Le sentiment de culpabilité

Mériter d’être puni  ou de punir ?

justice

Est liée au sentiment d’avoir fauté, d’être en tort, d’avoir mal agi par rapport à ce qui était attendu de nous.

Est liée à la notion du devoir et de justice par rapport à une action qui aurait du être fait de manière juste par rapport aux regards des autres.

 La culpabilité c’est un jugement sur soi ou sur autrui que l’on émet lorsque l’on estime qu’il y a une erreur avec des conséquences qui auront plus ou moins d’impact pour les personnes ayant émis le jugement.

Par conséquent, émettre de la culpabilité est pour l’égo une manière de faire sa propre justice en trouvant un coupable, qui sera donc celui qui devra assumer les conséquences d’une faute commise.

 

On retrouvera alors les termes fréquents de « responsable », « fautif », « coupable », « assumer ses actes », « prendre la responsabilité de ».

 

On dit bien trop souvent « il n’y a que celui qui agit qui risque de faire des erreurs. »

 

La culpabilité amène un sentiment d’échec et de dévalorisation, couplée d’une perte de confiance en soi qui amène la personne à se sentir inférieur tout en ayant à subir le poids des répercussions. D’où le sentiment de « sacrifice » ou de « châtiment ».

Elle pousse alors celui qui le ressent à « payer » ou « racheter » le poids de sa faute et ce, afin de retrouver l’équilibre dans la balance des chocs et traumatismes perçus par d’autres.

 

Se rendre coupable de, ou rendre coupable un autre revient à porter responsable l’autre d’une action qui nous a impactait, alors, ayant subi des aléas, nous demandons justice.

Cela dit, la justice n’est qu’un moyen de rappeler à l’autre qu’il a eu tort, de lui rappeler que tout se paie, que tout a une conséquence et que ce n’est pas que les impactés qui subiront des conséquences, mais les responsables également.

 La culpabilité amène donc à révéler ses victimes et-ou ses bourreaux.

 Sommes-nous vraiment victime ? Qu’avons-nous subi à notre détriment ?

Pourtant, ne sommes-nous pas tous libre de faire des choix ?

 

La question de culpabilité revient à comprendre comment tous faisons des choix et dans quels buts.

Croyait-on bien faire ? Avait-on conscience de la portée de nos actes ?

Comment peut-on juger de coupable alors que lorsqu’un choix est pris, il est fait selon un état de conscience particulier.

 Nous n’agissons seulement pour bien faire ou mal faire, nous agissons dans l’idée de répondre à nos besoins et désirs intérieurs. Dans cette optique,  pouvons dire que nous avons tort de suivre ce que nous croyons être ?

 La notion de culpabilité est un trait très difficile pour l’être humain à vivre, tant dans l’importance pour lui d’avoir une justice que dans le sens de ne pas juger son  prochain.

 Notre système judiciaire est fait pour assurer une justice mais qui sommes-nous pour juger des hommes ?  Qui sommes-nous pour dire qui a raison et qui a tort ?  Cela revient à dire qu’une vérité se vaut plus qu’une autre.

De toute manière, juger l’autre ne réparera pas les dommages causés. Vous avez déjà vu un mort assassiné ressusciter ? (je ne parle pas de fantômes hein ! Ca c’est une autre histoire !)

Le jugement ne sert qu’à apaiser les douleurs subies. Alors on va prendre la sentence comme « paiement ».

 Cela dit, la vie est ainsi faite qu’elle n’a pas besoin de nous pour faire l’équilibre dans ce qui est fait.

Toute action a une conséquence en soi et la vie se chargera de nous le rappeler en temps voulu, car toute leçon non-apprise, est une leçon à apprendre qui reviendra.

 

En réalité, nous sommes très nombreux à ressentir la culpabilité ou à l’utiliser sur autrui et donc, sur soi en dépit.

Nous pouvons nous sentir coupables sur tellement de choses différentes :

–          Coupable car en naissant on a provoqué le divorce de nos parents

–          Coupable parce que notre chef nous répète qu’on est qu’une merde au taf

–          Coupable parce qu’on se sent différent et pas comme les autres et que ca créé sans arrêt des discussions avec les autres qui ne refusent de nous accepter

–          Coupable de ne pas avoir fait prépa comme maman aurait voulu

–          Coupable de ne pas avoir dit non ce jour là, elle ne serait pas morte sinon

–          Coupable de ne pas lui avoir donné le sein, c’est peut être pour ça qu’il est si perturbé

–          Coupable de ne pas avoir fait la vaisselle, ce jour là, ca été la grosse dispute

–          Coupable d’avoir ouvert ma gueule, depuis elle n’est plus mon amie

–          Coupable d’avoir voulu faire plaisir, elle a detesté

–          Coupable de l’avoir mis à la porte ce jour là, il n’est jamais revenu

–          Coupable d’avoir prêté ma bagnole, elle est revenu avec le parechoc défoncé.

–          Coupable de ne pas avoir fermé la maison, on a été cambriolé pendant la journée

–          Coupable de ….

