. C’est avant tout un manque de confiance en soi en pensant que l’avenir ne peut pas nous offrir mieux lorsque l’on regarde comment les autres souffrent malgré tous leurs efforts. Il y a cette comparaison avec les tentatives des autres.  « regardes, lui a essayé et vois maintenant comment il galère. »  Pourtant, une situation qui n’est pas satisfaisante renforcera le mal-être en logeant de plus en plus profondément dans le corps jusqu’à ce que l’épine soit enfin enlevée. Voilà comment un problème peut rester figé des années parce qu’il n’y a aucune prise de choix. On garde en tête cette peur de construction avec cette peur de détruire ce que l’on a acquis et les bases de ce pourquoi on a travaillé dur jusqu’à aujourd’hui. Il y a cette notion d’échec, d’abandon. Changer signifie aussi aller vers ce qui nous convient mieux. On tente, on essaie. La peur du changement est la conscience qui voudrait une situation se voir différente mais que pour une raison x, ne se met pas en place. La peur du changement est liée à d’autres peurs qui bloquent l’accès au renouveau. Pour que le nouveau puisse prendre place dans la vie, il faut qu’il y ait une place justement sur laquelle il pourra reposer. Certains changements peuvent venir s’apposer sur d’anciennes bases, et d’autres changements non. C’est un peu comme dans une maison. Certains travaux peuvent être rafistolés et pour d’autres, il faut tout changer car sinon un jour, vous finirez par dépenser plus d’argent et de temps parce que le résultat restera que vous finirez par devoir tout changer, ou alors, tout empirera pour s’effondrer petit à petit. Vous pourrez aussi changer carrément de maison, mais là, tout est question de ce que vous êtes prêt à voir comme évolution dans votre vie. Le pas à pas est la clé. Et parfois, il faut se jeter à l’eau. Au début, c’est un peu frais, mais au final, c’est rafraichissant et cela nous correspond mieux. Il n’y aura que celui qui essaie qui pourra réussir ou échouer, mais au final, ce qui compte, c’est ce qu’il aura vécu et l’expérience qu’il en tirera qui lui feront ouvrir de nouvelles portes. L’échec existe-t-il vraiment ?

–          La peur de se tromper : vient avec la pression et les exigences de soi et/ou des autres. Est liée à la peur de l’échec et le fait d’assumer des conséquences pour pourront nous faire souffrir. Est également liée à l’estime que l’on a de soi par rapport à ses propres connaissances / convictions (sous-estimation / sur-estimation).  Croit-on tout savoir ? Notre vérité est-elle l’unique vérité ?  Est-on capable de dire « Non, je ne sais pas. » Il arrive que l’on passe des années à apprendre des sujets que l’on pense maitriser. L’égo pense être suffisamment intelligent et il croit être capable de maitriser le terrain. Il peut avoir l’air hautain, imbus de sa personne, grossier, défensif ou au contraire hésitant avec la peur de faire des choix, tout dépendra de l’égo de la personne et du niveau de maitrise qu’il pensera ou non avoir acquis.

La connaissance vient avec la maturité, mais pas forcément. Les connaissances viennent aussi de l’ouverture des consciences, c’est pour cela que chacun de nous peut apprendre de n’importe qui, car chacun aura appris des leçons différentes sur leurs chemins respectifs. Accepte-t-on que l’on puisse encore apprendre d’un autre ? Accepte-t-on qu’un autre puisse nous faire évoluer ? L’erreur n’existe pas.  L’erreur est un jugement de tort ou a raison.

–          La peur du vide / de tomber dans le vide : est liée à la notion d’équilibre et de déséquilibre. C’est une perte de repère, de base fixe. C’est la perte de contrôle de l’espace et du territoire avec l’effet de notre propre poids sur la gravité. C’est l’impuissance face à la force de la nature avec la notion de danger, (peur de souffrir et peur de mourir).  Les vertiges font peur car ils sont les perturbateurs des repères de l’équilibre de notre propre corps sur terre.  Sans notion d’équilibre, vous ne pouvez pas faire face à la gravité, autrement dit, on ne peut pas se lever / rester debout. Va avec la notion d’être capable de faire face sur terre en trouvant un point fixe qui ne bougera pas, c’est la clé de l’équilibre. Si par exemple tout bouge autour de vous mais qu’un point en vous est solide, il vous offrira la stabilité. Par contre, si tout semble fixe autour de vous mais qu’en vous ça ne l’est pas, vous vous sentirez tout de même en déséquilibre. L’équilibre est avant tout un indicateur intérieur et propre à chacun. Cette peur renvoie alors à la peur de l’absence de contrôle de son propre corps tout en subissant l’environnement extérieur.

–          La peur du rejet : c’est la peur de ne pas être accepté, d’être mis de côté et laissé pour compte. Revient à la peur de l’abandon. Va  de pair avec le mal d’amour et le sentiment de ne pas être aimée pour ce qu’on est. Oblige l’autre à se façonner sans cesse pour matcher les attentes des personnes qui comptent pour lui avec la peur de les décevoir (ne pas pouvoir répondre à leurs attentes vous concernant et qu’ils en tiennent rigueur).

