L’Equilibre

L’agencement des forces et la notion d’équilibre absolu

equilibre

 C’est un bien joli mot pour un concept tout aussi précis que vague. C’est une question que l’on se pose relativement souvent tout au long d’une vie.

« Tout est affaire d’équilibre. »

Mais où se trouve son propre équilibre ? Et puis qu’est-ce que l’équilibre ?

 

1.Les Forces à échelle atomique

Pour parler d’équilibre, c’est qu’il y a une masse, qui dit masse, dit poids sachant que nous sommes incarnés.

Dans l’absolu, chaque élément atomique composant l’univers a une masse – ou signature atomique (chimique) et donc vibratoire, appelé « matière », qui peut être définie par un ensemble de différents éléments atomiques (et donc dotés d’un volume) dans un espace.

S’il y a équilibre c’est qu’il y a interaction de matières et donc apparitions de forces. 

Sur Terre, l’environnement n’est pas le même que dans l’espace. La gravité fait de la masse,

un poids. A partir de là apparaît la notion de « haut », « bas », « gauche » et « droite » en prenant comme base, la Terre, c’est ce qu’on appelle un référentiel.

Mais l’Univers est un monde en expansion. Cela signifie qu’il n’y a ni haut, ni bas, ni gauche, ni droite. Il y a simplement des forces qui vivent et évoluent ensemble dans un espace qui lui-même s’étend dans son propre espace, d’où une évolution dans l’infiniment grand et l’infiniment petit.

Pour étudier les forces, le concept de la Dualité a été mis en place. A la base, le principe est clair. C’est un qualificatif qui permet d’évaluer la nature de la force générée par la rencontre de la matière A avec celle de la B. Il fallait un système comparatif pour distinguer toutes les formes de liaisons possibles. Autrement dit, la dualité offre une échelle de mesures permettant l’étude au point d’impact de deux aspects dits contraires.

Il faut comprendre que l’équilibre naît de la nature des forces.

La force n’est pas la matière en elle-même, c’est avant tout un générateur de mouvement composées de matières, elles-mêmes composées de forces permettant un équilibre dans leur propre composition atomique.

 La structure est un ensemble de masses qui exercent des forces les unes sur les autres. La matière (structure interne) est alors en équilibre avec la pression des forces exercées sur elle, à la fois dans les mouvements qui émanent d’elle, mais aussi, celles qui proviennent de l’extérieur.

Il existe alors au point de rencontres des forces des points de pressions où les forces vont être en perpétuels contacts.

– Structure de la matière –

1.

 

N’avez-vous jamais entendu cette fameuse phrase qui dit « l’Union fait la force » ?

La force dépend donc de la masse, de la vitesse et de la force gravitationnelle des matières qui se rencontrent. De la jonction des matières va alors naître une réaction au point d’impact qui génère automatiquement un mouvement et donc, une nouvelle force.

 

* Naissance d’une Force

Toute matière confondue, à partir du moment où elle existe, est dotée de sa propre signature énergétique (vibratoire) qui dépendra de sa composition.

Lorsque les effluves de la matière A rencontreront celles de la B, le point d’impact deviendra alors l’ensemble des réactions chimiques des différents composants rentrant en contact.

2.

Lorsqu’une force est née, celle-ci se déploie jusqu’à temps qu’une résistance ne vienne perturber son mouvement. Un lien est alors créé.

Un lien c’est alors une force absorbée par la matière et résorbée sous forme d’onde de choc conçue pour traverser la matière et ainsi se stabiliser.

Ce qu’on appelle onde de choc en réalité est la circulation de l’énergie résiduelle de la matière éclatée au point d’impact.  

S’il n’y a pas de matière, la force continuera de s’exercer de façon constante (exemple astéroïde) sans limite.

Pour résumer on peut dire que c’est la matière alliée au mouvement qui crée une force.

Lorsque cette force rencontre une autre matière, elle engendre une autre force de réverbération (d’où l’effet miroir) mais cette 2ème force créée n’est évidemment pas de la même nature que la première vu qu’elle dépendra de la densité générée au point de rencontre.

 

*Création d’un lien

Seulement, l’équilibre  n’est pas le point d’impact. 