Bref… la liste des coupables peut être si longue, siiiii longue….

 

Et « pourquoi tu as fait » et « pourquoi tu n’as pas fait », et « si tu avais, et si j’avais… »

 Soyons tolérant, il est difficile de ne pas se sentir coupable, tout simplement parce que bien trop souvent, ce sont les autres qui nous font ressentir coupable de.

 

Il y a une grande différence entre accepter qu’un fait a tourné d’une manière néfaste et à tenir rigueur. 

Souvent, bien trop souvent, nous en voulons à l’autre et nous en voulons à nous-même.

 Arrêtons d’être exigent envers soi et envers les autres, ne faisons-nous pas tous ce que nous croyons juste de faire à l’instant en fonction de ce que nous croyons être.

 

Si nous tous pouvions tous voir la portée de nos actes  aujourd’hui, le monde ne serait pas telle qui est. Acceptons plutôt d’être telle que l’on est. On ne voit que ce que l’on peut voir à l’instant. On se rend compte de choses avec le recul, avec la maturité, avec la sagesse de ce que l’expérience nous a fait comprendre. Mais sur le moment, nous ne voyions pas comme tel.

C’est parce que nous faisons tous des choix. Alors, va-t-on en vouloir à la terre entière ?  Pourtant, ne vit-on pas tous par rapport à soi , à sa Volonté, à ses croyances, à son chemin ….

Guérir la culpabilité revient à ne pas se rendre coupable. Mais arrivera-t-on se faire une raison sur un choix qui a été fait ?

Guérir le sentiment de culpabilité, c’est pardonner.

 

6 Comments

  1. Alone

    Bonsoir, j’aurais besoin de ton point de vue. Qu’est-ce que le bien et le mal représente réellement à l’échelle de l’univers ? Je me sens perdu dans un sentiment de culpabilité. J’ai souvent été égoïste. Mais ça n’a jamais nuit à personne mais récemment j’ai failli nuire à quelqu’un et je m’en veux.

    Parce que ce que je comptais faire était moralement mal et je culpabilise d’être une mauvaise personne. J’ai une mauvaise part de moi et c’est pour ça que je voulais ton avis sur le bien et le mal dans l’univers.

    Je me vois comme une mauvaise personne mais je ne sais pas ce que ça veut dire. Le poids de ma culpabilité s’alourdit chaque jour. Toutes les choses que j’ai faite je les enfouis sous un tapis mais ce n’est pas réglée c’est seulement ajouté à ma culpabilité.

    Alors je suppose que c’est une bonne chose que je m’en veuilles pour les mauvaises choses que j’ai faite. Je ne suis pas totalement mauvais j’imagine. Mais c’est dur, c’est fatiguant. Je ne suis même pas à la moitié de ma vie que j’ai toute cette culpabilité.

    Qu’est-ce que je suis sensé faire ?
    Désolé pour ce long message mais un conseil ou ta vision des choses pourrait m’aider. Étant donné le bordel que tu vis dans l’astral il y a des choses immoral qu’une part de toi fait avec lesquels tu n’es pas d’accord peut-être.

    Comment tu gères ça ? Comment tu fais pour savoir si tu agis bien parce que t’es une bonne personne de nature ou simplement parce qu’il faut bien agir ? Je me demande si finalement je ne suis pas une mauvaise personne qui essaie de se persuader d’être une bonne personne.

    Bonne soirée

    1. Rêves Lucides et Spiritualité

      Bonsoir Alone,

      Me concernant, je ne confonds pas les lois astrales et terrienne. Il y a ce que je fais dans l’astral, avec les lois et mesures différentes, et il y la vie sur Terre en tant qu’humaine avec nos valeurs ethiques et morales.

      Pendant longtemps je me suis sentie coupable d’être plus aggressive et ethiquement différente dans l’astral, plus sombre dirons nous. Mais parce que les lois qui régissent les énergies n’ont pas le même poids ni le même ancrage. Ce ne sont pas les mêmes mondes.

      Maintenant que j’ai accepté ça, je le vis beaucoup mieux.

      Certaines parts de soi vivent dans d’autres mondes, sous d’autres formes.
      Après, il ne faut malgré tout pas tout mélanger.

      Les souffrances de l’égo ici ou qu elles prennent forme dans l’astral restent les mêmes dans le fond. Une souffrance est une souffrance.

      Sur Terre, on apprend à guérir ces parts de soi qui blessent et nous blessent.

      D’abord, il faut accepter de souffrir, accepter de les rzgarder en face puis commencer petit à petit la voie vers la guétison, en traitant nos blessures selon l’approche qui nous correspond.

      Peut on réparer nos erreurs? Demander pardon à ceux que nous avons blessés ?

      Nous ne sommes pas parfaits. Nous tous faisons des erreurs.
      Pour aller de l’avant, il faut déjà accepter qu’on s’est peut-être “planté” quelque part et mettre en place un changement.

      Voulons-nous devenir de meilleurs versions de nous mêmes ?
      Alors nous devrons apprendre à se pardonner soi-même de ne pas avoir su, ou d’avoir mal agi et mettre en place un changement.