–          La peur de l’isolement, de la solitude : renvoie à la peur de l’abandon, et la peur de se retrouver face à soi-même. Fait également penser à l’absence de vie et de mouvement autour de soi. Liée à la peur du rejet et de l’acceptation de la personne que l’on est, comme si c’était les autres qui pouvaient aider à offrir un sens à la vie. On peut retrouver des comportements excessivement bruyant ou sociable lors de réunions (repas de famille / sortie en groupe), avec souvent des gens qui cherchent à se faire remarquer car regarder et se focaliser ailleurs que sur leurs situations personnelles le permet d’oublier. C’est une fuite où l’on évite de se confronter à soi. Cela n’empêche pas pour autant de centrer la discussion sur sa personne afin d’en tirer de l’amour ou de la compassion, mais ça, c’est le rôle de la victimisation (qui consiste à s’attirer l’attention en se faisant passer pour une victime).

–          La peur de s’ennuyer : ce genre de personnes ont le sentiment de toujours devoir faire quelque chose, agir, bouger à droite à gauche sans vouloir s’arrêter, sans prendre le temps de se détendre. L’excuse principale est que « se détendre ne les détend pas ». Ils chercheront alors à s’occuper l’esprit en se focalisant sur une action qui leur permettra de ne pas penser à ce qui les pèse. C’est une sorte de fuite de soi-même. Les hyperactifs ont certaines de ces caractéristiques, seulement, à la différence des autres qui voient en l’action en fuite de soi, eux vont avoir le sentiment de devoir accomplir quelque chose qui a du sens à leurs yeux. Les hyperactifs ont quelque part une part d’énergie en eux qui a besoin d’être canalisée, mais souvent, cela leur demande du temps pour trouver l’activité qui leur procure cet effet tout en s’accomplissement personnellement.

–          La peur d’être célibataire : « je suis avec untel et ça m’arrange ». « Je ne vais pas me séparer, je suis trop vieux, je ne retrouverais plus personne ». C’est la peur de ne plus se sentir aimé et liée affectivement à quelqu’un. C’est en quelque sorte une source affective qui nourrit les craintes égotiques.  Est lié à la peur du changement, et la peur du vide avec ce sentiment de désamour. Peut très bien nourrir des dépendances affectives voire sexuelles. Ou aussi, dans certains cas, la peur de finir sa vie dans la solitude sans personne qui nous accepte tel que l’on est. Alors on se cantonne à ce qui tombe sous la main sans chercher à atteindre vraiment ce qui nous conviendra car on peut aussi penser que c’est non-mérité, voire inaccessible. Est liée aussi aux schémas de couples – célibataires qui dans notre entourage, nous ont marqué d’une quelconque manière. Est également lié à la peur de la solitude et de se  retrouver enfermé avec soi.

–          La peur d’être en couple : « pourquoi emménager ensemble ? »  ou alors « à quoi ça sert d’être officiellement ensemble ? » Renvoie à la peur de l’enfermement et aux restrictions de liberté. La notion de couple créé un engagement conscient et inconscient car il suscite de la part des partenaires un désir de partage commun et donc de mise en place d’objectifs communs en plus de ceux individuels. Pour certains, ces engagements physiques-moraux sont des atteintes à leur notion de liberté individuelle. Est lié à la peur du changement et la peur de l’engagement qui impliquera la notion de devoir et responsabilité. Est liée aussi aux schémas que l’on a du couple – mariage – engagement et ce qu’il représente pour la personne. Au-delà de la vision sociétale du couple, il représente la notion de partage et de création commune. C’est à chacun de voir les raisons des réticences. Est-ce parce qu’on n’est pas sûr que l’autre nous conviennent vraiment ? Dans ce cas, qu’attendons- nous de l’autre ? Que recherche-t-on pour s’épanouir ? Sinon parfois, il y a aussi le déroulement d’un fil qui peut faire peur. Qui dit couple dit mariage – engagement et ou bébé ? Pour certaines personnes, le blocage peut être à ce niveau-là ou s’arrête aussi à la non acceptation de la famille du partenaire désiré – choisi.

–          La peur de l’engagement : Est liée à la peur des conséquences et responsabilités face à un objectif à atteindre. Egalement, ressentir ne pas être à la hauteur ou la peur de se tromper. Est  liée à la peur de l’avenir et de l’échec qui aura valu une perte de temps et d’efforts. C’est aussi ne pas être prêt à partir sur des objectifs partagés avec une vision sur l’avenir individualiste. Est liée aussi au manque de confiance et aux jugements des autres si pour une raison particulière, l’aboutissement ne se passe pas comme prévu. Est liée aussi à la peur de l’enfermement et à l’oppression (manquement aux libertés individuelles).

