Le sentiment d’abandon

Se sentir délaissé

 

Pour comprendre le sentiment d’abandon, il faut comprendre ce que signifie « abandonner quelque chose ».

On pourrait y voir certaines similitudes avec le lâcher prise qui est de se laisser aller, comme par exemple lorsque l’on parle de « s’abandonner à soi », seulement, s’abandonner à soi n’est pas réellement lâcher prise.

Ce qui fait la différence entre la notion de lâcher prise et d’abandon est la nature de l’attachement qui nourrit le lien.

Abandonner signifie mettre de côté, laisser tomber et se diriger dans une autre direction, rompre les liens physiquement et émotionnellement. On pourrait voir cela comme une coupure des liens, avec certains cas qui pensent que se couper physiquement revient à se couper émotionnellement, mais ce n’est qu’en apparence car en réalité, l’abandon représente en soi une fuite d’un attachement émotionnel qui continue toujours de vivre même sans contact / proximité physique.

L’abandon ne permet pas la liberté comme certains peuvent le croire. Cela ne fait que renforcer la souffrance impactée à l’autre bout du lien, car les liens ne sont pas proprement rompus dans leur entièreté. Autrement dit, plus la fuite physique est sèche et grande, est plus l’impact émotionnel au bout est en conséquence car tout naturellement, le lien physique étant rompu, la répercussion se fera sur le lien restant, soit le lien émotionnel.

Le sentiment d’abandon nait alors d’un besoin de proximité non vécu et qui reste dans l’attente.

La recherche de proximité peut être tout aussi bien physique qu’émotionnelle. Voilà pourquoi il existe différents types d’abandon : l’abandon physique et l’abandon émotionnel, aussi couramment appelé abandon psychologique ou moral mais cependant, il faut savoir que bien souvent, les deux vont ensemble, car celui qui cherche à se couper de quelqu’un émotionnellement va passer en premier lieu par la coupure physique car c’est le premier lien visible de la chaine des liens.

Pour simplifier la chose, un lien physique nait d’un lien affectif qui s’accompagne généralement de liens d’attachements divers, c’est alors qu’on comprend que c’est l’affectif le moteur de nos liens. Et c’est l’association de l’affectif et de l’attachement qui décrira la nature des liens physiques.

Qu’est ce qu’un lien affectif ?

L’affectif est tout ce qui touche à l’émotionnel.  C’est tout ce qui est lié aux émotions humaines, à l’émotif, comme la joie, la peur, la colère, l’amour, la tristesse, l’ennui, la surprise, etc. Un lien affectif est alors toutes les émotions que nous éprouvons et qui sont directement liées à une personne. On parlera alors de lien affectif, ou de lien émotionnel.

Qu’est ce qu’un lien d’attachement ?

Un lien d’attachement nait de l’implication de l’égo qui va chercher à combler une souffrance en se servant des liens émotionnel pour satisfaire son manque / besoin. Le lien devient alors un lien d’attachement émotionnel, c’est-à-dire que l’émotion va venir nourrir les besoins égotiques.

Soyons réaliste, les cas de liens d’attachements sont bien plus courant que les liens affectifs dénués d’attachement. Tout simplement parce que l’implication de l’égo dans nos liens est fait de manière courante consciente et surtout, inconsciente, car l’égo fonctionne telle un mécanisme automatique. Pour comprendre comment les liens fonctionnent, il faut alors se pencher sur le déclencheur du mécanisme et ce qu’il génère comme états émotionnel.

L’égo est alors étroitement lié à notre corps émotif. Les souffrances égotiques peuvent tout aussi bien créer des liens émotifs ou les utiliser à son profit. C’est là toute la subtilité.

