L’analyse

L’étude comparatives des données

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Notre mental est très doué dans la gestion et le classement de données.  Son rôle sera d’interpréter les données sur l’échelle de valeur et de les transformer en un langage qui pourra lui parler. Ainsi, en fonction de ce que les données expliquent, ils va les classer et les trier selon les liens, les fonctions et les rôles que les données auront.

Le mental est comme notre cerveau humain au niveau fonctionnel. Il récupère et va chercher les données dans l’espace en les interprétant afin de comprendre le langage corporel. C’est un décodeur en quelque sorte qui va permettre d’adapter le langage du corps au langage de l’esprit afin que l’on puisse comprendre.

Le rôle du mental est d’interpréter, de comprendre les liens et les données les unes aux autres.

Lorsque l’on souhaite comprendre, c’est une demande de notre mental qui reçoit des informations mais qu’il ne sait pas comment les intégrer à ce qu’il connait déjà. Alors, on cherche à comprendre les liens les uns aux autres.

Mais, souvent, lorsque l’on ne comprend pas, c’est que l’on n’accepte pas l’intégration dans notre système d’interprétation parce que l’égo rentre aussi en compte lors de l’arrivée de nouvelles données et leurs interprétations sur son jugement qualitatif.

Par exemple, une donnée peut être non comprise par le mental parce qu’elle est rejetée de l’égo car elle n’est pas considérée par l’égo (rejet, fuite, déni). Voilà pourquoi on peut tout aussi ne pas comprendre mais intégrer une information juste en l’acceptation comme elle est. Mais c’est l’égo qui risque de poser quelques barrières au niveau de l’acceptation à l’idée d’intégrer cette donnée telle qu’elle est.

L’analyse mentale est étroitement liée à l’égo, car l’égo possède sa propre échelle de valeurs. Aussi, il est courant de confondre analyse de données et analyse de jugement de valeurs, dans l’un les chiffres sont interprétés les uns par rapport aux autres, dans l’autre, les chiffres sont interprétés par rapport aux jugements que l’on lui attribue ou que la société lui attribue.

Le rôle du mental sera alors de fournir une analyse constatative , qui sera donc par nature neutre, dénuée de tout jugement.

A partir du moment où tout jugement de valeurs rentre en compte, l’égo sera impliqué.

Lors d’analyses fournies avec des arguments constatatifs, la difficulté sera de ne pas impliquer son jugement afin que tous les partis puissent bénéficier d’une analyse neutre ce qui leur permettra de se faire leur propre avis par rapport à la situation décrite. Dans le cas contraire, sachant que le jugement sera mis en avant, l’analyse aura « un parti pris » et influencera de ce fait, les autres personnes.

Par exemple, à la base, les études scientifiques sont des rapports dans lesquels seuls les faits sont démontrés. Certes, ils peuvent être truqués, mais là, on rentre à nouveau dans le domaine égotique.

L’Histoire par exemple, devrait être une analyse de données pur et dure, mais pourtant, chaque livre d’histoire n’a pas la même façon de voir l’histoire. Aussi, dans nos livres d’histoires, on verra très souvent ce jugement mis en avant, même très subtile.

Seulement, on comprendra que une Histoire, ce n’est qu’un ensemble d’interprétations de faits par différent parties, c’est cela qui fait l’histoire, les partis, les faits et surtout les raisons qui ont aboutis à des décisions qui marqueront l’Histoire.

Aussi, retracer l’Histoire purement constatative s’avère tout aussi compliquée que de découvrir la Vérité dans un monde d’interprétation individuelle où chacun analyse les faits de manières différentes. Mais au final, on comprendra que même s’il existe différentes interprétations, les données, restent là, mais encore faudrait-il qu’elles soient à notre disposition et que l’on puisse s’en servir dans notre analyse.

Nombreux sont ceux aujourd’hui qui veulent comprendre, mais il est vrai aussi que nombreux aussi sont ceux qui refusent dire les choses telles qu’elles sont, par peurs, par jugements, par guerre de profits et d’intérêts.

Offrir une analyse neutre permet à chacun de se construire par rapport à lui-même et non par rapport aux autres. Mais soyons honnête, aujourd’hui, on aime donner son avis sur tout et crier haut et fort qu’on n’aime ou pas, que c’est beau ou que c’est moche parce que ci ou ça.

Est-ce mal ? Non, c’est simplement un mécanisme humain. On remarquera que bien souvent, on communique le jugement avant toute chose.

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