le cercle infernal

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Le cycle infernal reprend, les tourments avec. La chasse, la traque, le combat. Encore et encore. Des âmes à protéger, des clans à aider, et il faut encore que ça tombe sur moi. Je suis fatiguée, vraiment fatiguée. D’autant plus que mes guides n’écoutent pas. Quand je leur dis qu’il y a un problème, c’est qu’il y a un problème. Ils me contrarient. Ils devraient avoir plus confiance en mon jugement, parce qu’au final, c’est toujours moi qui finit par combattre pour assurer une protection de dernière minute parce qu’ils ne sont pas foutus de sentir les merdes arriver. Pourquoi d’ailleurs est-ce que je perçois le danger toujours quelques minutes avant eux ? Je ne comprends pas. Non vraiment, je ne comprends pas.

Au final,  quand je donne l’alerte, eux, restent tranquilles, comme cette nuit, lorsque je me suis retrouvée au cours d’une classe d’étude que mon dragon prenait à coeur. Lui suivait le cours, tandis que moi, je tournais en rond le nez au vent. Je vous avais déjà dit que je n’écoutais jamais les cours donnés dans l’astral ? C’était toujours d’un ennui certain. Moi je bouillonnais toujours comme un lion en cage dans ces moments-là. D’ailleurs, je ne me détendais jamais vraiment. J’étais toujours à l’affût, parce que tout et n’importe quoi me tombait toujours dessus. Mon dragon, lui, pas du tout. Il kiffait. Tout ce qu’il pouvait apprendre, il apprenait à coeur joie. Moi, tout ce que je pouvais éviter comme corvée, j’esquivais sans retenue. Mais bon, à la base, je n’étais pas là pour moi. Je l’accompagnais dans un travail en cours et suivais son rythme d’intégration énergétique. Partout où il allait, j’allais. Toute la nuit avait été dédié à lui. Tout ce qu’il devait faire, je le faisais aussi. Tantôt en retrait, tantôt plus active selon ce qu’il me demandait de faire et ce qu’il attendait de moi.

Il y avait peut-être une trentaine de personnes qui avaient décidé d’assister à cette classe. Le professeur pris dans sa leçon m’entendit soudainement grogner, les yeux rivés vers le ciel.

-Il y a un problème, articulai-je en sondant un point dans l’horizon qui m’accapara soudain.

Il interrompit son cours.

-Mais non Camille, tout va bien. On ne risque rien ici. Il n’y a aucun problème, m’assura-t-il.

Je grognai davantage tant la pression monta en moi. Une percée. J’avais senti une montée en puissance arriver dans la zone. Le prof reprit sa leçon.

-Qu’est-ce que tu comprends pas, balancai-je l’air mauvais, si je dis qu’il y a un problème, c’est qu’il y a un problème !

Personne ne bougea, les élèves n’ont plus. Personne ne percevait ce que je ressentais à cet instant précis.

Il ne rebondit pas, et continua paisiblement son cours. Comme d’habitude, personne ne m’écoutait quand je lançais des alertes. D’un coup vif, je bondis et m’envolai comme une fusée Ariane vers le point d’impact. Les élèves s’affolèrent quand ils sentirent la déflagration. Ils devaient sûrement penser que je faisais le show, mais pas du tout. Mes intuitions ne s’étaient jamais trompées sur les alertes, jamais… pas une fois…

Arrivée à la limite d’un dôme invisible, j’apposai ma main à plat et sans perdre une seconde, j’interpellais mon nom divin que j’avais l’habitude de solliciter en direct. Depuis mes dimensions intérieures, mes énergies pouvaient prendre le relais sur mon corps et donner accès à ma magie personnelle.

-Active-toi, Active-toi bordel !! Plus vite !! Ils arrivent, ils arrivent !! Trouve-la putain !! Je les sens, je les sens !! Dépêche !!!

Ma main sonda comme si l’intelligence artificielle la guidait. Mon corps me tira de lui-même une vingtaine de mètres plus haut.