Toujours est-il que pour comprendre, il faut se pencher sur la manière dont se manifeste l’émotion, ici en l’occurrence, le sentiment d’abandon : Prenons donc une situation quelconque en la faisant évoluer :

* Vous êtes lié par une personne avec de la joie : lien émotionnel

* Vous avez eu une sale journée et vous comptez sur votre amie qui vous met en joie pour qu’elle vous réconforte : lien d’attachement émotionnel

* Si votre ami(e) ne souhaite pas prendre ce rôle ou n’est pas disponible, une réaction courante égotique sera de se dire « Il / Elle n’est jamais là quand j’ai besoin. » ou alors « Il/Elle est mon ami(e)  et il/elle n’est pas là pour moi. »  ou alors « pourquoi je me retrouve seul quand j’ai besoin d’aide ? ».

Voilà : le sentiment d’abandon apparait.

Alors certes, on pourrait dire qu’à ce niveau, ce n’est pas encore très grave, on pourrait se dire qu’il y a des situations d’abandon vécues bien pires que celle-ci. Et pourtant ici, la souffrance elle, est réelle chez l’individu. Cependant, si le sentiment d’abandon apparait dans ce cas, cela ne veut pas dire qu’il nait ici. C’est un point très important : il ne s’agit qu’en réalité que d’une simple manifestation qui découle d’une situation lui permettant de s’exprimer.

En fonction du lien émotionnel et du degré d’attachement, la personne crée le lien physique. Le degré de proximité va alors dépendre de ce qui va venir nourrir le lien émotionnel et le lien d’attachement.

Dans le cas du sentiment d’abandon, la personne ne se sent pas assez proche. Son réflexe va alors de chercher à se rapprocher de la personne souhaitée, émotionnellement puis physiquement, ou inversement, voire même, des deux manières ensemble, le tout dépendant des ouvertures possibles.

Le pire des cas va être qu’aucune manière  n’est possible, le degré du sentiment d’abandon s’avère alors plus difficile à gérer pour la personne souffrante, car il ne verra alors aucune ouverture possible dans la matière. Il va donc chercher là où la matière n’est plus : l’espoir, car il souhaite voir cette souffrance comblée, et par la peur car il ne voudra plus revivre le même schéma type de relation en souffrant de ce manque.

Toutes les relations ensuite vont se baser sur cette souffrance car une association va être inconsciemment créée : « si je suis attachée à quelqu’un, je me retrouve seul au final, et donc je souffre. ». Ce qui signifie pour la personne que l’attachement émotionnel est synonyme de souffrance,  dans la recherche constante de reconnaissance de sa personne, et dans la peur de vivre en s’attachant émotionnellement à la personne. On peut alors retrouver des personnes types « pourquoi s’engager si au final il-elle me quitte ? » ou alors « je ne veux pas emménager,  on ne sait jamais, un jour, notre histoire peut finir et je serai seul. »

Le sentiment qui accompagne l’abandon est  la solitude avec ses deux extrêmes, éviter au maximum la solitude ou son contraire, la vivre pleinement.

Cela dit, parfois, on peut ressentir le sentiment d’abandon  sans pour autant que l’autre cherche à rompre les liens avec vous. Alors pourquoi ressent-on tout de même ce sentiment d’abandon ?

Le problème avec cette souffrance c’est qu’il faut remonter loin et prendre le problème en le déroulant du bout.

Que recherchons-nous lorsque l’on se sent abandonné ?

Un regard, de l’écoute, de l’intérêt, le fameux « allo !? j’existe ! » voilà. La reconnaissance de notre existence avec le « Ouhouh ! je suis là, prends moi en compte dans ta vie ! Ne fais pas comme si je n’existais pas ! »

Parce que c’est un sentiment fort qui ressurgit là : on se sent abandonné lorsque l’autre, celui que l’on voudrait qui nous aime ne nous prend pas en compte dans sa vie.

Alors on se pose la question pourquoi. Pourquoi notre existence est-elle insignifiante à la vue de cette personne. Pourquoi n’a-t-elle pas un poids plus important.

Le sentiment d’abandon touche donc directement le sentiment de reconnaissance de notre existence.

En tant qu’individu, les besoins affectifs les plus importants que l’on a besoin de ressentir dans sa vie sont la reconnaissance de notre identité, et l’amour en se sentant aimé comme on est, en ressentant de l’amour envers notre existence.

