C’est vouloir aller mieux, vouloir guérir d’un mal-être
♦
Comment peut-on aller mieux si nous nourrissons la douleur et la souffrance plutôt que de se donner les moyens pour apporter des changements dans sa vie ?
Vivre mieux certains aspects de sa vie qui nous pèsent nécessitent la volonté de sortir de la souffrance pour ne plus la nourrir.
La souffrance ne fait pas partie de nous. Elle est un choc, un traumatisme qui nous fige dans cet état car l’évènement nous a marqué, choqué.
Les souffrances sont toujours liées à des mémoires d’évènements particulièrement marquants pour le corps, l’âme et l’esprit. La preuve, “je me souviens encore de la fois où je suis tombée à vélo quand j’avais 6 ans”… “et tu te rappelles de…” .. “je ne veux pas revivre ça… ” “Je n’arrête pas de repenser à …”
Seulement, au fil des années, nous avons toujours gardé en tête ces peurs qui nous empêchent de vivre sans car on se les ai approprié comme faisant partie de notre identité, de notre personnalité. “Que seront-nous si nous n’étions pas ça ?”
Et bien, on serait nous-même, toujours, mais sans ces peurs, sans ces mémoires de souffrances.
On s’attache tellement à ces souffrances qu’on croit que c’est une part de nous, de notre histoire, de ce qui fait qui nous sommes aujourd’hui.
On peut rester soi sans subir ces mémoires, seulement, sommes-nous prêt à les laisser partir ?
Ce qui nous fait souffrir aujourd’hui sont toutes ces choses qui nous relient à nos propres limites, nos propres attaches affectives, à “ce qui nous touche”, à nos émotions et à l’égo, surtout qui va chercher à trouver son compte au milieu de toutes les souffrances pour s’en sortir au mieux.
Nous croyons que l’autre est fautif ? Que tout est à cause de l’autre ?
Désolée d’en décevoir certains, mais tout vient de soi et de son regard sur le monde. Parce qu’on est comme ci ou ça, on exige que les autres soient comme ci-ou ça, et on en souffre. On souffre parce qu’en réalité, nous avons beaucoup de besoins que nous n’arrivons pas à assouvir, alors on pense que l’autre est là pour les combler, pour tout apporter.
On croit souffrir à cause de l’autre, mais c’est à cause de notre histoire et de notre sensibilité que nous souffrons. Si nous voyons léger là où nous souffrons alors il n’y aura plus de problème avec l’autre.
L’autre en réalité n’est pas la raison qui va faire qu’un problème se résout. C’est simplement qu’il va venir cacher le problème en agissant comme vous le voulez. Le problème restera là tant que vous n’avez pas trouver une voie face à votre propre ressentiment. Alors lorsqu’il réapparaitra, vous saurez qu’il n’avait été parti, c’est simplement que l’autre vous aidait à ne plus le ressentir, mais il était toujours en vous en attendant un autre déclencheur.
Toute souffrance non guérie réapparaitra un jour ou l’autre. Ce n’est qu’une question de temps, et de circonstances.
♦