-VITE, hurlai-je à moi-même tandis que je sentais la faille énergétique percer la dimension, la brèche est là, Donne-moi les accès, accélère-accélère !!

Soudainement, une entaille s’ouvrit et retomba pile au-dessus de ma main, je volai à niveau, actionnai la puissance et lancai les flux à travers mes deux bras levés pour refermer l’entrée qui venait tout juste de percer.

-Putain, on me croit jamais quand je dis des trucs, feulai-je en voyant deux êtres apparaitre depuis l’autre côté.

L’une portait un livre et derrière elle, se tenait une entité qui lui indiquait quel sort lancer.

-Putain, connards. Tu passeras pas, vous ne passerez pas !

Tout en gelant un maximum les flux, je m’efforçais de refermer cette pseudo fermeture éclaire tout en me creusant les méninges pour retrouver mes sorts à moi. Les mots affluèrent au compte-goutte. Syllabe après syllabe, tandis que l’autre continuait de vouloir pénétrer la zone avec son sort d’une puissance effroyable.

-Quelle connasse, celle-là… La salope… si elle croit que je vais la laisser rentrer…

Je devais bien admettre que l’entité qui l’accompagnait était puissante. Sans elle, jamais elle n’aurait pu, mais pourquoi, et dans quels buts ? De quels droits ils osaient saouler mon dragon alors qu’il avait des choses à faire ici ? Ils croyaient qu’ils pouvaient venir nous emmerder et nous voler. Oui, je venais de comprendre leurs intentions, ils venaient souiller le lieu et nous voler. Mais voler quoi ? me demandais-je.

Tout fut clair lorsque, au moment où je fermai une bonne fois pour toute la brèche, la vilaine jeta un dernier sort qui envoya son livre de notre côté et que je le vis se ruer dans ma bibliothèque intérieure qui apparut comme par enchantement.

-Oh !! elle va pas oser ?!! hurlai-je en forçant mes énergies à prendre un vol à pleine vitesse pour rattraper le livre qui était devenue une furie à tête chercheuse.

Un vol de connaissance, voilà dont il était question. Ils venaient nous dépouiller de nos magies et de notre savoir.

Le livre de la vilaine fit vibrer par résonance forcée un de mes livres les plus précieux qui soit, celui de ma planète d’origine. En le voyant s’extraire, je le reconnus aussitôt. Alors là, il ne fallait plus me faire chier. S’ils voulaient la guerre, ils allaient l’avoir. J’étais poursuivie à la Tom et Jerry depuis plusieurs heures déjà mais là, je commençais à atteindre le point de rupture. S’ils voulaient la guerre, je songeai fortement à déployer des troupes en support. Mais je devais régler le plus urgent d’abord. Mon livre.

Je le chopai in extremis, et lançai un ordre qui allait changer la donne. Détruire son support astral pour l’engraver directement en moi. Ils ne pouvaient plus voler un objet si celui ci n’existait plus. Et moi, je ne perdais rien au change. Eux par contre, n’auraient plus jamais accès à ces données, ni eux, ni personne. Toutefois, la magie d’intégration avait un prix. Toute connaissance avait un poids à porter, et mon peuple n’était pas du genre à accepter que le support de leurs connaissances soient réduit en terme d’accessibilité. Depuis leurs dimensions, ils n’allaient pas accepter de perdre un support précieux, ni la fusion sans garantie. Une promesse fut alors passée. Pour un livre perdu, un nouveau livre serait créé.

L’appel fut entendu et l’échange validé. Le livre se dissout, mon coeur s’ouvrit, tout se recoda en moi. En une fraction de seconde, tout disparut, sauf le grondement lourd qui faisait maintenant palpiter mon coeur.

Je me réveillai à cause de la douleur hurlante dans ma poitrine. Le souffle haletant, paupières à demi ouvertes, j’avais mal. Ma poitrine me tiraillait. Je me replaçais en boule sous la couette, à moitié dépitée et tentais de faire redescendre la pression en ralentissant ma respiration et en murmurant des phrases douces.