–          La peur de l’enfermement : avoir peur d’être enfermé à clé. Avoir peur d’être confiné dans les transports. Est liée à la peur des répressions et aux libertés individuelles bafouées. Peut s’allier avec la peur de s’engagement. Est forcément liée à la confiance et à la peur de soumission, et la peur de souffrir. Il peut aussi être lié à la peur d’un lieu confiné, et-ou à l’oppression que l’on ressent face à trop de monde. Cela peut provoquer des sensations d’étouffements, de suffocation et un vif besoin d’air, de liberté. Egalement, cel peut tout aussi bien être la peur de la solitude qui prend une forme d’enfermement psychique, alors on va au contraire, chercher à se sociabiliser.

–          La peur de la justice : Est liée aux représentants de la justice et la notion d’autorité. La peur de la justice revient à la peur de l’autorité et de son pouvoir qui peut être appliquée abusivement. Est lié à la peur de la soumission et-ou de l’ascendance sur autrui. Aussi liée à la peur de souffrir. La peur de la justice fait référence à l’usage de l’autorité comme justice. Il est par exemple tout à fait possible qu’à la maison, un parent (voire même un grand parent) représente ce personnage autoritaire. Qui dit autorité, dit règles et lois. Ce rôle modèle va donc influencer l’idée que l’on aura de la gestion et de l’usage de l’autorité. Quant à la justice extérieure au foyer familiale, (la police ou les représentants de l’état) un jugement qualitatif est fait sur l’usage de l’autorité. Est-elle considérée comme fiable ? Avons-nous confiance en la justice ?

–          La peur des minorités éthniques : « J’ai peur des slaves. », « j’ai peur des noirs dans les halls d’escalier ». Les jugements sont tirés du monde extérieur et de l’image que l’on a d’eux. Est liée à l’influence du monde extérieur sur autrui et l’image qu’il véhicule à travers les médias. A cela s’ajoute les expériences marquantes. Des associations d’idées avec des faits vont apparaitre, des généralités en sont tirées. Il est bon de rappeler que l’attitude et les agissements d’un individu sont des choix personnels et ne sont pas le reflet de tout un groupe -peuple, et ce, même si un peuple est sujet aux traditions-mœurs-cultures-langages différents. Chaque être humain est différent. Est liée au besoin de formater les choses dans une forme précise. Avec des personnes différentes, on va tenter (plus ou moins) de voir l’rigine pour savoir d’où il vient, et puis avec, les politiques et les traditions. Au final, derrière un visage, c’est souvent autre chose qui est visé – stigmatisé. Il est bon de savoir quoi avant de généraliser à tout un peuple.  Ce n’est peut-être pas le fait qu’il soit noir qui dérange mais le fait qu’il soit en bande organisé. Ce n’est peut-être pas le fait qu’il soit croyant qu’il dérange, mais le fait qu’il impose sa vérité au détriment de la votre. Au final, est-ce vraiment le physique qui fait que ? Vous comprendrez que non. De réduire un choix au physique est sélectif et renvoie à la déresponsabilisation de l’individu en tant que maitre de ses choix au même titre que n’importe quel être humain.

–          La peur des médias : « que vont-ils dire ? » « est-ce que c’est vrai ? » La raison d’être des médias est de diffuser l’information. Mais quelle information ? et comment ? Les médias véhiculent en plus de l’information, l’image, qui elle, prend une place majeure dans notre société actuelle. C’est alors l’image transformée par la manipulation que l’on craint. Les médias sont-ils divertissant ou porteur de vérités ou ils utilisent l’information aux fins personnelles ? On sait tous que l’influence des médias est étatique, on peut alors avoir peur des médias mais ce n’est pas directement eux qui sont visés, mais plus les jeux de pouvoirs monétaires politico sociales.

–          La peur d’être volé – cambriolé : touche à la notion de respect de territoire et de biens personnels. Peut provoquer une sensation de viol car on considère de que l’objet ou la maison est un prolongement de soi. A partir du moment où un inconnu pénètre ou vole un bien, il y a une violation de la propriété privée. La peur est alors cette crainte de ne pas être respecté dans son intimité, dans son intégrité. Peut être du à l’environnement extérieur non rassurant et au manque de sentiment de sécurité.

–          La peur de prêter un objet : « Si je te le prête, tu vas me le casser. » Est lié à l’attachement affectif que l’on porte pour un objet que l’on considère comme une partie intégrante de soi ou que l’on attribue à l’objet un sentiment d’appartenance : la possession. On ressent la maitrise et le contrôle de quelque chose qui nous appartient totalement. C’est alors le sentiment de contrôle absolu que l’on cherche à garder. En prêtant, contrôle est cédé à un tiers qui façonnera ou non l’objet à sa guise. On peut jusqu’à risquer de perdre l’objet auquel on était attaché. La peur est alors de lâcher prise sur l’attachement et la possession et comprendre la raison pour un tel attachement affectif. Est-ce parce qu’on n’a pas confiance en l’autre ? Est-ce par qu’on ne veut pas risquer de perdre de l’argent en rachetant un autre objet en cas de casse ? ou alors même, que l’on refuse qu’un autre utilise ce qui n’est pas à lui comme par exemple : « chacun ses affaires. »

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