Au moment où la force se heurte à de la matière, le point d’impact est alors cette explosion d’énergie A avec celle de B qui provoque un éclatement de leurs structures internes suite à la réaction des matières entre elles. Cette explosion génère alors une force qui se déplacera sous forme d’ondes en réverbération, et à chaque fois que cette onde traversera la matière, elle rentrera en contact avec la structure interne (atomique) et la bousculera.

3.

C’est ainsi qu’on peut dire que la matière absorbe le choc de l’impact.

– Mouvement de l’éclatement de la structure au point d’impact (1)- et l’éclatement des structures de la matière (2) –

                        (1)                                                         (2)

5.

  En réalité, il ne l’absorbe pas, c’est simplement que plus la structure atomique de la matière A est résistante et plus elle sera capable de laisser l’énergie passer sans rompre sa structure interne etmoins elles seront résistantes, et plus l’onde reviendra à sa point d’origine et se répercutera sur tout le reste de la structure.

Dans le cas où la force de A cessera soudainement après l’impact, l’onde de choc continuera plus librement vers elle vu qu’elle n’aura plus autant de résistance (force à son contraire). L’onde viendra alors se répercuter doublement (avec plus de violence) sur toute la structure interne de la Matière A ainsi que sur les autres forces en mouvement.

– L’onde de choc n’a plus de matière pour absorber les particules éclatés (1)- et l’onde se répercute sur le cœur de la matière (2) –

                  (1)                                                                       (2)

 

6.

 *Forces miroirs

Pour comprendre les mouvements, il faut comprendre qu’un point d’impact n’est pas un équilibre. C’est seulement un point de rencontre.

 Il existe différentes manières de faire naître une force.

  • La matière A rencontre la matière B

  • Une force rencontre de la Matière A, B ou C

  • Une force rencontre une autre force

 On parle d’effet miroir lorsqu’une force se reconnaît en l’autre.

8.

Dans l’absolu tout peut être miroirs car les matières peuvent se reconnaître entre elles si elles se retrouvent face à elles-mêmes même sous d’autres types de forces.

 Alors on utilise bien trop souvent le terme de ‘miroir’ parfois pour justifier une simple « réponse » de la force B sur la force A.

Je crois qu’en faite, les forces miroirs sont plus complexe que cela.

Les forces peuvent se reconnaître et ainsi s’attirer tout naturellement en se faisant écho. On a alors deux forces de même nature qui s’entrechoquent :

9.Il est également tout à fait possible que ce soit la résonance du choc en réaction à l’impact qui provoque un écho chez l’autre d’une force qu’il reconnaît en lui :
10.Tout comme il est tout à fait possible qu’une force se trouve dans l’impact d’une autre force par réverbération de l’onde :
11.Le jeu de miroirs n’est qu’un jeu de rencontres des forces, et de leurs résonances en nous. Il existe une multitude de possibilité de résonance avec l’autre, tout dépend ce que l’on est près à reconnaître comme venant de soi, et venant de l’autre.

Il est très facile de se mélanger dans les forces en s’appropriant des ressentis qui en réalité ne nous appartiennent pas, car ils sont simplement dus au choc et à la force de l’autre qui pénètrent dans notre univers intérieur et alors tout notre équilibre s’en retrouve mouvementé par l’arrivée de ces énergies en nous.

 

* L’équilibre, un jeu de forces en réverbération

A la base, La matière est un ensemble de forces agencées les unes par rapport aux autres et sont composée d’une base (la matière) qui peut servir de noyau. La pression des forces est en équilibre avec le noyau.

12.Ce qui fait que l’intérieur bénéficie lui aussi d’un équilibre de forces pour compenser la pression subie. Lorsque l’onde d’une force arrive, si elle n’est pas arrêtée par la force qu’elle percute, elle remonte jusqu’à ce que la pression soit suffisamment forte pour la stopper. Certains forces seront alors directement impactées par le choc initial :

– Possibilités d’encaissement de l’onde de choc (A) ou autre possibilité (B) –

                (A)                                                             (B)

13.

L’équilibre n’est pas figé car tout est évolue en permanence, les forces se rencontrent, s’entrechoquent et se réverbèrent. Tout est lié.

Il serait facile de penser que l’équilibre est le point d’impact. Or ce n’est pas possible.