Quelques années auparavant, des entités m’avaient volé des informations particulièrement précieuses, des écrits que j’étais allée rechercher dans des mondes particulièrement complexes. Je n’avais jamais oublié la façon dont ils me l’avaient faite à l’envers. J’avais juré ce jour que jamais plus, on ne me dépouillerait de quoi que ce soit. Aujourd’hui, j’avais non seulement compris la leçon mais avais su prendre les devants. In extremis, soit. Mais j’avais mis en place une solution alternative pour me protéger d’un vol potentiel. Mais en faisant le bilan de mes trois dernières heures, il n’y avait pas de quoi sauter au plafond…

Epuisée, et emmitouflée, une présence se manifesta, une que je n’avais pas sentie depuis plusieurs années, celle du Général. Cela ne signifiait qu’une chose. La Guerre, la vraie, celle avec l’artillerie lourde et les troupes. Je me demandais simplement s’il serait avec moi, ou contre moi. C’était sûr, lui et moi, on avait des choses à discuter. Peut-être allait-il me calmer. Ou peut-être qu’il était tant de voir jusqu’où allait son alliance.

Les chasseurs me traquaient plus violemment qu’avant, et peu importe où j’allais, tout ceux qui se trouvaient dans mon périmètre risquait d’être tué ou de subir de lourds dommages. Comme une sorcière quelques heures plus tôt.

Mon début nuit était pourtant plutôt banal. J’avais  semé les relous et au passage accepté de prendre en charge une petite mission vite fait, un truc plutôt basique. Je devais filer un coup de main à une petite sorcière qui avait du mal à se débarrasser de poursuivants qu’elles subissaient de son côté.

Seulement, mes relous à moi, me retrouvèrent plus rapidement que prévu. Non.. Bon… En fait, ils me collaient au cul… J’avais cru avoir plus que 10 minutes avant de les voir débouler, mais non. Je n’en eus que 2. Ils passèrent les portes dimensionnelles et me ciblèrent avec plus de précision de ce que j’avais calculé. Ils devenaient pire que des cafards.

Toute cette dernière heure, ils ne m’avaient pas lâchée d’une semelle, c’en était usant. Et là, je venais à peine d’avoir quelques secondes de répit pour gérer ma petite mission pépère, mais non.

Ils débarquèrent après avoir forcé les dernières passerelles dimensionnelles,et hop, ils apparurent directement face à l’entrée. Je courus  à l’arrière du pub, l’appelai d’urgence à travers la vitre, et lui ordonnai de dégager par la porte arrière sans perdre une seconde. Pendant ce temps là, les combattants défoncèrent la porte principale, armes en joue et objectif clairement défini.

L’autre sorcière fut en deux temps trois mouvements saine et sauve, à l’arrière, à mes côtés, mais mon air se durcit à la seconde où je vis les choses se dégrader à l’intérieur.

-Elle est où ?!! hurla l’un d’eux. Arrêtez de la cacher !!… (silence)… Personne ne répond ?!! Je vous préviens, si personne ne se répond, (il arma sur la foule) l’un de vous va mourir. Si vous la cachez, tant pis, l’un de vous doit venir en échange ! Dépêchez-vous ! Dévouez-vous ou je tire !!

Depuis le dehors, ma raison l’emporta en voyant une sorcière âgée s’avancer.

-Je me dévoue, annonça-t-elle résignée, emmenez-moi. Laissez-les, je pars avec vous. C’est bon… J’accepte…

Le soldat avait l’air satisfait, moi pas. La petite sorcière tenta bien de m’arrêter, mais ma décision était prise, il n’y avait rien à faire, l’issue était déjà scellée.

Je soupirai un coup, et haussai les épaules en roulant les yeux au ciel. Moi aussi, je me résignais. Un combat de plus ou de moins… Ma nuit était déjà pourrie, je n’étais plus à ça près.

