C’est à cause de toi ! – Nan ! A cause de toi ! Je t’l’avais dit !
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Comment dire… avoir raison est une guerre d’intérêt en demandant justice… alors bon… Certes, on peut demander justice pour la “juste cause”, mais et si l’autre ne s’en rend pas compte, vous partirez en guerre pour qu’il reconnaisse une erreur qu’il croit dur comme fer ne pas avoir commis ? Où est l’obstination ici ? … C’est plus une guerre d’usure…
Une situation n’arrive pas toujours comme on s’y attendait…justement parce qu’on attendait un résultat précis. On voulait que, on ne voulait pas que. On aurait voulu que, on aurait préféré que, ou non, surtout pas ça !
Mais voilà, ce n’est pas. Ce n’est plus. Tous croyons agir en fonction de ce que l’on croit savoir. Alors nous faisons en connaissance de cause, avec les données que chacun a qui comptent pour soi…
Chacun agit dans son intérêt, alors lorsque les choses ne se passent pas comme l’un aurait voulu, la faute est rejeté sur l’autre. Car c’est plus facile.
Les torts sont souvent des deux côtés, mais au final, personne n’a vraiment tort, car sur le moment, il peut avoir un jugement qu’il croit bon ou suffisant.
Ceci dit, on a tous tort aussi parce qu’on se rend compte après des choses que l’on aurait pu faire avant, c’est normal, c’est plus facile, maintenant qu’on a un autre regard sur la situation qui est passée. Mais voilà, à l’instant où cela se passait, cette prise de conscience n’était pas possible, pour l’un comme pour l’autre.
Si un aspect est important pour l’un, il ne l’est pas pour l’autre et inversement. Voilà comment une situation cocasse arrive. Parce qu’on compte sur l’autre pour nous amener ce qui compte pour nous.
Rejetez la faute sur l’autre revient à dire que c’était à l’autre de nous amener ce qui comptait pour soi. Or, c’est à chacun de prendre les responsabilités de ce qu’il veut pour lui. L’autre peut le faire en vous l’offrant, en se proposant pour vous aider, pour vous donner ce dont vous avez besoin. Mais lui aussi a des besoins.
Tort ou raison implique la notion de justice et d’injustice avec un conflit dans la prise de responsabilité dans la situation arrivée.
Nous faisons tous des erreurs, mais sur le moment, nous nous en rendons pas compte, à vrai dire, c’est une fois que nous l’avons faite que nous comprenons l’importance de nos actes. Mais pourtant, combien de nous pensions faire juste en le faisant ? ou au mieux, “je doute, mais c’est pas grave ! on verra bien ! je fais et puis on verra ce que ça donne.”
L’important n’est alors pas de savoir qui a tort ou raison, mais qu’avons-nous compris de la situation, de cette manière, nous serons à même à ne plus refaire l’erreur ? (du moins essayer, même si on sait qu’il faudrait certainement plusieurs essaies pour vraiment intégrer la leçon…)
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