Les premières attentes émotionnelles d’un bébé vont donc être :

–          la reconnaissance de son existence

–          l’amour à son égard

Enlever l’un des deux (ou même les deux) et vous créerez là son premier traumatisme.

La non-reconnaissance et le désamour va alors pousser l’enfant toute sa vie à chercher à comprendre la raison de son existence.

Les deux premières personnes à pouvoir nous l’offrir sont nos parents.

Il faut bien comprendre que lors de la grossesse, les gènes de l’enfant se fondent à 50% dans le corps de la mère et ce, jusque dans son cerveau. Le fœtus partage donc à moitié toutes les états d’âmes de la mère et commence nt à vivre en même temps qu’elle ses émotions. Il va donc être directement impacté par ses ressentis.

En partageant les émotions de la mère, l’enfant comprend et vit les émotions, voilà pourquoi que dès sa naissance, il est tout à fait capable de ressentir les moindres chocs émotifs envers lui et autour de lui. On pourrait dire que la mère l’a « initié » lors de la grossesse qui apprendra au fœtus le rôle des émotions qui serviront de reflets des états d’âmes.

Une fois né, l’enfant va donc se servir à son tour des émotions. A partir de là, il comprend parfaitement les liens émotionnels et les liens d’attachements et les traumatismes peuvent survenir.

Le problème, c’est que sous prétexte que les enfants sont des enfants, et que les bébés sont petits, on pourrait penser qu’ils ne se rappellent plus de tels traumatismes, la mémoire leur faisant défaut.

La magie de la vie fait que chaque cellule est dotée d’une mémoire.Voilà comment un choc enfant, même si on pourrait ne plus s’en souvenir peut profondément marquer un individu.

Le sentiment d’abandon est très souvent relié aux parents parce qu’ils sont les premiers à combler ce besoin primordiale de reconnaissance de notre existence en tant qu’individu. Si nos parents nous reconnaissent et nous aime pour ce que nous sommes, alors nous savons que nous bénéficierons d’un accompagnement solide. Il n’y aura donc pas cette peur d’être seul ou mal-aimé.

Seulement, on le sait tous. Notre existence ne s’arrête pas aux parents. Elle est liée aussi à notre entourage. Cela dit, lorsque l’on part déjà avec le sentiment que notre existence n’est pas accepté par nos propres parents, comment croyez-vous que l’on vive avec les autres personnes ?

Il est alors courant que l’on cherche à faire ses preuves autour de nous, pour montrer aux autres que l’on existe, que l’on peut être aimé. Tout comme il est possible de l’inverse, que l’on ressente que personne ne nous aime. Pourquoi ?  Parce que déjà, même nos parents ne nous aiment pas comme on est, alors pourquoi des inconnus le feraient ?

Cette recherche va se manifester comme un manque affectif à combler, un manque de reconnaissance lié à un manque d’amour.

Pour la personne souffrante, la reconnaissance de ce qu’il est et de son existence propre est en soi une preuve d’amour.

Alors comment vivre avec le sentiment d’abandon ?

Comprendre la souffrance aide pour avancer. Avoir un manque affectif que l’on cherche sans cesse à combler comme on peut avec nos propres moyens, en fonction des gens qui nous entourent. Le sentiment d’abandon nous explique nous avons besoin de reconnaissance de soi. Alors le mieux, c’est de comprendre que si l’autre autour de vous n’a pu vous l’offrir par le passé, aujourd’hui, ce sera à vous de vous l’offrir vous-même.

La première chose à faire est de dire : « Je pardonne à mes parents de ne pas avoir pu m’offrir la reconnaissance de mon existence dont j’éprouvais le besoin. »

La deuxième chose à se dire : « Je m’offre aujourd’hui la reconnaissance de mon existence. Je vois que je vis, je vois que j’existe, je me regarde respirer et marcher dans cette vie. Je me vois exister. J’existe. Je suis là, peu importe les raisons, et peu importe comment j’aurai voulu être là. Aujourd’hui, j’existe parce que je dis que j’existe. »

La reconnaissance de soi.

Comment peut-on aimer si on ne se reconnait pas soi ?