Lorsque la rencontre des forces a lieu et que l’impact a eu lieu, l’onde de choc va se répercuter alors sur la matière A et alors toute sa structure interne sera mouvementé en fonction de sa capacité à absorber le choc :

15.

Il est très courant que le choc soit absorbé par d’autres forces qui stabilisent la structure interne.

Plus le cœur est solide et moins le choc sera absorbé par les autres forces. Plus le cœur est malléable, et plus l’onde de choc se propagera à travers toute la matière en parcourant toutes ses forces jusqu’à temps qu’une soit suffisamment dense pour contrecarrer l’onde reçu par le choc de l’impact avec la matière B.

Lorsqu’on parle de « se centrer » c’est qu’il s’agit de porter son attention sur le noyau (le cœur) ainsi, on permet d’augmenter sa densité ce qui le rend plus solide et évite alors aux ondes de choc de se répercuter sur le reste de la structure.

Plus le cœur est ferme dans sa pression et plus il sera capable d’offrir aux forces qui émanent de lui la capacité à gérer tout ce qui vient à lui.

Si la pression du noyau diminue, la force ne pourra pas subir la pression qui la percute et se retrouvera alors directement projeté dans le noyau qui libérera l’onde sur d’autres de ces forces.

Voilà pourquoi il est important de se centrer. Car même si une force extérieure vient à perturber une force quelconque, elle ne pourra pas déséquilibrer totalement la structure générale.

 

On comprend alors que l’équilibre n’est pas un point figé, c’est un point en perpétuel mouvement qui offre au noyau la possibilité d’allier en permanence la pression extérieure à la pression intérieure.

C’est en quelque sorte, un mouvement intelligent.

L’équilibre c’est alors un ensemble de mouvements qui fluctuent constamment à différents niveaux tant que nous sommes en rencontre avec d’autres forces. C’est alors un échange permanent entre chocs et ondes de chocs.

Le corps va alors chercher à stabiliser ce mouvement, et c’est là qu’intervient le terme d’équilibre. C’est la façon dont le corps (la matière) va gérer (ou encaisser) les énergies qu’il rencontre en les répercutant ou non sur certaines forces qui elles, changeront alors leurs propres densités pour pouvoir gérer ce qui les animent.

Plus le noyau sera ferme, et moins l’équilibre des autres forces sera mise à contribution.

 

L’équilibre est un jeu de compensation permanent qui se joue en fonction de ce que le noyau est capable de gérer à l’instant.

16.

 L’équilibre n’est pas un point fixe. C’est un mouvement adaptatif. Un noyau solide n’est pas un noyau fermé et isolé. C’est au contraire une solidification de la structure interne alors que la fermeture est un changement de mouvement. C’est fondamentalement différent.

 L’Équilibre est un Lien en soi. C’est le lien qui permet de tout lié. Chercher l’équilibre revient à chercher comment tout lier.


2.Les forces à échelle humaine

* Les mondes, un ensemble de liens

Qui n’a pas entendu cette phrase :Tout est lié.  Pour qu’il y ait lien, c’est qu’il y a matières à lier, sinon la raison d’être du lien n’existerait pas, et alors lien il n’y aurait pas.

Disons simplement que pour moi, la Création des mondes est un agencement de matières et de forces en mouvement en équilibre permanent.

Pendant longtemps, les physiciens ont cru que l’Espace était vide, dénué de toute matière car toute force exercée dans l’espace de façon constante reste constante et n’est altérée qu’en cas de rencontre avec une autre particule.

Seulement, les chercheurs ont découvert que l’espace que l’on croyait vide est en réalité composé de matières permettant ainsi aux astres de se former et d’y faire intervenir un système gravitationnel.

La Matière ayant son propre équilibre dans sa relation avec la Force, une cohésion permanente se crée. Ainsi, le mouvement de  l’expansion prend toute sa signification aux niveaux des strates dimensionnelles. Les espaces-temps se développant dans l’infiniment grand et l’infiniment petit ne change pas l’équilibre perpétuelle de la Matière.

Le grand mystère de la matière se situe alors dans la création d’un espace lié à une échelle de temps. On parle alors de dimensions dans lesquelles évoluent des lignes temporelles, aussi appelé en métaphysique, les lignes d’univers.

Tout ne serait donc que fils et liens ?La création des mondes, voilà un bien grand sujet vers lequel on se dirige, mais je pense que pour le moment, ce n’est pas important de développer davantage dans cette direction pour l’instant.

