Le mal-être au travail

Quand rien ne va plus…

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Un jour, on se rend compte que des aspects au travail nous plombent, nous bouffent comme un virus sinueux en nous et qu’on arrive plus à vivre avec, à faire avec. On a beau essayer, mais sans trop comprendre pourquoi on le vit et comment on en est arriver là, on passe nos journées à se demander si on va arriver à s’en sortir et à aller mieux. Et pourtant, on constate que rien ne s’arrange pour autant, que le mal-être est toujours là.

Il faut comprendre que le mal-être est quelque chose de réel, qui peut arriver à n’importe qui, et peut-être très grave car c’est un mal-être qui nous touchent profondément jusqu’à atteindre notre raison de vivre.

Un mal-être n’est pas à prendre à la légère, car selon les sensibilités et les personnes en souffrant, cela peut paraitre d’une simple écharde à un suicide potentiel. Voilà il est difficile d’évaluer un mal-être sans prendre en compte l’aspect humain de la personne car c’est cela qui va déterminer l’importance de l’impact subi aux yeux de celle-ci.

Le mal-être est avant un appel de votre Etre à vous signaler que quelque chose le rend malheureux et qu’il n’arrive pas à le vivre bien. Plus il sera nier et plus il risque de grandir. C’est en quelque sorte un cri, un appel au secours qui dirait « regardes-moi ! Je ne suis pas bien ! » .

Mais parfois, souvent même, on refuse de l’écouter. On se dit qu’on a des obligations, des responsabilités à assumer et que, pour une question d’éthique, ce serait un signe de faiblesse face aux autres et on s’en trouverait d’autant plus dévalorisé.

Il n’en est rien. Le mal-être est seulement nié en entreprise parce que la société n’a pas vaut à être qualitative, mais quantitative. C’est à dire qu’elle regarde les chiffres et les bénéfices et non le sourire des gens et leur échelle de bien-être, sauf pour les cas les plus affirmées dont légalement, elle est dans l’obligation de les prendre en charge, mais il faut voir comment… Disons les choses clairement, la société n’aime pas entendre l’humanité des gens. Car cela signifie perte de productivité. Cependant, il faut bien comprendre pour qui vous vivez. Vivons-nous pour nous ou pour que l’entreprise prospère ? Parce que même si on donne tout à l’entreprise, elle continuera avec un autre, car c’est avant tout son but… de marcher continuellement vers toujours plus.

Or, nous ne sommes pas une Personne Morale. Nous sommes juste des êtres humains avec nos propres limites. Nous ne sommes pas que des chiffres et un salaire.

C’est pour cela que le corps fatigue, c’est pour cela qu’il a du mal à vivre. Parce qu’il ne retrouve pas sa satisfaction de vivre dans ce contexte et de cette manière.

Il n’y a pas de honte à se pas savoir comment agir au travail pour passer une bonne journée et en tirer une satisfaction qui nous apportera du bonheur. Au contraire, c’est même plus difficile qu’il n’y parait.

En réalité, il y a de nombreuses personnes qui ressentent un profond mal-être quotidien sur leur lieu de travail mais qui ne vont pas en parler ou qui vont chercher à minimiser les impacts que cela aura dans leurs santé et leurs vies personnelles.

Les raisons peuvent être multiples, la pression, le stress, les relations avec les supérieurs, le non sens, ne pas savoir ce qu’on fout ici, ne pas trouver d’intérêt dans la société, se sentir dévalorisé, inutile, pas reconnu, devoir toujours être au top, pas le droit à l’erreur, paraître, être hypocrite, s’oublier dans le travail, vivre une vie personnelle difficile, et bien d’autres raisons. A vous d’écouter tout ce que vous avez sur le cœur, tout ce sur quoi vous vous plaignez et ce qui vous parait lourd.

Nous ne sommes pas triste sans raison, nous ne nous plaignons pas dans raisons. La joie de vivre se perçoit et marque le corps, tout comme le mal-être qui se voit sur les gens et sur le visage. Regardez-vous et écoutez-vous.

Le mal-être au travail nous rappelle à notre désir du bonheur et de vivre pour notre satisfaction personnelle. Elle demande donc à être entendue afin de pouvoir comprendre ce qui ne convient pas dans la manière de vivre de l’individu. Ce n’est pas une tare qui est là pour vous mettre des bâtons dans les roues de votre belle lancée ou dans votre carrière. Au contraire, c’est votre coeur qui vous rappelle que vous négligez certains aspects importants de vous-même au détriment de vous-même.

Même si cela n’en a pas l’air à première vue, on tire toujours un bénéfice à prendre en considération un mal-être même si cela impliquera des conséquences dans la prise de choix en vue de la résolution du problème.

Il n’y a pas de regret à avoir lorsque l’on croit agir pour son bien-être. Écouter son coeur, c’est s’accepter dans nos aléas sans être déçu en croyant qu’on aurait pu être autre chose que l’on est pas.

Ne craignons pas de prendre en compte ce qui est important pour nous, pas pour notre mental, pas pour notre égo, mais pour nous, pour notre cœur, et notre âme.

La vision du bonheur de notre égo n’est pas forcément celle que nous souhaitons pour nous-même au plus profond de notre cœur. Le mal-être est un rappel de ce qui ne convient pas car nous ne vivons pas dans le but de souffrir, mais dans la joie de vivre.

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