Je passai la porte du pub et tout le monde présent se figea sur place. Sans un mot, me dirigeai vers la vieille dame. Je lui attrapai tendrement le bras qu’elle offrait aux agresseurs, et lui souris.

-Merci, mais toi, tu n’iras nulle part. Tu restes là.

Les vilains écarquillèrent les yeux et me mirent en joue. Un homme déboula face à l’évidence du combat imminent et se plaça à mes côtés.

-Pourquoi ne la laisses-tu pas mourir ? Tu seras tranquille comme ça. Tu pourras t’en retourner comme si de rien n’était.

-Non. Je ne peux pas faire ça.

-Pourquoi donc ? Son âme n’a aucun intérêt pour toi ! Tu n’as aucun intérêt à la sauver. Tu pourrais simplement éviter le combat et partir. Pourquoi combats-tu pour elle !?

-Parce que ce n’est pas juste. Elle n’est pas responsable. C’est ma faute si elle est dans cette situation. Si je n’étais pas passée par là, tout ça ne serait pas arrivée. Elle ne serait pas dans une telle situation. Personne n’aurait subi cette descente. Ce n’est pas juste, c’est tout. Dans l’absolu, elle est rien pour moi. Oui, je me fous de son âme, et oui, elle peut crever, j’en ai rien à cirer, mais pas comme ça. Je ne peux pas laisser passer ça.

-Mais….

-Je combats, point barre. Je suis responsable alors j’assume. Elle ne mourra pas à cause de moi. Je fais ce qui est juste, c’est tout. Maintenant, lâche-moi.

Les vilains me regardèrent sans pouvoir dire quoi que ce soit.

-Vous, leur balançai-je à la gueule tout en levant les bras et en lançant les premiers gels énergétiques, c’est terminé, on combat. Et vous, envoyai-je d’un coup de tête à la vieille sorcière, éloignez-vous de moi, ça va péter. Faites de l’espace. Tous ! … Sortez-tous d’ici !

 

… Au final, combat après combat, le rythme ne s’arrête jamais vraiment. J’avais pourtant demandé un moment de répit, notamment au moment où je me retrouvai à nouveau lucide entre deux changements de plans.  J’avais supplié les guides présents de ralentir le rythme pour me permettre quelques minutes de calme et d’explications sur cette nuit de folie qui n’en finissait plus.

– Attendez, attendez, je… je suis à nouveau lucide… eh… éh….

-Hé quoi ?… m’avait-on répondu sauvagement.

-Bah…Nhh…  ma conscience humaine… je rame, je ne comprends rien… j’ai besoin qu’on ralentisse le rythme et qu’on m’explique… s’il vous plait… juste une seconde… s’il vous plait… donnez-moi quelques minutes et, …

-Ta conscience humaine ?… dit-il en se moquant. Elle est là, tu l’as avec toi là ?… Et alors ? Tu crois qu’on en a quelque chose à foutre ?… Dépêche-toi de finaliser le processus, il t’attend. Ne fais pas ralentir tout le monde. Fais ça. Et ça. Et là, allez !

-Mais… mais je… je suis fatiguée… j’ai besoin de temps, j’aimerai comprendre au moins… juste expliquez-moi un peu…

– Actionne, que tu comprennes ou non, on s’en tape. Tu fais ce qu’on te demande. C’est tout.

Il me dirigea vers une table et m’assit. Ensuite, à l’aide d’un plateau de jeu, il me donna des pièces spécifiques à caler énergétiquement et qui avait pour objectif de m’harmoniser avec mon dragon.

Je savais simplement qu’il avait besoin de moi, et sachant que tout le processus de la nuit était à ses fins, je ne dis rien. Je retins mes larmes, calmai mon mental et exécutai les gestes que l’on me montra.

Une fois de plus, je devais fermer ma gueule et travailler. Certes, mon dragon valait plus que tout, mais parfois, certains de nos guides me faisaient sentir comme une merde. Je savais pertinemment qu’il avait besoin de moi, mais pire que la fatigue, c’était la déconsidération pour ma condition difficile.

