L’ancrage à la Terre

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Qu’est-ce que l’ancrage ? Qu’est-ce que cela signifie que d’être ancré ? Et comment cela influe-t-il sur notre quotidien ?

La notion d’ancrage est très importante parce que c’est elle qui va nous permettre de nous sentir accrochés à la valeur terrestre et qui va déterminer notre gestion énergétique dans notre capacité à nous identifier plus humain que divin ou inversement. En fonction de ça, notre accroche à la terre varie.  C’est un peu la force qu’a un arbre en fonction de sa structure et de a qualité de l’enracinement si une tempête surgit.

Notre ancrage caractérise la manière dont nous nous enracinons, nous rattachons à une source énergétique, qui nous servira autant de repère stable que d’une source en apport énergétique. On peut voir l’ancrage comme un puits de nourriture. La façon dont nous nous sentirons ancré façonnera notre capacité à faire face aux évènements surgissant dans nos vies, qu’il s’agisse d’un grain de sable ou un ras-de-marées.

Dans l’absolu, nous sommes bien sûr, les deux, humain et divin à la fois. Du coup nous sommes reliés irrémédiablement aux deux pôles (autant à la Terre, qu’à la Divinité), lorsque nous sommes en incarnation, en plein cycle d’incarnations.

En tant qu’humain, nous venons sur terre pour y vivre et y développer notre conscience humaine selon un cheminement d’évolution propre à chacun, qui contiendra son lot d’expérimentation sur un terrain d’exploitation choisi. Cela fait partie de nos prérogatives en tant qu’âme incarnée.

Au fil de nos expériences ainsi que des choix effectués, notre conscience se façonne et se construit comme elle peut, parfois dans la douceur, mais pas toujours. Certaines expériences sont plus marquantes que d’autres et viennent déstabiliser notre état émotionnel, justement parce que ces évènements nous poussent à prendre de nouvelles dispositions pour encaisser le choc subi, nous pousse à revoir notre manière de s’enraciner. Nous cherchons alors à « garder pieds », « garder les pieds sur terre », ou encore à « sortir la tête de l’eau ».

Ainsi, on aura un arbre dont certaines branches cassent et repoussent, d’autres meurent, par ailleurs , certaines fleurs poussent mais pas partout, et puis, des fois, le tronc s’écorche ou saigne, pourri de l’intérieur et tue lui même un pan de lui entier pour sauver le tronc. Il se peut aussi que le choc soit tel, qu’il perd une partie de ses racines et n’aie plus la force de gérer en énergie le reste de l’arbre, qui fait que sous un contre poids puissant, il rebascule dans l’éther (le désincarné) avec une partie de la conscience  attiré en haut. Quelques exemples seraient ,  » ne pas avoir les pieds sur terre », « vivre dans un autre monde »,  » ne pas appartenir à ce monde », « ne pas trouver sa place », « avoir sa place ailleurs », « avoir la tête dans les étoiles », etc.

Donc, au moment où l’arbre prendra une décision, il le gravera dans sa mémoire comme apprentissage, élément pris en charge pour telle circonstance.

On appellera ça un marqueur temporel qui va geler notre mémoire à ce point là comme point déterminant dans la création d’un nouveau schéma de fonctionnement de notre personnalité. A un temps T, il se passe telle chose, qui a fait que suite à ça, j’ai changé telle approche, et je deviens « ça ». Ma racine prend une autre forme, et s’implante ou tente de s’implanter d’une autre manière alors que le tronc a du changer de forme pour encaisser l’impact. Parce que le but du tronc est de survivre dans son environnement.  Il va donc chercher un moyen de continuer de se nourrir, de continuer de puiser des ressources.

Cette expérience va ensuite rester en mémoire et marquer toutes les autres. Elle sera alors le début d’une réaction en chaine. Longue, très très longue chaine qui viendra s’étaler sur un certain nombre de vies pour les plus traumatisantes en s’adaptant à ce monde qui se mouvoit sous ses racines.

Avoir un bon enracinement signifie que nous ressentons une bonne stabilité et que nous acceptons notre place dans cet environnement. En somme, nous avons fait « notre trou », notre place et on y est bien. On comprend comment fonctionne la terre sous nos pieds, on arrive à s’y adapter et on continue de se nourrir correctement.

Seulement au fil du temps, tout ne passe pas toujours aussi bien car nous sommes peu nombreux à ressentir cet ancrage stable et profond qui nous procure une sérénité par rapport à notre vie terrestre. Nous sommes là, à se construire encore et toujours, et à chercher notre place pour faire en sorte que notre arbre fasse des fruits.