Prenez conscience que vous existez et que votre Existence, rien ni personne ne peut vous dire que vous avez le droit ou non de vivre. Vous êtes là parce que tout votre Existence vit.

Oui. Vous existez. Regardez-vous dans le miroir et faites un sourire. Dites-vous « Bonjour et bienvenue sur Terre. » Peut-être est-ce ces mots là que vous auriez  voulu entendre avec amour plutôt que des disputes ou des pleurs, ou de ressentir la peur ou la colère de votre mère.

Peut-être auriez-vous simplement avoir voulu sentir que l’on vous regarde vous plutôt que votre père décide de ne pas vous prendre en compte dans son quotidien, faisant comme s’il vivait seul.

Peut –être vous vouliez simplement être aimé.

Autres causes :

Les parents ne sont pas pour autant l’unique cause à effet du sentiment d’abandon. Cependant, ils offrent à l’enfant les bases émotionnelles.

Si les bases sont solides, il se peut que les premiers traumatisme se passent avec l’entourage de l’enfant.

Il faut alors rechercher les liens d’attachement.

Il y aura forcément derrière un besoin de se sentir exister à travers un groupe, un-une ami(e), à travers un environnement.

Dans tous les cas, pour aider la personne à guérir d’un tel traumatisme, il faut qu’il trouve sa raison d’exister et qu’il accepte que ce ne soit pas l’extérieur qui lui fournisse. C’est là la première étape.

S’il n’accepte pas ce fait, alors toute sa vie, il attendra des autres et recherchera à combler son manque. Avec le temps, il pourra se voir défaitiste, mélancolique, fermé aux autres, ou plutôt acharné à trouver  la ou les personnes qui le feront sentir que son existence a un sens.

Les personnes souffrantes d’abandon ont une « réserve » d’amour qui est bien plus grande au vue de toutes ces années de recherche à vivre un lien en équilibre. Il est alors courant que ces personnes paraissent « maladroite » ou « étouffante » dans leur gestion de liens, car ayant vécu un traumatisme passé, elles ne vont plus savoir comment se comporter, et il y aura cet équilibre entre espoir, peur, confiance et existence.

Trouver l’harmonie avec quelqu’un qui nous comble nos attentes.

Seulement, tant que l’attente est comblée, tout va bien, mais que se passe-t-il lorsque cela s’arrête pour une raison x ?

Le lien d’attachement existe toujours mais soit la personne a pu le guérir et comprendre que son existence avait un sens grâce à l’autre personne l’ayant reconnu et aimé comme tel, soit la souffrance réapparait, et alors, là, le travail s’avère plus profond et l’acceptation demandera plus de temps et patience.

Dans tous les cas, rien ne sert d’être dur envers soi-même.

Croyez-vous qu’il soit facile d’accepter le désamour envers notre personne ?

Nous avons besoin d’amour.

Est-il possible de vivre sans amour ? Croyez-vous que lorsque vous vous sentez abandonné votre existence n’est pas reconnue et vous êtes mis de côté ? Alors vous vous sentez coupé et seul.

Pourquoi a-t-il fait ci ou ça ? Pourquoi n’aie-je pas eu le droit à son attention ?

Parce que l’autre a fait un autre choix. Il a ses raisons qui certes peuvent ne pas aller dans votre sens. Mais lutter contre ses choix ne va pas vous aider à aller mieux.

Il arrivera un moment où il faudra accepter ce besoin non assouvi et qui est toujours présent.

Seulement à ce moment là, vous pourrez comprendre que tous, avons le pouvoir de faire des choix.

Pardonnez et faites le choix de vous détacher de ce manque affectif.

Décidez qu’aujourd’hui, vous n’attendrez plus des autres. Regardez tous les efforts que vous fournissez pour que les autres vous regardent, ou ce que vous mettez en forme pour attirer l’attention de celui que vous attendez tant l’attention.

Sachez que vous n’avez pas besoin de tout ça. Comprenez que les efforts nourrissent les attentes.