Le travail, l’exécution des tâches, la réalisation des objectifs définis, je galérais à devenir lucide dans ces mondes, et pour quoi au final ?…Je repassais des heures à travailler, combattre, soigner, aider les autres. Oui parce que moi, je n’étais pas lucide 3 secondes comme certains lecteurs. Parfois, j’aimerai bien finalement revenir à cette étape. Cette étape où tout n’était qu’un jeu…

Je crois qu’un jour, en pleine mission astrale, je vais simplement péter un câble. En même temps, si je ne gueule pas, nombre d’entre eux n’écoutent pas ce que je leur dis. Je crois en fait que certains n’entendent que lorsque je pars en sucette grave.

Les gens pensent que l’on a que des anges gardiens en guide… Je vous assure que non. Eux, ils ne sont là qu’en cas de support, sinon, ils envoient l’artillerie pour le terrain et eux, ce n’est pas le même délire. Certains sont loin d’être commodes. Et ma guidance, et celle de chouchou, sont loin d’être commodes… Certains sont vraiment vraiment durs tant leurs niveaux d’exigences sont élevés.

On me demande parfois pourquoi je suis abrupte avec la guidance, pourquoi je ne suis pas douce, ou très accessible… Bah… franchement, faut se les farcir mes nuits. Vraiment.

Tiens… ce soir… je rechigne à aller me coucher…on se demanderait presque pourquoi.

8 Comments

  1. Fleur

    Coucou Camille,

    Le contenu de ton article ne s’y prête pas mais sa date de publication, Si :

    BONNE ANNÉE 2019 !

    Je te souhaite des rires et de l’Amour !

    Bises Camille, je t’embrasse.

  2. Lucie

    Bonjour,

    Juste un petit mot pour te remercier de l’année que nous avons partagé et de l’aide que tu m’as apporté soit chez toi ou chez Sylvie.

    Belle année remplie de bons moments, bises

  3. Charline

    Bonjour Camille,

    Pour commencer, j’aimerais te transmettre une phrase de mon roman.

    Les promesses sont rarement tenues. Les pactes sont dangereux. Les vœux peuvent se retourner contre nous. Les souhaits s’envolent dans les courants d’air. L’espoir nous remplit d’attentes trop nombreuses nous amenant une déception certaine. Alors faisons-nous confiance du mieux que nous pouvons pour réussir.

    Alors je vais me contenter d’un « Bonne année 2019. Bonne santé surtout, tu en as besoin. Tu as du courage et de la persévérance, je t’en souhaite plus encore. Que le vent te soit favorable ! »

    Mais une question m’est venue. Autant pour continuer à écrire que pour toi.

    Contre quoi ou qui combats-tu ? (En en es-tu consciente ou dois-tu faire tout le boulot sur terrain sans rechigner ?).

    Cela m’est venu tout à l’heure car pour mon roman, je cherche le pire à affronter mais en écrivant, là, maintenant, je me dis que ça doit être nos peurs. J’ai peut-être tort. Quelle est l’ombre la plus terrifiante ? Celle pour laquelle nous donnons trop d’importance ou la plus dangereuse ?

    L’autre face de cette question est celle-ci : Sais-tu qui tu protèges et pourquoi ?

    Si ton entourage « invisible » ou astral ne te dit rien alors que fait ta guidance ? Te laisser dans le flou total. Mais pour quelle finalité ?

    En tout cas, ta capacité pour détecter les dangers imminents est impressionnante. J’aime beaucoup la façon de conserver l’information ainsi, dans les livres. J’aime l’idée. J’espère que c’est assez répandu et que ce n’est pas seulement sur ta planète d’origine que vous faites ça ! Je suppose qu’un livre recodé possède la même information que dans son enveloppe précédente.