Plaçons plutôt l’Homme au centre de cette étude.

 

 * L’homme et sa conception d’équilibre

 Un jour, on m’a posé la question suivante en rêve lucide:

« Pourquoi le contraire existe-t-il ? ». A l’époque j’avais répondu fièrement : « Parce que le bon sens existe ! ». Mais je crois qu’en réalité, c’est beaucoup plus subtil.

C’est un équilibre dans un système de calcul.

 Pour étudier sa place dans l’univers, l’homme s’y est positionné afin de prendre une place qui serait pour lui le référent de base.

La base servant de support, l’homme a tout naturellement regardé sur quel support il marchait : autrement dit, il a choisi la terre, car c’est elle qui lui permet de tenir debout. Mais le soleil a aussi une place primordiale, car tout notre système solaire dépend de lui.

Les grands physiciens ont donc prit la Terre ou le Soleil comme référentiel.

A partir de là, apparaissent alors les théories de la relativité (restreinte ou générale), qui montrent bien que selon le référentiel utilisé, les forces appliquées ne sont pas les mêmes selon la place dans l’espace (espace-temps).

 Pour expliquer plus clairement, l’agencement des forces dépend du point du vue sur lequel on se base.

Place-t-on le Soleil au cœur de l’Univers ? La Terre ? ou sur un point de vue plus philosophique, l’Homme ?

Cela dit, à partir du moment où une recherche est entamée, elle part forcément d’un référentiel.

Que ce soit en physique, en mathématique, en biologie, peu importe le domaine étudié par l’homme, celui-ci part toujours d’une base qui lui sert de support dans le début de ses recherches. Comme on dit, il faut bien un début à tout.

Le référent est donc ce point de départ, c’est une location dans l’espace (espace-temps) qui permet alors de comprendre un sujet par rapport à un environnement, un univers.

  Voilà pourquoi en philosophie, on va placer l’homme au centre de l’univers.

Pour qu’il comprenne qu’il faut partir de soi comme référentiel et non des autres.

Car en partant de lui, il pourra alors comprendre ce qui l’entoure. Alors que s’il prend un autre référentiel, il n’arrivera pas à se stabiliser dans son propre univers vu qu’il a conscience que c’est un individu unique.

 

3. L’équilibre de l’homme

 Pour comprendre alors l’équilibre en soi, il faut regarder tous les aspects que nous avons en nous et regarder comment ils se lient entre eux.

Ce qui fait la nature de la force, c’est son mouvement, c’est la manière dont le mouvement va faire bouger la matière.

Pour comprendre alors les forces en soi, il faut prêter attention aux mouvements naturels et spontanés, sans chercher à les modifier, car il s’agit dans un premier temps de regarder comment tout se lie en soi.

 Chercher à modifier sans voir comment les forces se lient et comment vivent les points d’impacts est quelque peu utopique.

Quand on parle d’être à l’écoute de son corps, c’est ce que cela sous-entend. Écoutez, ressentez l’émotion, comment vit-elle ? Comment bouge-t-elle en vous ?

Comprendre le mouvement, c’est comprendre la force. Observer le mouvement, c’est observer la force.

 Ce n’est pas la matière qui a un contraire. Un mouvement par rapport à son point départ aura un sens, il peut soit s’étendre, soit se rétracter. N’oublions pas que nous sommes dans un univers en expansion, c’est à dire que les forces se développent dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit. Voilà donc le mouvement générateur de notre création d’univers.

Mais cela signifie que le mouvement qui est en nous vit de la même manière car nous sommes avant tout un ensemble de matières.

 Le système atomique s’applique alors pour nous, êtres humains, mais il est géré de manière assez complexe car nous sommes incarnés.

Cela signifie que forcément, nous aurons un ensemble de différents corps imbriqués les uns dans les autres.

Ne parlons pas du Corps, de l’Âme et de l’Esprit ?

 En réalité, je crois que c’est beaucoup plus complexe que cela, parce que pour nous permettre de s’incarner, cela demande tout un système particulier pour garantir au corps physique la capacité de pouvoir gérer le mouvement de nos énergies tout en permettant de vivre en conscience dans la Matière.