      On fait tous ce qu’on peut Alone, avec le poids de nos expériences et de nos souffrances.

      Dans l’astral, je fais des erreurs. Je ne suis pas parfaite. J’essaie de trouver des techniques pour m’améliorer en dépit des failles que je sais présentes.
      Sur Terre aussi. Je me plante aussi parfois. Dans ces moments là, je me rappelle que j’ai essayé. Ça n’a pas abouti comme j’aurais souhaité, mais c’est la vie.

      Après, quand il s’agit des souffrances de l’Ego, il y a un chemin à prendre petit à petit pour se décharger et se libérer du poids de sa culpabilité. Mais tout dépend de la “faute” et des dégâts engendrés.

      Si, admettons, l’objectif est de blesser et faire du mal aux autres, cela n’aboutira à rien de bon. Avec les Egos, ce sont souvent des manipulations sombres qui n’ont rien de bien.
      Cela ne veut pas dire qu’on est une mauvaise personne.
      Mais le plus tôt on prend conscience de nos erreurs et le mieux on peut éviter de blesser l’autre sciemment.
      Faire du mal volontairement n’est pas une voie à prendre selon moi.

      On ne peut pas cautionner ce genre d’attitude.

      Après, encore une fois, tout dépend du sujet à traiter.

      La souffrance a besoin d’être reconnue. Mais ce n’est pas la souffrance qui fait de nous ce que nous sommes. Tous les jours, on peut faire de nouveaux choix.
      Tout comme ce n’est pas parce que nous souffrons que l’autre doit souffrir ou ressentir notre souffrance d’une quelconque manière.

      Le cycle victime-bourreau-juge. Il faut sortir du triangle des bermudes…

      Bises

  2. Alone

    Il n’y a pas eu de dégâts. Et mon objectif n’était pas de sciemment nuire à quelqu’un. C’était juste de l’égoïsme même si je me souciais d’autrui j’ai surtout voulu agir par égoïsme.

    Oui je peux changer pour empêcher de commettre de nouvelles erreurs mais c’est plus la réalisation que je ne suis pas une bonne personne qui me mine. J’aurais juste voulu ne pas faire parti des “méchants” de ce monde.

    Qu’est-ce que c’est sensé vouloir dire d’être des meilleures versions de soi même quand on ne sait pas qui on est ? Ça me paraît compliqué.

    Je me demande si j’ai toujours utilisé des énergies sombres inconsciemment. Ça ne serait pas étonnant étant donné que je suis du milieu.

    Je voulais savoir à quoi ça sert les soins énergétiques. Je sais que cela aide pour divers aspects de nos vies. J’avais pensé à en faire pour ma timidité, ma culpabilité pour être un peu plus moi même sans être freiner par mes lacunes.

    Je sais que les soins ne sont pas omnipotent ils ne sont qu’une aide et que le plus gros ça sera à moi de m’en occuper et le gérer.

    Qu’en penses tu ?

    1. Rêves Lucides et Spiritualité

      Bonjour Alone,
      Tu me dis que tu ne sais pas ce que cela veut dire “d’être une meilleure version de toi-même quand on ne sait pas qui on est” mais je ne comprends même pas comment tu peux dire ça alors que tu réalises très bien que tu as dit avoir agi par égoism, et que visiblement c’est ce point qui te dérange.
      Donc tu as très bien compris qu’il y avait un problème et que c’est cet égoisme que tu as manifesté.

      A un moment, il ne faut pas chercher midi à 14H. Il n’y a pas de réponses miracles à “qui on est”.
      Il faut faire avec les outils qu’on a.

      Tu as identifié un poids en toi, ainsi que la polarité à travailler dessus.
      Il ne tient qu’à toi de créer une différence la prochaine fois qu’elle se manifestera.

      C’est à toi de comprendre pourquoi tu as ressenti ce besoin de l’être.
      Il y a plein de raisons pour lesquelles on peut se renfermer sur soi et ne penser qu’à soi dans une situation donnée.

      Encore une fois, ce n’est pas parce qu’on est égoiste qu’on est mauvais. Il faut simplement que tu creuses plus loin et que tu comprennes ce qui déclenche ce mécanisme envers les autres.

      On appelle ça “trouver les déclencheurs”.
      Tu les cherches, tu les identifies et tu fais une instrospection, à savoir qu’est-ce que je cherche réellement à faire / à exprimer à travers cette attitude.

      Il n’y a que comme ça que tu pourras avancer.

      Sois tolérant envers toi-même. Déjà le reconnaitre est une première étape. C’est bien.
      Et tu sais, l’égoisme n’épargne ni ceux qui sont de la lumière, du milieu et encore moins de l’ombre. C’est afférant à notre Ego. Et ça, on en a tous un.

      Moi aussi parfois je suis égoiste. Tu vois ?
      Le plus important est de comprendre sa mesure, son poids et dans quelles circonstances nous le manifestons.

      Bises

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

cinq × un =

error: Content is protected !!