    Bon, j’écris toujours beaucoup, désolée. Je voulais seulement te souhaiter une magnifique année, d’avancer de ton côté dans l’écriture de tes deux livres que j’attendrai autant qu’il faudra pour les acheter, je t’encourage vivement car pour ma part, écrire me fait du bien et me libère de certaines choses. J’ai aussi des messages par ce bais-là, à travers les dialogues que j’écris, c’est assez spécial. Je ne comprends pas bien le processus, comme ça marche, mais j’avance au moins.

    Tu vois, j’écris toujours autant ! Et ta réponse sera peut-être aussi courte que la mienne se rallonge à chaque mot supplémentaire… 🙂

    Bises.

    Bonne soirée. Et euh… combats-bien aussi. (Je ne m’inquiète pas pour ça). ^^

    Post-scriptum : C’est toujours un plaisir d’échanger avec toi. 😉

     

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Charline,
      Merci pour ton partage,
      Dans l’astral, j’aide beaucoup de monde. Il m’arrive d’en parler à l’occasion, au fil des posts. Cela fait partie de mon job, si je puis dire.
      Les combats vont de paires, à la fois contre ma personne, et aussi parce que les choses que je dois faire bousculent énormément les organisations en place, alors comme je dis souvent à mes guides, je fous le bordel partout où je passe. Du coup, ma présence n’est pas toujours perçue d’un très bon oeil.
      Tu vois, je suis à la fois dans le flou et en même temps, tout est clair. C’est juste que je suis une éternelle insatisfaite en matière de guidance. J’en veux une qui soit toujours mieux et optimale.

      Quand on écrit, on libère une part de soi, et en effet, je ne suis pas surprise que tu découvres des facettes de toi révélée dans tes écrits. Quand je dessine, cela me fait ça. Je pars sur une idée, mais de fil en aiguille, j’en viens à faire quelque chose qui me parle d’une toute autre manière.

      Bonne année à toi aussi 🙂

  4. Charline

    Bonsoir Camille,

    Merci beaucoup ! 🙂

    Je n’ose pas te le demander… mais je vais le faire quand même malgré la peur que je ressens.

    Serais-tu d’accord, Camille, de faire partie de mon roman ? Bien sûr, ce ne sera qu’une représentation, un autre toi dans un autre espace-temps. Mais j’aimerais savoir tu me donnes ton consentement pour le faire. Je te le demande car tu apportes à mon histoire, alors pourquoi être absente dans celle que j’écris ? Tu peux même avoir un autre nom. Celui qui te convient.

    Ou… si jamais le « non » pointe le bout de son nez… un personnage inspiré de toi. Mais comme ça revient au même… la frontière entre imagination et réalité est aussi mince que celle avec les rêves.

    Acceptes-tu ? Ou bien refuses-tu ? A toi de choisir…

    Bonne nuit. Et merci pour… ton aide. 😉

    1. Spiritual Flower

      Bonjour Charline

      Merci pour ta considération, j’apprécie.
      Si tu me demandes, je te réponds non.

      Pas parce que je n’aime pas ton projet, mais parce que si j’ai envie d’apparaitre quelque part, autant que cela parte de moi.
      Je ne pourrai pas t’empêcher de t’inspirer de moi, mais je pense que ce projet te concerne toi, et pas moi. Aussi, je me vois mal partager ma vie personnelle et la voir remodelée pour satisfaire l’imaginaire d’un tiers.

      Tout comme tu as été honnète avec moi, je le suis en retour.
      Malgré tout, je te souhaite de beaux écrits 😉

  5. Charline

    Bonjour Camille,

    Merci pour ta réponse.

    Je me doutais bien de ta réponse. J’apprécie ta sincérité également.

    Et puis, tu ne dois pas être la seule à faire ce job dans l’astral. Sinon ce serait bien triste !

    Je ne pensais pas à toute ta vie, ce n’est pas une biographie, seulement à ton caractère et à tes actions. Je respecte ton choix, sache-le.

    J’espère que tu auras l’occasion de lire mon ouvrage un jour et que tu l’apprécieras. 😉

    Merci pour tes encouragements ! 🙂

    Je te souhaite une belle journée.

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