Que sont les énergies résiduelles et que représentent-elles dans notre canal énergétique ?
Toute manifestation énergétique contient une signature qui marque son essence de manière caractéristique. Sachant que nous sommes fait d’énergies, il est évident qu’en plus de manifester nos propres marqueurs, nous véhiculons également les énergies qui oscillent sans arrêt entre l’interne et l’externe (en soi et dans l’environnement extérieur), les deux étant inexorablement liés.
Le problème au niveau de notre gestion énergétique se situe dans le fait que nous ne savons pas toujours comment traiter ce que nous rencontrons, ni comment vivre avec, ce qui a pour conséquences de gêner notre fluidité interne. Les énergies ne voyagent plus. Certaines sont stockées et d’autres sont tout simplement “perdues” au milieu de nulle part en attente de traitement. Quant à d’autres, elles sont considérées comme des “déchets” mais n’atteignent pas le canal d’évacuation.
Ces énergies vont donc rester “accrochées” dans notre sphère vibratoire en venant prendre domicile chez nous. Certaines de ces énergies, nous les portons depuis la journée d’hier, et nous les avons évacuées durant la nuit par notre processus interne de traitement énergétique, tandis que d’autres, nous luttons un peu pour s’en débarrasser. Et ainsi, on va venir emmagasiner un certain poids qui au fil du temps et de notre ingérence, nous nous trimballons de vie en vie, en attendant le moment où nous serons capable de nous en libérer.
Car ces énergies résiduelles ne nous appartiennent pas. Elles nous ont servis à vivre une expérience X, mais nous n’allons pas les intégrer comme faisant partie intégrante de nous même. Nous en tirons les bénéfices et sa richesse, et laissons le reste s’en aller. Un peu comme notre système digestif humain. Nous nous nourrissons car nous avons besoin d’un apport énergétique pour que notre corps puisse fonctionner et après avoir pompé toutes les ressources dans l’aliment, nous en rejetons les déchets.
Mais le problème, c’est que nous ne savons pas vraiment comment bien traiter les déchets énergétiques. Et en plus, nous avons un égo, ce qui ne facilite pas la tâche. Comme nous les portons en nous, nous les intégrons, alors nous avons du mal à les lâcher. Nous avons du mal à les laisser partir car on considère qu’elles font parties de ce que nous sommes vraiment, qu’elles nous ont faits, qu’elles nous ont construits. Cela est vrai, en partie.
Toute énergie que nous rencontrons nous aide à évoluer, à grandir, à découvrir notre propre miroir sur le monde et sur ce que nous sommes. Grâce à elles, nous sommes en perpetuelle évolution, mais au même titre que notre corps se renouvelle sans cesse, nous devons accepter de laisser porter par notre fluidité et de passer à autre chose.
Or, en continuant de garder en nous ces énergies, un décalage se crée. Nos énergies demandent un mouvement, mais elles sont bloquées par des pôles figés. C’est un peu comme si dans un tuyau, vous aviez des cailloux, de la poussière et tout un tas de trucs qui empêchent l’eau de couler et par le même biais, vos cellules de reprendre de l’air. Les plus petits cailloux acceptent encore d’être trimballés par le courant, mais les plus gros finissent par rester collés aux parois.
Le chemin est obstrué. Le canal est alourdi, plombé par des énergies denses. Alors on pourrait dire que ce n’est pas si grave, qu’un grand coup de ménage et hop ! tout est réglé !… Et bien… oui et non.
Le problème c’est que les énergies s’attirent entre elles. Ainsi, lorsque vous avez des énergies résiduelles trop importantes ou qui en viennent à créer un poids riche et nourrissant pour votre Ego, toute une nouvelle vie dans le subtil en découle.
Les résidus vont s’accumuler là où la fluidité coince (généralement dû à des failles existantes, autres noeuds et enchevêtrements présents) En se rassemblant, elles font naitre des archétypes, réconfortant ainsi davantage l’égo qui se les approprient de plus en plus. Alors pas à la même échelle que des archétypes du collectif humain (par exemple), mais c’est la puissance accumulée qui fait que petit à petit, le petit grain de sable au départ finit par s’agripper à un autre pour devenir un gros pavé dans la mare.
S’il est évident que notre Lumière attire l’Ombre. L’Ombre attire l’Ombre aussi. Voilà comment donc un tout petit problème peut devenir un gros problème s’il n’est pas évacué correctement.
Vous allez donc attirer à vous de nouvelles énergies, mais pas forcément celles auxquelles vous auriez espérer.
Celles qui répondront seront celles qui se sentent concernées par ce que vous émettez, vous, et votre pavé de résidus dans lequel vous vous réconfortez. Vous voilà donc en plus de vos énergies résiduelles, à traiter avec des petites entités collantes de bas astral.
Votre environnement astral va donc finir par évoluer si vous ne faites rien, ce qui vous rajoutera un poids supplémentaire dans votre tâche.
Au lieu de traiter les petits grains de sable, vous vous retrouvez maintenant avec une grosse masse survolée par plusieurs sangsues, qui elles en se nourrissant davantage attireront de nouvelles entités. Et ainsi de suite.