 Le corps humain, ce n’est pas juste un corps de chair. Ceci est juste la partie visible de l’iceberg.

Lorsque l’on regarde le corps sous une autre échelle, on constate différents éléments que l’on ne sait pas encore trop comment placer, comme les émotions, les pensées, l’Âme, le mental, la Personnalité, et d’autres encore, mais le « hic » ici, c’est que tout est en nous.

C’est donc que tout cela nous compose et fait parti de notre corps d’une manière ou d’une autre. C’est à ce niveau qu’intervient le concept des forces.

Rappelez-vous, une force, c’est de la Matière en mouvement avec une propre signature énergétique.

Cela signifie donc que chacune des forces qui nous composent aura une densité et un mouvement.

Un mouvement à un sens, on peut alors soit le remonter, soit au contraire, le suivre pour connaître sa direction.

C’est là où arrive toute la subtilité.

 On pense souvent qu’en remontant un mouvement, on arrive à de la matière pure, celle qui était à l’origine de la force. Mais la force naît aussi grâce à un point d’impact, grâce à une rencontre d’une Matière avec une autre force, celle-ci ne saura alors qu’un effet miroir.

C’est-à-dire qu’en remontant le mouvement d’une force, il est possible de trouver un autre mouvement générateur. Pour métaphoriser, c’est comme une chaîne d’effet miroir, car toutes les forces étant liées, toutes ont nécessairement des effets miroirs entre elle.

Pour connaître alors l’origine d’une force, il faudra prendre le temps de remonter la chaîne, et la chaîne est parfois…longue.

Nombreux sont ceux qui s’arrêtent au premier retour de force, voire pour les persévérants au deuxième, mais bien souvent, celui-ci n’est qu’un début d’un effet boule de neige.

La complexité ici est qu’il y a de très nombreux aspects qui rentrent en considération de part l’étendue des énergies qui nous composent.

Lorsqu’une force est exercée dans un sens, il y existe nécessairement son contraire, son opposé, celle qui va pouvoir contrebalancer l’effet et ainsi permet la cohésion de deux ou plusieurs aspects sans jamais tomber dans les extrêmes.

Si de soi-même, une force ne peut être augmentée pour résister à l’impact, certaines forces peuvent réduire leurs pressions et on se retrouve alors avec les autres qui compensent.

Dans le cas où on aimerait gérer un excès, d’autres forces peuvent agir comme canaliseur et ainsi permettre un rééquilibrage, ou alors, tout simplement en faisant intervenir une nouvelle force dans l’équilibrage.

– une force se trouve dans l’excès (A) et elle est compensée par d’autres (B)

(A)                                                                               (B)

17.

L’équilibre implique nécessairement la cohésion d’aspects. C’est pour cette raison que l’on parle de compensation.

 Il est très courant que pour éviter la compensation certains s’isolent et se ferment pour justement éviter ce rapport de forces et ainsi avoir la sensation de gérer ce qui provient de l’extérieur. Seulement ce n’est qu’une illusion. Ce n’est qu’un rajout d’une barrière qui va servir de mur pour empêcher l’onde de se propager en eux.

On peut voir ça comme un système de défense.

L’homme a bien des façons de gérer les forces qu’ils rencontrent consciemment ou non.

 N’avez-vous jamais eu parfois le sentiment de compenser suite à un stress ou à un manque quelconque ? Voire au contraire, un excès d’activité (ou une action) qui empiète sur le reste de votre vie ?

Si l’on sent une force exercée dans un certain paroxysme, c’est que d’une manière ou d’une autre, la pression au point d’impact a été modifiée. Cela peut être dû à un changement de puissance d’une force, ou tout simplement, une nouvelle force qui rentre en contact avec celles déjà présentes.

Dans tous les cas, l’équilibre est un concept tout autant relatif qu’absolu, tout dépend l’échelle observée.

 Prenons l’exemple simple d’un chiffre : le 4 a une valeur, son opposé est alors le -4, prenant comme référentiel le zéro.

Parfois on pense que l’équilibre se situe au milieu, dans le parfait milieu entre deux points extrême, qui reviendrait à dire par exemple, être ceci mais un peu, pas de trop, être comme cela, mais un peu mais pas de trop.

Mais alors on pourrait se poser la question : quel est le « juste milieu » ?