Lorsque l’on sait que l’on existe, alors, il n’y a pas d’efforts à faire, car vous êtes ce que vous êtes. Vous n’avez plus à attendre des autres, à vous façonner ou à tant rechercher l’attention pour combler ce manque.

Exister pour vous, pour ce que vous êtes. Comprenez que vous avez le pouvoir de donner vous-même un sens votre vie. et rappelez-vous ceci : On est jamais seul. JAMAIS. Celui qui est seul est celui ne refuse d’être entouré. Tant que l’homme voudra se couper de son Existence, il se coupera de l’Existence des autres.

Laisser tout son Être vivre sa raison d’être, c’est Exister.

Enregistrer

2 Comments

  1. AUDREY MATONSI

    Bonjour,
    Je me retrouve dans votre texte mais j’aurai une question à savoir si un parent peut décider de couper les ponts avec son enfant pour se recentrer sur sa nouvelle vie car il ne comprend pas ses agissements et ses décisions?
    A cause de mes soucis pendant 2ans en Afrique, alors que j’ai 28ans , j’ai raconté tous mes soucis à l’autre bout du monde à ma mère qui était ma meilleure amie et à cause de cette frustration et de ce stress causé elle a décidé de m’abandonner pour rester avec son homme. Incomprise et désemparée je suis en Angleterre et j’attends toujours de ses nouvelles depuis plus de 10 mois. Rancunière et vivant dans le passé (divorce difficile), j’ai essayé de lui parler pour lui faire ouvrir les yeux et lui montrer à quel point le pardon est important pour vivre et trouver la paix et par fierté elle a refusé de me parler. Je n’ai rien fait de mal et je suis abandonnée par ma mère à cause de mes choix de partir en afrique et des soucis que j’ai eu.
    Pouvez vous m’expliquer comment par égoisme et méchanceté, une fille peut abandonner sa fille.
    merci bien pour votre aide.

    Cdlt,

    AUDREY

    1. Bonjour Audrey,

      En général, lorsqu’on décide de couper les ponts, c’est que l’on en souffre et que cela ne nous apporte pas ce que l’on attend. Souvent, nous coupons les ponts par souffrance, pour ne plus avoir à vivre ou à ressentir, pour oublier, ou pour passer à autre chose.
      Le problème avec l’abandon, c’est qu’il s’agit d’une déchire, alors en soi, le pont n’est pas coupé. Il est juste taillader en écorchures plus ou moins. D’où le fait qu’en réalité, la souffrance est des deux côtés, même si elle n’est pas apparente de la même manière.

      Très peu de liens sont en réalité bien « coupés », sans heurt, ni blessures, sans rancune, ni émotions en souffrance en latence.

      Mon seul conseil que je pourrai vous donner est de prendre le temps pour accepter le présent et ne pas chercher à changer votre mère car plus vous lutterez, et plus cela vous sera pénible.
      Ne vous méprenez pas. Je n’ai pas dit que c’était facile. C’est au contraire, très douloureux et je comprends votre peine.

      Au lieu, par colère, non-compréhension, et tristesse, chercher à attendre d’elle qu’elle soit la mère que vous auriez voulu, vous pouvez prendre le temps de vous rassurez vous même, d’arrêter de vous sentir coupable, de vous dire qu’avant, vous aviez agi comme vous le pensiez que vous deviez. Et qu’il en est ainsi.
      Le temps vous montrera votre voie pour guérir ce lien.
      Malheureusement, on ne peut forcer quelqu’un à ouvrir les yeux. C’est le plus délicat. Nous devons apprendre à vivre avec. D’où le processus d’acceptation. Sauf si vous refusez et dans ce cas-là, vous porterez votre souffrance toute votre vie. Après, il n’y a pas de bonne ou mauvaise direction à prendre.
      Tout dépend comment vous souhaitez vivre.

      Prenez dans vos bras votre ‘petite fille intérieure’ et rassurez là.
      Dites lui que si votre maman n’est plus là pour vous, vous, vous êtes là quand même et que ça ira.

      Cdlt,
      Bises

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

2 × trois =

error: Content is protected !!