Rien ne perd, tout se transforme. Dans la nature, comme dans l’astral.
Il n’y a rien de surprenant en soi. Tout comme dans la nature, nos déchets attirent des insectes et toute une faune propice alimentant une nouvelle chaine, nous, c’est pareil, même si cela va varier en fonction de notre protection astrale et de nos capacités spirituelles, il n’en reste pas moins que les énergies résiduelles ne sont pas faites pour que vous, vous deveniez comme elle.
Vous n’êtes pas un être résiduel.
Il faut savoir affirmer qui est le maitre ici. Qui a le pouvoir sur ces énergies. Vous ? Ou elles ?
Le plus simple pour s’en débarrasser, n’est pas de s’occuper des larves, c’est de faire en sorte que la fluidité retrouve sa place, ainsi, vos énergies se nettoieront d’elles-mêmes. E grâce au courant naturel de notre canal. Et tout ce qui avait été attiré par ça, partira de lui-même avec l’absence de nourriture, l’environnement n’étant plus propice pour eux.
Pour que la fluidité retrouve sa place, il faut accepter de ne pas s’accrocher aux énergies qui ne nous appartiennent pas. Il faut accepter de travailler avec l’Ego, et de lui montrer la voie à prendre. Il faut savoir s’imposer des fois. Lui rappeler qui est le maitre et à qui appartient ce corps.
Acceptera-t-il que vous le purifiez et changiez ses petites habitudes ? Bien sûr que non. Même s’il en ressentira les bienfaits qu’après, pour le moment, tout ce qu’il perçoit, c’est que vous chamboulez toute sa nouvelle organisation interne.
Ça l’obligera à revoir un certain nombre de choses, et à évoluer. Chose qu’il n’a pas envie de faire car il est bien là, dans sa zone de confort. Et puis il s’est habitué, là, à être au chaud avec ces énergies résiduelles. Il a presque la sensation de s’en être fait des nouvelles copines. Et là, vous, vous arrivez et vous lui diriez de les mettre dehors ?... Non, je n’crois pas non ! Elles sont bien là avec moi ! Voilà ce qu’il vous dira pour certaines d’entre elles qu’il a cru amadouer avec le temps ou en fonction de ce qui l’arrangeait.
Ces énergies qui au départ n’étaient que résiduelles, deviennent une source pour l’entretenir. L’égo se les approprie et grâce à elles, entretient ses souffrances qu’il a vécu à l’expérience X et refuse de s’en séparer.
Mais ce qu’il faut voir, ce n’est pas ce qui arrange votre égo, mais vous, votre chemin d’âme.
Alors, concrètement, que sont alors les énergies résiduelles ? Tout ce que vous n’intégrez pas à vos énergies propres. Et plus vous serez hypersensible, et plus il faut être éveillé par rapport à ces énergies là, parce qu’en plus d’avoir à traiter vos propres accumulations, vous serez d’autant plus sensibles et donc susceptibles de voir accroitre ces énergies là, à cause justement, de vos ouvertures multiples sur le monde qui vous entoure.
Il faut voir ça comme l’entretien d’une rivière. Voulez vous que l’eau soit claire et pure et que l’eau coule librement ? ou préférez vous les barrages ? Et pour les hypersensibles, attention aux cours d’eau qui proviennent d’ailleurs, il faut apprendre à les gérer en plus du sien et à les faire réévacuer, et surtout vérifier toutes les pierres qui sont arrivées ou les vôtres qui ont été déplacées, n’ont peut-être là pas finies là où elles ne devraient pas.
Alors, vous pourrez me dire qu’on s’en tape et qu’on n’a qu’à faire un barrage. Que les barrages c’est bien. Oui. Ca va un temps. Jusqu’au jour où en amont, le flux devient trop intense et que le barrage cède. Que se passe-t-il pour ce qu’il y a derrière le barrage ? La panique et les dégâts. Car pendant que vous avez construit votre barrage, derrière, vous avez transformé ça en un espace tout mignon et tout joli qui sera violemment saccagé lorsque le mur cèdera. Vous le vivrez comme une catastrophe et cela vous demandera un certain temps pour vous en remettre.
Les énergies résiduelles, c’est un peu comme cela. Une petite pierre ici et là qui vient se stocker sur le lit de la rivière. Et puis un jour, on se rend compte que l’eau coule mal, que le filet s’amincit.
Imaginez couler sur votre rivière. Ressentez le flux. Vivez le mouvement. Observez. Que voyez-vous ? Est-il fluide ? Demande-t-il votre attention ?
Laissez-vous couler et percevez votre fluidité. Laissez vous couler, et couler. Ne vous arrêtez pas. Ressentez votre mouvement. Respirez et ressentez.
Agissez si quelque chose vous interpelle en chemin et que vous le pouvez.
Appelez votre ange gardien, celui que vous ressentez à l’instant et demandez lui de vous aider.
Observez et rouvrez les yeux quand vous aurez envie.