 *L’émotionnel

Si on prend le cas d’une émotion, imaginons, la tristesse, son opposé serait alors la joie. Mais  comment « calculer » le point d’équilibre dans des aspects conceptuels ?

Mais comment appliquer un tel système de calcul sur des émotions ? Les émotions se calculent-elles vraiment ?

 Il est très courant que lorsque l’on va à l’hôpital et que l’on dit au médecin que l’on a mal, celui-ci va tout naturellement vous demander d’évaluer cette douleur, et il vous posera alors cette fameuse question que vous avez peut-être déjà entendue : « Sur une échelle de 1 à 10, 10 étant la souffrance à son paroxysme, pourriez-vous me dire à combien s’élève votre souffrance ? »

 Comment peut-on dire que l’on est plus triste que joyeux ?

 On pourrait penser que l’équilibre dans les émotions est plus délicat à trouver. Car la subtilité dans ces concepts émotionnels est de transcrire une valeur abstraite en une valeur calculable ce qui lui permet de faire une comparaison et alors d’évaluer le poids de la présence au sein de son propre univers.

On peut alors s’amuser à offrir à nos ressentis un poids.

Quels poids donnerait-on à nos émotions si on pouvait les quantifier ?

 Relation avec le cœur (A) et Relation avec l’Ego et quelques exemples de souffrances égotiques (B)

              (A)                                                     (B)

19.

J’ai volontairement séparé ces deux matières car elles ne génèrent pas les mêmes énergies, mais il n’empêche que les deux soient directement liées. Nous sommes dans un monde de dualité et l’Ego fait parti intégrante de l’incarnation.

Mais vous verrez que plus le niveau de la relation avec le cœur (ci-dessus schéma A) est bas, et plus le niveau des souffrances égotiques (ci-dessusschéma B) est haut.

Disons que cela permet d’établir un premier contact avec les forces qui nous animent et comment elles vivent en nous.

De manière très simpliste, on pourrait voir ça sous cet angle avec les corps directement liés. Prenons comme exemple le cœur et l’égo.

– Angle de face (A) et de côté (B) –

           (A)                                                               (B)

21.On peut alors comprendre que l’Ego est une source permanente de mouvements car il est sujet à des fluctuations constantes de part sa participation active dans notre quotidien. Cela dit, il est tout à fait possible de limiter son mouvement en partant du cœur comme générateur d’énergies, ce qui permettra alors de stopper la propagation des ondes égotiques jusqu’à lui.

Le cœur deviendra alors une force d’énergies pures qui sera suffisamment puissant pour absorber les ondes qui arrivent à lui.

Offrir de l’attention aux énergies du cœur c’est lui permettre de générer des énergies suffisamment fortes pour être capable de venir à bout des énergies égotiques.

Cela dit, il est tout à fait possible de travailler directement sur l’égo pour réduire la formation d’énergies égotiques.

Ainsi vous entendrez sûrement parler de deux façons principales pour se libérer de l’égo : par transcendance ou par éclatement : transcender l’égo par amour, ou l’éclater par volonté.

Mais ne se voilons pas la face. L’égo est un fait. Vouloir vivre sans égo est une belle volonté, mais quant à pouvoir la réaliser, c’est autre chose. Soyons réaliste quant à notre ouverture spirituelle.

Le monde qui est créé aujourd’hui, même s’il est amené à évoluer est pour l’instant généré avec la dualité comme matrice principale dans cette dimension. Alors autant l’accepter plutôt que de ne pas vouloir le voir.

 

 

Dans tous les cas, l’équilibre est avant tout une acceptation des énergies à cohabiter ensemble, peu importe leurs réactions les unes par rapport aux autres.

La première étape dans l’équilibre reste l’acceptation de la matière et l’impact créé.

Le reste, n’est qu’un lien qui évolue en fonction de la nature des éléments.

Il n’existe pas un seul équilibre.

L’équilibre est par nature. Après, c’est à chacun de voir comment gérer les forces entre elles et quels poids leurs donner pour être en phase avec soi-même.

La stabilité n’est pas l’équilibre. La stabilité est le non-mouvement, mais un mouvement n’empêche pas l’équilibre, mais tout dépend comment vous le gérez et à quelles forces vous ferez appel.

Puissiez-vous trouver votre équilibre.

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