Au fil du temps, nous ne voyons plus que les marques saignantes, à en oublier pourquoi et comment est survenu la première marque, celle qui a fait que toutes les autres sont apparues et qui a compensé un problème comme il a cru bon gérer de faire sur le moment.

Alors on compense, encore et encore, parce que c’est notre manière de continuer d’avancer. On compense et on panse nos blessures de cette manière là. Parce que c’est comme ça que ça nous permet de rester debout et de survivre.

La compensation est une étape dans la guérison. C’est un instinct de survie qui nous permet de rebondir et de ne pas se laisser victime, et sombrer dans un sacrifice. C’est un rappel de l’âme qui dit « tu peux trouver des forces ailleurs, autrement. »

Certes parfois, nous compensons maladroitement, parce que nous sommes humains. Mais nous essayons de trouver ce truc-là, ce machin qui nous aider à puiser d’autres ressources, même si elles sont différentes. Elles nous nourrissent, un temps durant. Le temps pour nous, d’accepter et de retrouver la foi. Parce que l’Arbre n’oublie pas qu’il peut survivre même dans un environnement hostile. Parce que ses racines vont toujours plus loin, même si on les lui coupe, elles repoussent. Encore, et encore, et encore.

Travailler notre ancrage à la terre, signifie trouver notre place sur terre, celle où le sent stable et épanoui. Celle qui nous dit « Je suis à ma place, ici, sur cette terre, dans cet espace. Je me nourris et j’évolue ici. »

Déceler un problème d’ancrage n’est pas compliqué en soi. Il suffit de voir notre capacité à s’adapter aux problèmes ou au traumatisme qui survienne dans nos vies. Sans jugement. Sans dureté. Parce que l’Arbre fait ce qu’il peut pour vivre et se découvrir à travers ce monde.

Il choisit une place pour se définir. Et c’est cette place qui va lui permettre d’aller puiser en lui des nouvelles ressources, des nouvelles capacités à faire émerger sa puissance.

On peut penser que l’on ne mérite certains évènements de la vie, certains heurtes qui nous traumatisent, d’autres qui nous détruisent « à jamais » comme certains peuvent le penser. Mais l’Arbre, que souhaite-t-il ?  Quel est son but ?  Regardez la nature. Regardez comment la nature même brûlée à vif veut survivre. Elle renait toujours.

Il n’est pas ici question de qualifier la dureté des évènements que l’on traverse. Parce que c’est eux justement qui font que les racines prennent telles ou telles formes. C’est votre Arbre. Pas celui d’un autre.  C’est votre capacité personnelle à s’implanter dans un lieu et à y construire votre cheminement.

Est-ce facile ? Est-ce rapide ?

Tout dépend de comment vous puisez vos ressources et de la manière dont vous arriverez à retrouver votre chemin jusqu’à la terre.

Au niveau éthérique, il suffit de regarder l’état des portes dans la structure de l’aura et de remonter les strates énergétiques.

Une des portes de jonction (qui relie les deux jambes et donc détermine la distribution du flux) se retrouve à un mètre ou deux sous les pieds à peu près. Si vous voulez travailler votre ancrage, c’est ce point là que je vous recommanderai. Et pas les pieds ou les genoux, ou encore le chakra racine. Il faut taper beaucoup plus bas. Mais ce n’est qu’un avis personnel, suivez vos ressentis.

 

Et comme je vous entends déjà me demander « t’as pas une idée de comment faire ça et travailler sur l’ancrage? », je vous donne ici un petit exercice qui permet de fluidifier le « bas » et de « motiver » la circulation des énergies.

Cela active l’effet de « tire » (aspirations ou rembobinage de fil) et permet de délier certaines énergies stagnantes qui auraient du mal à partir d’elles-mêmes.

Vous allez allongez et vous fermez les yeux. Imaginez vous parcourir votre corps, visualisez votre corps et voyez vos deux jambes, sentez les muscles des cuisses, les genoux. Prenez le temps de descendre doucement.

Les tibias, les chevilles, les pieds. Ressentez les.

Puis continuez de descendre.  Un peu plus bas, les deux fils qui partent de sous vos pieds se rejoignent en un point. Un point plus gros qu’un autre. Un peu comme une grosse vis.

Demandez à vos guides un joli tournevis. Oui un simple tournevis.

Une fois que vous l’avez en main, imaginez tourner la vis avec. Tout simplement.

Ne me demandez pas quel sens. Ressentez. Et laissez vous guider.

Visser jusqu’à temps que vous ressentiez le canal s’ouvrir. Les énergies circuleront autant en remontant qu’en descendant.

Rouvrez les yeux quand vous vous sentirez que c’est le moment.

 

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